La bataille contre le péché: Je veux suivre mon chemin

Il est clair pour moi que quand nous entrons dans la vie chrétienne, les hommes et les femmes sont nés de nouveau. Ce qui se passe c’est, au fond, je pense que le Seigneur dans sa bonté, quand Il amène des gens dans le Royaume, souvent Il leur donne des périodes de paix, de repos et de joie. Et tout comme je l’ai vu, le témoignage d’un certain nombre de chrétiens différents, un moment vient où, d’un seul coup, les féroces tribulations que Pierre promet viennent sur nous. Barnabas a promis qu’à travers beaucoup, beaucoup de tribulations nous hériterons du Royaume de Dieu.

Et ce qui se passe c’est que, Dieu ne nous envoie pas toujours toutes les épreuves et toutes les tribulations une fois que nous sommes dans le Royaume. Ce n’est d’habitude pas le cas. C’est très rarement le cas. Et ce que j’ai vu se produire c’est que, plus les jeunes hommes et femmes avancent, plus les batailles deviennent intenses; leurs ennemis sont nombreux. Et… comme texte de base pour cette petite série de messages que j’ai voulu faire, en guerre au milieu de différentes sortes d’épreuves et différentes sortes de tentations qui viennent sur nous, le texte de base est celui-ci en 1 Pierre chapitre 2.

Regardons-le et relisons-le. … : « Bien-aimés, je vous exhorte, en tant qu’étrangers et voyageurs à vous abstenir des désirs charnels qui font la guerre à l’âme. »

Ces mots juste ici: « …à vous abstenir des désirs charnels qui font la guerre à l’âme. » Et comme je l’ai souligné jusqu’ici, les passions de la chair… nous sommes dans ce corps. Le fait est que Dieu n’a appelé aucun de nous à vivre la vie chrétienne débarrassé de ce corps. Le problème avec ce corps – Paul le dit dans Romains chapitre 8. Nous gémissons dans ce corps. Vous savez pourquoi? Ce n’est pas que nous ne pouvons pas utiliser ce corps pour le Seigneur. Nous sommes censés le faire. Le corps est pour le Seigneur.

Nous pouvons Lui plaire et Le servir, et cet apôtre ne nous dit-il pas, nous devrons livrer ces membres à la justice. Nous pouvons; nous devons. C’est la bataille. La bataille est juste là.

Dieu vient et nous naissons de nouveau, nous devenons de nouvelles créations. Mais notre corps n’est pas renouvelé et donc nous trainons encore la chair. Et dans la chair, vous avez le péché qui cherche à régner. C’est là où il cherche à régner – dans le corps mortel. C’est ce que Romains chapitre 6 dit.

Le péché cherche à régner dans le corps mortel, et il cherche à utiliser les passions de ce corps contre nous. Et c’est ce qui se passe ici. Il y a la guerre. Il y a la guerre à l’intérieur. Il y a la guerre contre le péché. Il y a la guerre… mes frères, il y a la guerre contre le diable. Vous ne le voyez peut-être pas, mais la bataille est féroce.

Vous voulez savoir à quel point elle est féroce? Laissez-moi juste, laissez-moi vous lire des paroles qui pourraient vous surprendre. Vérifions dans l’Apocalypse. Apocalypse chapitre 13 verset 5, « Il lui fut donné une gueule qui proférait des paroles arrogantes et des blasphèmes. Et il lui fut donné le pouvoir d’agir pendant 42 mois. Elle ouvrit sa gueule en blasphèmes contre Dieu, pour blasphémer contre Son nom, son tabernacle, et ceux qui l’habitent dans le ciel. Il lui fut donné de faire la guerre aux saints et de les vaincre. »

N’est-ce pas stupéfiant? « il lui fut donné de faire la guerre aux saints et de les vaincre. » Qu’en pensez-vous? Comment la bête peut-elle, comment le diable peut-il, comment le dragon peut-il, comment pouvons-nous être vaincus si nous sommes vraiment des saints? Comment peut-elle nous vaincre?

Mes frères, une chose est certaine, Celui qui est avec nous est plus grand. Vous retournez au chapitre 12, versets 11, « Et ils », ce sont à nouveau les saints, « …ils l’ont vaincu… » ils ont vaincu le dragon, « …à cause du sang de l’Agneau. »

Comment peut-il nous vaincre? Vous savez, le maximum qu’il puisse nous faire c’est de prendre notre vie. Le maximum qu’il puisse faire, c’est de nous retirer de ce monde, de cette bataille. C’est le maximum qu’il puisse faire. Nous vaincrons à cause du sang de l’Agneau. Mais c’est une guerre totale. Et la chose c’est, quand il viendra, quand ce voleur viendra, qu’est-ce qu’il vient faire? Voler, détruire. Il vient pour détruire, il vient pour nous détruire. Satan est dans cette bataille pour de bon. Il compte nous détruire.

Et ce qui est dit plus loin en 1 Pierre c’est qu’il y a les passions de la chair qui font la guerre à l’âme. Et comme je vous l’ai dit avant, ce sont des passions qui sont dirigées contre notre âme. Elles sont contre, c’est le mot utilisé ici. Vous avez des passions contre l’âme. Cela signifie des passions qui cherchent à détruire l’âme. Ce sont des passions anti-âme. Ce sont des passions qui cherchent à nous briser et qui cherchent à nous détruire.

Mes frères, n’est-ce pas le cas? Quand nous étions perdus, n’est-ce pas exactement ce que nos passions faisaient? Elles nous conduisaient directement vers la mort.

C’est ce qui est dit dans Romains chapitre 1, même ceux qui savent ça, ils méritent la mort. N’est-ce pas? Ils le savent! Et ils y prennent plaisir et ils encouragent les autres qui font ces mêmes choses.

Mes frères, c’est stupéfiant! Ces passions étaient si grandes avant que Dieu n’intervienne dans notre vie. Peut-être que chez certains d’entre vous, Il n’est pas encore intervenu. C’est une chose épouvantable!

Vous êtes conduits… vous dites, « Je suis libre, je peux faire ce que je veux. » Oui, vous pouvez faire ce que vous voulez, le problème est que vos passions ont votre désir et votre volonté liés comme ça!

Vous dites, « Je peux faire ce que je veux. » C’est vrai. Mais regardez votre vie. Tout ce que vous voulez est tout ce qui est méchant, tout ce qui est mauvais, et tout ce qui conduit à votre perdition. C’est une chose épouvantable quand vous êtes contrôlés par des passions qui vous conduisent tout droit dans la fosse.

Mais regardez, nous sommes encore dans un corps qui a ces passions persistantes. Et donc le fait est que, comme Paul dirait, « Je frappe mon corps. » Je le frappe, je le cogne jusqu’à la soumission.

Mes frères, ceci est réel. Jesus Christ dit, nous devons arracher un oeil et le jeter loin de nous. Nous devons nous amputer. Pouvez-vous vous imaginer en train de prendre une scie et de vous scier le pied? C’est ce que Jésus dit. Nous devons enlever les pieds et les mains. C’est une amputation radicale.

Nous devons lutter férocement. Et je vous l’ai dit, j’ai insisté là-dessus. Le Royaume des Cieux est pris par la force. Ce sont les violents qui s’en emparent.

Et donc c’est une bataille, c’est une bataille totale. Et j’ai commencé ici – l’orgueil. Nous avons commencé ceci, la force de l’orgueil contre l’âme. Il s’installe en nous. Mes frères, c’en est un que nous devons combattre! C’en est un qui est diabolique, c’est une passion de la chair et elle vient sur nous comme un ouragan.

