La bataille contre le péché : violent pour l’humilité (Partie 3)

La vérité est… Jésus a dit, « que donnerait un homme en échange pour son âme.

La manière dont nous lisons notre Bible est… Il y a une bataille que vous devez mener en tant que vrai chrétien et vous devez gagner si vous voulez prendre le ciel et je sais… les gens, soudain, s’agitent quand ils entendent ça et disent « Je pensais que nous étions sauvés par grâce, par le moyen de la foi ». Nous le sommes, mais le genre de foi qui prend le ciel est le genre qui voit Christ si précieux qu’elle combattra tout se qui se trouvera sur le chemin pour y arriver.

C’est le genre de foi qui sauve et pour aller là-bas, comme un homme a dit avec sagesse à l’église dans le livre des Actes, « par beaucoup de tribulations, nous héritons ou nous prenons ou nous entrons dans ce royaume ». Par elle. Vous n’allez pas autour d’elle, sous elle, au-dessus d’elle, vous devez la traverser et la personne qui a la foi qui voit le Christ de l’autre côté de cette tribulation comme plus précieux que la tribulation elle-même la traversera et combattra toute chose diabolique, toutes les passions de la chair, toutes les tentations du diable et je réalise que vous ne pouvez pas gagner cette bataille par votre propre force. Cela doit être par la force de Dieu.

Frères, retour dans 1 Pierre 2, verset 11, lisons le encore. . C’est en fait le texte d’où cette série entière va sortir. Frères et soeurs, à la fin, rien ne va avoir de l’importance pour vous si vous perdez votre âme. c’est tout ce qui va avoir de l’importance. Nous sommes dans une bataille. C’est une bataille pour la vie ou la mort et votre âme pend dans la balance. Ce n’est pas comme si c’était une chose dérisoire. Ce n’est pas comme si c’était une bataille qui n’a pas vraiment d’impact dans votre vie ou dans ma vie. C’est tellement important pour chacun d’entre nous. Nous devons y arriver. Jésus dit, « Vous devez vaincre, vous devez perséverer jusqu’à la fin si vous voulez être sauvé et il n’y a pas d’autre chemin, vous devez perséverez jusqu’à la fin et c’est une bataille et vous devez la menez et votre âme pend dans la balance. Il y a peu de choses qui sont plus importantes pour vous que de gagner cette bataille. Il y a d’autre choses qui peuvent être aussi importantes mais en ce qui concerne votre bien-être, votre bien, votre propre préservation, tout pend dans la balance en gagnant cette bataille parce que sinon, vous perdez tout, tout. Si vous perdez votre âme, vous perdez tout parce que même ce que vous avez vous sera enlevé. Perdre l’âme, est la perte ultime, les amis. Nous parlons de la bataille qui, étonnemment, le monde autout de nous, ils n’en parlent même pas, et pourtant toutes nos âmes pendent dans la balance ici.

Voici: « Bien-aimés, je vous exhorte, en tant qu’étrangers et voyageurs, à vous abstenir des désirs charnels qui font la guerre à l’âme. Au milieu des païens, ayez une bonne conduite, afin que, là où ils vous calomnient comme faisant le mal, ils voient vos oeuvres bonnes et glorifient Dieu au jour de Sa visite. »

Et tout l’argument que j’ai amené la semaine dernière, « il y a des désirs charnels qui font la guerre à l’âme », cela signifie qu’il y a des désirs, il y a des forces, il y a des puissances qui sont contre votre âme. C’est vrai. C’est ce qu’il dit. Il y a des forces anti-âme et elles sont contre votre âme.

Ce n’est pas juste qu’elles trainent là et elles finissent pas trouver une pauvre âme qui dérive dans leur espace aérien. Vous êtes dans leur espace aérien. Il y a des désirs à qui vous devez faire la guerre. C’est une bataille que vous devez menez et les gens perdent leur âme. Il y a des forces qui cherchent la destruction des âmes.

Je peux vous dire ceci: la semaine dernière quand j’ai eu fini, j’ai été approché par quelqu’un qui n’aime pas ça. Il n’aimait pas cette idée parce que, selon son opinion, on aurait dit que je disais que vous pouvez être sauvé et vous devez combattre dans cette bataille et si vous ne luttez pas ou si vous tombez de ce combat, alors vous perdez votre salut. Frères, ce n’est pas une question de perdre votre salut, c’est une question de prouver votre salut.

Regardez, en d’autres mots, c’est comme ça : quand Dieu sauve une personne, Il en fait un guerrier, Il en fait un combattant, Il en fait un tueur de péché et c’est tellement sûr, c’est tellement réel, c’est tellement partout la même chose avec le peuple de Dieu que quand ils entendent un verset comme Matthieu 18:8, ils combattent les désirs charnels qui font la guerre.

Vous direz, « qu’est-ce que ça dit? » Ecoutez ça, Matthieu 18:8, « Si ta main… » Ecoutez trés attentivement. Allez à la page parce que je veux que le voyez. Je ne fais rien d’autre que de parler de la manière dont la Bible parle, la manière dont Jésus parle, la manière dont les apôtres parlaient.

