Quels sont les pratiques correctes d’adoration?

Catégorie: Questions & Réponses
Sujet:

Quelles sont les postures corporelles correctes que nous devrions avoir quand nous adorons Dieu? Quelles expressions devrions-nous donner dans notre adoration? Nous devons être sûrs que nos postures corporelles et nos expressions sont les vrais reflets de notre coeur. Nous ne voulons pas contenir nos émotions quand nous voulons sincèrement adorer et rendre grâce à Dieu, mais nous ne voulons pas être comme les hypocrites et donner une image pour être vu par l’homme.


Devrions-nous quelques fois prier avec le sac et la cendre pour nous humilier devant le Seigneur pour montrer une vraie repentance ou est-ce juste une pratique de l’Ancien Testament? Qu’en pensez-vous? Quelqu’un connait-il une église, même à l’époque du Nouveau Testament, ou avez-vous entendu parler d’une église ou même dans l’histoire de l’Eglise ou dans une biographie ou de par votre propre expérience, qualqu’un a-t-il déjà entendu parler de quelqu’un qui a vraiment fait quelque chose avec un sac et de la cendre? (de la pièce) Pourquoi les catholiques mettent-ils de la cendre sur leur front un certain jour? Je n’ai jamais sû pourquoi. Le Mercredi des Cendres. Tim: Quelqu’un sait? (de la pièce) Et bien, ce n’est pas par humilité. Tim: Ouais, c’est par suffisance. (de la pièce) Je pense que c’est lié au mercredi de la crucifixion du Seigneur. Tim: Ouais, je ne sais pas non plus. Mais cela m’y fait penser. Réfléchissons aux mouvements corporels, à la génuflexion, aux gestes, aux positions du corps qui sont associées à Dieu dans l’Ecriture. En plus du sac et de la cendre, pensez-vous à d’autres choses? (de la pièce) Elever des mains pures? Tim: Ouais, lever les mains. Et j’étais en train de penser au Psaume 141 que nous avons commencé à chanter sur les mains tendues comme l’offrande du soir. Veille, Oh Eternel… Et mes mains tendues comme une offrande du soir! Donc vous avez ça. Vous avez le sac et la cendre. Quelque chose d’autre? Et je reconnais que le fait de lever les mains n’est pas la même chose que l’expression du sac et de la cendre, mais je réfléchis à la même gamme de choses qui peuvent être faites. Un des Psaumes que nous chantons que nous apprendrons j’espère en tant qu’église. Je crois que c’est le Psaume 86. (Psaume 95:6-7 en français) Venez, prosternons-nous et humilions-nous, Fléchissons le genou devant l’Eternel, notre Créateur. Se proterner. Et ça? Et lever les mains? Est-ce quelque chose que nous faisons dans l’église du Nouveau Testament? Vous le pensez? (de la pièce) Bon, ce doit être Paul qui l’a écrit juste là dans Timothée. Tim: Ouais, c’est sûr,on le trouve dans le Nouveau Testament. Je me rappelle de mon beau-frère me disant une fois, qu’il avait réellement senti qu’il devait lever les mains. Et il était toujours assis devant, près de l’allée. Et il m’a dit une fois qu’il avait réellement senti comme s’il devait lever les mains, et il ne l’a pas fait, et il a senti qu’il avait probablement attristé l’Esprit. Et je vous mentionne ça pour votre bien. Si vous sentez que vous devez lever les mains, levez les mains. Je viens du nord conservateur dans le Michigan, et de la communauté réformée là-haut. Ruby peut vous le dire, nous sommes allés en visite une fois là-haut dans cette église réformée à Grand Rapids, et le sujet qui était traité au pupitre était puissant et j’ai entendu une personne dire « Mmmmm. » Ruby, tu t’en souviens? Et ensuite vous descendez ici et vous avez Pat Horner et vous avez Rick et c’était très expressif ici à l’église. Et je suis du nord et je suis plus figé que ça, mais j’apprécie quand les gens élève la voix, j’apprécie quand les gens lèvent les mains. J’apprécie quand j’entends Kevin. J’appréciais quand je pouvais entendre Jonathan Sanguinetti. J’appréciais quand je pouvais entendre Freddie Garza. J’apprécie quans j’entends James. J’aime les gens qui élèvent la voix dans l’église. J’aime quand les gens lèvent les mains. En particulier quand nous chantons les hymnes – je n’aime pas chanter le Psaume 141 et chanter sur le fait de lever les mains, sans lever les mains. C’est comme, que je lève mes mains, Seigneur. Et bien, je vais alors les lever, parce que je veux qu’elles soient levées. Et déchirer un vêtement? C’est un peu une