Mes frères, je peux vous dire ceci, que dans ma vie chrétienne, cela ne fait aucun doute, mes frères, vous n’entrez pas dans le Royaume à moins de tout abandonner à Christ! Il doit y avoir cette humiliation! Il doit y avoir cette pauvreté d’esprit. Il doit y avoir cette reconnaissance, « Si vous confessez vos péchés, Il est fidèle et juste pour vous pardonner. »

Il doit y avoir cette sorte de brisement. Il doit y avoir cette sorte de pauvreté spirituelle. Il doit y avoir cette sorte d’abandon spirituel quand vous dites, « Je capitule, Seigneur. » Il dit, « Suivez-Moi », et nous disons, « Je Te suis. »

Mais mes frères, vous savez ce qui se passe? Il y a les passions de la chair qui font la guerre. Cela signifie que, après que nous soyons venus à Christ, elles reviennent. Mes frères, ce n’est jamais le type de choses que nous combattons une fois au début et ensuite il n’y a plus de bataille, ou nous nous repentons une fois au début et ensuite il n’y a plus de repentance.

Mes frères, il y a eu des fois, en 21 ans de vie chrétienne, où j’ai voulu.. vous l’avez fait? Je veux suivre ma propre voie!! Je veux… « Seigneur, je veux le faire de cette manière! » Et nous ne le crions peut-être pas comme ça, mais c’est le genre de chose que nous faisons, nous avons déjà pris la décision et notre prière est une comédie. Nous ne demandons pas au Seigneur de nous diriger; nous demandons au Seigneur de bénir ce que nous avons déjà décidé de faire.

Nous n’avons pas vraiment demandé des conseils, nous n’avons pas vraiment consulté la parole de Dieu, nous avons presque déjà pris notre décision. Nous allons épouser cette fille là-bas et ce n’est probablement pas la meilleure chose, et mes parents n’approuvent pas et mon pasteur n’approuve probablement pas. Et vous savez… mais nous allons le faire.

« Seigneur, bénis-le. » Et le Seigneur dit, « Tu es un idiot! » Vous n’avez pas cherché de conseils, vous avez méprisé… vous savez, au fond vous avez été à l’opposé des conseils de vos parents, vous avez été à l’opposé des conseils… Vous ne l’avez jamais fait? Je veux suivre mon propre chemin.

Mes frères, cela peut entrer dans le travail pastoral. Il y a eu des fois… Je vais vous donner un exemple. Je ne vais pas vous dire qui c’était. Il y a eu un moment où, quand j’étais pasteur, je voulais que notre église soutienne un certain missionnaire. Et la bataille, ce n’était pas moi avec l’église. La bataille, c’était moi et Dieu. Si j’avais présentais l’homme devant l’église, l’église l’aurait soutenu. Mais le combat était, j’ai senti comme si le Seigneur me disait, « Ne le présente pas… » Et j’avais l’impression que, notre mission ne serait pas complète si nous ne soutenions pas ce gars! Je disais, « Seigneur, je veux que nous le soutenions! » Et le Seigneur disait, « Non. » C’est comme si: je veux suivre mon propre chemin! Je veux le faire!

Je ne suis pas le seul qui soit passé par là. Si vous êtes chrétiens depuis un bout de temps, vous savez, ça revient encore et encore et encore, vous êtes comme si vous vouliez le faire. « Je veux le faire . Je sais que cela ne plait pas au Seigneur, je sais que ce film ne plait pas au Seigneur, mais mes amis y vont et je veux y aller! »

Ou, « Je sais que le Seigneur… », vous savez, c’est… la vie chrétienne est une vie trés subjective. Et ce que je veux dire par là, c’est que Jésus Christ s’occupe personnellement de chacun de Ses enfants. Et vous savez quoi? Il y a des moments où Il laissera tous Ses enfants sauf vous faire quelque chose. Et Il dit, « Ils peuvent, vous ne pouvez pas. »

Et c’est comme, « Mais Seigneur, je veux. » Vous voulez suivre votre chemin. Vous savez ce que… si vous y réfléchissez… et j’ai un exemple de ça dans les Ecritures, Pierre était ce type de gars. « Seigneur, loin de là, Tu ne vas pas monter à Jérusalem pour mourir! Ce n’est pas ce que je veux qu’il se passe! » Et vous voyez d’où Jésus est venu. « Regardez, vous n’êtes pas en accord avec le plan de Dieu. Vous avez votre propre programme. Vous voulez ce que vous voulez, pas ce que Dieu veut. » Et vraiment, c’était la même chose. « Non, non! Seigneur, non! » Et le Seigneur dit, « Si. »

C’est le genre de chose contre lequel nous nous battons, mais l’orgueil se manifeste de beaucoup de manières. Evidemment, nous pourrions regarder l’orgueil comme étant la racine de toute sorte de péchés. Mais, ce sont juste des manifestations extérieures de l’orgueil comme nous voyons comme de l’orgueil et nous n’avons pas à aller mettre un autre nom dessus. C’est simplement…c’est de l’orgueil.

Qu’y a-t-il comme autres manifestations flagrantes de l’orgueil contre lesquelles nous luttons, en ce qui concerne notre christianisme? Pensez-vous à certaines d’entre elles? Pas seulement… elles en reviennent toutes à ça. Je veux suivre mon propre chemin.

Mais qu’y-a-t’il comme autres manifestations? Réfléchissez! Reconnaitre que nous avons besoin d’aide. C’en est une importante. « Je ne veux pas demander de l’aide. J’ai un problème dans ma vie et je ne veux pas que les autres personnes le sachent. Je peux le faire moi-même. Je n’ai pas besoin de votre aide. » Et vous savez à quoi cela revient en fin de compte? Cela revient à dire en fin de compte, « Je n’ai pas besoin de l’aide de Dieu. »

Parce que, vous savez quoi, la racine de l’orgueil n’est pas seulement s’élever soi-même. C’est élever l’homme et diminuer Dieu. C’est au fond rendre Dieu petit et l’homme grand. Et c’est le problème.

C’est vraiment la chose que nous avons regardée dans, je crois que c’était Asa… oui, c’est lui. Vous souvenez-vous de lui? Il est venu demander de l’aide… ici, j’ai le texte.

, « Dans ce temps-là, le voyant Hanani alla auprès d’Asa, roi de Juda, et lui dit: ‘Parce que tu t’es appuyé sur le roi de Syrie et que tu ne t’es pas appuyé sur l’Eternel, ton Dieu, l’armée du roi de Syrie s’est échappée de tes mains. Les Kouchites et les Lybiens ne formaient-ils pas une grande armée… » Regardez, il a consulté le Seigneur en ce qui les concerne. « Cependant, l’Eternel les a livrés entre tes mains, parce que tu t’étais appuyé sur Lui. » Alors, il dit, « Alors Asa fut irrité contre le voyant et le fit mettre en prison, parce qu’il était en colère contre lui à cause de cette affaire. En même temps, Asa opprima aussi quelques-uns du peuple. » Et ensuite il dit, « Toutefois, même pendant sa maladie, » il eut les pieds malades et cela devint grave. « Toutefois, même pendant sa maladie, il ne rechercha pas l’Eternel, mais consulta les médecins. »

C’est grave – ne pas faire confiance au Seigneur. Vous… vous avancez et vous ne faites pas confiance au Seigneur. Maintenant, je ne vais pas…je dois avoir confiance dans l’argent. Je dois avoir confinace dans ce que l’homme peut faire. Je ne peux pas faire confiance au Seigneur; je dois faire confiance aux médecins. Je ne peux pas faire confiance au Seigneur. Je ne peux pas… »

Vous refusez de chercher de l’aide. Parce que, réellement, quand nous cherchons de l’aide, nous reconnaissons notre faiblesse. Et c’est un manque de volonté d’admettre notre faiblesse. Et ça arrive. « Je ne veux pas d’aide. Ce serait les déranger. Ce serait, ce serait… Très proche d’une autre manifestation, « Je serais embarrassé. »

Vous savez quelle autre grande manifestation de l’orgueil il y a ? C’est l’embarras (la gêne), ce qui est réellement un autre mot ou une autre façon de dire ‘peur de l’homme’.