Matthieu 18:8, « Et si ta main ou ton pied est pour toi une occasion de chute… »

Maintenant regardez, Jésus parle de façon spirituelle ici. Il ne dit pas que les chrétiens devraient s’amputer les mains et les pieds physiques parce que, mesdames et messieurs, les mains, les pieds et les yeux physiques ne nous font pas pécher. Il parle de quelque chose qui est si proche de nous que de l’enlever, c’est comme enlever des parties de nous-mêmes. Il y a des désirs qui sont tellement des parties de notre vieille nature, ils sont tellement une partie de la chair, ils sont tellement une partie des désirs du corps que, quand vous les arrachez, quand vous les supprimez de vous-mêmes, c’est comme arracher un oeil. C’est une partie tellement intégrante de nous, comme une chose si profondément implantée en nous que c’est comme amputer une partie de vous-mêmes pour arracher ces choses mais écoutez ceci, « Si ta main ou ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-les et jette-les loin de toi; mieux vaut pour toi entrer dans la vie manchot ou boiteux, que d’avoir deux pieds ou deux mains et d’être jeté dans le feu éternel. Et si ton oeil est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi; mieux vaut pour toi entrer dans la vie borgne, que d’avoir deux yeux et d’être jeté dans la géhenne de feu. »

Maintenant, remarquez avec attention, frères, comment Jésus discute, Il dit, « c’est une bataille pour la vie ou la mort », n’est-ce pas? pouvez-vous comprendre quelque chose d’autre de ces mots? Vous voyez tous ça? Ce qu’il dit là c’est: « Regardez, si vous voulez échapper à l’enfer, ce n’est pas passif ». Vous ne vous asseyiez pas sur le canapé et allez au ciel. C’est ce qu’Il dit. Oui, nous luttons avec la puissance de Dieu Tout-puissant. Jésus Christ Lui-même a dit, « sans Moi, vous ne pouvez rien faire » L’apôtre a dit ceci, « si, par l’Esprit, vous mettez à mort les oeuvres de la chair, vous vivrez ». Frères, c’est par la puissance de Christ, c’est par la puissance de l’Esprit mais, frères, c’est précisément quand nous nous trouvons en face de versets comme ceux-là et notre foi dit, « oui, je crois en ce texte, Je crois ce que Jésus dit et je crois que je devrai faire une amputation radicale afin de réussir et je vais lutter parce qu’à la fin, Christ a plus de valeur et je Le veux plus que toute chose et je vais lutter. Frères, c’est vraiment par la puissance de l’Esprit, c’est vraiment être uni à Christ mais nous expérimentons cette puissance précisément quand nous décidons d’engager le combat avec ces ennemis mortels qui bataillent contre notre âme. C’est juste là, frères, où la puissance est lachée.

Frères, ce qui arrive c’est, quand, par la foi, j’entends ceci et par la foi je dis, « Je vais batailler, je vais faire la guerre, Seigneur aide-moi », et frères, nous restons accrochés au cep, nous restons serrés contre Lui dans la Parole, nous restons près de Lui dans notre marche, nous restons dans une proche communion avec Lui, nous nous entretenons avec Lui, nous Le regardons, Le cherchons, Le chantons, allons et entendons précher tout ce qui Le concerne et nous restons centrés, nous restons accrochés et tout le temps nous réalisons que Jésus Christ Lui-même a suivi le même chemin, Il a suivi ce chemin où Il a résisté à toutes les tentations que l’enfer pouvait envoyer contre Lui et Il a traversé cette chose et Il a obéi et Il nous a dit, « suis-Moi! » et Il a dit qu’Il ne nous quitterait pas ni ne nous abandonnerait et c’est dans cette connaissance, c’est dans cette force, frères, que nous nous lançons et la manière dont Jésus discute est précisément comme ça: frères, allez faire la guerre à ces choses qui bataillent et vous les coupez et les arrachez et les jettez ou vous allez en enfer! C’est précisément ce que Jésus dit, exactement. Vous ne pouvez même pas discuter ça. C’est ce qu’Il dit, « si ton oeil est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi; mieux vaut pour toi entrer dans la vie borgne… » C’est mieux pour toi d’entrer dans la vie en ayant arraché cette chose.

Et encore frères, Il ne parle pas le l’oeil physique. Il parle de ces désirs qui jaillissent à l’intérieur de l’homme.

Frères, parler de cette manière énerve beaucoup de gens et cela a énervé certaines personnes qui étaient ici la semaine dernière, cela les provoque.

Ils pensent que ce que je dis par là, c’est que vous pouvez perdre votre salut mais voyez-vous ce qu’est l’idée de base? Je sais que je suis sauvé et je ne combat pas comme ça et vous venez enlever mon salut. Vous dites en fait que je peux le perdre parce qu’ils entendent dans mes paroles que je le leur enlève et je dirai ceci: si ce n’est pas au moins à un certain niveau, caractèristique de votre vie, si il n’y a pas quelque chose dans ces mots qui d’une façon ou d’une autre ressemble à votre vie, frères, Jésus dit, « vous allez aller en enfer. » Je ne le dis pas, Jésus le dit. Je l’ai appris: nous devons tout donner dans la bataille.

Et je sais que certains d’entre vous, jeunes gens, comme je l’ai dit la semaine dernière : la lune de miel… vous êtes arrivés à un moment où la lune de miel est finie. Nous ne voulons pas suivre ce camp: la lune de miel est finie et nous disons, « vous savez quoi? la vie chrétienne devient difficile. » Oui, c’est ce qu’a dit Barnabas, « par beaucoup de tribulations »… elle devient difficile mais votre âme est en jeu et Christ est en jeu.

Frères, c’est tout ou rien dans cette bataille, tout ou rien. Nous ne sommes pas arrivés à mi-chemin, juste une partie.

Frères, les gens deviennent énervés à cause de ça et ils disent, « mais, je suis sauvé, je ne peux pas perdre mon salut. C’est comme si vous disiez que si je ne lutte pas, je vais le perdre. Je n’aime pas cette idée. »

Mais écoutez, quoi que vous puissiez penser de vrai à votre sujet, vous ne pouvez pas écarter légèrement les paroles de Jésus. Peu importe que ce que vous pensez est vrai sur vous-même. Mes amis, si vous ne combattez pas comme Jésus a dit que vous deviez combattre…

Jésus en fait vous donne deux scénarios: entrer dans la vie, en ayant déchiré et arraché et coupé et jetté ces choses ou aller en enfer. Et c’était Ses paroles.

