Huit clés pour évangéliser avec assurance

Qu’est-ce que l’assurance? L’assurance est la vertu chrétienne d’être capable de parler de Dieu et de Son Evangile avec une ouverture d’esprit franche et sans honte, sans être entravé par la peur de l’homme (ou ce que les gens penseront). L’assurance de la parole est compatible avec une variété de personnalités, de dons, et d’appels, et est compatible avec la discrétion, la sensibilité et la douceur.


Je peux vous dire que je n’ai pas cessé de prier pour votre église et pour vos anciens en particulier, et je suis si reconnaissant de voir ce que Dieu continue de faire. Je dois dire que votre église a été, depuis les années que je vous connais, un modèle de vie d’église saine dans de nombreux domaines. Un domaine où je pense que vous avez été un bon exemple pour moi et pour les autres est le domaine de l’évangélisation. Et votre croissance numérique au cours de ces années en est l’une des preuves. Et je veux renforcer votre engagement à l’évangélisation ce matin en parlant d’un aspect de ce sujet. Permettez-moi de commencer par poser une question rhétorique. C’est une question à laquelle vous n’êtes pas censés répondre à voix haute. Et cette question est, que demanderiez-vous à Dieu de vous donner concernant l’évangélisation ? Je pense que certains diraient, Dieu, donne-moi plus d’amour pour les perdus, plus de compassion pour les perdus. Qui d’entre nous a assez d’amour et de compassion pour les perdus ? Certains d’entre vous pourraient demander plus d’occasions de témoigner. Certains d’entre vous pourraient dire, Seigneur, j’ai besoin de plus de sagesse pour répondre aux questions que les non-croyants me posent, pour que je puisse donner une meilleure raison de l’espérance qui est en moi. Mais j’ose dire que beaucoup d’entre nous demanderaient également à Dieu une plus grande et sainte assurance dans l’évangélisation. Et donc je veux vous parler ce matin de l’assurance sainte. Je me suis rendu compte que, attendez, c’est deux jours avant le 500e anniversaire au sens propre de la Réforme. Et plutôt que votre pasteur, je suis en chaire. N’aurais-je pas dû choisir de parler des cinq solas de la Réforme? Eh bien, deux choses viennent de ma conscience. Numéro une, je peux vous inviter à un séminaire à l’église de Laredo dans environ une semaine et demie où Phil Johnson viendra de Californie et s’exprimera sur les cinq solas. Je vous invite donc à y aller. Phil Johnson est tout simplement un excellent orateur de la Parole. Mon autre réconfort est le suivant : Quelle meilleure façon de commémorer le rétablissement de l’Évangile biblique que de nous inciter à avoir de l’assurance dans la proclamation de cet Évangile ? Ainsi, ma conscience est soulagée. Quand nous pensons à l’assurance dans l’évangélisation, comme dans tant de domaines de la vie chrétienne, il faut trouver un équilibre. Si l’assurance sainte est au milieu d’une continuité, qu’y a-t-il de chaque côté ? D’un côté, on pourrait penser à une effronterie charnelle. La rudesse. Sans amour, sans souci, sans compassion, une approche directe et désobligeante. Utiliser l’évangélisation pour mettre plus d’encoches sur notre fusil d’évangélisation. À l’autre bout du spectre serait la peur de l’homme. La lâcheté, l’égoïsme, qui nous empêchent de partager l’Évangile avec ceux qui en ont désespérément besoin. Permettez-moi donc de commencer par quelques avertissements quant à ce que je, et je pense Dieu, ne veux pas dire par assurance sainte. L’assurance dans l’évangélisation n’est pas de l’effronterie, de la rudesse, de la dureté, de la brusquerie. Ce n’est pas être argumentatif, insensible. Il ne s’agit pas de heurter la sensibilité des gens. Il ne s’agit pas d’être le proverbial taureau dans le magasin de porcelaine. Paul dit dans 2 Timothée 2:24, « Le serviteur du Seigneur ne doit pas être querelleur, mais aimable envers tous, avec douceur, en reprenant ceux qui sont dans l’opposition. » Notre Seigneur Jésus a dit , « Venez à Moi et apprenez de Moi, car Je suis doux et humble de coeur. » Et il est dit prophétiquement à propos de notre Seigneur Jésus, « Il ne se disputera pas et ne criera pas, et personne n’entendra Sa voix dans les rues. Un roseau abîmé Il ne cassera pas, et une mèche fumante, Il ne l’éteindra pas. » Pour le dire cruement, Jésus n’est pas venu comme une grande gueule agressive et odieuse. Il n’est pas venu en tant que rabatteur bruyant. Donc par assurance, nous ne voulons pas dire ces choses. Nous ne voulons pas non plus dire que l’assurance est la propriété de certaines personnes qui ont une certaine personnalité ou un certain tempérament. Ceux qui sont peut-être de type A ou sont des personnalités plus agressives, ou ceux qui ont le don de la parole. Non. L’assurance peut caractériser chaque chrétien par la grâce de Dieu. Et en nous appelant à avoir une sainte assurance, je reconnais aussi que Dieu donne différents dons à Son peuple. Pierre les résume en disant les dons de service et les dons de communication. Tout le monde n’a pas un don d’orateur. Je veux dire par là que les chrétiens ne sont pas tous appelés à annoncer l’Évangile dans les mêmes proportions. Si vous avez un don d’orateur, vous allez faire plus de discours que ceux qui ont un don de service, mais rappelez-vous ce que Jésus dit dans Matthieu 5:16 : « Que votre lumière brille ainsi devant les hommes afin qu’ils voient vos bonnes œuvres et glorifient votre Père qui est dans les cieux. » Même si vous n’avez pas un don d’orateur particulier, si Dieu doit être glorifié par vos bonnes œuvres, vous devez en quelque sorte vous identifier verbalement à Jésus. Comment vont-ils savoir à qui donner le crédit ? Vous ne voulez pas que les gens repartent en disant , oh, les gens ne sont pas si mauvais après tout. Si, ils le sont. Et la seule raison pour laquelle je suis bon et différent c’est à cause de ce que Christ a fait. Ainsi, tout le monde est appelé à annoncer l’Évangile à un