Vous vous rappelez, vous vous rappelez le passage d’Esaïe que j’ai lu ? Celui-là, Esaïe 51? « Qui es-tu pour avoir peur de l’homme mortel, du fils d’Adam, dont le sort est celui de l’herbe… » Dieu dit, « C’est moi, c’est moi qui vous console, qui es-tu pour avoir peur de l’homme… » Cela revient à dire, « Je suis ton Dieu. Qui es-tu pour avoir peur des hommes? »

Vous voyez que, si… l’embarras, la peur de l’homme… et, nous avons un autre bon exemple, c’est Pierre qui nous donne tant de bons exemples de ce problème. « Cependant Pierre était assis dehors dans la cour. Une servante s’approcha de lui et dit, ‘Toi aussi, tu étais aussi avec Jésus le Galiléen.’ Mais il le nia devant tous disant, ‘Je ne sais pas ce que tu veux dire.’ Comme il se dirigeait vers le porche, une autre le vit, et dit à ceux qui se trouvaient là, ‘Celui-ci était avec Jésus de Nazareth.’ Il le nia de nouveau avec serment: ‘Je ne connais pas cet homme.’ Peu après, ceux qui étaient là s’approchèrent et dirent à Pierre, ‘Vraiment, tu es de ces gens-là, ton langage te fait reconnaitre.’ Alors il se mit à faire des imprécations et à jurer, ‘Je ne connais pas cet homme.’ Aussitôt, le coq chanta. »

Embarras, peur de l’homme. C’est un gros problème. Il vient en nous. Nous avons peur de précher l’évangile. Vous sentez que le Seigneur entre et… vous sentez votre conscience: « Vous devez parler à cet homme. Vous devez parler à ce membre de la famille. Ils périssent. Vous devez aller là-bas et faire ça. »

Je me souviens, je me souviens d’avoir lu un récit… Je pense que c’était de Mack Tomlinson, Je ne sais pas s’il le fait encore, mais il avait l’habitude de faire une méditation quotidienne. Et il en a envoyé une et une fois il avait une citation de Beth Moore. Elle était assise dans un aéroport un jour et ils, vous savez comment ils font quand quelqu’un est en fauteuil roulant, ils les poussent en haut jusqu’à la porte pour qu’ils attendent, quelqu’un , un des employés de l’aéroport le fera et ensuite ils les laissent là jusqu’à qu’il soit l’heure d’embarquer et ensuite quelqu’un les fait monter dans l’avion.

En tout cas, ils ont amené ce vieil homme et il avait de trés longs cheveux et ses cheveux étaient pleins de noeuds et tout emmélés. Et elle était assise là attendant l’avion, et elle leva les yeux et elle le vit et elle entendit le Seigneur dire… il était tout ébouriffé, comme si ils l’avaient sorti d’une maison de retraite ou quelque chose comme ça. Et elle senti comme si le Seigneur lui disait d’aller là-bas et de brosser ses cheveux. Et elle a vraiment lutté avec ça.

Je me souviens de Paul Washer qui parlait de marcher vers ce camion, il y avait comme une sorte d’entrepot de camions, un entrepot de fret ou quelque chose comme ça, devant lequel il passait tout le temps. Peut-être que c’était à Dallas. Et il sentait le Seigneur qui disait: « Va et parle à tous ces chauffeurs de camions grossiers. » Et il disait que pendant un certain nombre de jours, il est passé à côté mais il ne l’a pas fait. Et Dieu continuait à le marteler tous les jours, « Va là-bas. Va là-bas. »

Mes frères, c’est un gros problème avec lequel, nous chrétiens, devons batailler, un gros problème. Vous avez ce problème, « Je veux suivre mon propre chemin. » Nous avons ce problème où nous ne voulons pas chercher de l’aide. Nous voulons être dépendant… ou indépendant plutôt. Nous ne voulons pas être dépendant. Nous voulons être… donc nous avons ces problèmes. « Je veux suivre mon propre chemin. » Vous avez cet esprit d’indépendance. Vous avez cet esprit de peur de l’homme. Aucun d’entre vous ne les a jamais eu ?

Mes frères, je me souviens… Prier maintenant dans un restaurant, c’est comme, Je ne réfléchirais même pas, je ne broncherais même pas. Je me rappelle, comme les toutes premières semaines après ma conversion, j’ai été enrolé dans la Jeunesse pour Christ et j’ai rencontré le gars de l’équipe chez Denny’s, et nous prenions le petit-déjeuner. Et il a dit, « Prions. » Et il a baissé la tête et j’étais complétement terrorisé par le fait que nous étions en fait en train de prier. C’était tellement contraire et à l’opposé de tout ce que j’avais jamais connu, en fait de prier en public dans un restaurant. J’étais complètement envahi par la peur.

Mais le problème c’est que, là où il ne devrait rien y avoir, Mes frères, il peut d’un seul coup se passer quelque chose… quand nous serond face à certaines situations et que nous serons terrifiés.

Je me souviens qu’il y avait ce… Je me souviens quand je travaillais dans cette entreprise de construction mécanique à Kalamazoo, Michigan et il y avait un vice-président des opérations et ce gars était le gars le plus intimidant que j’ai connu. Et j’étais si convaincu de ça, j’ai quitté l’entreprise et je n’ai jamais parlé avec lui de l’évangile. Après être parti, j’ai du lui écrire et m’excuser et… Mais nous pouvons être terrifié par l’homme.

D’autres façons de le dire? « Donc humilie-toi sous la puissante main de Dieu. » En faisant quoi? « S’humilier. » Qu’est-ce que c’est? Jeter touts vos soucis, toutes vos anxiétés. Savez-vous que l’anxiété est une énorme manifestation de l’orgueil?

L’inquiétude, c’est de l’orgueil. Vous savez pourquoi? Nous pouvons revenir à la même sorte de… C’est comme si Dieu disait, « Qui es-tu pour craindre l’homme? » Il peut aussi dire la même chose à Son peuple, « Qui es-tu pour être anxieux? Ne suis-Je pas au contrôle de chaque petit, minuscule aspect de ta vie? Ne suis-Je pas dans le contrôle absolu, complet et total? Y a-t’il un grain de poussière qui bouge sans que je le contrôle? » Et pour nous être anxieux, c’est dire, « Je dois m’inquiéter de ça parce que Dieu n’est pas vraiment capable de s’en occuper. Je ne peux vraiment pas Lui remettre tous mes soucis, parce que si je le fais, il se peut qu’Il ne s’en occupe pas de la façon dont cela devrait être vraiment fait. »

Et vous savez ce qui est très proche de ça dans la nature et le péché? Murmurer Parce que, très souvent, quand nous sommes inquiets, l’inquiétude accompagne le murmure. Parce que nous pensons que nous ne sommes pas gâtés. Non seulement nous sommes anxieux, parce que nous n’aimons pas notre situation et elle nous intimide, nous murmurons parce que nous n’aimons pas le fait d’être dans cette situation, d’ailleurs à propos, on nous en parle concernant les Hébreux quand ils étaient dans le désert, c’est un exemple, que Paul a dit aux Corinthiens, pour nous aujourd’hui. Et donc il y a une autre manifestation.

Et donc mes frères, en voici une autre: le désir de grandeur. « Quoi? Comment se fait-il qu’un frère fasse ça? Pourquoi ne puis-je pas le faire? Comment se fait-il… comment se fait-il que je ne sois pas gâté? Seigneur, comment se fait-il qu’ils aient ça? Je veux être… »

Vous savez, mes frères, très souvent vous pouvez être vaincus par les passions de la chair quand vous voulez la notoriété, vous voulez l’attention, vous voulez être applaudis, vous voulez la reconnaissance, vous voulez l’honneur. Vous voulez être reconnus comme le meilleur ou le plus grand. Vous voulez être reconnus pour votre compétence. Vous voulez être reconnus pour vos capacités. Vous voulez être reconnus pour votre don. Vous voulez être reconnus pour quelque chose que vous avez fait. Vous voulez être reconnus… garçon, tu as donné comme un sacrifice et c’est une épreuve…

Ou vous jeûnez, un jeûne prolongé. Vous jeûnez plus longtemps que la plupart des autres personnes que vous connaissez ne l’ont fait. Et il y a cette chose qui s’insinue. Vous voulez que quelqu’un sache. Vous n’êtes pas supposé laisser votre main droite connaître ce que fait votre main gauche quand vous donnez, et vous avez donné dans un esprit de sacrifice. Et ça s’insinue en vous là. Vous voulez que quelqu’un sache que vous avez fait ça.