Donc frères, vous discutez en vous mettant en danger, vous discutez en vous mettant en péril.

Je vous dirai ceci: Bunyan a vu cette réalité. Certains d’entre vous sont-ils familiers du Voyage du Pèlerin? Vous rappelez-vous de ceci? Il est légèrement modifié… J’ai enlevé certains des vieux mots.

Chrétien, vous vous rappelez dans le Voyage du Pèlerin, il est arrivé à la maison de l’Interprète, voici une chose qu’il vit là-bas: « alors l’Interprète prit Chrétien et le mena vers les portes d’un palais et voici, à la porte se tenait une multitude d’hommes qui avaient envie d’entrer. » Donc, voici la porte et vous avez une foule de gars devant la porte qui veulent entrer par la porte du palais, « mais ils n’osaient pas ». Ils veulent entrer, mais ils ont peur d’entrer. « A peu de distance de la porte, un homme était assis; il avait devant lui une table, sur laquelle était un livre et une écritoire; il devait inscrire le nom de tous ceux qui entraient. Sur la porte se tenaient plusieurs hommes armés résolus à tuer tous ceux qui tenteraient de forcer le passage. » Donc, ici vous avez un palais, vous avez une porte, vous avez un tas de gars armés à cette porte qui vont chercher à livrer bataille à quiconque essaye d’entrer et il y a un groupe d’hommes dehors qui voudraient entrer mais ils ont peur d’entrer à cause des hommes qui sont là armés pour résister à leur tentative d’entrer. « Chrétien était stupéfait.Cependant, tandis que tous reculaient devant ces gardiens, il vit s’approcher un homme de belle prestance qui alla devant celui qui était assis devant la table et lui dit, « Ecris mon nom. » Et quand il eut fait ça, il tira un sabre, mit un casque sur sa tête et fondit sur les guerriers qui essayaient de le repousser avec fureur. Mais, cet homme, loin d’être découragé, se jeta sur eux et les frappa de toutes ses forces, de telle façon, qu’après avoir reçu lui-même plusieurs blessures et blessé ceux qui voulaient l’empêcher d’entrer, il réussit à forcer le passage et à s’introduire dans le palais. »

Maintenant, que pensez-vous que cela représente? Se jeta et frappa Frères, c’est… et écoutez; Bunyan traduisait seulement ce qu’il savait avoir été enseigné par le Maitre Lui-même. Luc 16:16 « le royaume de Dieu est annoncé comme une bonne nouvelle, et chacun use de violence pour y entrer. » Matthieu 11:12, « le royaume des cieux est soumis à la violence, et ce sont les violents qui le ravissent. »

Combien de personnes… ils ne parlent même pas de cette manière aujourd’hui? Combien de personnes parlent de cette manière? Le royaume des cieux est pris par force, les violents le prennent pas force. Quoi? La violence chrétienne? Le prendre par force? Vous feriez mieux d’y croire.

Mais cela ne signifie pas que nous sommes comme les musulmans qui posent des bombes et essaient de faire exploser les gens, Ceci, encore, est totalement une guerre contre les désirs charnels qui font la guerre à nos âmes. Mes amis, vous n’entrez pas facilement dans le royaume des cieux. C’est par la violence, c’est par la force, c’est par l’effort, c’est par la bataille.

Frères, cela concerne la vraie foi. Les gens parlent avec tellement de désinvolture de la foi, « et bien, je crois ». Attendez une seconde, « croyez-vous que Christ est tellement précieux, tellement réel et a accompli de telles choses par Sa vie et sur la croix que vous voulez vraiment sortir l’épée tout comme cet homme et que vous allez à la bataille et aprés avoir donné et reçu beaucoup de coups, vous vous jetez et vous frappez et vous vous taillez un passage à travers? Frères, cela va prendre et cela va être un guerre totale.

Frères, Apocalypse 2:7, « Que celui qui a des oreilles écoute, ce que l’Esprit dit aux églises: Au vainqueur je donnerai à manger de l’arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu.’ Apocalypse, « Celui qui vaincra aura cet héritage, et Je serai Son Dieu et il sera Mon fils. »

Vous voyez comment tout ça marche? La foi dit, « Je crois ça, je crois que je dois vaincre, je dois mettre à mort, je dois faire un combat mortel et prendre le royaume par la force. » Vous voulez savoir ce que dit la foi? La foi dit, « Ecris mon nom là, Je vais entrer. Parce que Dieu m’a montré qu’il y a une grande valeur à prendre ce royaume et avoir ce palais et entrer là où le Roi règne afin que je puisse me tenir en Sa présence et dans les plaisirs à Sa droite. Ecris mon nom, je vais entrer! Advienne que pourra, je vais entrer. », voici ce que dit la foi. Mais ensuite, il y a l’autre personne qui dit, « Et bien, je n’aime pas ça, je veux juste aller au ciel par la foi, je ne devrais rien avoir à faire, je ne devrais pas avoir à lutter… Je n’aime pas cette manière-là. On dirait que je dois ou lutter contre ces désirs qui font la guerre à l’âme ou aller en enfer… et je n’aime pas ça. C’est comme si je suis sauvé et je ne lutte pas, alors je vais perdre mon salut… et je n’aime pas ça. »

Mais frères, ce que cela dit réellement, c’est que la personne n’a pas une foi authentique. La vraie foi dit, « Je vais avoir le ciel et je vais avoir le Christ du ciel et inscrire mon nom et je le veux peu importe ce que les choses diaboliques me jettent dessus, je m’en moque… Bon, on ne s’en moque pas mais à la fin c’est comme, « je vais l’avoir » Et vous voyez, frères, la personne qui veut s’asseoir là-bas et crie et pleure et se plaint et critique, frères, tout ce que montre cette personne c’est qu’elle n’a pas cette foi.

