Vue d’ensemble de la fonction biblique d’ancien: Tous les anciens sont pasteurs

Dans 1 Pierre 5, la Bible identifie ceux qui font paître le troupeau comme les anciens. Ce n’est pas un seul des anciens qui paît. La Bible enseigne que tous les anciens doivent également paître le troupeau. En effet, tous les anciens sont des pasteurs. Il y a égalité, mais aussi diversité parmi eux, et tous doivent s’efforcer de paître avec humilité.


Aujourd’hui, je vais en fait vous faire aller dans Éphésiens, mais pas pour reprendre notre explication de la lettre, mais plutôt pour plonger dans Éphésiens 4 comme une sorte de rampe de lancement pour un sermon qui va nous emmener dans toute l’Écriture.

Mais avant que nous commencions, vous pouvez trouver ce texte, Éphésiens 4:7. En fait, nous lirons le texte et ensuite nous prierons. Éphésiens 4:7-13. Suivez avec moi la lecture :

« Mais à chacun de nous la grâce a été donnée selon la mesure du don de Christ. C’est pourquoi il est dit : Étant monté en haut, Il a emmené des captifs (ou Il a conduit les captifs)… »

Et ce que Paul veut en particulier cibler juste ici du Psaume 68 est le fait qu’Il a donné des dons aux hommes.

– Il y a la grâce. Elle est donnée selon la mesure du don de Christ.
– « Il (Christ) a fait des dons aux hommes. »

Il y a une petite parenthèse ici. La version ESV a une parenthèse, parce que Paul va parler un tout petit peu ici de l’ascension et de la descente avant de revenir parler de l’action de donner des dons. Donc, très rapidement, ces deux versets en disant qu’Il est monté, qu’est-ce que ça signifie, mais qu’Il est aussi descendu dans les régions inférieures de la terre. Au fond, Il était venu du ciel sur la terre. Celui qui est descendu, c’est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin de remplir toutes choses. Et en ayant fait tout ça, Il a donné les apôtres, les prophètes, les évangélistes, les bergers et les docteurs – et je vous dirai, ce message traite en particulier des bergers.

Verset 11 : « Les bergers. » « Il a donné les bergers. » Ou votre Bible dit peut-être, « les pasteurs. »

Pour quelle raison ? Pour le perfectionnement des saints en vue de l’œuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ, « jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ. »

Bon, je reconnais, Il a donné les apôtres, les prophètes, les évangélistes, les pasteurs et les docteurs pour équiper les saints pour tout ceci, mais je veux particulièrement cibler les bergers, les pasteurs. C’est là où nous allons aujourd’hui.

Prions.

Père, je prie que Ta Parole puisse être une lampe à nos pieds. Seigneur, mon désir est que cette église soit guidée par Ta Parole. Je veux être biblique. Je veux que notre église soit biblique. Je veux que nos leaders soient bibliques. Seigneur, nous voulons faire les choses selon cette vérité que Tu nous as donnée. Tu nous as conduit. Tu nous as donné un grand ensemble de mots assemblés dans des pensées qui nous montrent l’Esprit même et la volonté de notre Dieu. Et nous prions, Seigneur, nous savons de 1 Corinthiens 2 que nous avons besoin d’aide pour discerner et reconnaître correctement les réalités, pour voir et comprendre et comprendre de manière juste, pour ressentir de manière équilibrée, et saisir la vérité. Nous avons besoin d’être conduits par l’Esprit. Nous avons besoin d’être guidés par l’Esprit. Nous sommes des personnes spirituelles, et nous prions que l’Esprit nous nourrisse de cette nourriture spirituelle. Nous le demandons dans le nom de Christ, Amen.

Bon, j’ai trois points principaux : L’identité, L’égalité et la diversité, et L’humilité.

1. L’identité : Nous voulons identifier ces bergers. Sous ce premier titre, j’ai un certain nombre de points secondaires : L’origine de ce mot, la définition de ce mot, la description de ceux qui sont ces catégories de personnes. L’origine des pasteurs. La désignation de ces gars. Comment sont-ils appelés ?

Avant d’aborder le deuxième point, parlons de l’origine. Voyez, directement du début je veux vous dire. Vous dites, pourquoi regardons-nous ça ? Et bien, nous regardons ça pour cette raison : Nous voulons saisir correctement ce que sont les pasteurs. Qui sont-ils dans l’église ? Quelle est leur place ? Quels sont leurs rapports entre eux ? Qui sont-ils ? Où sont-ils ? Où sont-ils dans l’Écriture ? Où sont-ils dans l’église ?

Nous sommes dans une phase où nous avons de multiples anciens dans l’église. Nous considérons, et avons considéré, la possibilité de plus d’anciens dans l’église. De quoi parlons-nous quand l’Écriture dit que Jésus Christ a fait des dons aux hommes et qu’Il a donné les bergers ? De quoi parlons-nous ?

Bon, nous utilisons le terme pasteur aujourd’hui. Mais il y a beaucoup de déchets traditionnels attachés à l’idée de pasteur. Les leaders dans les églises peuvent être appelés docteurs, des personnes sont appelées révérend, ou même, de manière ridicule, le plus révérend. Mais les personnes sont appelées pasteurs. Et souvent, nous avons un peu perdu pourquoi nous faisons ça. Il s’agit plus d’une chose traditionnelle où nous lançons des titres. Nous lançons ces étiquettes à tort et à travers. Et peut-être qu’il n’y a pas beaucoup de réflexion à ce sujet. Peut-être est-ce plus une chose traditionnelle dont nous sommes habitués.

Laissez-moi vous dire quelque chose. Le terme « pasteur » – quelle est son origine ? D’où provient-il ? En fait, il vient du latin. En latin, il y a un mot « pasteur. » Quel est ce mot ? Et bien, au fond, c’est berger. C’est un berger. C’est celui qui s’occupe du troupeau. Quand nous utilisons le terme pasteur, vous devez comprendre directement, ce que vous dites, c’est le berger. C’est tout. Vous voyez un berger dehors dans les champs – quand nous étions là-bas en Europe, nous avons vu beaucoup de brebis dans les champs. Un berger est celui qui s’occupe des brebis. Voilà ce qu’est un pasteur.

Le mot grec est « poimen. » Le mot latin est « pasteur. » Le mot français est « berger. » Oui, il est devenu pasteur en privilégiant le latin. Mais je crains que, souvent, quand nous utilisons le terme pasteur, nous ne pensons pas à berger. Nous pensons plutôt souvent, que le gars qui prêche le plus, il a une place de parking attitrée ici, il a un bureau dans l’église – souvent nous pensons ça. C’est comme le seul gars qui est à la tête de l’église. Mais nous ne voulons pas penser de cette manière. Le mot signifie berger. Et nous devons réfléchir à ça. C’est un don qui est donné à l’église. Quel est le don ? Le don est un berger.

Ce mot, pasteur, n’est pas utilisé dans la Bible comme un titre pour les personnes ; il est utilisé comme une description du genre de don qu’un homme a qui a été donné à l’église. Le don du berger a été donné par Christ à l’église pour l’équiper. Donc pensons de manière pratique, à quoi ça ressemble ?

Bon, je pense qu’un des meilleurs endroits – peut-être deux ou trois endroits où nous pouvons regarder qui définissent réellement le berger pour nous en termes bibliques se trouvent dans nos Anciens Testaments. Peut-être un est dans Ésaïe – je ne veux pas le regarder maintenant. Les deux que je veux regarder – un est dans Ézéchiel 34, l’autre dans Zacharie 11.