manifestation de quelque chose. Crier amen. D’autres choses qui sont faites avec le corps? Il y a des moments où ils sont debout. Vous savez, très souvent les gens qui vous font lever quand l’Ecriture est lue, c’est plus que juste une tradition d’où qu’elle vienne. Bon, cela pourrait peut-être être une tradition là d’où ils viennent. En Roumanie, la tradition est que vous vous asseyez quand l’Ecriture est lue, vous vous levez quand vous priez. Bon, certainement, être debout… ne parle-t-il pas des hommes qui non seulement élevaient les mains mais étaient debout? Ou je le lis là? Comment se fait-il que je pense que ce soit le cas? (de la pièce) Je veux donc que les hommes prient en tout lieu en élevant des mains pures, sans colère ni mauvaises pensées… Tim: Ouais, c’est exactement comme ça que je les imagine en train de prier. C’était l’image dans mon esprit plus que les paroles de Paul en particulier. Mais quelqu’un pense-t-il à un passage dans l’Ecriture où les gens se tenaient debout quand la Parole de Dieu était lue. (de la pièce) Esdras, Néhémie? Ou était-ce Esdras? Essayez Néhémie 8 peut-être. J’ai peut-être tort, mais vérifiez et regardez. Y a-t-il quelque chose dans Néhémie 8? 8:6 – ok. Quoi d’autre? (de la pièce) , il est dit, « tombant sur sa face, il adorera Dieu. » Tim: Ouais, l’incroyant quand il vient au milieu de nous et il entend en fait quelque chose. Ou un autre hymne que nous pouvons introduire ici que Craig et moi, John, Judy, et ma femme et les Munoz nous l’avons chanté là-bas à l’église. « Frappez des mains, vous tous les peuples, criez au Seigneur, des louanges de triomphe » je crois que ce sont les paroles. Frappez des mains. Bon, nous avons eu cette discussion récemment. N’est-ce pas, Pedro? Et crier! Il y a un moment pour crier. Je peux vous dire que pendant certaines réunions, Bob Jennings criait. Charles et Mack, tous les deux, aiment parler de quand ils étaient à la conférence Banner of Truth et le frère Bob a braillé et il a été réprimandé pour ça. Mais Bob ne faisait pas semblant. Et voici le problème dans tout ça. Elle pose la question de la justesse de ces choses dans le Nouveau testament. Mais, comme Joël. Réfléchissez à ça. Joël dit, « Déchirez vos coeurs et non vos vêtements. » Ou vous réfléchissez à ça, rappelez-vous quand Josias faisait lire La Parole? Et il a déchiré ses vêtements. Mais quand Dieu lui a répondu, Il dit, tu déchires tes vêtements, mais Il reconnait qu’il avait un coeur pénitent. Et il a pleuré. Et c’est la question. Comment Jésus décrit-Il ceux qui constituent Son Royaume? Heureux les pauvres en esprit. Heureux ceux qui sont affligés. Bon, vous réfléchissez, heureux ceux qui sont affligés. Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur. Qui sont-ils? Heureux qui sont affligés? Et bien, les chrétiens connaissent les deux. Le chrétien connait la joie; le chrétien connait l’affliction. Le péché, la perdition de ce monde, mon propre péché, le péché des autres personnes. Mais le problème est le coeur. C’est toujours le problème. Quand nous avançons dans les mouvements… voilà le problème, si nos coeurs sont vraiment en feu pour le Seigneur, nous devrions donner libre cours à nos émotions. Ce n’est que vrai. Ecoutez, beaucoup de ces versets dont je parle, lever les mains… je lève mes mains comme un sacrifice du matin. Ou venez et allons adorer et nous prosterner. Ils viennent des Psaumes. Les Psaumes sont très expressifs. Il y a beaucoup d’émotion. Il y a des pleurs, il y a gémissements, il y a des plaintes, il y a des prosternations, il y a les mains levées, il y a la louange, il y a des temps de tristesse sur le péché et de regret, et il y a des temps de grande joie. Et voici le problème d’un côté, vous ne voulez pas prendre ce qui est vrai dans votre coeur et vous essayez de le contenir et de ne pas le laisser sortir. J’étais d’accord avec mon beau-frère, nous ne devrions pas attrister – je pense que nous pouvons attrister l’Esprit quand l’Esprit nous pousse à faire des choses. Vous ne voulez pas agir dans l’assemblée ou devant les gens avec la peur de l’homme qui éteint l’affection et les émotions que vous ressentez envers le Seigneur. Mais la dernière chose que vous voudriez faire c’est ce que font les hypocrites. Vous faites des choses parce que vous voulez être