certain degré. Vous êtes avec moi sur ce point ? Alors, qu’est-ce que l’assurance ? Je vais vous donner une définition dans une minute, mais mon étude est basée en grande partie sur le mot grec pour « assurance » dans le Nouveau Testament. C’est le mot parresia. Et il vient littéralement d’une combinaison de deux mots : « tout » et « discours » Parler de tout. Et le lexique dirait que l’assurance, c’est le franc-parler, la franchise, la simplicité du discours, ne cachant rien, ne passant sur rien, une confiance libre et sans crainte, un courage joyeux. C’est un discours. Avant de commencer à vous donner quelques clés sur l’assurance dans l’évangélisation, laissez-moi tenter une définition. L’assurance sainte dans l’évangélisation est la vertu chrétienne d’être capable de parler de Dieu et de Son Évangile avec une transparence franche et sans honte, sans être gêné par la peur de l’homme ou par ce que les autres vont penser. L’assurance de la parole est cohérente avec une variété de personnalités, de dons et d’appels, et est compatible avec la discrétion, la sensibilité et la gentillesse. J’ai le privilège d’avoir dans ma vie, comme peut-être vous avez dans la vôtre, certains individus qui sont des exemples pour moi quand il s’agit d’assurance dans l’évangélisation. Des hommes que je peux imiter car ils imitent mieux Christ que moi. L’un d’eux est un vieux ex-Amish de 85 ans. A quitté les Amish en 1965. Je lui dis, « vous êtes de la classe de ’65. » Et cet homme, âgé de 85 ans, aiguisé comme une lame. Je suis une étude biblique avec lui tous les samedis matin. Il a toujours ses poches remplies de tracts. Il témoigne librement. C’est juste merveilleux à voir. L’autre est un de mes chers amis et est âgé d’environ 70 ans, que je rencontre régulièrement, qui pendant plus de 40 ans a fait du ministère dans les prisons. C’était un jeune homme en colère, incarcéré pour vol à main armée à plusieurs reprises. Et je crois vraiment qu’il y aura au paradis des centaines, voire des milliers, d’hommes qui lui seront redevables d’avoir partagé l’Évangile avec eux en prison. Je suis reconnaissant pour ces hommes. Ce frère dit qu’il a le don d’ouvre-boîte spirituel. C’est merveilleux de le voir tourner la conversation de manière très amicale vers les choses de l’Évangile. Et j’ai beaucoup appris de lui. Laissez-moi vous donner huit clés pour avoir de l’assurance dans l’évangélisation. Quand j’ai prêché ce sermon, il y a quelques années j’avais sept clés. J’en ai ajouté une et j’espère que j’aurai le temps d’apporter cette 8ème. Quelle est la première clé de la sainte assurance dans l’évangélisation ? Je dis que c’est la conversion. Regardez avec moi Ephésiens 3. Et d’ailleurs, frères et soeurs, je fais toujours des prédications d’actualité quand je suis ici. Je peux prêcher de manière exposée. Je le fais, mais vous avez droit à des sermons d’actualité quand je suis là. Ephésiens 3 Et Paul parle ici du mystère. Verset 4, « En les lisant, vous pouvez vous représenter l’intelligence que j’ai du mystère de Christ. » Verset 9, « et de mettre en lumière quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu qui a créé toutes choses. » Maintenant, le mystère porte sur ce qui, auparavant, n’était pas révélé clairement, mais qui est maintenant révélé par les apôtres. Dans ce contexte, c’est le fait que les Juifs et les Gentils sont sur un pied d’égalité dans le corps de Christ. Mais ce que je cherche se trouve dans les versets 11 et 12. « selon le dessein éternel qu’Il a mis à exécution par Jésus Christ notre Seigneur, en qui (voici ce que je cherche), en qui nous avons, par la foi en Lui, la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance (assurance). » Voilà notre mot : assurance. « En Jésus Christ, nous avons l’assurance et l’accès avec confiance. » Maintenant, vous demandez, un accès confiant à quoi ? Ou à qui ? Regardez le chapitre 2:17-18. « Il (Christ) est venu annoncer la paix à vous qui étiez loin, et la paix à ceux qui étaient près; car par Lui nous avons les uns et les autres accès auprès du Père, dans un même Esprit. » Nous avons un accès avec assurance au Père par Jésus Christ. Et mes amis, ce que je vous dis c’est que l’assurance devant les hommes ne commence pas là. Cela commence par une assurance verticale avec Dieu par Jésus Christ. Et si vous avez regardé Hébreux 4:14-16, vous verriez que Jésus, notre grand sacrificateur nous donne un accès avec assurance et confiant au trône de la grâce de Dieu. C’est là où l’assurance commence. L’assurance devant Dieu. Et n’est-ce pas une chose étonnante que nous puissions avoir de l’assurance devant Dieu ! C’est une chose étonnante que nous puissions même nous approcher du Dieu saint, mais comme le dit l’hymne de Wesley, « Avec assurance, je m’approche du trône éternel, et revendique la couronne par Christ qui est mien. » Avec tout ce que nous savons sur la sainteté de Dieu, et tout ce que nous savons sur nos propres péchés, c’est incroyable que nous puissions approcher le trône de Dieu avec assurance. C’est seulement parce que nous avons un grand Christ qui comble le fossé entre le Dieu saint et l’homme pécheur. Mais c’est la réalité. Et l’assurance dans l’évangélisation commence avec l’assurance devant Dieu. Maintenant, il est possible pour les personnes non sauvées de témoigner de Christ et même de gagner des gens à Christ. J’ai un ami qui, il y a quelques décennies s’est converti à l’église baptiste libérale de Riverside dans la ville de New York. Ils n’ont pas prêché l’Évangile, mais d’une manière ou d’une autre, quelque chose a été dit, et mon ami a dit, « J’étais cloué sur le banc. » Et il s’est converti. Je sais que certains des jeunes hommes qui m’ont influencés au départ dans la vie chrétienne se sont avérés ne pas être convertis. Quelqu’un a pu témoigner devant vous, et vous êtes venu à Christ, et cette personne s’est avérée plus tard ne pas être convertie elle-même. Dieu utilise des bâtons tordus pour