Mes frères, vous vous rappelez? C’est ça! Luc 9:46, une discussion survint parmi les disciples de Christ pour savoir lequel était le plus grand. Ici, ils discutent, « Lequel d’entre nous est le plus grand? »

Et vous ne pensez pas que ça ne nous arrive pas dans notre vie chrétienne? « Lequel d’entre nous est le plus grand? »

Vous partez et vous avez fait quelque chose avec un groupe. Vous allez au campus et des personnes reconnaissent tout le groupe et ils vont vers ce groupe et vous êtes laissés là. « Quoi? Comment se fait-il que je sois laissé de côté? J’étais là. Comment se fait-il que je ne sois pas reconnu? »

Et nous rions, mais vous savez, ces choses peuvent… et le truc c’est…, c’est comme Paul le dit, ne pas… nous ne devons pas donner de provisions, aucunes provisions à la chair. Mais je vous dit que, il y a des moments où la chair peut venir sur nous avec une telle intensité. Elle peut venir sur nous avec une telle intensité. Vous n’aimez pas ça, vous reculez devant elle, mais elle veut l’attention, elle veut faire des efforts, elle veut la reconnaissance, elle veut suivre son propre chemin. Elle est remplie d’anxiété, elle est remplie de murmures, elle n’aime pas la façon dont Dieu s’occupe de vous. Elle n’aime pas ce que Dieu vous a donné.

Mes frères, des moments peuvent surgir… quand ils viennent, comment luttons-nous? Comment nous débarrassons-nous de cette chose? Comment attrapons-nous cette chose par les cheveux et abattons-nous l’épée directement sur son cou? Comment le faisons-nous ? D’où vient la bataille?

Mes frères, je vais vous dire une autre chose qui en découle, c’est un peu comme de ne pas chercher d’aide- c’est cette indépendance, c’est la confiance en soi-même. Rappelez-vous quand cette confiance en lui-même est apparu chez Pierre? La confiance en lui-même, quand Pierre était tellement sûr de lui? Quand? Exactement, juste là. « Je ne Te renierai pas. « Seigneur, même si tous les autres Te renient, je ne vais pas Te renier! »

L’homme, l’orgueil… mes amis, je sais que les Proverbes disent que l’orgueil précède la destruction, mais elle précède les chutes. Mes frères, quand nous sommes remplis d’orgueil et que nous l’emportons avec nous, vous ne voulez pas l’emporter avec vous. Si vous êtes un enfant de Dieu, il (l’orgueil) va vous abaisser. Mais nous devons le (l’orgueil) frapper d’un coup mortel. Quand il survient, nous devons le combattre le plus durement possible.

Comment fait-on ça? Et voici le truc, voici le truc. Chaque chrétien doit combattre ces passions, chacun d’entre nous. Nous devons faire la guerre. Nous devons tous lutter contre l’orgueil. Tous ceux qui verront la vie éternelle, mes frères, nous devons, nous devons livrer cette bataille. Nous devons. Nous devons faire mourir les actions du corps, y compris ces oeuvres d’orgueil. Nous devons!

Romains 8:13, beaucoup d’entre vous sont familiers de ce passage, il dit, « … si par l’Esprit, vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez. »

Si vous livez selon ces passions, vous allez mourir. Si vous les faites mourir, vous vivez. Les vrais chrétiens sont des tueurs de péchés. Par la puissance de l’Esprit, vous êtes des tueurs de péchés. Nous devons apprendre à lutter contre ça.

Mais il y a une chose, en pratique, certains d’entre nous font mieux que les autres. Je veux dire parmi ceux qui lutte réellement, parmi ceux qui sont de vrais chrétiens, la vérité est que, certains ont de plus grands succés que d’autres et cela ne peut pas simplement être débattu. Comment savons-nous cela? Parce que, mes frères, dans le royaume chrétien, nous avons des chrétiens qui sont plus humbles que les autres. C’est une réalité.

Et vous savez quoi? En principe, nous nous attendrions à trouver ça chez ceux qui marchent depuis longtemps avec le Seigneur… La vérité c’est que, probablement, en général, nous pourrions espérer trouver quelqu’un qui a marché avec le Seigneur 20, ans; Ils vont savoir ce qu’est l’humilité de Christ alors que quelqu’un qui marche avec le Seigneur depuis 6 semaines ne saura pas.

Mais vous savez quoi? Même ceux, si nous avions amené tous ceux qui marchent avec le Seigneur depuis un an, certains sont plus humbles que d’autres.

Pourquoi? Pourquoi? Ce que je veux dire, c’est que c’est vrai.

C’est comme quand Jésus dit, « Amassez-vous des trésors dans le ciel. » Certains en amassent plus. C’est vrai. Les choses que nous sommes appelées à faire, certains y répondent mieux. Certains se sacrifient plus. Certains répondent comme la veuve, qui a jeté ces deux dernières pièces. Tout le monde ne fait pas ça. Tout le monde ne se sacrifie pas autant.

Et tout le monde n’est pas pareil face à l’humilité. Tout le monde n’est pas pareil face à la foi. Jésus pourrait regarder ici et dire, « Oh, gens de peu de foi! », et ensuite Il pourrait regarder là et dire, « Je n’ai pas trouver une telle foi même en Israël! ». Nous ne sommes pas tous pareils.

Même ceux qui ont une vraie foi, nous ne sommes pas tous pareils. Comment se fait-il que certains se battent mieux? Comment se fait-il que certains réussissent mieux? Certains chrétiens font de plus grands progrès; ils courent plus vite, ils vont plus haut, ils ressemblent plus à Christ.

La question que je vous pose est: pourquoi? Comment se fait-il qu’ils connaissent, comment se fait-il qu’ils fassent ce que d’autres peut-être ne font pas avec autant de succès, aussi bien? A la base, qu’est-ce qui fait la différence? Parce que je pense que vous et moi devons reconnaître qu’il y a une différence. Il y an a une!

Donc, pourquoi? Tous les vrais chrétiens livrent bataille. La vérité est que, au milieu de la bataille, certaines personnes semblent être plus abattues sur le champ de bataille. Certaines personnes semblent plus tomber. Certaines personnes finissent comme les Hébreux à un moment où ils devraient eux-mêmes être des enseignants, ils ont eu besoin de quelqu’un pour les accompagner et les enseigner.

Ou les Corinthiens: « Je dois vous parler comme à des hommes charnels, je ne peux même pas vous nourrir de nourriture solide. » Pourquoi est-ce comme ça? Certains avancent, certains sont conseillés, certains sont réprimandés. Vous savez que c’est vrai.

Regardez Christ quand Il s’est occupé des sept églises. Etaient-elles toutes les mêmes? Elles ne l’étaient pas! Ce n’est pas juste, mes amis, ce n’est pas seulement que les individus sont différents, mais les corps collectifs d’individus sont différents. Certaines églises font preuve d’une plus grande humilité que d’autres. Pourquoi? Nous devons nous poser cette question. C’est là où est la bataille! C’est là où elle a lieu!