Vous voyez, cela revient à une question de foi, oui, à la fin. Mais ce n’est pas qu’une question de, « O, j’ai dit cette prière et je crois que Jésus est mort est ressuscité des morts. » Ce n’est pas juste croire des faits et être capable de les réciter. C’est tellement croire ces faits que vous dites à l’homme à la porte d’inscrire votre nom là. C’est croire vraiment beaucoup… Ce n’est pas croire si peu que vous allez vous asseoir là et crier et vous plaindre. C’est, « Non, je veux ce Christ, peu importe ce que ça coûte et je vais L’avoir. » Avez-vous remarqué? Quand il a sorti cette épée, il est allé se battre même aprés avoir reçu beaucoup de blessures. Il est dit qu’il n’était pas découragé, il a continué parce que frères, pour la joie qui lui est proposé, il vendra tout même son propre confort, même sa propre vie, pour la joie… donc, vous ne vous découragez pas là.

La voici frères : la chair, c’est de là d’où viennent les désirs et ce que l’Ecriture dit c’est, « ne vous mettez pas en souci de la chair, ne faites pas de quartiers, frères, quels qu’ils soient, pas de quartiers… et je vous dirai ceci, l’ORGUEIL est l’air dans lequel la chair respire. Vous voulez y pomper de l’énergie? L’ORGUEIL le fait. L’HUMILITE! La chair ne survit pas dans le sol de l’humilité. Quand l’apôtre dit, il le dit aux Romains, juste à la fin de Romains 13, « ne vous mettez pas en souci de la chair, ne vous mettez pas en souci. » C’est comme un animal. Vous voulez tuer cet animal? Vous voulez le faire mourir de faim? Vous ne voulez pas lui donner de la nourriture, vous ne voulez pas lui donner de la boisson, vous ne voulez pas lui donner de la santé, vous ne voulez pas lui donner un endroit où il peut survivre. Vous voulez battre cette chose, vous voulez frapper cette chose, vous voulez essayer de tuer la vie en lui. Vous ne voulez surement pas le nourrir. Ou vous pouvez le comparer au vieil homme. Je ne vais pas discuter de savoir si le vieil homme, ou la chait ou quoi que ce soit… évidemment, nous savons frères, la chair est là et c’est comme un vieil homme. Vous pouvez l’imaginer comme ça. Ce vieil homme, là sur cette croix… et il a été crucifié et vous pouvez vous approcher et vous pouvez monter cette paille jusqu’à sa bouche et le laisser boire et vous pouvez lui donner de la nourriture et vous pouvez alléger sa souffrance et vous pouvez lui donner de l’air à respirer. Frères, ce que l’apôtre dit c’est, « ne vous en souciez pas! » Non, et l’humilité, frères, est juste au départ parce qu’il n’y a aucun désir charnel qui vit bien dans le climat de l’humilité. L’humilité, c’est étrangler la chair.

Frères, vous devez transporter ce corps, ce corps mortel. Vous devez vivre dedans et mais je vous dit que, l’apôtre Paul a dit qu’il frappait ce corps. Vous pouvez amener ce corps à la soumission, mais quand ce corps est dirigé par ces désirs charnels, il n’est pas soumis et c’est là où vous devez arracher, c’est là où vous devez creuser, c’est là où vous devez tailler et tuer. Frères, vous devez aller aprés l’orgueil avec passion. C’est une cause fondamentale qui nourrit la chair, la cause première. L’humilité, la chair ne peut pas y survivre. Peu importe quel défaut il peut y avoir, quoi qui puisse être mal dans votre vie, je vous garantis ceci: cela revient à ce point: vous donnez des provisions à la chair et l’ORGUEIL nourrit la chair. Vous avez fait quelque chose de fier, vous avez fait quelque chose d’arrogant, vous vivez ce genre de vie où la chair est nourrie et Paul dit, « affame-la, frappe-la pour la soumettre, ne la nourrit pas! », et cela signifie que vous devez être dans la surveillance de chaque manifestation de l’orgueil. Vous devez aller aprés elle, frères. Ne faites aucune provision pour la chair pour en satisfaire les désirs. N’allez pas là-bas! En satisfaisant ces désirs, garantis, vous vous êtes éloignés de l’humilité et vous avez déménagé dans le royaume de la présomption, de l’orgueil, de l’arrogance.

Mes amis, voilà le problème! Je pense qu’une des manières avec lesquelles nous allons nous battre, c’est celle-là. Vous devez devenir convaincus que chaque manifestation de l’ORGUEIL nourrit la chair et frères, quand vous commencez à la nourrir, elle lèvera ses têtes de mille mauvaises façons. Je me rappelle avoir entendu et encore… Je ne me rappelle pas ça exactement mais peut-être que l’un d’entre vous, les amis, s’en souvient mieux mais Paul Washer parlait du fait que quand il était jeune chrétien, il aurait du prier beaucoup plus pour l’humilité que pour les choses pour lesquelles il priait. Je crois que j’en ai parlé la semaine dernière.

Frères, une des choses ici: nous devons lutter pour l’humilité à tout prix. Nous devons être convaincus que c’est l’air dans lequel la justice respire, c’est l’air dans lequel l’homme nouveau respire. C’est le climat qui est favorable à la sainteté de toute les façons. Nous devons devenir tellement convaincus que c’est le fondement et que aucune justice ne peut être bâtie sauf sur ce fondement. Vous devez devenir convaincus de ça, vous devez être convaincus que c’est là où la grâce de Dieu, la rivière de la grâce de Dieu coule.

Vous devez être convaincus de ça parce que, écoutez: ces choses dont vous êtes le plus convaincus que vous devez avoir pour la préservation de votre âme pour gagner cette bataille… Quand vous devenez absolument convaincus de quelque chose, quand vous devenez absolument convaincus que si je n’ai pas ça, cela me coutera mon âme. Quand vous devenez vraiment convaincus de ça, vous devenez désespérés pour cette chose.