dessiner des lignes droites, non ? Mais en général, ce n’est pas le cas. En général, vous n’êtes pas motivés pour annoncer la Bonne Nouvelle, à moins que cela soit devenu une Bonne Nouvelle pour vous. Et donc je dis que la première clé de l’évangélisation est la conversion. Vous devez goûter et voir que le Seigneur est bon. Et qu’Il est un Sauveur avant que vous ne soyez généralement enclin à sortir et à répandre cette Bonne Nouvelle. Mais la deuxième clé de l’assurance dans l’évangélisation est la confiance dans l’autorité du message. Si vos Bibles sont ouvertes à Ephésiens 3, passez à Éphésiens 6:19-20. Et Paul dit, « Priez pour moi, afin qu’il me soit donné, quand j’ouvre la bouche, de faire connaitre hardiment et librement (c’est notre mot) le mystère de l’Evangile, pour lequel je suis ambassadeur dans les chaïnes, et que j’en parle avec assurance (le même sens) comme je dois en parler. » Et je retiens cette petite phrase, « comme je dois en parler. » Priez pour que je prêche avec audace comme je devrais le faire. C’est une petite particule grecque de nécessité. C’est le même mot utilisé quand Jésus dit : « Je dois passer par la Samarie. » Il est nécessaire que je passe par la Samarie où il a converti cette femme samaritaine. C’est le mot utilisé dans 1 Timothée 3, « un conducteur doit être… » Eh bien, priez pour que j’ai de l’assurance comme je devrais en avoir. Maintenant, vous dites, pourquoi Paul doit « doit parler » de l’Évangile avec assurance ? Pourquoi l’Évangile exige-t-Il l’assurance dans la proclamation ? Eh bien, je vous soumets que c’est à cause de la manière dont Paul décrit l’Evangile dans Romains 1:1, comme l' »Évangile de Dieu ». Parce que c’est l’Évangile de Dieu, Il exige de l’assurance et de l’autorité. C’est l’Évangile de Dieu en ce sens qu’il émane de Dieu, et parce que c’est un message sur Dieu. Un des noms pour un prédicateur est « héraut ». Et ça parle de l’homme qui apporte le message du roi. Et quand un héraut venait dans les temps anciens ou plus tard, il ne venait pas vers une foule de gens en disant, « Excusez-moi, excusez-moi… Je voudrais vous faire quelques suggestions de la part du roi… excusez-moi… » Il venait au nom du roi et disait « écoutez, écoutez ! » On sonnait la trompette. Et les gens se taisaient. Parce que s’ils ne prêtaient pas attention, ils devraient répondre devant le roi. Cela n’a rien à voir avec lui-même. Il n’y a pas d’autorité au sein de sa propre personne. Ce n’est pas de l’arrogance de sa part. Il apporte un message du roi. Et donc, il n’est pas venu timidement avec quelques suggestions. Il est venu avec autorité. C’est ce que dit le roi. Si vous n’aimez pas ça, vous allez devoir faire face au roi. Je ne suis que le messager du roi. Et donc, l’assurance vient du fait que nous avons un message de Dieu. L’apôtre Paul dans Galates 1:1 dit, « Paul, apôtre, non de la part des hommes, ni par un homme, mais par Jésus Christ et Dieu le Père, qui L’a ressuscité des morts. » Je n’ai pas été envoyé par une autorité humaine, mais par Dieu et par Christ. Et il a donc exercé cet apostolat avec autorité. Et si vous comprenez que le message que vous apportez n’est pas votre message ; il n’a pas éclos dans votre petit cerveau ; c’est l’Évangile de Dieu ; c’est le message de Dieu ; vous le direz avec autorité. Permettez-moi de donner une faible illustration. Si vous êtes dans un domaine d’activité où il y a une autorité reconnue. Certains d’entre vous sont dans certains domaines professionnels et il y a certains hommes qui sont des experts reconnus dans ce domaine. Et peut-être qu’ils ont écrit un livre. Et vous avez une discussion avec vos collègues sur un sujet, et il se trouve que vous avez lu le livre de l’expert reconnu dans le domaine. Et donc, tout d’un coup, vous parlez et vous dites, « Eh bien, un tel et un tel disent… » Et tout d’un coup, il y a un silence. Oh, c’est vrai ? Cela vient avec autorité, parce qu’il est l’expert reconnu vers qui tout le monde se tourne. Vous ne parlez pas de manière hésitante. Vous parlez avec confiance. Il se trouve que je sais ce que l’expert reconnu dans le domaine dit. Eh bien, nous parlons de l’expert en la matière : Dieu tout-puissant. C’est Son message. Et ainsi l’assurance naît de la confiance dans l’autorité du message. Mais une troisième source de confiance : L’assurance vient de la confiance dans la puissance du message. Vous savez ce que dit Romains 1:16, « Je n’ai pas honte de l’Évangile, car c’est la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, pour le Juif d’abord et pour le Grec ensuite. » C’est la dunamis – la dynamite de Dieu – pour le salut. Nous savons que le message de l’Évangile a une puissance inhérente. Romains 10:17, « La foi vient de ce que l’on entend, et ce que l’on entend vient de la Parole de Dieu. » , Paul dit, « notre Evangile ne vous ayant pas été préché en paroles seulement, mais avec puissance, avec l’Esprit Saint et avec une pleine persuasion. » Et sachant cela, Paul pouvait dire dans 2:2, « Après avoir souffert et reçu des outrages à Philippes, comme vous le savez, nous primes de l’assurance en notre Dieu, pour vous annoncer l’Evangile de Dieu, au milieu de bien des combats. » Qu’est-ce qui a alimenté son assurance là-bas ? Il savait que Dieu était capable de posséder le message et de l’accompagner de Sa puissance. Et cela a alimenté son assurance. Non seulement il y a une confiance dans l’autorité ou la source du message, mais il y a une puissance inhérente dans le message lui-même quand Dieu choisit de le posséder. Laissez-moi vous demander, quand vous parlez de l’Évangile, où est votre confiance ? Est-ce dans la personne à qui vous parlez ? Son libre arbitre ? Et sa capacité à répondre ? J’espère que non. Vous savez ce que dit la Bible sur l’homme dans son état naturel. , « Si notre Evangile est envore voilé, il est voilé pour ceux qui périssent; pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’intelligence. » Ephésiens 