Mais allons dans Ézéchiel 34. Ézéchiel 34 et Zacharie 11 nous montrent en fait les mauvais bergers. Ce sont deux textes où Dieu trouve des fautes dans les bergers en Israël. Et Il ne parle pas d’hommes qui surveillent des brebis au sens propre. Il parle des chefs spirituels dans l’Israël de l’Ancien Testament. Et ils sont appelés des bergers. Le latin n’est pas encore arrivé. Le terme pasteur n’était pas encore utilisé.

Notez-le. Ézéchiel 34:1. Et la raison pour laquelle je veux aller dans ce passage est parce que les choses que vous trouvez que Dieu reproche à ces pasteurs, elles devraient vous dire le contraire, la chose qu’ils ne font pas, qu’ils devraient faire. Ou la chose qu’ils font que Dieu considère comme mauvaise, si vous êtes un bon berger, vous faites le contraire. N’est-ce pas ? C’est pour cela que je veux le regarder. Parce que cela va vous donner une idée sur ce que les bergers devraient faire.

Je sais, vous avez cette idée sur un berger avec les brebis, et évidemment ils les mènent dans de verts pâturages et des eaux calmes, et vous voulez vous assurer qu’elles sont nourries. Oui. C’est juste. Nous avons cette image. Mais regardons-la. Regardons ce que Dieu attend.

« La Parole de l’Éternel me fut adressée, en ces mots, » dit Ézéchiel, « Fils de l’homme, prophétise

contre les pasteurs d’Israël ! Prophétise, et dis-leur, aux pasteurs : Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : (Oh, nous ne voulons pas que ce soit dit de nous.) (Jamais.) Malheur aux pasteurs d’Israël, qui se paissaient eux-mêmes ! Les pasteurs ne devraient-ils pas paître le troupeau ? »

Nous devrions paître le troupeau. En particulier les nourrir de la Parole. Mais ce n’est pas Dieu qui dit, « Oh, vous vous nourrissez vous-mêmes de la Parole. Vous êtes dans la Parole tous les jours. Vous étudiez l’Écriture, et vous ne leur donnez pas. » Ce n’est pas ce qui arrive ici. Ce qu’ils font, c’est qu’ils utilisent le peuple de Dieu pour leur propre plaisir, pour leur propre profit, pour leur propre croissance.

« Vous avez mangé la graisse, vous vous êtes vêtus avec la laine, vous avez tué ce qui était gras, vous n’avez point fait paître les brebis. »

Frères, que ce soit dans l’Ancien Testament ou le Nouveau Testament, la nourriture – la nourriture est à la base de la santé. Une des fonctions principales du berger ou du gardien du troupeau est de s’assurer que les brebis mangent la bonne nourriture. Rien d’empoisonné, rien qui ne va les détruire, rien qui ne va les blesser, rien qui ne va agiter tout leur système. La bonne nourriture.

Notez ça : « Vous n’avez pas fortifié celles qui étaient faibles. » Donc un bon berger devrait fortifier les faibles. « Vous n’avez pas guéri celle qui était malade. » Vous savez que nous avons toujours des personnes spirituellement malades dans l’église. Toujours. Les anciens ici voient ça tout le temps. « Vous n’avez pas pansé celle qui était blessée. » Évidemment, Dieu parle ici en termes spirituels, et nous devrions penser aussi de la même manière. Les gens deviennent blessés spirituellement. Ce n’est pas juste que nous soyons attentifs aux maladies physiques qui arrivent, mais c’est une réalité spirituelle de la blessure.

« Vous n’avez pas ramené celle qui s’égarait, cherché celle qui était perdue ; mais vous les avez dominées avec violence et avec dureté. » Ils ne se soucient pas du troupeau. C’est la violence. C’est la dureté. Parce que tout ce qui les intéressait c’est de faire faire au troupeau ce qu’ils veulent qu’il fasse. Et au fond, c’est de les nourrir. De leur donner. De les faire grandir.

« Elles se sont dispersées, parce qu’elles n’avaient point de pasteur ; elles sont devenues la proie de toutes les bêtes des champs. » Voici une autre chose. Nous devons les protéger des bêtes. Et elles sont partout.

« Elles se sont dispersées. » Il y a des loups. Frères, il y a des loups. Et ils viennent en vêtements de brebis. Mais peu importe comment ils viennent et comment ils sont déguisés, il y a des lions qui rôdent. Des lions qui rôdent cherchant à dévorer.

« Mon troupeau est errant sur toutes les montagnes et sur toutes les collines élevées, mon troupeau est dispersé sur toute la face du pays ; nul n’en prend souci, nul ne le cherche. C’est pourquoi, pasteurs, écoutez la Parole de l’Éternel ! Je suis vivant ! dit le Seigneur, l’Éternel, parce que Mes brebis sont au pillage et qu’elles sont devenues la proie de toutes les bêtes des champs, faute de pasteur… » N’est-ce pas intéressant ? Il les appelle des pasteurs et pourtant Il dit qu’il n’y avait pas de pasteur. Pas de vrai pasteur. Vous savez, vous pouvez avoir des églises où vous appelez les hommes « pasteur, » et il n’y a pas de vrai pasteur dans cette église. Les noms ne font pas les gens. Jamais.

« Parce que Mes pasteurs… » N’est-ce pas intéressant – il n’y a pas de berger, et parce que Mes pasteurs « ne prenaient aucun souci de Mes brebis, qu’ils se paissaient eux-mêmes, et ne faisaient point paître Mes brebis. » Vous voyez, ils vivent leur vie plus soucieux de leur confort, leur plaisir, leur confort, leurs affaires, leur nourriture, leur maison, leurs vêtements, leurs voitures, leur retraite, leurs affaires, leur argent, leur croissance… et cela consume leur esprit et ils ne pensent pas au troupeau. Et frères, je peux vous dire ceci, tout ce que vous avez à faire est de regarder la vie d’un homme et vous pouvez dire si c’est le cas.

« À cause de cela, pasteurs, écoutez la Parole de l’Éternel ! Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Voici, J’en veux aux pasteurs! » Et c’est une chose terrible. « Je reprendrai Mes brebis d’entre leurs mains. » Frères, vous avez ça dans le Nouveau Testament. Vous devez obéir à vos leaders. Pourquoi ? Ils veillent sans cesse sur vos âmes, et ils doivent rendre des comptes. Et Dieu va l’exiger. C’est une chose terrible. C’est une chose terrible. Beaucoup d’hommes veulent tout de suite devenir des leaders dans l’église. Mais Dieu va demander des comptes. Cela me fait trembler, frères. Et je sais ceci, au jour du jugement, John ne sera pas à côté de moi. David ne sera pas à côté de moi. James – ne sera pas à côté de moi. Tawfiq ne sera pas à côté de moi. Je vais me tenir devant le Seigneur tout seul. Vous le savez. Et notre travail et comment nous avons bâti va être testé par le feu.

« Je reprendrai Mes brebis d’entre leurs mains, Je ne les laisserai plus paître Mes brebis, et ils ne se paîtront plus eux-mêmes ; Je délivrerai Mes brebis de leur bouche, et elles ne seront plus pour eux une proie. »

Et je dirai juste ceci, frères, de nouveau, un prophète de l’Ancien Testament Jérémie dit, « J’établirai des bergers sur eux qui prendront soin d’eux. » Comment ? Christ les donne à l’église. C’est ce que nous avons vu dans Éphésiens 4. Il donne de vrais bergers à l’église, préparés par Lui, qui veilleront sur le troupeau et en prendront soin. « Elles n’auront plus de crainte, plus de terreur, et il n’en manquera aucune, » dit l’Éternel.