vu par les autres. Vous prenez des postures de prière. Vous savez, une des choses qui était très courante à l’église était que nous priions à genoux. Et il y a des moments quand je reviens et que je prie avec un groupe à l’arrière avec Kevin et Kevin aime prier à genoux. Et j’aime ça, parce que j’aime prier à genoux, pendant les réunions de prière. Je ne sais pas pourquoi à l’église, je m’en suis éloigné, mais j’aime ça. Mais vous ne voulez pas faire les choses juste parce que c’est la tradition. Si vous vous baissez, si vous tombez sur votre face, cela doit être une expression du coeur, parce que c’est inutile et pire qu’inutile si vous déchirez vos vêtements et que votre coeur n’est pas déchiré. Et donc, le sac et la cendre, ce n’est pas ce que nous faisons culturellement. Je ne sais même pas quand j’ai vu un sac pour la dernière fois. En fait, je pense que le sac est comme de la toile. Oui? C’est comme ça que je l’imagine être. Quand j’étais enfant, j’ai vu des sacs de graines en toile. Mon beau-père et mon père bologique étaient fermiers. Et donc j’ai vu des sacs en toile. C’est ce que j’en pense. Vraiment rugueux. Devait être très inconfortable à porter. Je pense que c’est une partie de l’idée. Mais jeter de la cendre sur nos têtes, ce n’est pas ce que nous faisons. Et je pense que c’était une époque où normalement ila avaient un foyer ou ils avaient le four et il y avait constamment des cendres. Je ne saurais pas honnêtement où obtenir des cendres aujourd’hui. Nous n’en avons pas dans notre propriété. Vous non plus probablement. Ce n’est pas culturellement quelque chose que nous faisons. (de la pièce) N’est-ce pas plutôt comme tu as dit, dans l’Ancien Testament beaucoup de choses étaient très externes. Tim: Beaucoup de choses étaient très externes. (de la pièce) Même que tu as mentionné Matthieu 6 sur les hypocrites et même là Christ nous dit, « Oignez votre tête et lavez votre visage. » C’est comme s’Il avait même voulu que nous fassions ce jeûne de telle manière que les gens ne sachent même pas que nous étions en train de le faire. Dans l’Ancien Testament, c’était plus une chose collective et vous le faisiez tous ensemble. Tim: Ouais. Et beaucoup concerne… Vous savez, ce que vous faites derrière les portes closes, que vous faites juste pour que le Seigneur le voit, c’est une chose. Ce que vous faites et que vous autorisez les autres à voir, c’est une autre chose. Et vous savez, vous tombez sur vos genoux pour prier dans une réunion de prières. Si vous allez prendre une posture que beaucoup d’autres personnes ne prennent pas, vous ne voulez définitivement pas faire des choses pour être vus. Si vous levez vos mains, mais vous savez quelques fois quand vous levez vos mains que les gens vont voir, et c’est la bataille que les gens traversent, vous savez, si je lève mes mains… être capable d’arriver au moment où nous sommes oublieux de nous-mêmes est tellement désirable. Quand vous ne réfléchissez pas à ce que les autres personnes pensent. Quand vous êtes en fait capable d’adorer au sein d’une assemblée, et nous sommes suffisamment à l’aise les uns avec les autres que si je ne lève pas mes mains, c’est ok; et si je le fais, je ne pense pas aux autres, je suis capable de me réjouir dans le Seigneur. Et nous pouvons être oublieux de nous-mêmes. Les gens qui examinent toujours, qui pensent toujours, vous savez, nous pensons trop. Et vous voulez penser au Seigneur, vous voulez penser à Sa beauté, vous voulez penser à ce qui est en train d’être préché ou à ce qui est en train d’être chanté dans l’hymne, mais être si enfermés dans ce que les autres personnes pensent de la manière dont vous réagissez, ça détruit tout. Comment arrivons-nous jusque là?? Beaucoup vient, frères et soeurs, d’une marche proche et familière avec le Seigneur. Où vous pouvez, si d’autres de l’église vivent ici dans le voisinage, si je devais regarder par la fenêtre et voir quelqu’un marcher le long des arbres là-bas et s’il avait les mains levées, je serais béni. Parce que je saurais, ils ne savent pas que quelqu’un regarde juste à ce moment-là et il est en train de communier avec le Seigneur et je suis heureux. C’est ce que je veux. Pastoralement, c’est ce que voulons tous, des personnes qui marchent près du Seigneur. Le coeur – c’est le problème ici.