2 dit, « Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés. » dit, « Mais l’homme animal ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaitre, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. » D. James Kennedy, de l’association Evangelism Explosion, avait l’habitude de dire, « Toutes les personnes à qui nous parlons ont un léger handicap. Elles sont aveugles, sourdes, et mortes dans leurs péchés. » Un léger handicap. Votre confiance ne peut pas être dans la personne qui reçoit le message. Votre confiance est-elle en vous-même ? Vous êtes peut-être une personne très persuasive ; une personne très éloquente. Mais pouvez-vous, par la puissance de vos paroles ouvrir des yeux aveugles et donner la vie à des pécheurs morts ? Non. Notre confiance n’est pas dans la puissance de la personne qui doit croire. Ce n’est pas en nous-mêmes et en notre capacité de persuasion. Mais grâce à Dieu, quand Dieu le decide, quand vous donnerez ce message, il viendra avec puissance. Et Il fera ce que nous ne pouvons pas faire. C’est pourquoi dans 2 Corinthiens 4, après avoir dit que Satan a aveuglé les esprits, il poursuit en disant , « Car Dieu, qui a dit : La lumière brillera du sein des ténèbres! a fait briller la lumière dans nos coeurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu sur la face de Christ. » Loué soit Dieu que la même puissance qui a dit, « Que la lumière soit » au début de la création, est le Dieu qui se plaît à dire à des âmes assombries par le péché, « Que la lumière soit ! » Et tout d’un coup, les écailles tombent, leurs yeux sont ouverts, ils se voient comme des pécheurs et ils croient en Jésus Christ. Donc notre confiance ou notre assurance viennent de la confiance, non seulement dans l’autorité du message, mais dans la puissance du message pour ouvrir le cœur des hommes. Voici une quatrième clé de l’assurance : La communion avec Jésus Christ qui est présente et vitale. Actes 4:13 Vous pouvez y aller ou simplement écouter. Actes 4:13 dit, « Lorsqu’ils virent l’assurance… » (l’assurance, la parresia) « de Pierre et de Jean, ils furent étonnés, sachant que c’étaient des hommes du peuple sans instruction; et ils les reconnurent pour avoir été avec Jésus. » Vous voyez le lien entre l’assurance avec laquelle ils ont parlé et le fait qu’ils avaient été avec Jésus ? Voici le Sanhedrin. Et ils entendent ces pêcheurs. Vous n’êtes pas censés connaître Dieu et la religion. Tout ce que vous savez, c’est comment attraper des poissons. Mais ils parlent avec assurance des choses de Dieu aux chefs religieux reconnus de l’époque. Et ils le faisaient sans s’excuser, sans hésitation. Ils déclaraient avec assurance. Et ils ont vu cette assurance, et ils ont dit, c’est du déjà vu. Nous avons déjà vu cela auparavant. Ah oui, nous l’avons vu dans ce rabbin effronté de Nazareth. Ces hommes ont été avec Jésus. C’est pourquoi ils parlent avec tant d’assurance. Parce qu’ils ont été avec Jésus. Et frères et sœurs, nous ne sommes pas avec Jésus dans la chair parce qu’Il est au ciel, mais nous communions avec Jésus. Nous communions avec Lui dans Sa Parole et par la prière. Et c’est en communiant avec Lui personnellement que nous prendrons Ses caractéristiques. Jésus a choisi des hommes pour être avec Lui. Et un disciple, Il a dit, quand il sera complètement formé, sera comme son maître. Et comme nous sommes formés par Jésus, en communiant avec Lui dans Sa Parole et dans la prière, quelque chose de Jésus déteint sur nous. Et rappelez-vous ce qui est dit de Jésus à la fin du Sermon sur la Montagne. Il a parlé comme quelqu’un qui avait l’autorité, et non comme leurs scribes. Donc, plus nous Le contemplons, nous devenons comme Lui, et nous avons plus d’assurance comme Lui, et nous parlons avec autorité comme Il a parlé. Et plus nous communions avec le Seigneur, plus nous apprenons à Le connaître, plus nous Le voyons travailler en nous, à l’œuvre à travers nous, répondant à nos prières, ne devenez-vous pas plus convaincus de la réalité du Seigneur ? Tel qu’Il est vraiment. Et Il est vraiment vivant. Oh, Il était réel pour moi quand Il m’a converti. Je ne peux pas expliquer ma vie sauf que Il est vivant et Il m’a fait passer de la mort à la vie. Mais cette réalité grandit à mesure que vous communiez avec Lui et vous voyez davantage de Sa réalité, plus de la véracité de Sa Parole, plus de Lui à l’œuvre dans votre vie, et œuvrant dans la vie de vos frères et sœurs, et à travers vous. Et vous êtes de plus en plus convaincus que Jésus est vivant. Et cette communion avec Lui alimente votre assurance. Rappelez-vous dans Actes 4, un peu plus tard lorsque les disciples Pierre et Jean sont appelés sur le tapis, et ils disent « regardez », en gros, pour paraphraser, faites-nous ce que vous devez faire. Nous ne pouvons pas arrêter de dire les choses que nous avons vues et entendues. Nous en avons trop vues. Nous en avons trop entendues. Nous en savons trop sur la réalité de ce Christ. Faites-nous ce que vous voulez. Nous ne pouvons pas arrêter de parler. Parce qu’Il est réel pour nous. Et nous essayons de Le rendre réel pour les autres. Et donc, une autre chose qui vous donnera de l’assurance, c’est de cultiver votre communion avec Jésus. Le rencontrez-vous chaque jour ? Dans Sa Parole, en lisant, en étudiant, en méditant, en L’invoquant, en Lui déversant votre cœur, en vous repentant de vos péchés, en confessant vos péchés, en Lui demandant de travailler en vous, en Lui demandant de travailler à travers vous, en Lui demandant de travailler dans vos frères et sœurs ? Par ces moyens de grâce, vous verrez Sa réalité dans votre vie. Et cela ne peut qu’augmenter votre assurance. Voici une cinquième raison ou clé de l’assurance dans la vie chrétienne ; l’assurance dans l’évangélisation : j’appelle ça la prière collective et la communauté des saints. Je suis encore dans Actes 4. Après que Pierre et Jean aient été appelés à rendre des comptes, ils sont menacés par