Et je vous dis frères, je pense que c’est trés vrai et c’est trés réel que nous, chrétiens, sont souvent beaucoup plus désespérés pour beaucoup d’autres choses que nous ne le sommes pour l’humilité et je pense que c’est parce que la vraie valeur n’est pas mise sur l’humilité par la plupart d’entre nous et je peux vous dire… mon oreille est ouverte pour vous en particulier jeunes gens, beaucoup d’entre vous jeunes gens, les choses qui semblent vraiment vous exciter. Ce n’est pas souvent que vous trouvez un jeune homme qui est vraiment excité par l’humilité. Excité par le sacrifice? Oui. Et c’est une chose excitante, nous devrions l’être. Par une évangélisation audacieuse, oui et c’est bien. Une puissante prédication, oui. Vouloir des dons, oui. Mémoriser beaucoup de passages, oui. Ce sont de bonnes choses. Etre capable d’atteindre avec puissance notre génération, de l’audace, être capable de descendre dans la rue et annoncer clairement l’Evangile. Ce sont toutes des bonnes choses, et ce sont des choses qui excitent les jeunes gens et je suis heureux qu’il y ait une génération qui soit excitée par ces choses: excitée par la souveraineté de Dieu, excitée par certaines doctrines dans les Ecritures, excitée par le fait d’être remplis de l’Esprit, excitée par ces choses. Bien! Ce sont des bonnes choses: excité par l’évangélisation, excité par les missions… mais frères, combien de fois sommes-nous excités par l’humilité? Et la plupart d’entre nous devons admettre que, en tant que jeunes chrétiens, ce n’est probablement pas la chose pour laquelle nous sommes le plus désespérés et que nous cherchons à avoir au-dessus de tout autre chose.

Mais si je lis correctement Paul Washer… il est à un moment dans sa vie où il réalise que c’est certainemet la chose qu’il aurait du chercher principalement quand il était un jeune chrétien et c’est la chose que je veux que vous voyez. Frères, nos corps mortels deviennent dociles dans ce climat. Nous n’allons pas nous débarrasser de ces corps mortels tant que n’aurons pas quitté ce monde mais ce que le Ce que l’Ecriture dit c’est que le corps est pour le Seigneur. Je peux amener ce corps à la soumission au Seigneur mais le climat dans lequel cela arrive est l’humilité. Bon, réfléchissez avec moi ici! Frères, je vous dirai ceci, c’est une des premières chose en menant la bataille : vous devez être convaincus que c’est indispensable.

Ecoutez, je pense que c’est évident pour nous tous si nous réfléchissons une seconde. Tandis que vous lisez dans les Ecritures, savez-vous quelque chose que vous trouverez? DIEU a créé les cieux et la terre. Savez- vous combien de fois on nous dit que Dieu a créé les cieux et la terre? Partout. Vous savez pourquoi? Parce que Dieu a créé les cieux et la terre, Il a tout créé et Il soutient tout et regardez, Il l’a fait d’une manière que, le fait qu’Il soit le soutien de toutes choses, serait démontré littéralement partout. Il n’a jamais créé Ses créatures pour être indépendantes de Lui mais totalement dépendantes. Jésus vient dans ce monde et dit, « sans Moi, vous ne pouvez rien faire ». N’est-ce pas ce que nous entendons? Qui vous rend différent d’un autre? Paul dit dans 1 Corinthiens 4:7, « qu’as-tu que tu n’aies reçu? » Voici la vérité des Ecritures: « tu n’as rien que tu n’aies pas reçu.

Vous souvenez-vous, frères, de cette réalité: bien qu’ils aient connu Dieu? La colère de Dieu est révélée contre l’impiété et l’injustice des hommes. Pourquoi? Quelle horrible chose ont-ils fait? Romains 1:21, « …ayant connu Dieu, ils ne l’ont pas glorifié comme Dieu et ne Lui ont pas rendu grâces. » Vous savez quoi? Dieu a créé tout ça pour être honoré comme le soutien de l’âme de tout afin que les hommes, dans tout ce qu’ils font, aient les yeux fixés sur Lui, en gratitude pour tout, littéralement tout.

Ecoutez, Dieu a créé tout ça pour déverser Sa plénitude dans Ses créatures pour qu’elles Le reçoivent totalement avec des actions de grâce. N’est-ce pas ce que nous avons lu? Même le mariage et le sexe dans le mariage et la nourriture, c’est tout à recevoir et à apprécier par ceux qui croient quand ils Lui offent des actions de grâce.

Vous voyez, frères, c’est de cela dont on parle. Il a créé tout ça et quand l’homme s’est écarté et comme Nébuchadnetsar a dit, « regardez quel grand royaume j’ai établi » ou comme Pharaon, « qui est l’Eternel pour que je Lui obéisse? » O frères, c’est tellement… l’univers entier est déchiré de son but originel.

Quand Satan a levé sa vilaine tête dans l’ORGUEIL et s’est rebellé contre le Seigneur… la création a été totalement déglinguée quand c’est arrivé.

Frères, nous devons en être convaincus, nous devons arriver à réaliser. Il a été dit d’Ezéchias, qu’aprés que Dieu l’ait aidé, il n’a pas donné à Dieu la reconnaissance pour ce qui était arrivé.