Maintenant, vous savez, je pense que nous le reconnaissons tous. Nous reconnaissons tous qu’il y a la grâce de Dieu et que c’est un facteur essentiel de la solution. Je pense que nous reconnaissons tous avec l’apôtre Paul, 1 Corinthiens 15:10, « Par la grâce de Dieu je suis ce que je suis, et Sa grâce envers moi n’a pas été vaine. Loin de là, j’ai travaillé plus qu’eux tous, non, pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu qui est en moi. »

Voici Paul qui dit, « Hey, Je reconnais que j’ai plus couru que les autres. » Vous savez quoi, si vous avez plus couru que les autres, ce n’est pas de l’humilité de dire le contraire. Ce n’en est pas du tout. Parce que si vous l’avez fait, la meilleure chose à faire est de le reconnaitre et de rendre gloire à Dieu pour ça. Parce que si vous l’avez fait, vous l’avez fait, et si vous l’avez fait, c’est par Sa grâce et donc vous devriez reconnaitre Sa grâce. Vous ne devriez pas… c’est une fausse humilité quand vous dites que vous n’êtes pas la personne que vous êtes. Ce n’est même pas vrai. Ce n’est pas de l’humilité. Ce que vous faites, c’est que vous privez Dieu des actions de grâce en échange de la grâce qu’Il vous a donné.

Paul pouvait regarder en arrière et dire, « J’ai couru plus que les autres. » Mais il n’a pas dit, « Applaudissez-moi. » Il a dit, « C’est la grâce de Dieu. »

Donc, je pense que nous devrions tous reconnaitre que c’est la grâce de Dieu. Mais ne vous avisez pas d’oublier ça. Ecoutez ce que Paul dit: « Par la grâce de Dieu, je suis ce que je suis et je l’admets, je le reconnais et je remercie Dieu pour ça. Sa grâce envers moi n’a pas été vaine. Loin de là, » Ecoutez ça, « J’ai travaillé plus qu’eux tous. »

Mais laissez-moi vous faire remarquer ceci, il a travaillé plus qu’eux tous. Il n’a pas dit, « Bon, gloire à Dieu, regardez toute la grâce qu’Il a déversée sur moi et comment j’ai été capable de dépasser n’importe qui d’autre et en fait je me suis assis sur un canapé et j’ai passé mon temps affalé devant la télé et j’ai regardé des feuilletons et j’ai réussi à tous les dépasser. La grâce de Dieu n’est-elle pas glorieuse? »

Il a dit, « La façon dont la grâce de Dieu se manifeste c’est que vous travaillez plus dur, vous luttez plus fort, vous livrez bataille avec plus d’ardeur. Vous faites la guerre avec plus de vigilance, avec plus de férocité, avec plus de force, avec plus d’efforts! Mais vous le faites! »

Mes frères, vous voyez, quand la grâce de Dieu paraît, ce qu’elle va créé en vous est cette réponse, vous le faites! Vous devez faire mourir les actions du corps. Oui, vous le faites par Christ, vous le faites par la puissance de l’Esprit, vous le faites par la grâce de Dieu. Mais, VOUS le faites.

Et je vous garantis ceci, à chaque fois que vous trouvez une personne qui a excellé dans l’humilité plus que les autres, c’est parce qu’elle a fait quelque chose dans la lutte contre l’orgueil de plus que les autres. Elle l’a fait. Elle a couru plus vite en direction de l’humilité. Elle a lutté plus fort pour défier et vaincre l’orgueil. Elle l’a fait; vous feriez mieux de le croire, elle l’a fait. Et si vous pensez que vous en profiterez et que vous aurez la victoire sans livrer bataille, vous pensez mal. Cela n’arrivera pas. Vous devez vous battre.

Mes frères, n’oubliez jamais ceci. Si vous faites mourir les passions de l’orgueil, c’est parce que vous tuez, en fait, l’orgueil. Regardez, si vous courez cette course et que vous êtes 10 pas devant une autre personne, c’est parce que vous avez plus forcé pour obtenir ces dix pas de plus que l’autre personne.

Maintenant, vous pouvez en retrouver l’origine dans la grâce de Dieu, absolument, absolument. Et vous pouvez Louer Dieu pour ça, et garçon, il y a un endroit où nous avons aussi besoin de l’humilité en reconnaissant ce que Dieu nous a donné afin que nous se soyons pas gonflé d’orgueil et que nous ne soyons pas orgueilleux et que nous ne traitions pas avec condescendance les personnes qui n’ont pas le même niveau de vérité et la même quantité de succés, les personnes qui sont un peu plus dans le noir, plus éloigné des solides doctrines. Attention, je ne parle pas des gens perdus, je ne parle pas des hordes hérétiques, je ne parle pas des fausses religions, je parle des autres chrétiens qui ne sont pas où vous êtes.

Mes mes frères, si vous faites mourir l’orgueil, si par l’Esprit, vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez. Mais VOUS devez le faire; VOUS devez les faire mourir.

Mes frères, le point sur lequel j’insiste ici c’est que, si vous n’avez pas fait les progrès dans l’humilité que les autres ont fait, c’est votre faute. C’est parce que vous n’avez pas persévéré! C’est parce que vous n’êtes pas allé plus haut. C’est parce que vous… Regardez, si vous vous élevez au-dessus des autres, c’est parce que vous vous êtes élevés au-dessus des autres. Par la grâce de Dieu? Oui, Mais notez-le, si vous réussissez, c’est parce que VOUS réussissez.

Et la raison pour laquelle j’insiste autant sur la responsabilité personnelle c’est précisément parce que les auteurs de l’Ecriture insistent autant sur la responsabilité personnelle.

Mes amis, des églises humbles… il y a des églises humbles, il y a des gens humbles. Et le truc c’est qu’ils viennent de quelque part. Il y a des gens qui distancent largement les autres et ils viennent de quelque part. Ils n’arrivent pas simplement par accident.

Et vous savez d’où ils viennent? Je vous le garantis mes frères, ils viennent du chemin de la difficulté; ils viennent du chemin de la discipline; ils viennent du chemin qui demande plus d’efforts; ils viennent du chemin d’une plus grande vie de prière; ils viennent du chemin d’une vie dans la Parole de Dieu; ils viennent du chemin de la marche avec Christ; ils viennent du chemin de… ils viennent du chemin d’une vie d’initiatives. Vous savez ce que je veux dire par là? Là où il y a un effort spécial pour être humble contrairement au gars qui prends juste la vie chrétienne comme elle lui vient.

Il y a des personnes qui de manière dynamique disent, « Je vais poursuivre l’humilité avec passion. » Il y a d’autres personnes qui ne la poursuivent même pas. Dieu travaille l’humilité en eux selon un certain degré, mais ils ne prient pas pour ça. Dans un chrétien, Dieu va travailler l’humilité; Il va travailler cette image là. Mais ils ne voient pas l’humilité aussi importante. Ils ne sont pas aggressif dans sa poursuite. Et cela vient du type d’enseignement qu’ils ont.

Une des raisons pour lesquelles je voulais que James vous apporte le truc « d’Andy » de la semaine dernière, c’est parce que, j’en suis absolument convaincu. Vous savez, je pense qu’une des raisons qui fait que Kirksville et Sedalia ont le type d’église qu’elles ont et les niveaux d’humilité en tant qu’église qu’elles ont, c’est à cause des dirigeants qu’elles ont. Elles ont des dirigeants humbles. Et je pense que vous, les gars, devez voir ce que cela apporte d’avoir des dirigeants humbles aussi dans notre église et priez pour moi et pour ces autres hommes qui viendront après nous.

Nous avons besoin de personnes qui donnent l’allure dans notre vie, nous avons besoin d’exemples. Et la vérité c’est que les anciens dans une église doivent être des exemples. C’est ce que dit Hébreux 13.

Mais mes frères, certains pataugent péniblement. Certains n’ont pas autant de réussite. Pourquoi? Et ce n’est pas toujours parce qu’ils ne font pas d’efforts. Vous savez quoi? Les chrétiens parfois avancent avec des efforts, mais certaines personnes semblent patauger péniblement et ils semblent échouer.

