Les mensonges que les étudiants entendent

Mensonge #1 : Pour croire la Bible, on doit commettre le suicide intellectuel.

C’est un mythe de l’éducation moderne qu’une personne vraiment intelligente ne croira pas à la Bible. En fait, beaucoup de personnes très intelligentes ont vu la Bible comme, non seulement essentielle à la foi, mais aussi la fondation même de la connaissance. La plupart des premières universités d’Amérique furent fondées sur ce principe. William et Mary, Yale, et Princeton, pour en citer quelques-unes, avait la Bible comme centre de leur programme d’enseignement. Comme les premières lois d’Harvard le déclaraient en 1642, « Que tout étudiant soit clairement instruit et sérieusement poussé à bien considérer que le principal but de sa vie et de ses études est de connaitre Dieu et Jésus Christ qui est la vie éternelle, et par conséquent de poser Christ… comme la seule fondation de toute saine connaissance et de tout enseignement. »

Certains des plus grands esprits de l’histoire on trouvé que la vue métaphysique du monde par les chrétiens étaient totalement raisonnable. Augustin, John Wycliffe, Rembrandt, John Milton, Blaise Pascal, Jean Sébastien Bach, Robert Boyle, Jonathan Edwards, Michael Faraday, James Clark Maxwell, Lord Kelvin, C.S. Lewis, et une multitude d’autres, n’ont vu aucune contradiction entre penser et croire. Que Dieu ait révélé la vérité aux hommes, en particulier dans Son Fils Jésus Christ, est la seule chose qui peut rendre un sens à la vie.

La Bible est ridiculisée par beaucoup de soi-disant « intellectuels » aujourd’hui parce que leur orgueil et leur arrogance les ont empêchés de voir la vérité. « Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous. » (Romains 1 :22) Ne vous laissez pas prendre par le pseudo-intellectualisme si commun sur les campus. En fin de compte, il importera peu que vous soyez considérés comme sages ou fous par la foule universitaire. Ce qui importera, c’est si vous connaissez Dieu.

 

Mensonge #2 : L’Evolution est une explication raisonnable de l’origine et de la nature présente de l’univers.

Il est important de définir ce que nous voulons dire par évolution. Nous ne parlons pas simplement d’un changement. Evidemment, il y a eu beaucoup de changements dans le monde autour de nous. Par évolution, nous parlons de l’hypothèse que les molécules sont devenues homme par un processus purement naturaliste. Des hommes comme G.G. Simpson, Jacques Monad, Carl Sagan et Richard Dawkins sont certains de ses principaux défenseurs. La brève déclaration suivante par Sagan est un bon résumé : « Le cosmos est tout ce qui est, ou a jamais été, ou sera à jamais. »

L’idée que, par un pur hasard, la vie puisse d’une façon ou d’une autre venir de la non-vie et que la source ultime de tout ce que nous voyons, y compris l’homme, est une matière ou une énergie impersonnelle, est absurde. La génération spontanée de la vie a été réfutée il y a longtemps par Redi, Pasteur, et d’autres. Le concept a été réintroduit dans la science moderne par les évolutionnistes qui en ont besoin pour donner une origine naturaliste à la vie. Malgré une idée fausse populaire, les différentes expérimentations biopoiesis comme l’équipement de libération d’étincelle de Miller-Urey n’ont même pas approché la production de quoi que ce soit qui pourrait être appelé la vie.

Encore plus destructrice est l’idée que la matière impersonnelle et stupide interagissant sans but avec elle-même a d’une façon ou d’une autre produit l’homme avec sa personnalité, sa rationalité et le concept de moralité et de but. Une matière amorale peut-elle produire la personnalité et la rationalité de l’homme ? La matière agissant seulement dans le temps et par hasard peut-elle donner naissance à l’homme avec un vrai but et une vraie signification ? La théorie complète est, en fait, autodestructrice. La rationalité est complètement détruite dans un système qui attribue la pensée à des causes irrationnelles. Darwin déclare lui-même, «Mais, ensuite avec moi l’horrible doute toujours surgit si les convictions de l’esprit de l’homme, qui a été développé de l’esprit des animaux inférieurs, ne sont d’aucune valeur ou sont absolument dignes de confiance. Quelqu’un croirait-il dans les convictions de l’esprit d’un singe, s’il y avait des convictions dans un tel esprit ? » En détruisant la validité de l’activité mentale de l’homme, la théorie évolutionniste se coupe elle-même la tête. L’esprit de l’homme ne peut être cru pour quoi que ce soit, pas même pour la théorie de l’évolution elle-même.