Maintenant, je veux que vous alliez dans Zacharie 11, juste trois versets ici. De nouveau, c’est le côté négatif. Comme vous pouvez voir du côté négatif ce à quoi le côté positif devrait ressembler.

Zacharie 11:15 Juste avant Malachie.

« L’Éternel me dit : (C’est Zacharie qui parle maintenant) Prends encore l’équipage d’un pasteur insensé! » Donc déjà vous voyez, ce n’est pas un bon berger ; c’est un berger insensé. « Car voici, Je susciterai dans le pays un pasteur qui n’aura pas souci des brebis qui périssent ; il n’ira pas à la recherche des plus jeunes. » Vous voyez ce que fait un mauvais berger ? Il ne se soucie pas de celles qui périssent. Qu’elles soient détruites dans ce monde ou en route pour la destruction éternelle, il n’y a pas de soin, pas de préoccupation, il n’y a pas d’indignation. « Il n’ira pas à la recherche des plus jeunes. Il ne guérira pas les blessées. » La version ESV dit ici, « Il ne soignera pas les saines. » Même les brebis saines doivent être soignées. « Mais il dévorera la chair des plus grasses. »

Voyez-vous le problème encore ? Écoutez, les hommes sont dans le ministère pour une raison. C’est soit parce que Dieu les a appelés soit ils espèrent d’une manière ou d’une autre en obtenir quelque chose d’autre. Peut-être juste un salaire. Il y a eu un jour – vous pouvez revenir en arrière et lire sur beaucoup d’hommes qui sont allés au séminaire, qui sont allés à l’école pour devenir des leaders dans l’église – ils l’ont fait parce que cela rapportait de l’argent. Pas parce qu’ils y ont été appelés.

« Et il déchirera jusqu’aux cornes de leurs pieds. Malheur au pasteur de néant, qui abandonne ses brebis ! Que l’épée fonde sur son bras et sur son œil droit ! Que son bras se dessèche, et que son œil droit s’éteigne! » Je vais vous dire, mieux vaut ne jamais se retrouver à un tel poste que d’y être et de ne pas être fidèle. Dieu vous demandera des comptes. Ce n’est pas une petite affaire.

L’origine. Quelle est la source ? Bon, réfléchissons-y plus. Retournez dans Éphésiens 4. Nous avons déjà mentionné que cela vient de Christ. Christ les donne. Mais concentrons-nous un peu plus sur ce point.

Éphésiens 4:7 Et frères

, je sens ceci. Chacune de ces descriptions – chacune me fait me sentir plus petit et chacune est chargée d’une responsabilité. Paul a parlé de qui est suffisant pour ces choses. Et sans aucun doute, lui, de tous les hommes, a le droit de le dire avec tout ce qui lui a été confié. Mais avoir des personnes qui vous ont été confiées, mais quelle responsabilité !

Éphésiens 4:7 Bon, notez ceci :

« Mais à chacun de nous la grâce a été donnée selon la mesure du don de Christ. » Nous le voyons. Le don de Christ. « C’est pourquoi il est dit : Étant monté en haut, Il a emmené des captifs. » Ou bien il a conduit des captifs en captivité. C’est le sens littéral. « Et Il a fait des dons aux hommes. » Maintenant vous devez voir l’image ici.

« Or, que signifie : Il est monté, sinon qu’Il est aussi descendu dans les régions inférieures de la terre ? Celui qui est descendu, c’est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin de remplir toutes choses. Et Il a donné… » ces dons. Qui incluent les bergers.

Bon, ce que vous voulez remarquer ici, quand je parle de l’origine, d’où viennent-ils ? Ils viennent de Christ. Mais plus que ça, ils viennent comme le résultat de Son ascension. Et l’accent est mis sur ce point. Vous savez ce que Paul fait ? Savez-vous ce qui arrivait avant quand un général ou un roi partait à la guerre ? Et qu’il conquerrait ? Vous pouvez lire sur ces choses. Ces grands généraux. Vous lisez sur Titus qui est venu et a vaincu Jérusalem. Et il est rentré à la maison. Et vous savez avec quoi il est rentré à la maison ? Il est rentré à Rome. Et ils avaient cette grande route, cette route principale où se trouvait la rue de la victoire. Souvent, vous allez dans de grandes villes, et elles ont ces rues qui mènent vers le bâtiment du capitole, ou mènent à de grands édifices de leur orgueil national.

Et il y avait une arche dans Rome. N’est-ce pas ? À travers laquelle les conquérants marchaient et ils revenaient à la maison et que se passait-il ? Je vais vous le dire – Titus, après avoir vaincu Jérusalem, il est rentré à la maison avec une centaine de milliers de Juifs qui sont devenus esclaves. Savez-vous ce que vous faisiez ? Vous entriez en marchant et en règle générale enchaînés et nus derrière le grand conquérant, se trouvaient les leaders, les généraux peut-être même le roi de ceux qui étaient vaincus, et ils marchaient et il y avait des gens le long de la rue et ils criaient, qu’il avait vaincu ! La victoire crie ! Et il emmène des captifs.

Je déteste la manière dont la version ESV le dit. Parce que, quand vous pensez à emmener des captifs en captivité, que dites-vous ? Vous dites une des deux choses : Soit ceux qui étaient captifs, je les ai délivrés et ils sont maintenant mes prisonniers, ce qui serait une image du christianisme. Mais je ne pense pas que ce soit l’image ici. Je pense que l’image de ceux qui en retenaient d’autres captifs, Ils les retient maintenant captifs.

Vous savez, il y a des similarités entre ce que nous avons ici dans Éphésiens et ce qu’il y a là-bas dans Colossiens. Dans Colossiens, il est dit, « Il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles par la croix. » Ou dans Apocalypse 5:5, « Ne pleure point ; voici, le lion de la tribu de Juda, le Rejeton de David, a vaincu. » Qui a-t-Il vaincu ? Il a vaincu le diable. Et Il a vaincu la mort. Et Il a vaincu le péché. Ils retenaient captifs les hommes. Ils étaient les geôliers. Et Il a emmené les geôliers en captivité. C’est ce qui est arrivé. Et Il vient en vainqueur.

Et vous savez ce qui était typique ? D’avoir le général qui arrive, et il a tout le butin de guerre. Parce que je vous garantis, vous ne prenez pas Jérusalem sans prendre tout l’or de Jérusalem et l’argent et les pierres précieuses et toutes leurs œuvres d’art, et toutes leurs richesses. Et vous les rapportez à Rome. Et vous savez ce qu’ils ont fait ? Ils en ont distribué beaucoup à leurs soldats, mais ils en ont aussi donné à la population en général. Ils ont offert des cadeaux. C’est ce que faisaient les conquérants.

C’est l’image de Christ. Il s’élève dans les cieux. Il est monté. Pourquoi ? Parce qu’Il est mort. Il est ressuscité. Et maintenant Il est monté. Et Il entre par les portes de la gloire, et Il est triomphant. Et il y a des captifs en captivité. Et Il donne des dons aux hommes. C’est une image du général triomphant. Ce que vous devez reconnaître est ceci : Vous savez pourquoi vous avez des pasteurs ? Parce que Christ a payé le prix. Oui, Il est allé à la croix pour nous racheter. Mais Il est sorti de ce tombeau et Il est monté afin de pouvoir donner des dons aux hommes.