les autorités dans Actes 4:18. « Et les ayant appelés, ils leur défendirent absolument de parler et d’enseigner au nom de Jésus. » Arrêtez d’enseigner sur Jésus. « Pierre et Jean leur répondirent: Jugez s’il est juste, devant Dieu, de vous obéir plutôt qu’à Dieu; car nous ne pouvons pas de pas parler de ce que nous avons vu et entendu. » Mais ensuite, il est dit au verset 23, « Après avoir été relachés, ils allèrent vers les leurs, et racontèrent tout ce que les principaux sacrificateurs et les anciens leur avaient dit. » Et ils ont fait appel au corps de Christ pour prier. Et ils ont fait cette incroyable prière. Verset 24, « Lorsqu’ils l’eurent entendu, ils élevèrent à Dieu la voix tous ensemblre, et dirent : Seigneur, Toi qui a fait le ciel, la terre, la mer, et tout ce qui s’y trouve. » En gros, ils faisaient pression sur les autorités. Nous sommes menacés par les autorités. Ils ont un pouvoir sur nous. Mais, nous faisons appel à Dieu comme Celui qui a le pouvoir sur eux. Dieu, Tu es le Dieu souverain. Tu as le cœur du roi dans Tes mains. Ils se sont réfugiés dans l’autorité supérieure plutôt que dans les autorités qui les menaçaient. Ils ont également pris comme base de leur prière le dessein de Dieu. Verset 28 « Tu as oint Ton saint serviteur Jésus, pour faire tout ce que Ta main et Ton conseil avaient arrêté d’avance. » En faisant appel à la puissance de Dieu. En faisant appel au dessein de Dieu. Nous réalisons Ton objectif en prêchant Jésus Christ. Et remarquez ce pour quoi ils prient au verset 29. « Et maintenant, Seigneur, vois leurs menaces, et donne à Tes serviteurs d’annoncer Ta Parole avec une pleine assurance. » L’assurance. Parresia. Ils n’ont même pas prié pour la sécurité. Ils ont prié pour une plus grande assurance. Nous connaissons souvent l’efficacité d’une prière par la façon dont il y est répondu. Comment cela a-t-il été enregistré au paradis ? Verset 30. « en étendant Ta main, pour qu’il se fasse des guérisons, des miracles et des prodiges par le nom de Ton saint serviteur Jésus. Quand ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla; ils furent tous remplis du Saint Esprit, et ils annonçaient la Parole de Dieu avec assurance. » Dieu a été satisfait de cette prière. Il l’a honorée. Il leur donna la chose qu’ils demandaient. L’assurance. Et ils ont commencé à parler de la Parole de Dieu avec assurance. Maintenant, qu’apprenons-nous de ce passage ? Tout d’abord, si nous avons besoin d’assurance – et nous en avons besoin – demandons à Dieu. Vous n’en avez pas parce que vous ne demandez pas. Dieu, j’ai besoin de plus de courage. J’ai besoin de plus d’assurance. Demandez à Dieu ! C’est par là que nous commençons. Mais dans ce contexte, pas seulement demander à Dieu individuellement, mais demander à Dieu collectivement. Demandez à Dieu dans l’église assemblée. Dieu est satisfait lorsque nous Le prions de concert les uns avec les autres. Et le verset 32 dit , « La multitude de ceux qui avaient cru n’était qu’un coeur et qu’une âme. Nul ne disait que ses biens lui appartenaient en propre, mais tout était commun entre eux. » La prière pour l’assurance que Dieu a honorée était une prière faite de concert avec le corps de Christ, mais c’était un corps de Christ qui était dans l’unité. Ils étaient ensemble en communauté. Ils étaient d’un seul cœur et d’une seule âme. Et ils partageaient les uns avec les autres. Ils n’étaient pas divisés. Ils n’étaient pas factieux. Et donc, aurions-nous de l’assurance dans l’évangélisation ? Demandons à Dieu dans la prière, mais demandons à Dieu ensemble, en tant que communauté avec un seul cœur et une seule âme. Une autre clé de l’assurance dans l’évangélisation c’est une conscience qui est claire. Regardez 1 Thessaloniciens 2, et suivez-moi pendant que je lis les premiers versets de ce chapitre. Paul dit, « Vous savez vous-mêmes, frères, que notre arrivée chez vous n’a pas été sans résultat. Après avoir souffert et reçu des outrages à Philippes, comme vous le savez, nous prîmes de l’assurance en notre Dieu (voilà – voilà notre mot : parresia) pour vous annoncer l’Evangile de Dieu, au milieu de bien des combats. » Nous avons fait preuve d’assurance. Qu’est-ce qui a alimenté son assurance ici ? Verset 3, « Car notre prédication ne repose ni sur l’erreur, ni sur des motifs impurs, ni sur la fraude; mais, selon que Dieu nous a jugés dignes de nous confier l’Evangile, ainsi nous parlons, non comme pour plaire à des hommes, mais pour plaire à Dieu, qui sonde nos coeurs. Jamais, en effet, nous n’avons usé de paroles flatteuses, comme vous le savez; jamais nous n’avons eu la cupidité pour mobile, Dieu en est témoin. Nous n’avons point cherché la gloire qui vient des hommes, ni de vous ni des autres; nous aurions pu nous produire avec autorité comme apôtres de Christ. » Vous voyez d’où vient son assurance ? Cela vient du fait qu’il a une bonne conscience. Je sais pourquoi je suis venu vers vous. Ce n’était pas pour être loué par les hommes. Ce n’était pas pour obtenir quelque chose de vous par cupidité. Maintenant, il y avait de faux enseignants qui avaient toutes sortes de fausses motivations, mais Paul a dit, pas nous, par la grâce de Dieu. Nous n’avions pas de fausses motivations. Dieu connaît nos cœurs. Et vous savez comment nous nous sommes comportés. Et donc, son assurance est née d’une bonne conscience. Et il y a d’autres endroits qui l’affirment. Dans les Actes 24:15-16, Paul nous indique également la valeur d’une bonne conscience dans l’évangélisation. Il témoigne devant les Juifs, et il dit, « et ayant en Dieu cette espèrance, comme ils l’ont eux-mêmes, qu’il y aura une résurrection des justes et des injustes. » En vue de cette – en vue de cette résurrection à venir, et en vue de la destinée éternelle de l’homme, « C’est pourquoi je m’efforce d’avoir constamment une conscience sans reproche devant Dieu et devant les hommes. » A un autre endroit, dans 1 Pierre 3:15, il parle de la valeur d’une