En niant Dieu, l’homme finit par nier sa propre humanité. La vérité, la beauté, l’amour, la moralité et la rationalité sont privées de signification. Tout devient une absurdité vaine. Peu s’étonne que la Bible déclare, « Le fou a dit dans son cœur, ‘il n’y a pas de Dieu’ » (Psaumes 53 :1).

N’embrassez pas ce mythe stupide. Peu importe à quel point vous essayer peut-être de le supprimer, il vient encore du profond de votre cœur le cri que vous n’êtes pas un animal ou une machine, mais une personne. Vous n’êtes pas sortis d’une amibe ; vous l’avez eu par Dieu qui vous a créé et vous appelle à Lui.

Mensonge #3 : Le christianisme est au fond la même chose que les autres religions du monde.

Bien qu’il y ait des similitudes superficielles entre le christianisme et les autres religions, le message essentiel du christianisme repose sur un contraste absolu avec toutes les autres religions. Christ a affirmé une relation avec Dieu qui a exclu la possibilité du salut pat tout autre moyen : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; nul ne vient au Père que par Moi. » (Jean 14 :6)

Le christianisme, c’est Christ. Sa vie, Sa mort, et la résurrection physique pour les pécheurs sont la fondation du christianisme. Toutes les autres religions sont essentiellement humanistes ; des hommes pécheurs essayent d’atteindre Dieu par leurs propres efforts. Dans le christianisme, Dieu est descendu pour atteindre les hommes pécheurs et leur donner une justice parfaite par la mort de Son Fils sur la croix. Voir le christianisme comme au fond la même chose que les autres religions, c’est rater son message principal : « Dieu a tant aimé le monde, qu’Il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » (Jean 3 :16)

Mensonge #4 : L’argent, le pouvoir, le plaisir et le prestige sont les choses qui donnent une signification et un but réels à la vie.

L’honneur académique, le boulot bien payé, et la « belle vie » sont tous balancés devant les étudiants comme des appâts pour poursuivre une éducation universitaire. Mais ces choses sont-elles réellement ce qu’est la vie ? Un des hommes les plus sages qui ait jamais vécu avait toutes ces choses en abondance, mais a trouvé qu’elles ne satisfaisaient pas. Le Roi Salomon avait beaucoup plus que ce que vous pouvez espérer obtenir, pourtant il en est venu à réaliser qu’elles ne donnaient aucune vraie signification à la vie et que la mort viendrait bientôt les balayer. Vous n’avez rien apporté dans le monde ; vous ne pouvez rien emporter en partant. Une poursuite des plaisirs et des trésors passagers de ce monde, c’est « courir après le vent. »

Jésus a ajouté un aspect à cette quête qui donne encore plus à réfléchir. Il disait que, non seulement vous perdrez toutes ces choses au moment de la mort, mais vous perdrez aussi votre âme. « Et que sert-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perd son âme ? » (Marc 8 :36). Pourquoi gâcher votre vie sur des choses qui pourraient, à la fin, vous coûter votre âme ?

En contraste avec l’attitude de lutter pour la promotion de soi et la satisfaction personnelle, Christ a enseigné que le chemin de la vraie grandeur, c’est de devenir le serviteur des autres, que le royaume des cieux appartient aux pauvres en esprit, et que Dieu résiste aux orgueilleux et donne la grâce aux humbles.

 

Mensonge #5 : Jésus n’a jamais affirmé être Dieu.

Quelques citations du Nouveau Testament sont suffisantes pour dissiper ce mythe. Dans Jean 10 :30, Christ a expressément affirmé son égalité avec Dieu en déclarant, « Moi et le Père, nous sommes un. » Plus tard, dans le même livre, Il a fait la même déclaration d’une manière différente quand Il a dit « Celui qui M’a vu a vu le Père » (Jean 14 :9).

Christ s’est constamment attribué à Lui-même les caractéristiques divines. Il a revendiqué la puissance de pardonner les péchés et le droit de recevoir l’adoration des hommes. Quand Thomas L’a appelé « mon Seigneur et mon Dieu, » Il ne l’a pas repris. Au contraire, Il a promis aux hommes des dons divins tels que la paix et la vie éternelle. Il a enseigné Sa propre perfection morale. Il a mis en avant Ses enseignements comme faisant absolument autorité, disant que le ciel et la terre passeraient mais que Sa Parole ne passerait jamais. Il a affirmé être le Sauveur du monde, qu’Il viendrait à la fin des temps pour juger tous les hommes.