Or, Paul a dit ceci quand il en est venu à frapper son corps, il a dit qu’il ne battait pas simplement dans l’air. Vous savez comment c’est quand vous avez certains, vous avez certains types qui luttent, vous vous retournez avec toute votre puissance et vous lancez le plus gros uppercut que vous pouvez et vous mettez tout ce que vous avez dans ce coup de poing et vous vous balancer dans l’air et vous manquez complètement l’ennemi. Vous avez dépensé des efforts. Mais vous n’avez fait aucun bien.

Et beaucoup d’entre nous dans la guerre chrétienne, c’est comme ça. Nous pataugeons lamentablement souvent parce que l’énergie a été dépensée avec peu de bénéfices. Vous voyez, ce que nous voulons faire , c’est que nous voulons nous concentrer. Nous voulons nous concentrer! Si nous allons combattre cette chose, nous devons arriver à comprendre comment prendre cette chose par la tête et la mettre en pièces et nous devons faire en sorte que nos coups portent. Nous devons lui causer des dommages. Nous devons frapper nos corps dans la soumission. Nous devons faire des dégâts dans la bataille contre Satan, nous devons lui résister. Nous ne voulons pas que nos efforts soient gâchés, éparpillés, inefficaces.

Vous vous rappelez… vous dites, « Comment pouvons-nous faire ça? » Vous vous rappelez comment Paul est venu vers les Colossiens et il disait, « Vous savez ce que vous , Colossiens, vous faites? Vous dites, ‘Ne mangez pas, ne buvez pas, ne touchez pas.' » Vous vous souvenez de ça? Vous vous rappelez où il dit ça?

Vous savez ce qu’il dit? Vos efforts sont éparpillés. Ils n’ont aucune valeur. Vous n’allez nulle part. Ce que vous faites ne vous aide pas dans la bataille. Ce sont des efforts gâchés.

Vous avez des personnes qui disent, « Ok, voici ce qu’est la vie chrétienne. Je dois avoir le bon régime; Je dois boire les bonnes choses; Je dois toucher les bonnes choses. »

Vous voyez, ça se réduit à une seule chose, mais ça n’aide pas. Ils n’atteignent pas l’endroit où la bataille se livre réellement.

Vous dites, « Ok, il y a beaucoup de… nous l’avons, nous l’avons. Comment combattons-nous? Comment combattons-nous dans cette bataille mortelle? Comment dépensons-nous correctement l’énergie? »

Et bien, voilà le problème. Ok, imaginez ceci: Soudain, vous êtes surpris par ceci, « Je veux suivre mon propre chemin. » Maintenant, ça ne vient pas toujours comme ça, mais c’est comme, il y a une chose dans votre vie et « Je veux ça », « Je veux faire ça ». Votre coeur s’est placé sur un chemin. Cela peut devenir n’importe quoi.

J’ai entendu quelqu’un parler d’une fille qu’il connaissait qui a fait d’un missionnaire une idôle. Vous avez entendu cette histoire? Il y a beaucoup de choses différentes. Les personnes, les personnes… l’idôlatrie peut s’installer en nous. Et savez-vous ce qui arrive quand l’idôlatrie s’installe en nous? Nous voulons cette chose. Nous la voulons! Oh, n’est-ce pas stupéfiant, dès qu’une idôle vient dans notre vie, cela ne prend pas longtemps avant que l’Amoureux de notre âme vienne et dise, qu’Il mette Son doigt juste dessus, « Je le veux. » « Non, Seigneur! Tout sauf ça! Pas ça! C’était la seule chose pour laquelle je ne voulais pas que Tu viennes et dont je ne voulais pas que Tu t’occupes! »

Et vous savez, vous pouvez aller là où vous essayer de vous convaincre vous-mêmes, « Ce n’est pas une idôle! Ce n’est pas une idôle! Je peux l’abandonner! » Nous pouvons devenir complètement comme les ivrognes, les types perdus, vous savez, « Je peux arrêter quand je veux! » Et donc nous essayons de nous convaincre nous-mêmes, « Je peux arrêter quand je veux! » Et nous continuons à nous dire ça, parce que nous ne voulons pas que le Seigneur vienne nous dire, « Ok, débarrasse-toi de ça. » Et alors Il vient et Il dit, et nous L’entendons parler à notre conscience, comme « Maintenant il n’y a aucune paix. Je dois arrêter ça. »

C’est un des problèmes. Que se passe-t’il quand je suis surpris par ça? Que se passe-t’il quand dans ma vie arrive un moment où je veux suivre mon propre chemin? Comment je fais pour aller là où je veux suivre le chemin du Seigneur alors que je veux suivre mon propre chemin?

Regardez, voici mon hypothèse. Si vous êtes un enfant de Dieu, enfoui quelque part là, vous voulez suivre le chemin de Dieu. Parce que si vous êtes Son enfant, même si des moments comme ceux-là peuvent survenir, enraciné là, ce que vous êtes réellement est évident.

Vous savez pourquoi je dis ça? Parce qu’un des traits d’un vrai enfant de Dieu c’est : heureux ceux qui ont faim et soif de la justice. Et je vois ceci, Dieu promet dans la nouvelle alliance qu’Il va vous purifier de toutes vos idôles. Et je vois aussi dans les Ecritures: que Dieu travaille en vous pour le vouloir et le faire selon Son bon plaisir.

Et donc, c’est ce que je sais. Quand un vrai enfant de Dieu est confronté à une dur moment dans sa vie où il veut juste suivre son propre chemin, il veut quelque chose, je sais ceci, que quelque part là-dedans, il y a encore un désir , une faim et une soif pour ce qui est juste et pour ce qui est bien. Vous voulez la volonté de Dieu.

Parce que si, regardez, s’il n’y a rien de ça… J’ai ce gars qui m’approche. J’ai ces… de temps en temps j’ai ceci. J’ai le mail de ce gars et il dit, J’ai des personnes qui me pose les questions les plus folles, ce gars veut des conseils pour savoir comment devenir chrétien ou comment aller au ciel, comment avoir la vie éternelle quand vous ne la voulez pas.

Ecoutez ce qu’il disait, je cite son mail, « Je pense que mon problème est que, intèrieurement, je veux pécher. Comment suis-je supposé haïr le péché? J’ai prié pour ça, » en d’autres mots haïr le péché, « mais je ne suis pas sur de la légitimité d’une prière pour quelque chose que je sais être bien mais que je ne veux pas vraiment. »

Et bien, je lui ai répondu et j’ai dit, « Je ne sais même pas pourquoi vous m’avez écrit! Pourquoi m’écrivez-vous en me demandant quelque chose que vous ne voulez pas? »

Je crois que le vrai enfant de Dieu n’est pas comme cette personne. Un vrai enfant de Dieu ne va jamais aller là où il sera comme, « Je veux suivre mon propre chemin et je n’ai pas d’autre issue parce que je veux pas suivre le chemin de Dieu et je veux suivre mon propre chemin, point. »

Je ne crois pas que le vrai chrétien est comme ça. Je crois que le vrai chrétien, dans ses pires moments, est comme David quand il a essayé de suivre son propre chemin, et maintenant ses os sont tous desséchés et il n’y a que… oh il y a ces ténèbres spirituelles qui sont venues sur son âme. Il n’est pas heureux; il est misérable. Il voulait suivre son propre chemin et il est dans la tristesse. Et il voulait en sortir. Quelle bénédiction quand le prophète est venu à lui et a dit, « Tu es cet homme! » soudainement. Quelle bénédiction ce fut!

Dans vos pires moments, mes frères, il y a une conviction ici. Vous avez pu essayer de la calmer, mais Dieu poignarde votre conscience et vous le savez. Et au plus profond, vous voulez réellement Sa volonté. Et si vous avez déjà été dans un de ces moments où vous avez lutté en voulant faire vore propre volonté, oh, vous êtes arrivé au moment où vous vous êtes résignés.