Et je vais vous dire ceci, comment vient le don ? Le don vient par le Saint-Esprit. Bon, le Saint-Esprit fait de nous des évêques. Le Saint-Esprit transmet des dons spirituels. Mais vous savez ce que Jésus a dit ? Il a regardé Ses disciples et Il a dit qu’il est préférable pour Moi de partir – de monter vers Mon Père, parce que si Je monte, Je vais vous envoyer l’Esprit. Ce que vous devez reconnaître est ceci : Jésus devait monter afin d’envoyer l’Esprit, et grâce à l’envoi de l’Esprit, tous les dons spirituels que nous avons dans cette église. Reconnaissez-vous que sans l’ascension il n’y a pas de dons ? Reconnaissez-vous que s’Il ne ressuscite pas, Il ne monte pas ? Il est mort et Il s’est élevé triomphant afin de pouvoir donner les dons aux hommes. Les pasteurs coûtent cher à Christ. Ils ne sont pas le fruit du hasard. Ils ne viennent pas simplement de la rue. Il en a coûté beaucoup à Christ pour que nous arrivions. C’est de là d’où viennent les pasteurs.

Vous savez, il s’agit d’une idée vraiment erronée que les pasteurs viennent des séminaires. C’est si commun dans beaucoup de cercles. Pas dans cette église, mais en beaucoup d’endroits, c’est un état d’esprit courant. Les églises ne font pas les pasteurs. Les individus ne se font pas eux-mêmes pasteurs. Ils viennent de Christ. C’est un don de Christ ressuscité et qui est monté. Pensez à ça.

Des hommes qui sont capables de nourrir le troupeau, de paître le troupeau, de soigner le troupeau, d’être un exemple, qui s’occupent des malades et ramènent les égarées, et qui montrent de la miséricorde envers celles qui doutent. Les hommes qui peuvent prêcher et enseigner et protéger. Ils connaissent la Bible. Ils peuvent protéger les gens des mauvaises doctrines. Des loups. Des hommes comme ça. Des hommes qui sont fidèles. N’est-ce pas ce qui a été dit à Timothée ? Il doit chercher des hommes fidèles. Des hommes qui sont fidèles.

Qu’est-ce que c’est ? Quand les loups arrivent, ils n’abandonnent pas le troupeau. Quand les temps deviennent difficiles, ils ne fuient pas. Ils ne s’assoient pas. Ils ne restent pas au lit. Quand c’est difficile, Ils ne fuient pas. Et je vais vous dire, il y a mille tentations pour vouloir jeter l’éponge. Mais ils ne le feront pas. Pourquoi ? Parce qu’ils savent, ils sont appelés à veiller pour le peuple de Dieu. Et parce que Dieu ayant fait en sorte que Son Fils se lève et monte et donne ces dons, et quand ce don est donné, cela signifie que Christ – vous devez voir ce qui arrive ici – Christ accorde une mesure de grâce, donnant la grâce aux hommes afin qu’ils soient capables de faire ces choses. Et Il met aussi en eux un désir pour le faire, un fardeau d’être responsable de le faire. Ils ne vont pas fuir. Ils voudront donner leur vie. Rester à leur poste. Paître le troupeau de Dieu qui est parmi eux et exercer une bonne et sainte surveillance. De tels hommes n’apparaissent pas de manière accidentelle. Christ est allé à la croix et Il en est sorti vainqueur afin qu’Il puisse accorder de tels dons à l’église.

Maintenant, voilà le truc, je veux que nous réfléchissions à la désignation. Ok, donc nous savons que Christ a donné le don des pasteurs à l’église. Mais la question que j’ai pour vous est celle-ci : Où sont-ils ? Vous dites, mais qu’est-ce que ça veut dire ? Ils sont juste là dans Éphésiens

4. Oui, mais où sont-ils ailleurs ? Qui sont-ils ? Où les trouvez-vous dans le reste de l’Écriture ? Montrez-moi quiconque qui est appelé « pasteur. »

Ce qui, rappelez-vous, est le mot « berger. » Montrez-moi partout où un homme dans l’église du Nouveau Testament est appelé pasteur ou appelé berger.

Bon, nous le faisons de manière traditionnelle. Cela arrive dans tous les États-Unis aujourd’hui. Les hommes sont appelés, « Hey, Pasteur. » Montrez-moi un seul exemple de ça dans l’Écriture. Devinez quoi? Il n’y en a qu’un dans le Nouveau Testament qui est appelé « pasteur. » Savez-vous qui c’est? Christ a dit, « Je suis le Bon Berger. » Le Gardien et le Berger de vos âmes. C’est comme ça que l’Écriture parle.

La désignation.

La vérité est qu’aucune personne spécifique dans le Nouveau Testament n’a reçu le titre de pasteur. Paul n’est pas appelé pasteur. Pierre n’est pas appelé pasteur. Jacques – je ne parle pas de Jacques, le frère de Jean, mais de Jacques, le frère de Jésus, qui est clairement devenu un chef parmi les anciens à Jérusalem, n’est jamais appelé pasteur. Personne n’est appelé pasteur. Jésus n’est pas seulement appelé Berger/Pasteur, Il est appelé le Bon Berger. Il est appelé le Chef Berger.

Vous trouvez des hommes comme ça, Colossiens 4:17 : « Et dites à Archippe: prends garde au ministère que tu as reçu dans le Seigneur, afin de le bien remplir. » C’est intéressant. L’Écriture interpelle ces hommes. Elle ne leur donne aucun titre, sauf deux. Et ce n’est jamais pasteur. C’est intéressant. Christ seul porte le titre.

Donc qui sont-ils?

Si Christ est monté pour donner ces dons à l’église – le don de pasteur – où sont-ils? Ils sont ici. Ils sont dans le Nouveau Testament. Et il y a deux versets principaux qui nous aident précisément à voir où ils sont. Regardons-les.

Actes 20:28 : « Prenez donc garde à vous-mêmes, et (implicite) prenez donc garde à tout le troupeau. »

Bon, ce vocabulaire du troupeau devrait être un signe distinctif; nous parlons des bergers. Quand on nous dit de prendre garde au troupeau, une bonne indication que c’est le gardien du troupeau; c’est au pasteur que l’on s’adresse. C’est aux pasteurs que l’on s’adresse. « Sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques. » Bon, dans Éphésiens, l’idée est le don de Christ. Ici, l’idée est que le Saint-Esprit crée des évêques.

Qui sont les évêques?

Ceux qui doivent prendre garde à tout le troupeau. Vous voyez la terminologie différente qui est utilisée. Les évêques doivent prendre garde à eux-mêmes et à tout le troupeau pour les paître. Bon, votre Bible dit peut-être quelque chose d’autre. Elle peut dire prendre soin ou nourrir. Laissez-moi vous dire ceci: c’est le verbe pour le pasteur. Nous appelons les hommes pasteurs. Ce qu’ils font est de paître le troupeau. Il y a un nom. Il y a un verbe. Voici le verbe. C’est le verbe « paître. » Qui le fait? Les évêques. Prenez garde au troupeau. Et ils paissent le troupeau. L’église de Dieu, qu’Il a obtenue par Son propre sang.

Maintenant, je vais vous dire, ces gars à qui l’on s’adresse sont aussi appelés autre chose.

Comment sont-ils aussi appelés? Regardez avant au verset 17. Actes 20:17 : « Cependant, de Milet, Paul envoya chercher à Éphèse les anciens de l’église. » Si vous voulez savoir à qui ils parlent du verset 18 jusqu’au verset 28 et au-delà, il parle aux anciens de l’église d’Éphèse.

Donc qui sont les pasteurs?

Vous le voyez. Ce sont les anciens. Les anciens sont responsables de paître, de nourrir, de soigner, de prendre soin du troupeau. Maintenant, notez ceci: Paul isole-t-il un seul homme parmi les anciens d’Éphèse et lui dit-il de paître le troupeau? Dit-il, « Ok, bon, nous avons tout ce corps, ce conseil des anciens, mais tu es le pasteur »? Toi – cet individu là-bas – un seul homme qui peut-être fait la plupart de la prédication. Ce n’est pas le cas. Tous les anciens sont des évêques. Tous les anciens surveillent le troupeau. Tous les anciens paissent l’église de Dieu.