Ses contemporains juifs ont certainement compris qu’Il affirmait Sa divinité, L’accusant de blasphème. En une occasion, quand ils allaient le lapidaient à mort, Jésus leur a demandé pour laquelle de Ses bonnes œuvres Il allait être lapidé. Les Juifs ont répondu, « Ce n’est point pour une bonne œuvre que nous Te lapidons, mais pour un blasphème, et parce que, Toi qui es un homme, Tu te fais Dieu » (Jean 10 :31-33)

Il n’y a que quelques références du Nouveau testament qui concernent la divinité de Christ, mais elles devraient être suffisantes pour enterrer cette déformation souvent répétée de Christ. Il ne peut pas être rejeté comme étant un bon enseignant moral comme Bouddha ou Confucius. Il n’autorise pas cette option.

 

Mensonge #6 : Les récits sur Christ ne sont pas fiables vu qu’ils ont été écrits longtemps après Sa mort.

Voici une façon avec laquelle les hommes ont essayé d’éviter le caractère surnaturel et les affirmations stupéfiantes de Christ. Ces choses, disent-ils, ont été inventées par Ses disciples de nombreuses années plus tard. Cette tentative d’échapper au Christ de l’Ecriture ne peut pas tenir à la lumière de l’investigation historique. La preuve que les biographies de Christ ont été écrites pendant la vie de Ses contemporains est maintenant si forte que William F. Albright (le principal archéologue biblique américain jusqu’à sa mort en 1971) a déclaré que « chaque livre du Nouveau Testament a été écrit par un Juif baptisé entre les années 40 et 80 du premier siècle après Jésus Christ. »

Le portrait de Christ dans le Nouveau Testament est totalement au-delà des limites de l’invention humaine. Il se tient trop haut au-dessus de quiconque pourrait L’avoir produit. Cela aurait demandé quelqu’un d’égal au Christ présenté dans l’Ecriture pour inventer un personnage humain et divin aussi parfait. Certainement, les apôtres n’auraient pas donné leur vie (ce que la plupart d’entre eux ont fait) pour quelque chose qu’ils savaient avoir été inventé dans leur propre imagination.

La seule explication qui a du sens est l’évidence même : la Bible contient juste ce qu’elle affirme – les récits des témoins de la personne la plus stupéfiante qui ait jamais marchée sur cette planète – Dieu incarné. Comme l’apôtre Paul l’a dit, « Ce n’est pas, en effet, en suivant des fables habilement conçues, que nous vous avons fait connaitre la puissance et l’avènement de notre Seigneur Jésus Christ, mais c’est comme ayant vu Sa majesté de nos propres yeux » (2 Pierre 1 :16).

Si vous voulez réellement utiliser votre esprit, pourquoi ne pas lire le Nouveau Testament, en étant aussi honnête que vous le pouvez avec ce que vous lisez ? Dans l’Evangile de Jean, qui est un bon endroit pour commencer à lire, le Seigneur a dit, « Si quelqu’un veut faire Sa volonté, il connaitra si Ma doctrine est de Dieu, ou si Je parle de Mon propre chef » (Jean 7 :17).

 

Mensonge #7 : L’ivrognerie et la fornication, si communs sur les campus universitaires, doivent être OK « puisque tout le monde le fait ».

Une manière par laquelle les étudiants essaient de se convaincre que leur style de vie pécheur n’est pas réellement si mauvais c’est en rationalisant que tout le monde vit de la même manière. L’immoralité sexuelle, l’ivrognerie, la drogue, le langage grossier, la tricherie et le mensonge sont non seulement considérés comme des activités normales des campus, mais les étudiants en fait se glorifient de telles choses. Mais le péché n’a rien pour lequel se glorifier. Ce sont des questions de vie et de mort. Le salaire du péché a toujours été et sera toujours la mort (Romains 6 :23). Le caractère saint de Dieu est le standard absolu et immuable pour toute moralité. Et parce qu’Il est juste, Il ne laissera aucun péché impuni. C’est pour cela qu’Il avertit dans Exode 23 :2, « Tu ne suivras point la multitude pour faire le mal. » Etudiants, « Ne vous y trompez pas : ni les débauchés, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les homosexuels, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n’hériteront le royaume de Dieu. » (1 Corinthiens 6 :9-10)

 

Mensonge #8 : Au fond, l’homme est bon.