bonne conscience dans le témoignage. « Mais sanctifiez dans vos coeurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous, et ayant une bonne conscience, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ceux qui décrient votre bonne conduite en Christ soient couverts de confusion. » Encore une fois, dans le contexte de l’évangélisation, maintenez une bonne conscience. Et encore un texte de l’Ancien Testament. Proverbes 28:1 « Le méchant prend la fuite sans qu’on le poursuive, le juste a de l’assurance comme un jeune lion. Matthew Henry commente, « La culpabilité fait de nous tous des lâches. » Les justes ont de l’assurance comme un lion. Maintenant, nous sommes justes avec la justice de Christ. Oui. Mais nous sommes aussi appelés à marcher dans la droiture et à marcher avec une conscience irréprochable. Et frères et sœurs, n’est-ce pas votre témoignage, que vous êtes plus susceptible d’avoir de l’assurance en annonçant l’Évangile aux autres, quand vous marchez devant Dieu avec une bonne conscience ? Si vous avez souillé votre conscience avec le péché, et que vous ne vous en êtes pas repenti, ce n’est pas la clé pour ouvrir votre bouche avec assurance. Vous reculez. Vous ressentez un sentiment de honte et de culpabilité. Maintenant, nous devons faire attention au diable et à ses accusations. Parfois, lorsque nous avons péché, et nous avons confessé, le diable nous accusera encore et nous fera nous sentir coupable et essayera de nous faire taire. Nous ne devons pas permettre cela. Nous devons dire, attends une minute, j’ai péché. Je me suis repenti. J’ai confessé. Je suis purifié. Et il n’y a aucune raison pour que je ne puisse pas parler de l’Évangile. Satan, va-t’en ! Le sang de Jésus me couvre. Ne devenez pas la proie des mensonges du diable qui vous fera vous sentir coupable ou voudra vous faire sentir coupable quand vous n’êtes pas coupable. Mais d’un autre côté, soyons comme Paul qui se donne du mal pour maintenir une bonne conscience envers Dieu et envers les hommes. Maintenez des comptes à découvert. Dès que vous péchez en pensée, en parole ou en acte, confessez-le, repentez-vous-en. Gardez votre conscience claire. Une bonne conscience est une arme puissante dans la vie chrétienne pour l’évangélisation. Eh bien, la septième des huit clés de l’assurance est ce que j’appelle une connaissance confidentielle que vous avez sur les gens. Regardez avec moi les Actes 26. Les connaissances confidentielles. Des informations privilégiées que vous avez sur les gens. Actes 26 Paul témoigne devant deux officiels romains. Il y a Agrippa et il y a Festus. Commencez avec moi au verset 19. « En conséquence, roi Agrippa, je n’ai point résisté à la vision céleste: à ceux de Damas d’abord, puis à Jérusalem, dans toute la Judée, et chez les païens, j’ai prêché la repentance et la conversion à Dieu, avec la pratique d’oeuvres dignes de la repentance. » Paul fait un récit de voyage de son ministère. « Voilà pourquoi les Juifs se sont saisis de moi dans le temple, et ont tâché de me faire périr. Mais, grâce au secours de Dieu, j’ai subsisté jusqu’à ce jour, rendant témoignage devant les petits et les grands, sans m’écarter en rien de ce que les prophètes et Moïse ont déclaré devoir arriver, savoir que le Christ souffrirait, et que, ressuscité le premier d’entre les morts, Il annoncerait la lumière au peuple et aux nations. » Ensuite, il est interrompu. Pendant que Paul disait cela pour sa défense. Festus, un autre officiel romain a dit, d’une voix forte, « Tu es fou, Paul! Ton grand savoir te fait déraisonner. Je ne suis point fou, très excellent Festus, répliqua Paul; ce sont, au contraire, des paroles de vérité et de bon sens que je prononce. Le roi… » Le roi Agrippa, qui était un adepte de Jéhovah, et de la religion juive – « Le roi est instruit de ces choses, et je lui en parle librement; » L’assurance. « car je suis persuadé qu’il n’en ingore aucune, puisque ce n’est pas en cachette qu’elles se sont passées. Crois-tu aux prophètes, roi Agrippa? Je sais que tu y crois. Et Agrippa dit à Paul : Tu vas bientôt me persuader de devenir chrétien! » Qu’est-ce qui a donné à Paul une assurance particulière devant le roi Agrippa ? Parce que Paul savait ce qu’Agrippa savait. Il s’était converti au judaïsme. Il croyait les prophètes de l’Ancien Testament. Ces prophètes ont prophétisé sur le Christ qui vient. Paul savait qu’Agrippa connaissait les prophètes et savait que les prophètes avaient prophétisé sur Jésus. Il savait aussi qu’Agrippa était au courant des circonstances qui avaient eu lieu autour de Jésus de Nazareth. Il était au courant de la vie et du ministère et de la mort et de l’enterrement et de la résurrection proclamée de Jésus. Donc, Paul savait ce qu’Agrippa savait. Il savait qu’il savait ces choses. Et en se basant sur cette connaissance, il a osé dire à Agrippa , « Crois-tu les prophètes ? Je sais que oui. » Et Agrippa en a été affecté. Presque persuadé d’être un chrétien. En quoi cela nous concerne-t-il ? Comment cela va-t-il alimenter notre assurance ? De cette manière : Quand vous parlez à un non-croyant, vous savez ce qu’il ou elle sait, qu’ils soient prêts à le reconnaître ou non. Que savent tous les non-croyants ? Ils savent qu’il y a un Dieu. Romains 1:21, « Même quand ils connaissaient Dieu… » Pas de manière salvatrice, mais ils ont connu par Sa puissance divine, par ce qu’ils avaient vu dans la création, ils savent qu’il y a un Dieu créateur. Même quand ils connaissaient Dieu, ils ne L’ont pas honoré comme Dieu. Tous les hommes savent de manière innée qu’il existe un Dieu créateur. Parce que Dieu a mis cette connaissance en eux. Que savent-ils d’autre ? Ils savent qu’il y a une éternité. Parce que Ecclésiaste 3:11 dit que Dieu a mis l’éternité dans leur cœur. Les animaux n’ont pas ce sens de l’éternité. Ils mangent, ils boivent, ils dorment. Ils s’accouplent, ils jouent, ils meurent. Manger, boire, dormir, s’accoupler, jouer, mourir. C’est