Une assurance fondée sur l’Evangile

Contrairement à ce que certains ont enseigné, l’assurance totale est possible dans cette vie pour tout chrétien parce que Jésus Christ a sécurisé leur justification par Son oeuvre accomplie. L’assurance du salut repose dans l’oeuvre accomplie de Christ. Si nous regardons à nous-mêmes, nous n’aurons jamais une espérance bien fondée de la vie éternelle.


Je ne suis pas frivole quand je dis que la meilleure partie de tout sermon est la lecture du texte. C’est une lourde responsabilité d’expliquer la Parole de Dieu. Et tristement, en ce jour et en cette époque dans lesquels nous vivons, il y a tant de personnes qui ne sont pas étudiants de la Parole de Dieu. Ils ne sont pas assidus dans leur étude. Et certaines personnes cherchent un texte à déformer afin de pouvoir faire une remarque et promouvoir leur propre programme. Mais réellement, à chaque fois que nous nous réunissons, nous ne devrions jamais minimiser l’importance de la lecture de la Parole de Dieu. Et donc, ce matin, si vous voulez, une fois encore comme une autre partie de l’adoration, voulez-vous prendre votre Bible? Regardez avec moi dans Hébreux 10. Hébreux 10. Suivez-moi dans la Parole de Dieu verset 1 – Je lis dans la version « New King James ». « En effet, la loi qui possède une ombre des biens à venir, et non l’exacte représentation des choses, ne peut jamais, par les mêmes sacrifices qu’on offre perpétuellement chaque année, amener les assistants à la perfection. Autrement, n’aurait-on pas cesser de les offrir, puisque ceux qui rendent ce culte, étant une fois purifiés, n’auraient plus eu aucune conscience de leurs péchés? Mais le souvenir des péchés est renouvelé chaque année par ces sacrifices; car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés. C’est pourquoi Christ, entrant dans le monde, dit, ‘Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, mais Tu M’as formé un corps; Tu n’as agréé ni holocaustes ni sacrifices pour le péché.’ Alors J’ai dit: Voici, Je viens dans le rouleau du livre , il est question de Moi pour faire, Oh Dieu, Ta volonté. Après avoir dit d’abord: Tu n’as voulu et Tu n’as agréé ni sacrifices ni offrandes, ni holocaustes ni sacrifices pour le péché ce qu’on offre selon la loi. Il dit ensuite: Voici, Je viens pour faire Ta volonté. Il supprime ainsi la première chose pour établir la seconde. C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus Christ, une fois pour toutes. Et tandis que tout sacrificateur fait chaque jour le service et offre souvent les mêmes sacrifices, qui ne peuvent jamais ôter les péchés, Lui, après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu; Il attend désormais que Ses ennemis soient devenus Son marchepied. Car, par une seule offrande, Il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés. (v. 15) C’est ce que le Saint Esprit nous atteste aussi; car, après avoir dit: ‘Voici l’alliance que Je ferai avec eux, après ces jours-là,’ dit le Seigneur; ‘Je mettrai Mes lois dans leur coeur, et Je les écrirai dans leur esprit.’ Il ajoute: ‘Et Je ne Me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités. Or, là où il y a pardon des péchés, il n’y a plus d’offrande pour le péché. Ainsi donc, frères, nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu’Il a inaugurée pour nous au travers du voile, c’est-à-dire de Sa chair, et nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de Dieu; approchons-nous donc avec un coeur sincère, dans la plénitude de la foi, les coeurs purifiés d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure. Retenons fermement la profession de notre espérance, car Celui qui a fait la promesse est fidèle. Veillons les uns sur les autres, pour nous exciter à l’amour et aux bonnes oeuvres. N’abandonnons pas notre assemblée, comme c’est la coutume de quelques-uns; mais exhortons-nous réciproquement, et cela d’autant plus que nous voyons s’approcher le jour. » Ce matin, j’aimerais commencer par une leçon. Réellement, c’est