Il est stupéfiant à la lumière de l’histoire humaine que les hommes se voient encore comme étant bons. Pensez juste au 20ème siècle : deux guerres mondiales, les camps de concentration nazis, le Vietnam, les 66 millions de Russes exterminés depuis la révolution bolchévique, et les millions assassinés sous Mao. Ce sont juste quelques exemples récents du fait que la plus grande partie de l’histoire de l’humanité a été écrite dans le sang et les larmes. L’homme essaie encore de se séduire lui-même avec des pensées flatteuses de sa propre bonté. Mais voici l’évaluation réaliste de la Bible : « Le cœur des fils de l’homme est plein de méchancetés » (Ecclésiaste 9 :3).

Il est vrai que l’homme, comme Dieu l’a créé à l’origine, était bon, mais depuis qu’il s’est rebellé contre son Créateur, l’homme est, dans sa nature même, corrompu. Une raison pour laquelle les hommes se voient encore eux-mêmes dans l’ensemble comme bons est qu’ils se comparent les uns aux autres au lieu de mesurer leur vie par le standard juste et saint de Dieu. Bien sûr, nous ne semblons pas trop mauvais si nous diminuons le standard pour correspondre à notre comportement.

Nous regardons l’apparence extérieure. Quelques fois, nous pouvons faire un travail plutôt bon en nous nettoyant à l’extérieur, mais qu’en est-il des pensées et motifs de notre cœur ? Jésus a dit que c’est réellement ce que sont les commandements de Dieu. Par exemple, le commandement de ne pas tuer va beaucoup plus profond que de juste prendre physiquement la vie de quelqu’un. A chaque fois que vous perdez patience, ou que vous nourrissez un ressentiment, vous commettez un meurtre dans votre cœur. « Quiconque hait son frère est un meurtrier » (1 Jean 3 :15).

Vous êtes peut-être capable de cacher votre péché aux autres. Vous êtes même peut-être capable de vous convaincre que vous n’êtes pas si mauvais. Mais, soyez certains, un jour vous vous tiendrez devant Dieu pour rendre compte de toute pensée, motif et action.

 

Mensonge #9 : Dieu sauve les gens bons.

Ce mensonge, bien que similaire à celui au-dessus, est habituellement entendu dans un décor différent. Tandis que le mensonge précédent est principalement présenté dans les salles de classe, celui-ci est mis en avant tout d’abord dans les groupes religieux universitaires. Il est dit un peu comme ça : Vu que Dieu est un Dieu d’amour, si vous essayez de vivre une bonne vie, Dieu passera au-dessus de vos échecs moraux (les péchés) et vous irez au ciel. Même dans les groupes soi-disant chrétiens, cette vue du « bon qui surpasse le mal dans votre vie » est souvent présentée comme l’Evangile. Mais ce n’est pas l’Evangile. C’est une distorsion de la vérité concernant notre péché et l’amour de Dieu. Premièrement, notre bien est bien moins bon que nous ne le pensons et notre mal est bien pire que ce que nous pensons.  Associé avec ça est le fait que bien que Dieu soit un Dieu d’amour, Il ne passe pas au-dessus des péchés. Il est juste et saint et promet de punir tout péché. Une justice morale complète et absolue sera respectée dans l’univers de Dieu. Où cela laisse-t-il des gens pécheurs comme vous et moi ? Cela nous laisse sous la colère et le juste jugement de Dieu. Mais la beauté du vrai Evangile est que Dieu a une manière de punir tout péché et pourtant de sauver les pécheurs. Si vous êtes intéressés par le fait de connaitre cette manière, lisez le Nouveau Testament, en particulier les Evangiles. Une chose que vous trouverez tandis que vous lirez la Bible est que personne n’est suffisamment bon en lui-même pour aller au ciel. D’un autre côté, vous trouverez aussi que personne n’est mauvais au point que Dieu ne puisse pas le sauver.

Etudiants, faites attention ! Tout ce qui vous est dit sur le campus n’est pas vrai, même si cela est présenté par des gens qui semblent bien intentionnés et hautement éduqués. Réfléchissez, cherchez, et demandez à Dieu la sagesse pour rejeter les mensonges et accepter la vérité.

« C’est une parole certaine et entièrement digne d’être reçue, que Jésus Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs… » (1 Timothée 1 :15).