une existence d’animal. Pas ainsi pour l’homme. Vous allez n’importe où sur la planète Terre et les gens ont un sens de l’éternité. C’est pourquoi la religion est tellement universelle. Il y a une divinité qui a besoin d’être apaisée, parce que nous savons que nous allons rendre des comptes. Ils savent de manière innée que cette vie n’est pas tout ce qu’il y a. L’éternité a été mise dans leur cœur. Que savent-ils d’autre ? Ils ont un sens élémentaire de la moralité. Le bien et le mal. Pourquoi? Romains 2:14 dit que ce que la loi exige a été mis sur le cœur de chaque homme depuis la création. Que savent-ils d’autre ? Ils savent qu’il y a un jugement qui arrive. Parce que Romains 1:32 nous dit, après une liste de péchés, Paul dit, « Et, bien qu’ils connaissent le jugement de Dieu, déclarant dignes de mort ceux qui commettent de telles choses, non seulement ils les font, mais ils approuvent ceux qui les font. » Ils savent qu’il y a un jugement qui arrive. Et je dis, frères et sœurs, cela devrait être une grande source d’assurance pour nous. Nous avons des informations privilégiées sur l’incroyant. Il peut le nier. Elle peut le nier. Elle peut ne pas le reconnaître. Mais nous savons que c’est vrai. Vous pouvez aller voir n’importe quel incroyant et savoir qu’ils savent qu’il y a un Dieu, ils savent qu’il y a l’éternité, une vie après celle-ci ; ils ont le sens du bien et du mal, et ils savent qu’ils ont fait du mal et qu’ils vont faire face au jugement. Cela ne vous donne-t-il pas confiance pour déclarer l’Évangile avec assurance ? Vous avez un allié en eux. Ils peuvent ne pas aimer cet allié. Ils peuvent essayer d’abaisser et de repousser cet allié. Cet allié, à moins que leur conscience ne soit complètement brûlée comme avec un fer rouge, cet allié parle et confirme ce que vous dites à l’intérieur. C’est une autre source d’assurance dans l’évangélisation. Maintenant, auparavant, quand j’ai prêché ce message il y a quelques années, je n’en avais que sept. Mais la semaine dernière, j’en ai ajouté une huitième. Et nous terminerons par là. C’est ceci : Qu’est-ce qui alimentera votre assurance dans l’évangélisation ? Qu’est-ce qui devrait le faire plus que tout autre ? La contemplation de la terreur du jugement. Regardez 2 Corinthiens 5, et mon frère, je suis content que tu aies lu ce passage. Parce que je veux terminer avec ça. , comme on l’a lu dans les premiers versets, il parle de notre état ultime. Abandonner cette tente terrestre. Planter cette tente pour un autre corps dans la résurrection. Mais reprenant au verset 9, dit-il, compte tenu du fait que nous allons nous tenir devant le Seigneur, « C’est pour cela aussi que nous nous efforçons de Lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous le quittions. Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ. » Le tribunal de Christ. « afin que chacun reçoive  » Récompensé. « selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant dans son corps. Connaissant donc la crainte du Seigneur, nous cherchons à convaincre les hommes; Dieu nous connait, et j’espère que dans vos consciences vous nous connaissez aussi. » Maintenant, laissez-moi prendre quelques minutes pour expliquer ce que je comprends, parce que les commentateurs diffèrent dans leur interprétation. Certains diraient que lorsqu’il dit, en connaissant la crainte du Seigneur, nous persuadons les hommes, que la seule préoccupation de Paul est de persuader ses détracteurs de sa sincérité et de son intégrité. Maintenant, pour être sûr, si vous étudiez 2 Corinthiens, il se défend contre les accusations des Corinthiens qui ont été influencés par de faux enseignants. Il cherche à défendre son intégrité et sa sincérité. C’est pourquoi il dit au verset 11, « Dieu nous connait. » Dieu sait ce que nous sommes. « j’espère que dans vos consciences vous nous connaissez aussi. » J’espère que vous connaissez notre sincérité. Il se défend lui-même. Et il dit en gros que ma motivation n’est pas sournoise, rusée ou manipulatrice comme les faux enseignants. Je travaille dans la crainte de Dieu. Mais quel est le ministère qu’il défend ? Dans la crainte de Dieu, nous persuadons les hommes. Son ministère est un ministère de persuasion. Et quand vous suivez ce mot et son utilisation, vous trouvez cela dans Actes 18:4. « Paul discourait dans la synagogue chaque sabbat, et il persuadait des Juifs et des Grecs. » Les persuadait de quoi ? Que Jésus est le Christ et qu’ils doivent croire en Lui. Et dans Actes 28 – le dernier chapitre des Actes, et verset 23, Paul est détenu par les Romains. Il témoigne. Et il est dit au verset 23, « Ils lui fixèrent un jour, et plusieurs vinrent le trouver dans son logis. (les Juifs), Paul leur annonça le Royaume de Dieu, en rendant témoignage, et en cherchant, par la loi de Moïse et par les prophètes, à les persuader en ce qui concerne Jésus. L’entretien dura depuis le matin jusqu’au soir. » Quand Paul est en train de persuader, il persuade les hommes de croire en Jésus. Son ministère, celui qu’il défend dans sa motivation, que sa motivation est la crainte de Dieu, est un ministère de la persuasion. Et donc il dit, connaissant la crainte du Seigneur, nous persuadons les hommes. Maintenant, une partie de cela serait, il va se tenir devant le tribunal du Christ. Et il a une révérence pour le Seigneur. Et il veut être capable de rendre un bon rapport. Il veut être fidèle à son ministère. Il veut que le Seigneur dise, « C’est bien, bon et fidèle serviteur. Tu as rempli la mission que Je t’ai confiée. » Mais persuader les hommes ne fait-il pas partie de sa mission de reconnaître ce que sera la crainte du Seigneur pour les non-croyants ? Ce sera la terreur pour eux. Et en sachant que pour les non-croyants le jour du jugement et la crainte du Seigneur seront un jugement terrible, il persuade les hommes. Je suis donc convaincu que ce texte s’applique à l’évangélisation. Et que Paul était motivé pour persuader les hommes que Jésus