un test. Ecoutez attentivement. Quand vous regardez en arrière dans l’histoire de l’église, il y a eu un personnage vraiment redoutable dans le contexte de l’Eglise Catholique Romaine, dont le nom était Robert Bellarmine. C’est intéressant. Il était le théologien personnel du pape Clément le huitième, et un des ministres les plus capables de l’Eglise Catholique romaine pour réfuter la Réforme Protestante. En une occasion, il a écrit ceci: « La plus grande de toutes les hérésies protestantes est (et je vais vous laisser terminer par votre réponse.) La plus grande de toutes les hérésies protestantes est… » Réfléchissez. Certains pourraient dire, ils pourraient suggérer la justification par la foi. Quelqu’un d’autre pourrait dire l’Ecriture seule. Ou ce pourrait peut-être être le sacerdoce du croyant. Mais aucune de ces réponses ne complète logiquement la phrase. Aucune d’entre elles ne complète réellement l’affirmation de Bellarmine. Il a écrit que ce qui était la plus grande de toutes les hérésies protestantes est l’assurance. L’assurance du salut. Il est impossible d’atteindre une telle assurance indépendamment de l’Eglise Catholique Romaine, enseignait-il. Mais, au contraire, il est impossible d’atteindre cette assurance par le système papal des oeuvres. Ecoutez attentivement. La réflexion d’un moment explique pourquoi. Si la justification n’est pas par la foi seule en Christ seul, par la grâce seule; si la foi a besoin d’être complétée par les oeuvres; Si l’oeuvre de Christ est en quelque sorte répétée; si la grâce n’est pas gratuite ni souveraine, alors quelque chose a toujours besoin d’être fait et d’être ajouté pour que la justification finale soit à nous. Ecoutez attentivement maintenant. Si la justification est dépendante de quelque chose que nous devons avoir pour la terminer, il est impossible d’aimer l’assurance du salut. Car, alors théologiquement, la justification est contingente et incertaine. Tout repose sur nous. Et Rome croyait qu’il était impossible de sécuriser une assurance bien fondée sur son système de bonnes oeuvres. Donc, avec ça à l’esprit ce matin, nous devons comprendre que si Christ a tout accompli et que la justification est par grâce sans la contribution des oeuvres; elle est reçue par les mains vides de la foi, alors l’assurance – même l’assurance totale – est possible pour tout croyant. Tout croyant. Maintenant, je dirai ceci, pour qualifier cette affirmation. Il y a eu des grands géants dans la foi. Des hommes que vous et moi, à l’occasion, nous citons. Ou même des femmes qui ont laissé leur marque avec l’Evangile dans leur génération, qui sont allées jusqu’à l’heure de leur mort, jusqu’à leur tombe sans avoir l’assurance totale de la foi. Pour une raison ou une autre, il y a eu un manque, un défaut d’assurance totale dans la vie de ces personnes. Mais quand vous regardez toute cette question d’assurance, dans la perspective de l’Evangile, mon ami, l’assurance totale est atteignable. Maintenant, avec ce qui a été dit ce matin, examiner avec moi certaines choses de notre texte. Voici une pensée. Un bon ami à moi qui est pasteur d’une église à Atlanta m’a dit: chaque fois que je prêche sur l’assurance, nous avons plus de suivis et plus de téléchargements concernant ce sujet que pour tout autre chose dont je peux parler au pupitre sur Sermon Audio. C’est un grand besoin, n’est-ce pas? Peut-être êtes-vous venus ces jours-ci, vous êtes plein de vigueur, et peut-être que le Seigneur l’a augmentée depuis que vous êtes arrivés en entendant la Parole de Dieu. Nous sommes si reconnaissants envers Dieu pour ce que Dieu a fait de nouveau dans votre vie. Mais si la vérité était connue, peut-être qu’il y a un peu, une certaine mesure de manque d’assurance du salut dans la vie de quelqu’un ici ce matin. Et donc je veux vous encourager. Une fois encore, notre texte. Hébreux 10 Principalement versets 11 à 23. Dans mon étude et ma méditation sur le sujet de l’assurance, j’ai découvert, frères