Asa, frères, j’en ai un peu parlé la semaine dernière. Asa, il est dit, il quand il fut malade des pieds, chercha les docteurs, pas l’Eternel. Chrétien, quand vous avez des besoins financiers et vous ne cherchez pas le Seigneur en premier, quand vous avez des besoins, physiques et médicaux et vous ne cherchez pas le Seigneur en premier, quand vous avez besoin de nourriture, quand vous avez besoin de vêtements, quand vous avez besoin d’aide, quand vous avez besoin d’une maison, quand vous cherchez une église, quand vous avez besoin d’intelligence, quand vous avez besoin de l’humilité, quand vous avez besoin… frères, quoi que ce soit, si vous ne cherchez pas Dieu en premier, c’est de l’orgueil, c’est compter sur les armes de la chair et Dieu déteste ça et c’est totalement contraire à la façon dont Dieu a créé cet univers et je vous dirai ceci, « vous devez devenir convaincus de ça, vous devez voir ça partout, quand vous posez votre tête sur l’oreiller le soir de remercier Dieu d’avoir un oreiller pour poser la tête, quand vous vous levez le matin, de remercier Dieu qu’il vous ait donné… frères, vous devez en être convaincus, que quand nous ne Le reconnaissons pas, cela Le déshonore. Quand vous n’allez pas vers Lui d’abord et surtout pour chaque besoin, vous Le déshonorez.

Frères, l’homme est tellement arrogant, il est tellement fier et il est tellement indépendant et vous l’avez vu en vous-mêmes. Si vous allez lui livrer bataille, vous devez le voir, frères, pour ce qu’il est. Vous l’avez vu, que votre indépendance… Dieu n’a pas créé l’homme pour qu’il court ça et là et se glorifie de ses propres dons ou se glorifie dans tout ce qu’il a. L’apôtre dit, « qu’as-tu que tu n’aies reçu? » Vous n’avez rien, rien… Sans Lui, vous ne valez rien, sans Lui vous êtes inutiles. Frères, vivez dans cette vie-là. C’est le premier et surtout le principe fondamental si vous allez livrer bataille contre ces désirs charnels et un de ces désirs, frères, est sa propre exultation. C’est un désir en vous de mettre en avant votre égo, d’afficher votre égo, de placer votre égo, de faire comme si vous étiez quelque chose et de vous en attribuer le mérite. Frères, c’est inné en nous en tant qu’hommes naturels et que Dieu nous aide, nous ne sommes plus des hommes naturels, nous vivons dans la puissance d’un autre, la puissance du Tout-Puissant et frères, vous devez livrer bataille juste là, vous devez vous battre contre ça. Frères, que cette vérité résonne dans votre tête. Ce n’est pas juse que quand vous ne L’honorez pas, Il cache ce courant de grâce.

L’Ecriture le dit trés clairement qu’Il résiste aux orgueilleux. Frères, Je vous rappelle 1 Pierre 5. Il parle des chrétiens quand il dit, « Dieu résiste aux orgueilleux » Puis-je vous dire quelque chose? Il y a des exemples dans les Ecritures… Dieu ne résiste pas seulement aux orgueilleux perdus, Il résiste aux orgueilleux sauvés. Vous dites, « Comment est-ce possible? », « Peut-il y avoir des orgueilleux sauvés? » Frères, c’est ce qu’Ezéchias a fait, c’est ce qu’Asa a fait. Quand Jacques et Jean voulurent s’asseoir à la droite et à la gauche de Christ, c’est ce qu’ils faisaient. Quand ils discutaient de qui allait être le plus grand, c’est ce qui s’est passé. C’était le même Pierre qui était un de ceux qui discutaient, qui plus tard viendrait dire, « Dieu résiste aux orgueilleux. » Ecoutez, Pierre était plutôt hautain: « même si tous les autres Te renie, JE NE TE RENIERAI PAS. » Dieu l’a laissé tomber, la tête la première. Il a laissé le diable agir avec Pierre, d’une manière où le diable a du demander une permission spéciale. Frères, quand Dieu se place Lui-même contre vous, pour vous résister, attention, parce qu’Il vous résistera. Donc, faites attention!

Nous devons être convaincus de ces choses. Frères… vous devez être convaincus que vous en avez besoin. Vous devez être convaincus qu’il y trop peu de respect dans l’église, il y a trop peu de respect dans la prédication, il y a trop peu de respect en vous-mêmes, en moi-même, pour cette chose même.

L’appel à l’humilité, Je le crains, a été vraiment trop peu considéré dans l’église et je pense que c’était parce que sa vraie nature, sa vraie importance a été peu appréciée et je vous dirai ceci: l’humilité ne vient pas sans effort. Elle vient par la bataille, elle vient par les pleurs. Frères, c’est comme tout le reste dans ce royaume spirituel. Elle vient par le désir, elle vient par la sincérité, elle vient par le fait d’être persuadé que j’en ai besoin, elle vient par le fait d’en faire une des choses principales pour lesquelles vous frappez, ce « bélier » de prière contre le fortin du ciel, « Père, donne-moi ça, donne-la moi! Tu m’as dit que Tu me rendrais semblable à l’image de Christ, donne-moi l’humilité. Je la vois comme une chose bonne. » « Revêtez-vous de l’humilité! », l’apôtre disait. A un autre endroit, il a dit qu’il nous exhortait, il nous encourageait, il nous exhortait à marcher d’une manière digne de notre vocation en toute humilité et douceur. En toute humilité, frères! Nous devons la vouloir à tout prix, nous devons aller aprés elle, nous devons être fervents dans sa recherche. Vous priez pour elle comme si votre âme en dépendait parce que c’est vrai. C’est vrai frères, c’est vrai et nous devons en être convaincus et je ne suis pas certain frères que nous soyons totalement convaincus de combien nous en avons besoin. Elle doit être un objet de notre attention particulière, notre désir particulier, notre prière particulière, un objet de notre foi. Qu’est-ce que je veux dire par ça? Par la foi frères, vous devez vous y accrocher, « Seigneur, Tu as promis que Tu me rendrais semblable à l’image de Ton Fils et une des caractéristiques suprêmes est qu’Il est doux et humble d’esprit, Il ne s’est pas fait plaisir à Lui-même, Il n’est pas venu pour être servi mais pour servir, Il nous a dit de Le suivre… SEIGNEUR, s’il Te plait, donne-nous ça. Tu nous as dit que si nous T’invoquions, Tu ne nous cacherais aucune bonne chose. Tu nous as dit que si nous qui sommes mauvais savons comment donner de bonnes choses à nos enfants… que à combien plus forte raison Tu nous donnerais de bonnes choses à nous qui demandons. Seigneur, s’il Te plait, nous demandons cette chose, nous croyons qu’elle est bonne, nous le croyons Seigneur. Cela doit être un objet d’entrainement particulier, nous devons avoir une stratégie pour poursuivre l’humilité.