est le Christ et qu’ils doivent croire en Lui pour avoir la vie éternelle, parce qu’il connaissait l’horrible jugement qu’ils auraient à affronter à la fin. Et ainsi je crois, frères et soeurs, que l’une des plus grandes motivations de notre assurance dans l’évangélisation est la contemplation de l’horrible destin que ceux-ci devront affronter. Certains des membres de notre propre famille, les proches, les amis et les collègues de travail, le destin qu’ils devront affronter en dehors de Jésus Christ. Ils iront dans un lieu de pleurs et de grincements de dents. Ils iront dans un lieu de ténèbres extrêmes, séparés de la présence du Seigneur. Un lieu où ils seront tourmentés dans le corps et l’âme, jour et nuit. Un endroit dont ils ne seront jamais libérés. Et moi, en commençant par moi-même, nous devons tous réfléchir plus souvent aux horreurs de l’enfer et aux tourments de l’enfer et le fait que certains de nos proches y vont. Pas dans un sens morbide, mais dans un sens réaliste. L’enfer est réel. Personne n’a enseigné davantage sur l’enfer que le Seigneur Jésus Christ, aimant, compatissant et plein de grâce. C’est réel. Et c’est sans fin. Et nous n’allons pas arriver à la fin et Dieu dit, Je ne faisais que plaisanter, tu sais que Je voulais juste te faire peur, juste une petite tactique pour faire peur – non ! Ce que Dieu dit, Il le pense. Et l’enfer est réel. Ce seul fait devrait permettre de surmonter nos craintes stupides. Qu’importe ce qu’une personne de chair pense de moi ? Quand ils vont aller dans l’enfer éternel ? Ce seul fait devrait nous inciter à surmonter nos peurs stupides et avoir le courage dans la grâce de dire aux gens la Bonne Nouvelle. Je termine en vous parlant, croyants, avec une citation de Spurgeon. Une dont je ne suis pas à la hauteur et j’ai besoin de plus de grâce de Dieu pour la mettre en pratique. Peut-être que beaucoup d’entre vous la connaissent. Spurgeon a dit, « Si les pécheurs sont damnés, laissez-les au moins sauter en enfer par-dessus nos cadavres. Et s’ils périssent, qu’ils périssent avec nos bras enroulés autour de leurs genoux, les implorant de rester. Si l’enfer doit être rempli, qu’il soit rempli en dépit de nos efforts. Et ne laissez personne partir sans être averti et sans prier. » Que cela nous motive à être plein d’assurance dans notre évangélisation. Mais avant que je ne termine totalement, je veux faire appel à ceux d’entre vous qui sont ici qui n’ont pas encore mis leur confiance en Jésus Christ. J’ai parlé de l’assurance des chrétiens dans l’évangélisation. Ce n’est pas là où l’assurance doit commencer chez vous. Vous devez commencer par acquérir de l’assurance devant Dieu. Comment peux-tu, toi, un pécheur, souillé par ton péché, ayant enfreint toutes les lois de Dieu, jamais te tenir devant un Dieu infiniment, saint et pur ? Venez seuls avec assurance, venez avec assurance dans Sa sainte présence? Hébreux 10:19-22 nous dit. « Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire… » C’est là : une libre entrée. Parresia. L’assurance. « une libre entrée dans le sanctuaire au moyen du sang de Jésus, par la route nouvelle et vivante qu’Il a inaugurée pour nous au travers du voile, c’est-à-dire, de Sa chair, et puisque nous avons un Souverain Sacrificateur établi sur la maison de Dieu, approchons-nous avec un coeur sincère, dans la plénitude de la foi, les coeurs purifiés d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure. » Mon ami incroyant, tu es un très grand pécheur. Jésus a dit, si tu convoites une femme tu as commis un adultère. Et vous avez commis l’adultère par centaines, si ce n’est pas des milliers de fois. Jésus a dit que si tu es juste en colère et haineux envers quelqu’un dans ton cœur, tu as commis un meurtre dans ton cœur. Tu es un grand pécheur. Et Dieu est un Dieu très saint. Comment pouvez-vous venir avec assurance dans Sa présence ? Parce qu’il y a un grand Sauveur Qui a fait une grande œuvre. Et la croix de Jésus Christ franchit ce grand fossé entre le Dieu saint et l’homme pécheur. C’est votre seul espoir d’entrer dans la présence de Dieu avec assurance. Mettez votre confiance en Jésus. Sa vie parfaite vécue pour vous, que vous ne pourriez pas vivre. Et la mort soufferte pour vous que vous méritiez de souffrir, mais Il est prêt à offrir Sa mort en votre nom pour souffrir pour vos péchés, pour que vous n’ayez jamais à souffrir la séparation d’avec Dieu maintenant ou dans l’éternité. Tu es un grand pécheur. Dieu est un Dieu très saint. Venez vers le grand Sauveur Jésus Christ. Et une fois que vous l’aurez fait, vous verrez que vous aurez envie de le dire aux autres. Et l’assurance que vous avez devant Dieu se traduira ensuite par de l’assurance devant les hommes. Par nature, je ne suis pas une personne très audacieuse. Je suis une personne plutôt timide. Avant que je ne sois converti, je n’ai jamais eu l’assurance de dire quoi que ce soit à qui que ce soit. Je n’avais aucun message pour qui que ce soit. Je n’avais rien à donner. Je n’étais dans le collimateur de personne pour rien. Mais quand Jésus Christ m’a sauvé, et m’a ainsi convaincu qu’Il était le seul médiateur entre Dieu et l’homme, Il a pris même une personne craintive et timide comme moi, et m’a transformé en un témoin audacieux pour Lui. Mais l’assurance commence par l’assurance devant Dieu. Il n’y a qu’un seul moyen de l’atteindre. Par Jésus Christ. Prions. Notre Père, pardonne-nous tous pour nos peurs, notre lâcheté, notre égoïsme, notre manque d’amour et de compassion pour les pécheurs perdus. Brise nos cœurs, Seigneur, aide-nous à avoir plus d’assurance. De mieux aimer les pécheurs. De moins nous aimer. D’être prêt à risquer l’éloignement, la mise à l’écart, la persécution qui viendra. Donne-nous un aperçu de l’éternité. Donne-nous plus de Ton cœur, Seigneur Jésus, pour ceux qui sont perdus. Et ensuite honore nos travaux, pour qu’à travers nous, Tu puisses racheter plus de Tes élus. Nous prions en Ton nom, Amen.