Vous ne pouvez pas blâmer Dieu pour ce qui vous est arrivé

Catégorie: Témoignages

Mon nom est Diego Medina. J’ai 37 ans. J’ai grandi à Puerto Rico dans un milieu catholique. Pas réellement fortement impliqué, mais nous avions l’habitude d’aller à l’église. Et il y a eu un moment où j’ai même été enfant de coeur et j’aidais dans l’église. Et je me rappelle quand j’étais enfant, ma famille était très spirituelle en plus de croire en Dieu, en plus d’avoir la foi catholique, Christ, Dieu, les saints – toutes sortes de saints. Même mon deuxième prénom vient d’un saint. Nous croyions tous dans les esprits, parlant aux esprits, essayant de lire les cartes et des choses comme ça. Donc très spirituels. Donc j’avais une conception de Dieu et j’avais des personnes autour de moi, qui parlaient de Dieu, mais Il était là dehors. Et il n’y avait pas réellement de standards selon lesquels vivre. Tu fais ce que tu penses être juste dans ta propre conscience. Et si ta conscience ne te condamnait pas, alors c’était bon. Il n’y avait aucun standard, en tant que tel. Il n’y avait pas de loi, pas de Bible. Donc, je me souviens en tant qu’enfant, ces autorités dans ma vie, l’influence de ma famille, les prêtres de l’église. Je regarde leur vie et tous les gens ne faisaient que ce qu’ils pensaient être juste, et aucune crainte de Dieu. Donc je fais la même chose. Même mon prêtre pendant une période, cet homme en qui j’avais confiance et en qui ma famille avait confiance, il m’a en fait agressé – m’a agressé sexuellement. Et même ça, voir cet homme faire ça – me toucher alors qu’il n’était pas supposé le faire – des façons qui étaient mal, et alors le dimanche suivant je m’asseois dans l’église et il prèche. Il administre la communion. Il représente Dieu, et le Dieu que nous connaissions tous à l’époque. Le Dieu que je connaissais était Dieu en dehors. Le bien ou le mal était plutôt ce que vous pensiez être bien ou mal et ce que les personnes autour de vous vous permettaient de faire. Donc même cette expérience d’être agressé sexuellement, j’aurais pu utiliser ça comme une excuse pour dire, « Je T’oublie, Dieu. » « Je n’aurai rien à faire avec Toi. » J’ai été agressé sexuellement, donc je vais me livrer à l’homosexualité. Je vais me livrer à la promiscuité et juste sortir et aimer le péché et la convoitise et la convoitise sexuelle. Mais par la grâce de Dieu, cela n’est pas arrivé comme ça. Je n’ai pas utilisé ça comme une excuse. C’était (inintelligible). Ouaih, ce fut difficile de s’en occuper. Traumatisant, difficile. Cela m’a affecté, mais ce n’était pas une excuse pour que je fasse ce qui était mal. Ce n’était pas une excuse pour que je désobéisse à Dieu. Avoir cette figue, cet homme qui représentait Dieu à cet âge-là, j’aurais pu simplement juste dire, vous savez quoi? Je T’oublie. Dieu n’est pas réel. Ou ce « dieu » ne vaut pas qu’on le serve si c’est ce genre d’homme. Mais c’est un homme avec des combats. Il devra répondre à Dieu pour ce qu’il a fait. Et je dois répondre à Dieu sur la manière dont j’ai réagi à ça et comment je m’occupe de ma propre vie. Donc, rejeter Dieu, pour un homme n’a pas de sens. Vous pouvez vous demander pourquoi c’est arrivé? Si Dieu est un Dieu d’amour, pourquoi a-t-Il permis que ça arrive? Mais nous ne sommes pas ici pour remettre en question Dieu. Il nous a créés. Nous sommes ici pour croire en Lui. Et même aujourd’hui, même maintenant en regardant en arrière, je peux voir comment cette expérience et la guérison de cette expérience, Dieu les a utilisées dans ma propre vie pour pouvoir établir un lien avec ma femme, pour pouvoir établir un lien avec d’autres personnes. Donc, à la fin, l’Ecriture s’est accomplie Elle-même: toutes choses concourrent au bien de ceux qui font confiance ou qui aiment Dieu et sont appelés par Lui. Ce n’est pas une excuse. Et cela ne vaut pas la peine de rejeter Dieu pour ce qu’une personne a fait – pour un homme. Ou dans votre cas, pourrait être ce qu’une femme vous a fait. Donc j’ai juste continué dans mes années d’adolescence. J’avais quelques amis qu’ils ont aidé à aller dans une autre église – une église portestante. Ils étaient très fidèles. Ils allaient chaque semaine sans faillir, mais je remarquais qu’entre eux et moi, il n’y avait réellement aucune différence. En fait, j’étais – n’allant pas à