Vous, les gars, vous avez déjà entendu l’histoire de Don Johnson au sujet de sa collection de pointes de flèches? Don Johnson avait ces pointes de flèches. Il a passé sa vie à aller dans les grottes et à chercher dans toute la région de l’Arkansas et il creusait partout et il explorait et il avait une collection de pointes de flèches vraiment impressionnante.

Et c’était comme si un jour Dieu a dit, « Don, débarrasse-toi de ça. » Et il était écoeuré. « Non, non! » Il ne pouvait pas faire ça! Il ne pourrait pas faire ça! Et il a lutté et il a bataillé et il était dans une telle détresse et ensuite le dimanche qui a suivi, il devait précher. Les pointes de flèches!

Et alors il a pensé, bon, il essaierait de les vendre, mais le Seigneur va me laisser garder certaines de mes préférées. Et il disait, il est entré dans cette église le dimanche matin et il était là devant et il était sur ses genoux et il pleurait et il luttait! Cette chose le dévorait! Et il en est arrivé au moment où il a dit, « Ok Seigneur, Tu peux tout avoir. »

Combien de fois en arrivons-nous là encore et encore dans notre vie? Et alors quelle paix et quelle joie et c’est… nous le voulons! Au plus profond, nous voulons cette relation plus que… donc je le crois.

Mais alors, mes frères, au-dessus de ça, pas juste le désir d’humilité, nous avons besoin d’être résolu. Rappelez-vous comment le Psalmiste l’a dit, David, Psaume 17:3, « Ma parole ne dépasse pas ma pensée. »

Cela revient à prendre des initiatives. Nous devons chercher l’humilité avec résolution. Vous voyez mes frères, cette approche réactionnaire ne donne rien. Vous savez ce que je veux dire par réactionnaire? Tout ce que je fais, c’est de vivre toute ma vie à la lumière de ma collection de pointes de flèches et alors quand Dieu pique ma conscience, je dois lutter et me battre et sauter et bouillonner et lutter et finalement je cède.

Nous devons prendre des initiatives dans le sens… Jésus n’a pas chercher Son propre chemin quand Il était là. Il s’est humilié. Mes frères, Il n’a pas cherché Son propre désir. Il n’est pas venu pour être servi.

Vous savez quoi, nous devons prendre des initiatives. Il y a certaines choses que nous pouvons faire pour nous humilier nous-mêmes. Servir est l’une d’entre elles. Mes frères, servir. Se servir les uns les autres. Romains 15:2 « Que chacun de nous plaise au prochain pour ce qui est bon, en vue de l’édification. Car le Christ n’a pas cherché ce qui Lui plaisait… »

Prenez l’habitude, mes frères… Vous voulez vous battre? Une des façons est au fond de chercher délibérément à essayer d’être impliqué dans les activités où vous soudez ce fil de l’humilité dans votre vie. En d’autres mots, sacrifiez-vous. Gardez un journal intime, un journal où vous allez chercher à servir d’autres personnes.

Je le répète, vous devez faire attention. C’est mieux de garder de petites notes sur ce journal. Arrachez les pages quand elles deviennent trop anciennes et jetez-les pour ne pas pouvoir revenir en arrière. C’est mieux d’oublier les choses que nous faisons, très souvent. Mais du moins, gardez peut-être un journal où vous pouvez écrire les choses que vous espérez faire et comment vous pouvez servir les personnes et après l’avoir fait, alors déchirez la page, faites-en une boulette et jetez-la. Parce que vous n’avez pas besoin de vous en souvenir. Oubliez ces choses qui sont derrière, d’autant que cela pourait nuire à cette humilité que vous essayez de modeler, par la puissance de Dieu, en vous-mêmes.

Mais nous devons prendre des initiatives, pas être réactionnaire. Luttez pour servir les gens. Luttez contre les tendances égoïstes. Luttez contre elles, mes frères.

Je crois que certains jours quand j’ai été à l’église toute la journée et vous savez, je me suis levé tôt, je me suis préparé et ensuite je vais à l’église et je prêche et il y a différents problèmes à traiter et toutes sortes de gens veulent parler et il y a des situations où je dois donner des conseils et toutes ces choses arrivent et je suis à la fin de la journée, je suis épuisé et je suis comme…

Vous savez, quand Paul washer était là la dernière fois, il m’a dit, « Ne laisse pas ces jeunes t’épuiser. » Et il a dit, « Ils t’épuiseront. » Et il était très sérieux, il a dit, « Ils peuvent te tuer, en particulier le dimanche. » Et il a dit, « Ils peuvent vraiment, ils peuvent faire venir la défaite spirituelle et les ténèbres dans ta vie. Ils peuvent t’épuiser jusqu’à ce niveau.

Mais vous savez, et il peut y avoir des moments où c’est comme, « Nous sommes à la fin de la journée » et c’est comme, « Ouah » Ruby me disait que les Wilkinson avaient besoin des vestes pour leurs enfants parce qu’ils allaient à Minnéapolis, et c’était comme, Martha avait fini par les prendre là-bas, mais c’était comme si nous allions devoir et c’était comme « pouhhhh, Je veux juste, je veux me détendre. » Nous l’aurions fait, mais, il n’y aurait même pas eu une hésitation dans mon coeur pour le faire.

Parce que je pense au Seigneur Lui-même. Pouvez-vous penser à un moment où il était fatigué et complètement épuisé? Et pourtant Il a passé du temps non seulement pour une seule femme, Il a continué après ça. Alors tous les Samaritains sont venus vers le puit et Il a continué. Il se fatiguait en servant les gens.

Mes frères, laissez-moi juste finir sur cette note. Parce que je… et nous ne l’avons pas encore traité, probablement une prochaine fois. Mais écoutez, je vous vous redire ceci, que ce soit dans Romains 12, que ce soit dans Ephésiens 4, ou dans Colossiens 3, vous avez ce truc au sujet de l’esprit, fixez votre esprit, renouveler votre intelligence.

Mes frères, la bataille contre l’orgueil se mène dans l’intelligence. Elle se mène par ce que vous croyez. Elle se mène par la vérité. Voilà Jésus, si Il était là maintenant et que certains de Ses disciples étaient là-bas en train de discuter pour savoir qui serait le plus grand, laissez-moi vous dire exactement comment Il chercherait à les équiper. Exactement comment Il chercherait. Et vous voyez quand vous lisez l’épitre de Pierre, il l’a eu, il a appris.

Vous avez des disciples en train de discuter pour savoir qui va être le plus grand? Voici ce que Jésus dit, Vous pouriez presque penser que c’est totalement contraire à la façon dont vous pensiez qu’Il allait raisonner. Il dit en fait, aux types qui discutent de savoir qui va être le plus grand, c’est comme si Jésus avait dit, « Vous voyez les gars, Je veux vraiment que vous soyez les plus grands. Et je vais vous montrer le chemin pour y arriver. Les gars, ce n’est pas que vous discutiez d’une mauvaise chose. »

Or, ils étaient embarrassés parce que la façon dont ils discutaient et de quoi ils discutaient, ils savaient, leur propre conscience leur disait qu’ils avaient tort. Ils étaient plutôt silencieux devant Lui. Il devait leur demander certaines fois, « De quoi êtiez-vous en train de parler les gars là-bas? » Ils devaient surement baisser la tête de honte. Ils débattaient et discutaient de qui allait être le plus grand.

Vous vous rappelez le jour… vous savez qu’il y avait des liens de parenté dans le groupe. Jacques et Jean, il viennent avec leur mère. « Hey maman, demande pour nous! » « Nous voulons être assis à ta droite et à ta gauche. » Vous savez ce qui est intéressant? Quand Jésus a répondu, Il n’a pas dit, « Il n’y aura pas quelqu’un assis à ma droite et à ma gauche. » En fait, Il dit qu’il y aura quelqu’un.