Jésus a dit, « apprenez de Moi! » … Frères, beaucoup d’entre vous, jeunes gens, étaient récemment à l’école ou vous êtes maintenant à l’école. Réfléchissez à votre matière la plus difficile. Est-ce venu facilement? Vous avez du apprendre, vous avez du étudier. Frères, je peux vous dire ceci, comme je le disais à certains des amis à Larédo, dimanche: j’ai sauté 4 classes de calcul Frères, vous n’apprendrez pas 4 classes de calcul sans efforts et je vous garantis ceci, « Vous n’allez pas apprendre l’humilité de Christ, la douceur de Christ, la solitude de Christ en passant ou dans un effort timide de lecture de la Bible une fois par semaine ou deux fois par semaine. Frères, vous apprenez le calcul pat l’effort, par la pression, par des nuits sans sommeil, par l’étude et vous allez apprendre Christ plus durement que je n’ai appris le calcul. Je vous le garantis frères, il va falloir se donner à fond pour apprendre cette humilité. Et c’est le genre d’humilité qui va main dans la main avec la force, la violence et la guerre.

Frères, les séminaires, je n’ai jamais entendu parlé d’un séminaire qui avait un cours sur l’humilité et pourtant quand Jésus vient vers Ses disciples, Il dit ceci, « Si vous allez apprendre dans Mon école, apprenez ceci en premier. Apprenez de Moi! » Et voici le caractère suprême qu’Il nous ferait apprendre: la douceur, l’humilité.

Jeunes gens, connaissez-vous un des endroits où Dieu prend une attention particulière, un moment spécial? Ecoutez ceci, Jacques 4:13, « A vous maintenant qui dites: « Aujourd’hui ou demain nous irons dans telle ville, nous y passerons une année, nous y ferons des affaires et nous réaliserons un gain! Vous qui ne savez pas ce que votre vie sera demain. Qu’est-ce que votre vie? Vous êtes une vapeur qui parait pour un peu de temps et qui ensuite disparait. » Frères, j’en ai parlé la semaine dernière. C’est une célèbre citation de Charles Spurgeon. Il disait, « L’humilité, c’est avoir une estimation précise de soi-même » Frères, vous voyez? C’est exactement ce que fait Jacques ici. Il dit, « Ne soyez pas orgueilleux! Vous devez avoir une estimation précise de vous-mêmes » Et la vraie estimation de vous-mêmes, c’est que vous n’êtes rien sans Dieu, vous n’avez rien sans Dieu, vous ne pouvez rien faire sans Dieu, votre vie est une brume, c’est une vapeur, c’est tout ce que vous êtes et vous n’avez aucun contrôle, vous ne savez pas si vous allez être capable d’être là demain. Et il dit, « quand vous parlez comme si vous n’aviez pas une estimation précise de vous-mêmes ». En d’autre mots, Spurgeon a raison: l’humilité est une estimation précise. L’orgueil c’est quand vous pensez que vous êtes quelque chose que vous n’êtes pas et Jacques continue d’épingler leur orgueil juste là, écoutez ceci « Vous devriez dire au contraire: « Si le Seigneur le veut, nous vivrons et nous ferons ceci ou cela. » Mais maintenant, vous vous glorifiez dans votre présomption. » Frères et soeurs, je n’entends pas beaucoup de jeunes gens parler de cette manière. Ce n’est pas une formule magique « si le Seigneur le veut ». Il y différentes façons de le dire,

Mais à nouveau frères, c’est un problème de coeur, c’est une atmosphère, c’est un climat dans lequel vous devez lutter pour vivre.

Afin que même dans vos paroles, vous vivez comme une créature qui est constamment dans la reconnaissance de son entière dépendance dans le Seigneur. Nos paroles mêmes doivent découler de cet état d’esprit que je ne suis rien et que tout ce que j’ai vient du Seigneur. Jeunes gens, parlez de cette manière! Formez et cultiver votre langage pour montrer constamment une entière dépendance dans le Seigneur. Formez votre langage pour cultiver le sentiment de la compréhension de qui vous êtes.

C’est l’humilité frères, quand vous reconnaissez qui vous êtes, quand vous le reconnaissez constamment. Vous ne dites pas juste, « Je vais aller en voiture à Denton pour la conférence en Avril » NON. Vous voyez, quand vous parlez de cette manière, cela montre l’arrogance, cela montre que vous faites des plans et que vous pensez sans une conscience constante de Dieu, de Sa suprématie, Son soutien et Son commandement sur toutes choses. Certains d’entre vous, les gars, je ne sais pas comment vous avez parlé… rappelez-vous, les gars allaient à Chicago. Or, je ne sais pas comment, vous, les gars, aviez parlé avant ce moment mais j’espère que la façon dont vous avez parlé était, « Nous allons aller à cette conférence à Chicago, si le Seigneur le veut ». Et vous avez vu, le Seigneur n’a pas voulu. Vous voyez, c’est une humble façon de parler. Et frères, quelle manière de parler devant votre famille perdue, quelle manière de parler devant vos camarades de classe. Parce que vous voyez, si vous retenez ces paroles parce que vous avez peur, la peur des hommes c’est aussi de l’orgueil. Vous voyez, vous ne craignez pas Dieu, vous craignez les hommes. C’est ce qu’est la peur des hommes. Ce n’est pas l’humilité. C’est penser d’une façon trop grande aux hommes et trop petite à Dieu. C’est au fond le coeur de l’orgueil, elle élève l’homme et diminue Dieu. Frères, parlez de cette manière devant la caissière au supermarché, parlez de cette manière devant votre professeur, « Professeur, je vais distribuer ce papier mercredi, si le Seigneur le veut » Parce que vous savez quoi? C’est parler juste. Et c’est un témoignage pour vous de dire, « Je dépends de Lui » Frères, je veux que vous regardiez celui-ci.