Comment appelez-vous quelqu’un dont la responsabilité est de paître l’église de Dieu?

Comment les appelez-vous? Peut-être pasteur? Comment appelez-vous les hommes qui sont appelés à paître le troupeau? Ils sont des bergers. Si quelqu’un reçoit la charge de surveiller l’église, comment les appelez-vous? Des évêques. Qui sont ces évêques/pasteurs? Ils sont les anciens.

Frères, ce que vous devez reconnaître est ceci: chaque ancien dans cette église a la responsabilité de paître cette église. Tout le troupeau. Avez-vous remarqué ça? Tout est là-dedans. Chaque ancien a la responsabilité de soigner, de prendre garde, de surveiller, de paître tout le troupeau. Chaque personne dans le troupeau. Je pense que vous pouvez le voir. Paul n’isole pas une certaine personne. Il parle à chacun des anciens de l’église d’Éphèse et charge chacun d’entre eux de paître tout le troupeau.

Et le truc est, Paul ne fait pas simplement une suggestion ici ou ne dit pas aux anciens, « Bon, tu sais quoi, l’ancien, tu pourras peut-être un jour devenir pasteur, bien que pour l’instant tu ne sois qu’un modeste ancien. » Ce n’est pas ce qui arrive ici. Il regarde chacun des anciens et il n’en isole aucun. Y avait-il une possibilité qu’un ait été un ancien là plus longtemps que les autres? Était-il possible que l’un d’entre eux ait prêché davantage que les autres? Était-il possible que les hommes qui composaient ce conseil des anciens aient eu des dons différents et variés et qu’ils aient fait des choses différentes? Oui, absolument, mais vous devez reconnaître ceci: peu importe qui ils étaient, peu importe quels dons ils avaient, peu importe depuis combien de temps ils étaient anciens ou quel âge ils avaient ou quels étaient leurs dons ou leur capacité à maîtriser la Parole de Dieu, ou leur capacité à nourrir le peuple ou quoi que ce soit… il leur a dit ça à tous. Vous avez la responsabilité de paître, de nourrir, de soigner tout le troupeau. L’église de Dieu qu’Il a rachetée avec Son propre sang.

Le prix à payer est élevé ici.

Et ce n’est pas Paul, c’est inspiré. Vous devez aller derrière Paul. C’est Dieu qui regarde ces hommes et qui dit, « J’ai racheté ces personnes avec Mon sang. » Frères, ce que vous devez reconnaître est ceci: N’utilisez plus le terme « pasteur » comme un titre. Parce que l’Écriture ne le fait pas. Quand vous appelez un homme pasteur, ce que tous les anciens dans cette église sont, savez-vous ce que vous lui dites? Vous dites « berger. » Et vous ne sous-entendez pas tant un titre – maintenant, vous pourriez traditionnellement sous-entendre des choses par ce mot, mais si vous voulez être bibliques, vous savez ce que vous dites quand vous appelez un homme berger? Dieu vous a appelé à veiller sur mon âme. Dieu vous a appelé à me nourrir. Dieu vous a appelé à me soigner. Le peuple qu’Il a racheté avec Son propre sang. Et il faudra rendre des comptes à la fin.

Et ne manquez pas le fait que c’est le Saint-Esprit ici qui crée les évêques.

Vous le voyez. Ces hommes n’ont pas postulé à ce poste. Regardez, cela ne signifie pas que c’est mal pour un homme de le désirer. Mais vous devez reconnaître que si quelqu’un est un évêque, c’est l’Esprit de Dieu qui les a créés. Si quelqu’un est pasteur, il est un don de Christ. Il ne s’agit pas d’un aspect de l’Église créé par l’homme. Ils n’ont pas été placés à ce poste parce qu’ils avaient plus d’argent, ou étaient plus populaires, ou qu’il était arrivé qu’il soit un membre de la famille de quelqu’un qui était déjà dans le conseil des anciens, ou était plus apprécié ou avait plus de succès dans le monde des affaires. Seul le Saint-Esprit peut équiper un homme pour ce travail. Seul le Saint-Esprit peut créer le caractère, le don, et la pression pour qualifier un homme. Par pression, je veux dire, avec le don et avec le caractère, il doit venir un désir de vouloir le faire.

Juste parce qu’un homme peut être exceptionnellement doué et semble magnifique à la chaire, s’il n’est pas engagé dans les rigueurs de la prière et la poursuite du peuple de Dieu et le traitement des problèmes… Frères, un berger qui veille sur les brebis comprend quelque chose. Les brebis n’ont pas de grandes défenses contre l’ennemi. Elles ont tendance à s’égarer. Elles n’ont pas

d’armes offensives. Elles n’ont pas de dents acérées ou de griffes acérées ou une capacité de grande vitesse. Elles sont vulnérables. Et elles ont tendance à s’égarer et elles ont tendance à faire des choses stupides.

Et le truc est, dans tout ça, même s’il y a des bergers et s’il y a des brebis, les bergers eux-mêmes sont des brebis qui font le travail du berger.

J’ai lu quelque part que des brebis seront en fait rassemblées dans le troupeau, et un loup viendra et en mettra une en pièces, et celle juste à côté ne s’enfuira même pas. Elle restera là sans rien faire. Presque comme si elle voulait refuser d’accepter le fait que son frère a été mis en pièces. Maintenant, regardez, vous devez reconnaître, dans l’éternité passée, Dieu a pu créer des choses de la manière dont Il le voulait. Il a créé les brebis comme Il a voulu les créer à dessein parce qu’elles allaient être une image de nous.

Et donc, frères, paître le troupeau, si vous imaginez ça comme une chose facile, ça ne l’est pas.

C’est souvent une chose décourageante qui suscite des soupirs. C’est un fardeau. C’est un fardeau, parce que quand vous savez qu’il y a des problèmes dans l’église ou qu’il y a des problèmes dans la vie des personnes – je sais comment c’est avec moi et je présume que c’est pareil pour les autres de mes frères qui cherchent à guider l’église – qu’à chaque fois qu’il y a un problème, c’est une autre chose que vous ressentez en fait le poids de la charge sur vos épaules. Cela ne veut pas dire que nous donnons toujours une réponse qui est parfaite en accord avec le fardeau qui a été posé sur nous. Parfois, il s’agit simplement de ne pas pouvoir accéder à tous les éléments. Mais c’est une responsabilité incroyable. Avant qu’un homme ne s’enfuie avec orgueil ou à la légère, vous voulez être vraiment certain d’être assuré que vous savez Qui possède ce troupeau. Cette église. Paître l’église de Dieu, qu’Il a obtenue avec Son propre sang. Dieu dit, « Prenez soin de Mon peuple. »

Donc, l’autre texte se trouve dans 1 Pierre 5.

Allons rapidement à ce verset. Pourquoi je vous emmène ici? De nouveau, rappelez-vous de quoi nous parlons: la désignation. Comment désignez-vous les hommes qui sont appelés à vous surveiller en tant que brebis? Remarquez directement,

« Voici les exhortations que j’adresse aux anciens… »

Et voici encore. Nous avons les trois mêmes mots que nous avions là-bas dans Actes 20:28 et Actes 20:17. Nous avons le terme ancien. Nous avons le terme évêques ou surveiller, plutôt. Et nous avons la forme verbale pour berger. Qui est appelé à paître le troupeau? Le voici :

« Voici les exhortations que j’adresse aux anciens qui sont parmi vous, moi ancien comme eux, témoin des souffrances de Christ, et participant de la gloire qui doit être manifestée: Paissez… » Votre Bible dit peut-être nourrir, mais de nouveau, voici la forme verbale de pasteur. Qui est supposé paître? Les anciens. Pas un ancien seul. Pas un ancien principal. Pas l’ancien au-dessus des autres anciens. Tous les anciens. De la même manière.