l’église – J’étais en fait une meilleure personne, plus morale, qu’eux. Donc, ma conception de Dieu et la crainte de Dieu n’existaient pas réellement. Je ne savais pas ce qui était acceptable devant Dieu. Je pensais que tout était acceptable aussi longtemps que votre conscience était claire. Donc, j’ai juste continué ma vie. Il fut un temps où j’étais seul, plus avec ma famille. Et j’avais beaucoup de temps à ma disposition. Et une liberté pour être en fait moi-même. Et la vraie personne qui était en moi est sortie et j’ai vraiment aimé m’adonner à l’immoralité sexuelle. J’ai déshonoré ma mère par la manière dont je lui parlais et par la manière dont je parlais d’elle. Et mon but dans la vie, toute ma vie était de programmer mon péché: où j’allais aller ce soir pour danser et passer un bon moment et quelles répliques j’allais utiliser pour draguer une fille et avec un peu de chance la séduire et l’emmener chez moi. Et c’était toute ma vie. Et je l’appréciais vraiment à cette époque. C’était ma seule raison de vivre. Et j’étais capable de dormir comme un bébé. Vous savez, je n’avais pas vraiment de remords ou ma conscience ne s’est pas réveillée pour me condamner. C’était normal. C’était parfait. C’était en fait la meilleure chose à faire. je me souviens à un moment ayant perdu mon boulot, et par la providence de Dieu arriver à San Antonio où je vis aujourd’hui. Et il y avait un membre de la famille qui était croyant. Elle avait une étude biblique dans sa maison et tout le reste. Donc j’arrive à San Antonio et je ne connais personne, donc j’ai commencé à aller dans sa maison. Et je ramasse ma Bible pour la première fois réellement que j’avais depuis longtemps. Et j’ai commencé à lire. Et j’ai commencé à voir le Dieu de la Bible. Et j’ai réalisé que ce n’était pas le dieu que je connaissais avant. Le dieu que je connaissais avant était un dieu qui était là pour entendre mes prières – mes prières égoïstes et centrées sur moi-même – et leur répondre. Et je me rappelle avoir grandi en priant et avoir obtenu tout ce que je demandais. Donc c’était un grand dieu à servir. Et la seule fois où il n’a pas répondu à ma prière, il ne m’a pas donné ce que je voulais, j’ai dis je t’oublie. Je n’ai pas besoin de toi. Et à partir de ce jour-là, toutes mes réalisations, tout ce que j’ai fait dans la vie que, selon mes propres critères j’ai très bien réussi, c’était tout grâce à moi et pas grâce à Dieu. Donc étant arrivé à San Antonio, j’ai commencé à lire la Bible. Je réalise que le Dieu de la Bible n’était pas le dieu que je connaissais. Il avait un standard à respecter. Et Son standard était très différent du mien. Et je me souviens que quelque chose est en train d’arriver. Je me rappelle ne pas être capable de continuer à pécher et aimer ne plus le faire. Je me rappelle une fois disant à quelqu’un que c’était mal. Et ils me disent que c’est ok. Nous le ferons et ensuite nous irons à l’église dimanche si c’est ce que tu veux. Et je dis, non, tu ne comprends pas. Ce n’est pas le fait que nous puissions aller à l’église. C’est le fait que c’est mal. Et j’ai commencé à sentir le poids de mes décisions, de la manière dont je vivais ma vie. Regardant en arrière et voyant, ok, j’ai été sexuellement agressé par un prêtre, et toutes les choses que l’on m’a enseignées de ce que je voyais. J’ai vu cet homme qui était supposé servir le Seigneur tordre les standards que je lisais. Et je pensais, je pensais que j’avais raison. Si j’étais capable de dormir, ma conscience était claire en faisant ce que j’étais en train de faire. Mais maintenant que j’avais vu le standard de Dieu, maintenant que j’avais vu le Dieu de la Bible, c’est comme, oh, ai-je tort? Est-ce que je comprends ça mal? Ou tout le monde dans mon passé, tous les gens dans ma vie sont trompés. Et ils m’ont enseigné quelque chose qui est faux. Cela a continué, je me rappelle, wow, environ pendant six mois. Moi, à partir de ce jour-là, essayant de vivre selon les standards de Dieu. Essayant de garder les commandements par moi-même. Et je me souviens à chaque fois me sentant plus désespéré, plus condamné. La loi ne cessait de me tomber dessus. Plus je connaissais le standard de Dieu, plus je connaissais Sa justice, de ce qu’Il demandait des hommes, plus désespéré j’étais parce que plus j’essayais de vivre comme ça, je