Esaïe 51:12. Je veux que vos yeux lise ceci parce cela ressort juste de ce que je disais ici au sujet de la volonté du Seigneur. Et comme je dis frères, vous pouvez venir avec 20 ou 30 ou 50 manières différentes de le dire, « Je ferai ça si le Seigneur m’aide, Je ferai ça, Dieu voulant ». Bon, si Dieu est d’accord, alors cela va arriver. Frères, vous n’avez pas à aller là où c’est juste un cliché, une petite déclaration que vous faites. Frères, pensez-y quand vous le dites.

Esaïe 51:12, « C’est Moi, c’est Moi qui vous console. Qui es-tu, pour avoir peur de l’homme mortel, du fils d’Adam, dont le sort est celui de l’herbe? » Vous voyez ce que Dieu dit à Son peuple? Il dit, « Je vous console ». En d’autres mots, « Vous êtes un peuple en ma possession que Je console, vous êtes un peuple vers qui Je viens, avec qui Je communie, que Je console, avec qui Je suis bon. Je suis votre Dieu, qui êtes-vous pour avoir peur des hommes? » Vous voyez ce qu’Il dit? Il dit, « Ne vous rappelez-vous pas qui vous êtes? Ne vous rappelez-vous pas que vous M’appartenez et ne vous rappelez-vous pas qui JE SUIS? Ne vous rappelez-vous pas que vous avez une relation avec MOI? Ne vous rappelez-vous pas que vous êtes un peuple qui croit en Moi, qui a été consolé par MOI? » Frères… de qui pensez-vous devoir avoir peur? Qui pensez-vous être? Vous dites, -« Et bien, je crois que je suis un enfant de Dieu » Exactement, – « Un enfant de QUI? ». – « Un enfant de DIEU ». – « De quel Dieu? » – « Le seul vrai Dieu vivant, le Dieu Tout-puissant, Celui qui est au-dessus de tout et par tout et en tout, Celui qui a tout créé, Celui devant qui aucun homme ne peut tenir, Celui devant qui aucune arme formée contre Lui ne peut prospérer. » – « Est-ce le Dieu? » Vous voyez comment il discute ici? Qui êtes-vous pour avoir peur des hommes? Chrétiens, quand vous craignez les hommes, ce n’est pas l’humilité, je le dis encore, ce n’est pas de la faiblesse. Ce que c’est, c’est attribuer aux hommes la force qu’ils n’ont pas et c’est attribuer à Dieu la faiblesse qui n’est pas vraie Le concernant. Frères, quand vous réalisez qu’il n’y a aucun homme qui ne puisse lever le petit doigt contre vous sauf si Dieu donne le feu vert… maintenant regardez, quelques fois Il le fait, mais si Il le fait et cela prend votre vie, vous partez pour être avec Lui. Si Il le fait, et Il vous donne la grâce de le supporter, votre foi est rendue plus forte et frères, il y a beaucoup de fois où Il dit NON, et votre ennemi le plus féroce ne peut pas venir. De nouveau, retour au Voyage du Pèlerin, rappelez-vous le moment où il marchait en descendant au milieu du chemin et il y avait des lions des deux côtés, ces lions étaient enchainés et ils ne pouvaient pas venir vers lui et chacun de vos ennemis les plus féroces sont enchainés et Dieu dit, « Je suis Ton Dieu, Je serai avec toi, Je t’aiderai », et quand vous traversez la vie…

Frères, ne vous rappelez-vous pas ce que Pierre dit, « Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, déchargez-vous sur Lui de tous vos soucis »? Voyez frères, quand vous êtes remplis d’anxiété et de peur, c’est l’orgueil. L’humilité dit, « Je suis totalement faible et Dieu est la force totale » et comme l’homme qui avait fait naufrage, j’ai lu ça, c’est une histoire vraie, l’homme qui avait naufrage en mer, flottant sur une planche a dit Seigneur, là dans les vagues, au milieu de la nuit, il a grimpé sur cette planche et elle devait être suffisamment large pour qu’il se maintienne dessus et il a dit, « Seigneur, il n’y aucune raison pour que nous restions tous les deux éveillés et il a rampé sur cette planche et s’est endormi. » Frères, c’est l’humilité, vous déchargeant de tous vos soucis, « Seigneur, il n’y a aucune raison pour que je reste éveillé et m’inquiète d’avoir fait naufrage ici sur cette… les vagues de l’océan, tout seul, parce que je ne suis pas tout seul, Tu es là avec moi, je peux aller dormir. » Les mêmes vagues et le vent qui s’agenouillaient devant Toi avant, s’agenouillent devant Toi maintenant…

Bon, frères, nous en reparlerons encore, l’orgueil est tellement profond, un truc énorme sur lequel nous reviendrons encore, Dieu voulant, la semaine prochaine. Des commentaires ou quelque chose avant que nous fermions pour la nuit? – J’aime votre communion tout le temps. – Merci. Que Dieu nous aide frères, que Dieu nous aide. Cette bataille est réelle et c’est une bataille jusqu’à la mort. Amen.