« J’exhorte les anciens, Paissez le troupeau de Dieu qui est sous votre garde. » Le mot évêque (surveiller). Le mot episcopas. Nous en tirons le nom épiscopalien. Surveiller.

« Non par contrainte. » Il y a une contrainte. Elle est volontaire. Ce n’est pas une contrainte d’obligation.

« Selon Dieu; non pour un gain sordide… » De nouveau, le motif – pourquoi le faites-vous? Qu’espérez-vous en retirer? Et le gain sordide n’est pas toujours l’argent. C’est le respect que vous pensez que vous obtiendrez. La notoriété, l’appréciation, la tape dans le dos, il existe beaucoup de manières dont nous pouvons décrire le gain sordide.

« Mais avec dévouement, non comme dominant sur ceux qui vous sont échus en partage. »

Maintenant, écoutez, dire de ne pas dominer ne veut pas dire – quand on parle de ceux qui veillent sur vos âmes, les anciens, ils vous font des reproches. Ils vous réprimandent. L’Écriture en parle. De manière répétée, dans le livre de l’Apocalypse, on parle de Christ qui paît – c’est le mot – avec une verge de fer.

Phillip Keller, je me rappelle qu’il y avait un livre qui avait été écrit sur le pastoralisme du point de vue du berger. Il s’occupe de brebis en Nouvelle-Zélande. Et je me rappelle, je crois que John MacArthur raconte l’histoire du berger devant briser les pattes d’un de ces moutons qui n’arrêtait pas de s’éloigner et en entraînait d’autres. Et en fin de compte, il lui a brisé les pattes. Et ensuite, quand il venait le nourrir, il essayait de le mordre. Alors il l’a laissé là-bas à mourir de faim jusqu’à ce qu’il soit tellement affamé qu’il le laisse le nourrir. Et il le nourrissait à la main. Et ensuite, il le mettait sur ses épaules parce qu’il avait les pattes brisées, et il le portait comme ça jusqu’à ce qu’il soit guéri et en bonne santé. Et ensuite, il devenait le mouton le plus loyal.

Je le précise uniquement parce que quand il est dit de ne pas dominer, cela ne veut pas dire que les bergers ne doivent jamais être durs ou ne pas reprendre ou ne pas réprimander ou ne pas discipliner les personnes de l’église, de faire des choses dures que l’amour exige. « …non comme dominant sur ceux qui vous sont échus en partage. »

Frères, je vais vous dire de quoi parle dominer. C’est quand le conseil des anciens commence à créer ses propres règles que l’on ne trouve pas dans l’Écriture. Ses propres voies. C’est quand il opprime le troupeau à des fins personnelles. Frères, il y a un moment où l’amour exige que nous soyons durs avec les personnes. Ce n’est pas dominer.

« …mais en étant les modèles du troupeau. » Pas comme ces Pharisiens qui font ce qu’ils disent, mais vous ne voulez pas les imiter. Nous devons être des exemples pour le troupeau. Et nous reconnaissons ceci, il est rare qu’un troupeau s’élève plus haut que ses chefs. C’est juste une réalité.

« Et lorsque le souverain pasteur paraîtra, vous obtiendrez la couronne incorruptible de la gloire. »

Les anciens.

Bon, évêque est le groupe de mots episcopas. Les anciens – c’est le mot presbuteros – nous en retirons le mot Presbytérien. Les anciens doivent exercer la surveillance, mais ils doivent paître le troupeau qui est parmi eux. De nouveau, je vous demande juste ceci, les anciens sont-ils censés paître? Oui. Sont-ils censés assurer la surveillance? Oui. Comment appelez-vous les personnes qui paissent? Les bergers. Comment appelez-vous les personnes qui gardent les troupeaux? (Le même mot.) Vous les appelez pasteurs.

C’est là où ils sont.

Vous voulez savoir où ces pasteurs qui sont un don de Christ, où sont-ils dans le Nouveau Testament? Personne n’a jamais reçu le titre, sauf Christ. Mais si vous voulez savoir où ils sont dans l’église locale, regardez les anciens. Pas juste le gars dont on remarque qu’il est plus souvent en chaire que les autres. Ce n’est pas ça. C’est chaque homme qui est un ancien. Il est un évêque. Il doit exercer la surveillance. Et il doit soigner, nourrir, prendre soin, s’occuper du troupeau. C’est la réalité.

C’est ce que nous voyons ici. L’idée ici est de paître le troupeau. C’est un impératif aoriste. Vous devez le faire. Vous devez le faire de manière efficace. Vous ne devez pas tarder. Il y a un sentiment d’urgence. Vous pouvez le voir là. Certains hommes – ils ont cette charge: De paître, de nourrir.

Donc laissez-moi vous demander ceci:

Quel est un terme convenable pour tout dirigeant dans l’église? L’ancien, oui. L’évêque, oui. Le pasteur, oui. Chacun d’eux convient. Chacun d’eux est biblique.

Maintenant, je voudrais juste souligner quelque chose. Beaucoup d’entre vous sont peut-être au courant de ça. Ceux d’entre vous qui ont déjà lu la version King James, vous êtes peut-être au courant de ça. La version King James a des mentions à la fin des – et celles qui m’intéressent tout particulièrement maintenant sont celles à la fin des épîtres pastorales. Laissez-moi vous dire quelque chose. Elles ne sont pas inspirées. Elles n’ont pas un

numéro de verset. Elles sont ajoutées. Elles ne sont pas inspirées. Et en fait, je dirais qu’elles sont erronées. Vous dites, de quoi parles-tu? Laissez-moi vous donner un exemple.

Celle à la fin de 2 Timothée dit, « La deuxième épître à Timothée a ordonné le premier évêque de l’église des Éphésiens. A été écrite de Rome quand Paul a été amené devant Néron la deuxième fois. » Tout ce que vous avez à faire est de lire votre Nouveau Testament minutieusement concernant Timothée, et vous trouverez que Timothée n’était pas le premier évêque d’Éphèse. Paul l’a envoyé à Éphèse pour corriger certaines choses, mais le temps que vous arriviez à la seconde épître, il n’est plus à Éphèse.

Et en fait, qu’était-il?

C’était un délégué apostolique, ou un représentant apostolique, tout autant que certains des autres hommes : Tite, Épaphras, des hommes qui ont été envoyés dans différents endroits. Votre Nouveau Testament n’appelle jamais un individu spécifique par le titre d’évêque (bishop). Oui, ils sont appelés évêques (overseers). C’est le même mot – je le reconnais. Mais, ce n’est jamais appliqué de manière spécifique à un seul homme. Comme c’est l’évêque (overseer) Paul. Ou c’est l’évêque (bishop) Pierre. Ce genre de terminologie n’est simplement pas utilisé dans le Nouveau Testament.

Écoutez, il y a aussi une annotation à la fin de Tite qui dit:

« Cela a été écrit à Tite, ordonné le premier évêque (bishop) de l’église des Crétois de Nécopolis de Macédoine. »

De nouveau, ce n’est pas vrai.