Mais à la fin, Il a dit, vous vous rappelez ce qui est arrivé aux autres disciples quand ils sont arrivés et ont demandé ça? Ils étaient indignés. Parce que je le répète, « Nous voulons ça! Nous voulons ça! » Le désir de grandeur. Dans tout ça, Jésus n’a jamais dit de ne pas chercher la grandeur. Il a juste dit que la façon dont le monde la cherche, ce n’est pas la bonne façon. Vous voyez, le chemin de la grandeur c’est l’humilité.

Nous avons cette réalité dans l’Ecriture constamment: que pour être élevé, vous devez être humilié. Ceux qui s’élèveront eux-mêmes seront humiliés; ceux qui s’humilieront seront élevés. Ceux qui seront les plus grands dans le Royaume seront ceux qui servent. Si vous voulez être le plus grand, vous deviendrez le serviteur de tous et l’esclave de tous et vous servirez. Jésus: personne n’a été aussi profond et Il a été élevé.

Où la Bible dit-elle cela? Philippiens 2. Il s’est humilié, Il est devenu un homme, obéissant jusqu’à la mort, la mort à la croix et Dieu L’a élevé. Mes frères, il va y avoir quelqu’un assis à Sa droite et à Sa gauche. Puis-je vous dire qui c’est? ça va être ceux qui sont les plus humbles. Cette personne va être la plus grande, qui a servi le plus, qui a aimé le plus. Donc voilà votre chemin.

Mais vous voyez, cela revient à l’état mental. Comment vais-je livrer la bataille? Mes frères, vous savez ce que Jésus faisait et ce que je peux faire en tant que Son serviteur en enseignant ce qu’Il a enseigné? Je veux tous vous encourager à la grandeur. Je veux tous vous encourager à être aussi grand que possible dans le Royaume des Cieux. Je veux vous encourager à vous asseoir aussi près de Christ que vous le pouvez. Je veux vous encourager à la vrai grandeur.

Jésus a placé un enfant au milieu d’eux et au fond Il a dit, « Quiconque reçoit un enfant comme ce… » Vous voyez, il y avait des fois où les disciples étaient comme, « Nous sommes trop grands pour les enfants. Enlevez vos enfants! Le Maitre ne veut rien avoir à faire avec eux. Vous savez, Il est trop grand pour ça. Nous sommes trop grands pour ça. Enlevez ces enfants de là. »

Et Jésus est là, écartant ces gars et disant, « Les gars, vous ne comprenez pas. Amenez les petits enfants devant Moi. » Et ils sont tous là en train de regarder, ils Le regardaient probablement toujours en réfléchissant, ils Le regardaient probablement toujours en se sentant assez honteux, n’est-ce pas? Embarrassés, hésitants. Ils ont finalement compris, vous le voyez. Pierre dit, « Humiliez-vous donc, sous la puissante main de Dieu, afin qu’Il vous élève en temps voulu. »

Mes frères, c’est une bataille de l’esprit. Vous voyez, quand je veux suivre mon propre chemin, je peux briser les murmures, je peux briser ce désir de mon propre chemin, je peux mettre l’épée sur la gorge de l’orgueil quand je pense, « Vous savez quoi, Jésus m’offre le meilleur. Il m’a montré le sentier de la vrai grandeur. Pour toi c’est désirer ce qui n’est pas mauvais ou Il n’aurait pas fait appel à ça. Et Il a appelé. Et Il t’a appelé à chercher ta propre grandeur. Et au milieu de ça, pour que vous vous mettiez en tête, mes frères, mettre en tête la vraie grandeur. Faites-le!

Et regardez, je suis convaincu, qu’en tant que Chrétiens, en fait nous sommes des personnes qui devont faire la guerre contre les passions de la chair, les désirs de la chair, comme des personnes qui ont faim et soif de la justice.

Vous voyez ce que je veux dire? Cela signifie que dans ce monde, les chrétiens ne sont pas des personnes qui ne connaissent pas les désirs de la chair. Ils les connaissent, ils leur font la guerre. Comme des personnes qui ont faim et soif de la justice, si vous voulez la vraie grandeur, vous devez avoir faim et soif de justice.

Vous voyez mes frères, nous sommes des personnes dont les désirs pour le bien doivent être plus grands que nos désirs pour le mal. Mes frères, nous nous mentirions si nous disions que nous n’avons jamais de désirs pour les choses sensuelles, des choses mauvaises, des choses sexuelles immorales, des choses orgueilleuses, de l’avidité, de la convoitise, de l’envie, de la jalousie, des blasphèmes. nous avons toutes ces choses; nous pouvons les avoir de toutes les façons possibles: incrédulité…

Mais mes frères, ce que nous sommes, ce sont des personnes dont les désirs de justice doivent tout surpasser; c’est comme ça que nous triomphons. C’est vraiment là où ça se passe. C’est au niveau du désir.

Et mes frères, quand vous vous promener avec de grands désirs de vrai grandeur. Vous dites, à quoi ressemble cette grandeur? Oh mes frères, si cela a à voir avec l’endroit où nous sommes assis et la proximité que nous avons avec Christ et avec tout ce que nous voulons faire pour Le réjouir et en voulant recevoir de plus grands facultés pour être remplis de la joie et du plaisir de Dieu, nous sommes le plus grand vase possible pour être rempli de cette joie éternelle et connaitre les délices de Dieu et être capable de recevoir de plus grandes compréhensions.

Et c’est comme ici, certaines personnes ont un plus gros QI. Au fond cela revient à avoir de plus vastes capacités pour être capable de connaitre et comprendre Dieu. Et plus vous en savez sur Lui, plus vous L’aimez. Plus vous en savez sur Lui, plus vous en savez sur Lui plus vous serez attachés, plus vous en recevrez de la joie, et cela ne fera qu’augmenter… mes frères, je ne sais pas comment c’est, mais vraiment il y a une aptitude et une capacité pour être plus proche ou pour avoir de plus grandes compréhensions. Oui! Jésus ne dit pas qu’il n’y a pas de place pour s’asseoir à Sa droite. Et mes frères, si nous pouvons nous remplir de ça et si nous pouvons aller là où nous aurons l’envie de chercher à avoir la plus grande récompense céleste et les plus grandes gloires et d’être capable d’avoir les plus grandes couronnes à jeter à Ses pieds et d’avoir vécu la vie où nous nous serions le plus sacrifiés et qui aura le plus réjouit Dieu et de recevoir les plus grandes louanges de Sa part à la fin. Mes frères, quand notre désir pour ces choses l’emporte sur les autres désirs, c’est là que vous êtes victorieux, quand votre esprit est bien dirigé.

Mais mes frères, je vais vous dire, les types qui s’agitent sur le champ de bataille tout le temps, les types qui frappent dans l’air, ils perdent tout. Parce que quand la bataille surgit sur eux, ils n’ont aucune idée vers où ils doivent dirigés leur esprit. Vous pouvez comprendre ce qui est mauvais, « Non, je n’aime pas ça! Je ne veux pas ça! J’essaie d’y échapper, je sais que ce n’est pas bien! » Mais si vous n’avez aucun endroit où aller, vous êtes battus sur le champ de bataille.

Vous voyez, l’esprit doit se diriger vers un endroit précis. Dirigez-le vers les choses d’en-haut. Il doit être renouvelé. C’est là où nous livrons cette bataille, mes frères. C’est là. Et si vous n’êtes pas trop convaincus de la gloire du ciel et de la gloire de la prochaine vie et qu’elle devra être gagnée par une bataille sans merci ici, alors vous n’êtes pas prêt à rentrer dans cette bataille. Elle doit être livrée ici.

Bon, que Dieu nous aide. Vous réfléchissez à ces choses. Réfléchissez à ces choses!

Bon, c’est tout pour aujourd’hui. Nous en reparlerons la semaine prochaine. Probablement encore une fois sur l’orgueil, ensuite nous passerons certainement à autre chose.