ne le pouvais pas. Je voulais dire non aux femmes. Je ne le pouvais pas. Je voulais dire non à l’égoïsme, au mensonge, au vol de mes impôts, honorer ma mère – je ne le pouvais pas. J’étais juste incapable de le faire. Et quand je regarde ma vie et je regarde le standard de Dieu, et je regarde la justice de Dieu dans la Bible, je me suis dit que j’étais condamné. Je n’avais aucun espoir. Et je me rappelle en train de rentrer à la maison, une nuit, vraiment vidé. J’avais l’habitude de sortir presque tous les soirs pour remplir ce vide en moi. J’avais l’habitude d’aller en boite, de danser. C’était mon issue de secours. Et je me rappelle en train de rentrer à la maison par moi-même ce soir-là. Je suis entré dans ma chambre. J’ai crié: je n’ai aucun espoir! J’essaie de garder Ta loi. J’essaie de garder Ton standard. Et je ne peux pas. Donc je suis condamné. Et je me rappelle en train de tomber sur les genoux et de Lui dire, « Si Tu ne me sauves pas, je suis fini. » C’est tout. Je ne peux pas le faire. Voici Ton standard et je ne peux pas vivre par lui. J’ai essayé pendant six mois par moi-même. Et je ne peux pas. Chaque occasion que j’ai de désobéir à Dieu, chaque occasion que j’ai de suivre mes désirs, j’ai suivi mes désirs. Donc je me rappelle en train de crier ça, tombant sur les genoux et Lui demandant, « Si Tu ne me sauves pas, je n’ai aucun espoir. » Donc c’est à Toi de décider. Montre Ta compassion envers moi. Montre Ta miséricorde envers moi. » Et je me suis endormi. Et je me rappelle en train de me réveiller le jour suivant. Et c’était différent. C’était différent. A l’époque, je n’avais pas compris ce qui s’était passé. Je savais juste que Dieu avait entendu ma prière et en fait, pour la première fois. Pour la première fois. Je me suis senti guidé. J’ai pu en fait trouver une église où il y avait des personnes à qui je pouvais parler et nous édifier mutuellement et étudier ensemble. Et arriver à connaitre plus Dieu et vraiment comprendre ce qui était arrivé dans cette prière, et comment Dieu par Christ me montrait la miséricorde. Par Christ, Il me donnait la vie. Par Christ, Il me donnait l’espoir. J’ai l’espoir maintenant que je n’avais pas avant. Avant, je vivais juste pour le moment présent. Avant, je ne m’occupais pas de l’avenir. Avant, je m’occupais juste du présent – peu importe ce que j’étais en train de faire. Quand j’ai rencontré le Dieu de la Bible, j’ai réalisé que je n’avais aucun espoir, aucun avenir. J’ai réalisé que j’étais impuissant et dans le désespoir. Et quand j’ai crié pour avoir de la pitié, pour que ce Dieu me pardonne d’avoir transgressé Sa loi, d’avoir péché contre Lui, et Il l’a fait. En Christ, Il l’a fait. Je suis en fait capable d’aimer la vie. Je suis en fait capable de me réjouir. Je me tourne vers Lui pour avoir cet espoir, pour qu’Il me guide. je fais beaucoup d’erreurs maintenant dans ma marche de chrétien. Beaucoup d’erreurs. Mais la seule chose qui soit différente c’est que avant quand je péchais envers Dieu, quand je transgressais Sa loi, je n’avais aucun espoir. Je n’avais nulle part où aller. J’étais condamné. Je méritais Sa colère. Je méritais d’aller en enfer. Et c’était tout. Maintenant, quand j’échoue, quand je péche, je peux le confesser et je peux me tourner vers la croix et je peux demander à Christ de me donner cette sécurité. Juste m’accrocher à cette croix et savoir que ce n’est pas à cause de ma performance, ce n’est pas parce que j’obéis aux commandements de Dieu, mais c’est grâce à Son obéissance et grâce à Sa mort sur la croix pour moi que j’ai la paix avec Dieu. Et maintenant je vois Dieu – c’était une chose, j’étais en train de parler à Nedelka – ma femme – cette semaine. Avant, je voyais Dieu et je me référais à Dieu en tant que Dieu et cet Etre là dehors. Mais maintenant, c’est mon Père. Maintenant quand j’échoue, je regarde mon Père pour me corriger. Avant, quand je péchais, je regardais un Juge, le Créateur de l’univers pour me condamner. C’est juste merveilleux. C’est juste grandiose. Maintenant, j’ai un Père qui me corrige, me discipline, et me montre la manière de Lui plaire. Et Il oeuvre en moi chaque jour. Et c’est merveilleux! Vous savez, c’est un Dieu incroyable. Et je veux juste Le louer et vivre pour Lui, Lui obéir dans tout ce que je peux car Il me permet de le faire.