Tout ce que vous avez à faire est de lire Tite pour reconnaître que Tite n’a pas été envoyé pour être l’évêque d’une seule église en Crète ou parmi les Crétois. Il a été envoyé spécifiquement pour ordonner des anciens, désigner des anciens dans toutes les églises, et continuer à avancer. De nouveau, un délégué apostolique. Ces annotations ne sont pas inspirées. Écoutez, je vais vous dire ce qu’elles sont. Elles sont une petite image de la vision d’un état d’esprit erroné concernant la direction de l’église dans l’église épiscopalienne il y a 400 ans, quand la version King James a été écrite. Ce n’est pas biblique. Il n’y a pas un seul évêque (bishop) dans les églises. Maintenant, je vais vous dire, historiquement ils sont devenus ce modèle, et cela se reflète dans des déclarations comme celle-ci, mais c’est une altération de la pureté du modèle de leadership de l’église primitive qui se trouve dans l’Écriture. Soyons clairs sur ça.

Ok, très rapidement, l’égalité et la diversité.

Je veux parler de l’égalité très vite. Qu’en dit l’Écriture? Première observation : c’est également vrai pour tous les responsables d’église dans le Nouveau Testament qu’aucun n’est jamais appelé ou identifié comme étant « le » pasteur. Maintenant, je l’ai déjà souligné: aucun individu spécifique n’est jamais appelé pasteur, sauf Christ. Mais soyez sûrs de reconnaître ceci : vu que personne n’est appelé pasteur, cela va sans dire certainement que personne n’est jamais appelé « le » pasteur. Et pourtant, c’est une terminologie tellement courante aujourd’hui. Et je sais, frères, qu’il y en a certains dans cette église qui me considèrent comme ça. Mais regardez, le problème avec ce genre de terminologie est que « le » – cet article est étranger à l’Écriture. Et ce qu’il fait, c’est qu’il donne l’impression que j’ai la responsabilité de prendre soin de votre âme, et pas les autres anciens. D’une certaine manière, vous me mettez dans une catégorie dans laquelle vous ne mettez pas les autres anciens. Et ce n’est simplement pas biblique. Ce n’est pas bien.

Il y a une égalité dans l’autorité au sein des anciens. Il y a une égalité dans la responsabilité de paître au sein des anciens. Il y a une égalité que le terme « évêque » fonctionne avec nous tous. Il y a une égalité que le terme « ancien » fonctionne avec nous tous. Et il y a une égalité que le terme « pasteur » fonctionne avec nous tous. Et c’est ce que ces versets nous aident à voir.

Frères, si vous allez simplement – voici Luc, cet historien, et il nous donne ses deux volumes. Le second volume concerne uniquement l’église primitive. Savez-vous ce qui me stupéfie? C’est presque comme si Luc faisait tout pour ne pas donner de titres aux hommes. Oh, il y a des endroits où il parle des apôtres ou des anciens, mais vous savez, quand il parle d’individus spécifiques, il ne leur donne pas de titres. Il s’abstient totalement d’appeler qui que ce soit pasteur, évêque, ou même « ancien Jacques. » Rien de ça. Cela devrait nous parler, que l’esprit même de l’Écriture est celui qui ne cherche pas à exalter par le titre, ce que je crois que Christ a dit quelque chose de très spécifique à ce sujet, mais nous allons en parler dans un moment. Donc, il y a ici une égalité dans ce sens.

D’un autre côté, y a-t-il une diversité?

Oui, il y a la diversité. Qu’est-ce que je veux dire par ça? Bon, que dit l’Écriture? « Mais, à chacun de nous, la grâce a été donnée selon la mesure du don de Christ. » Vous avez saisi ça? La mesure. Cela signifie que Jésus a mesuré une quantité de grâce, donnant la grâce. C’est ce qui est dit, n’est-ce pas? « Mais à chacun de nous, la grâce a été donnée selon la mesure du don de Christ. » Donnant la grâce. Comme Il a donné Ses dons.

Maintenant, cela fonctionne parmi nous tous. Certains dans l’église ont un don extraordinaire de foi. Quelqu’un d’autre peut avoir un don de foi extraordinaire, mais peut-être pas autant. Avez-vous déjà remarqué que le Dieu Trinitaire aime la diversité? Il y a un seul Esprit, mais il y a une diversité de dons. Il y a un seul Seigneur, mais différentes manières de servir. Il n’y a qu’un seul Dieu qui les habilite tous, mais il y a différents niveaux de capacité; différents niveaux d’énergie qui sont donnés. C’est juste une réalité.

Vous savez quoi? Parmi les anciens, vous pouvez en avoir qui ont plus de compassion que les autres. Vous pouvez en avoir qui sont plus accessibles que les autres. Vous pouvez en avoir qui donnent plus que les autres. Vous pouvez en avoir qui connaissent la Bible mieux que les autres. Vous pouvez en avoir qui ont un don de la prédication qui dépasse celui des autres. Vous pouvez en avoir qui ont un leadership au-dessus des autres.

Regardez, la réalité est que même quand vous allez vers ces disciples, ces douze premiers, quelqu’un s’est-il distingué en ayant probablement été une sorte de leader? Vous pouvez voir que Pierre l’a été. Mais, vous savez quoi? Pierre n’a jamais reçu un titre au-dessus des autres. L’avez-vous déjà remarqué? Maintenant, il pouvait dire: Pierre, quand tu seras revenu, fortifie tes frères. Il y a un moment où Jésus a reconnu qu’il aurait une certaine prééminence. Il parle des clés du royaume, mais je vais vous dire ceci, l’Écriture ne l’appelle jamais un évêque, elle ne l’appelle jamais Pape, elle ne lui donne jamais d’autre nom. Elle ne lui donne aucun autre titre qu’apôtre, qui est le même que les autres. Jamais il n’est désigné d’une manière qui est au-dessus et supérieure.

Si vous regardez Jacques, le frère de notre Seigneur, il est devenu extrêmement important dans l’église de Jérusalem. Tout ce que vous avez à faire est de lire le livre des Actes. Vous pouvez voir, il s’est élevé au-dessus des autres. Mais je vais vous dire ceci, il n’a jamais reçu un titre au-dessus et supérieur aux autres anciens là-bas à Jérusalem. Jamais. Oui, il y a un endroit où une fois il est dit Jacques et les anciens, le mettant en avant. Il y a un endroit dans l’Écriture, dans Galates, où il est parlé de certains hommes qui sont des piliers. C’est vrai. Il va y avoir la diversité, et certains peuvent s’élever avec leurs capacités de leadership ou leurs capacités de prédication – ils peuvent devenir plus aux yeux du public, plus importants. Comme dans les Évangiles, Pierre était plus important là-bas que les autres. Mais vous savez, cela n’enlève rien à certains de ces gars, dont vous ne vous souvenez même pas du nom, qui sont aussi des apôtres. Et il y avait une égalité là-bas. Mais il y a la diversité aussi. C’est juste la réalité.

Maintenant, la dernière chose que je veux dire est ce qui concerne l’humilité.

Les Scribes et les Pharisiens, ils sont assis dans la chaire de Moïse. Et vous savez quoi? Ils aimaient toute l’attention. Ils aimaient que les gens fassent grand cas d’eux. Ils aimaient les places d’honneur dans les festins et les meilleures places dans les synagogues et les salutations dans les marchés, et regardez ceci, ils aimaient être appelés ‘rabbi’ par les autres. Mais vous ne devez pas être appelés ‘rabbi.’ Car vous avez un seul Enseignant et vous êtes tous frères. Et n’appelez aucun homme votre père sur la terre. Car vous avez un seul Père qui est dans les Cieux. Ni être appelés instructeurs, car vous avez un seul Instructeur, le Christ. Ou maître… Le plus grand parmi vous sera votre serviteur.

Maintenant, écoutez, cela ne veut pas dire que les titres ne sont jamais appropriés.

Cela ne signifie pas que si vos parents entrent, c’est comme, « Bon, c’est ma mère, et c’est… l’homme qui m’a engendré. » Parce que je ne peux pas dire père. Regardez, même dans un sens spirituel, Paul lui-même pouvait dire à l’église de Corinthe, « je suis devenu votre père en Christ Jésus par l’Évangile. » (Gasp) Paul, que fais-tu? Tu ne peux pas dire ça. C’est passer à côté de l’essentiel. Ce qu’il dit là est la vérité. Je vous ai engendrés dans un sens spirituel. Je vous ai engendrés. C’est quand nous voulons que des titres nous soient donnés parce que nous voulons être considérés comme supérieurs aux autres. C’est le problème, frères. Ce n’est pas appeler quelqu’un père, même dans un sens spirituel qui est réellement un père.

Vous vous rappelez, Paul s’est adressé à Félix : « Très excellent Félix. » C’est comme, « Whoa, tu ne veux pas dire ça! Pourquoi

! Cela l’exalte. » Regardez, il y a des moments où il est approprié d’appeler les gens par certains noms, mais l’idée ici est que ces Scribes et ces Pharisiens, ils voulaient ça. Ils cherchaient ça. Pourquoi? Parce qu’ils aimaient les acclamations, les approbations, et ils aimaient que l’on fasse grand cas d’eux. Regardez, ce que notre Seigneur interdit est de chercher et convoiter les titres de distinction supérieure qui montrent que vous avez une sorte d’autorité supérieure.

Vous savez ce que notre Seigneur approuve?

Évidemment: la modestie. Les disciples – ils étaient sur un pied d’égalité. C’est une réalité. Ils étaient égaux en autorité. Ils étaient frères. N’est-ce pas ce que dit Jésus? Vous êtes tous frères. Vous êtes tous frères. Vous ne voulez pas utiliser des titres qui cherchent à vous mettre en avant comme si vous étiez le gars le plus grand.

Je vais vous dire ceci. Si les gens dans l’église m’appellent « le pasteur, » et vous ne considérez pas les autres anciens dans l’église, au fond, vous faites la même chose. Vous créez une hiérarchie que l’Écriture ne crée jamais. Vous dites, est-ce convenable de vous appeler, vous les gars, anciens? Oui, c’est convenable. Évêques? Oui, c’est convenable. Pasteurs? Oui, c’est convenable. Mais vous savez ce que Jésus disait? C’est totalement ok de les appeler frères. Vous êtes tous frères. C’est l’esprit – pas de convoiter des titres. Pas de les chercher. Tout ce qui tend à créer une distinction ou détruire l’égalité, la parité.

C’est vrai. Pierre, d’une certaine manière, était un leader dans cette église primitive d’une manière exceptionnelle. Mais ce que l’église catholique a fait est une atrocité. Elle a fait exactement ce que Jésus a dit qu’ils ne devraient jamais faire. Et ils ont donné des titres: cardinaux et prêtres et père et Pape. Et ils portent leurs vêtements longs et amples. Avez-vous déjà vu un chapeau d’apparence plus stupide que ceux que ces gars portent? Et pourtant, pourquoi font-ils ça? Parce que cela est devenu synonyme de puissance et d’autorité, et les gens se prosternent, ils embrassent leurs anneaux et leurs pieds. N’avez-vous pas le sentiment que c’est exactement la chose que notre Seigneur Jésus Christ avait interdite? Exactement ça!

Mais, je vais vous dire, il y a une tendance dans l’orgueil de l’homme même dans les églises comme la nôtre, à vouloir ces titres, à vouloir cette importance, à vouloir ces marques, à vouloir être mis en avant, à vouloir être reconnus comme d’une certaine manière à se tenir un niveau au-dessus ou deux niveaux au-dessus, d’être supérieur en quelque sorte. Et c’est ce que nous devons abandonner, frères. Respecter les leaders? Absolument. L’Écriture le dit. Respectez ceux qui travaillent parmi vous. Estimez-les hautement dans l’amour à cause de leur travail. Mais, frères, vous ne déshonorez aucun d’entre nous, si vous dites simplement, « hey, frère. » Frères, être le frère de personnes qui appartiennent au Dieu vivant et ont été rachetées par le sang de Christ, pensez-vous que ce titre nous diminue d’une manière ou d’une autre? Nous réduit d’une certaine manière? Nous déshonore d’une certaine manière? Non. Être un frère ou une sœur parmi les élus de Dieu, c’est tout.

Bon, frères, il est important que vous reconnaissiez les anciens parmi nous.

Que vous reconnaissiez que nous avons une égalité en ce qui concerne l’autorité. Peut-être ne savez-vous pas ça, mais quand nous avons nos réunions d’anciens, en fait, mon état d’esprit – et je pense que c’est notre état d’esprit en tant qu’anciens – c’est que ce n’est pas une démocratie. Au fond, nous cherchons une unité à 100%. Et il y a ce sentiment que chacun d’entre nous peut opposer son véto ou déposer une proposition, parce que nous avons ce respect parmi nous.

Mais en même temps, je pense que nous devons tous reconnaître aussi que quand nous cherchons plus d’anciens, ce n’est pas toujours ça – ok, bon, si nous avons huit anciens, nous allons en fait essayer de diviser toutes les tâches par huit, où chaque ancien va prêcher un huitième du temps et conseiller un huitième du temps, parce qu’il y a des différences. Il y a des différences de disponibilité. Il y a des différences de santé. Il y a des différences d’âge. Il y a des différences de don. Il y a des différences dans le désir. Il y a des différences dans la vision. Il y a des différences, frères, dans toutes ces choses.

Et donc, ce que nous voulons faire est que nous voulons constamment avoir ce sentiment que nous avons une pluralité de pasteurs avec la responsabilité de veiller sur votre âme.

Mais comment chacun d’entre eux fonctionne va être déterminé par les anciens ensemble, en ce qui concerne les responsabilités et qui va faire ça, et qui devrait faire ça, pour le plus grand bénéfice de la garde du troupeau.

Bien, frères.

Père, mon désir est que Tu nous donnes un leadership biblique dans l’église, et plus, Seigneur, plus d’anciens. Nous en avons besoin dans une église de cette taille, Seigneur, s’il Te plaît, Tu sais. Tu sais plus que tout ce que cela demande d’accomplir toutes ces choses, que Tu appelles les hommes que Tu as appelés pour veiller et paître Ton troupeau. Seigneur, pour être fidèles, Tu sais combien d’hommes cela demanderait. Tout le troupeau? Tout le troupeau? Seigneur, on dirait que nous avons besoin de plus d’ouvriers. Et nous prions que Tu nous donnes – Oh, Seigneur, nous voulons un leadership qui soit un don de Christ et créé par le Saint-Esprit pour être évêques et pasteurs. Nous voulons le don donné par Dieu, pas celui créé par l’homme, ou par l’église, ou par le séminaire. Nous voulons les vrais leaders préparés par Dieu. Des hommes qui ont été élevés par Toi et équipés par Toi et dont le caractère a été créé par Toi, dont la volonté a été donnée par Toi pour diriger l’église.

Donne-nous ça, Seigneur, plus de ça, s’il Te plaît. Afin que le troupeau ici puisse être mieux soigné. Seigneur, nous devons rendre compte. Nous voulons être capables de rendre compte correctement. Nous voulons être fidèles. Aide-nous. Donne-nous la grâce, Seigneur. Donne-nous des anciens pleins de grâce pour être fidèles au troupeau qui demeure parmi nous et pour exercer sur eux une surveillance bonne et pieuse. Je demande dans le nom de Christ, Amen.