et soeurs, qu’il y a deux façons bibliques par lesquelles une personne peut atteindre cette assurance de la foi bien ancrée. . En se reposant dans l’oeuvre accomplie de Christ seul. Et 2. En observant simplement les marques de l’oeuvre de régénération du Saint esprit. Les deux sont importantes. Vous voyez, le Fils fournit un fondement de foi salvatrice, tandis que le Saint Esprit produit les marques de naissance de la filiation. Et une fois encore, une foi bien ancrée est le produit d’une compréhension correcte, une balance correcte des deux. Par exemple, certains n’atteignent jamais une assurance bien ancrée parce qu’ils embrassent seulement l’oeuvre accomplie de Christ. Ils ne regardent pas. Ils n’observent pas les marques de l’oeuvre de la régénération. Oswald Chambers a dit que le grand miracle de la conversion n’est pas le changemennt que les autres personnes voient en vous, mais les changements dont vous témoignez en vous-mêmes. Je regarde ma vie d’avant, mon ami. Et je vois certaines choses qui sont attribuées à l’oeuvre de transformation de l’Esprit, et je suis impressionné et je m’émerveille que Dieu seul ait pu produire ça. Une énergie religieuse que j’aurais cherché à employer pour produire cette marque était impossible. Pardonner à mes ennemis était impossible sans l’aide de l’Esprit à l’intérieur de moi. Donc, je vous demande ce matin, de ne pas fixer votre esprit constamment sur vous-même, de jeter un oeil sur vous-même, pouvez-vous voir des choses dans votre vie qui peuvent seulement être expliquées en termes d’activité surnaturelle de Dieu? Nous regardons ce matin le sujet de l’assurance. C’est intéressant, quand vous lisez ce texte, dans Hébreux 10. Vous trouvez que l’auteur fait deux choses: Premièrement, il montre à quel point la personne de Jésus Christ est plus grande comparée aux prêtres lévitiques des Hébreux. Je crois que l’assurance quelques fois est atteinte par une compréhension correcte et une appropriation de l’oeuvre expiatrice de Jésus Christ seul. Tandis que vous lisez le texte, vous trouvez que l’auteur fait deux choses: Premièrement, il montre à quel point la personne de Jésus Christ est beaucoup plus grande comparée à ces autres prêtres des Hébreux – les prêtres lévitiques. Et vous voyez ça par exemple – regardez le contraste maintenant dans notre texte. Tout d’abord dans Hébreux 10:11, vous trouvez les prêtres des Juifs – les prêtres humains étaient humains et pécheurs. Au contraire,le Souverain Sacrificateur de Dieu le Seigneur Jésus Christ était divin et sans péché dans Hébreux 4:15. Les prêtres étaient là tous les jours à offrir les sacrifices dans Hébreux 10:11 encore. Mais au contraire, Christ s’est assis à la droite de Dieu pour montrer que Son oeuvre était terminée et accomplie devant le Père. De plus, vous trouvez que les prêtres hébreux offraient les mêmes sacrifices continuellement. Hébreux 10:11 encore. Tandis que Christ a offert un seul sacrifice pour toujours (verset 12). Deuxièmement ensuite, il y a quelque chose d’autre à remarquer sur le texte. Et c’est qu’il expose trois aspects glorieux de l’Evangile. Au fait, j’ai intitulé le message ce matin, « Une assurance fondée sur l’Evangile » Cela fait toute la différence, frères et soeurs. C’est tranchant. Cela explose devant nos esprits même. Cela a un tel effet de transformation sur l’âme comme un catalyseur que Dieu a voulu dans la Personne de Son Fils et de Lui crucifié. Ecoutez attentivement. L’auteur mentionne ici dans Hébreux 10:19 le sang de Christ. Nous y reviendrons dans un moment et ce que cela signifie. Au verset 20, il parle d’une route nouvelle et vivante. Il y a une mine d’or d’implication dedans que nous verrons aussi dans un moment. Mais ensuite troisièmement, c’est la Personne de notre Souverain Sacrificateur. Hébreux 10:21 Frères et soeurs, écoutez attentivement. Quand nous lisons le livre des Hébreux pour récolter les bienfaits de l’Evangile, nous devrions toujours nous rappeler que encore et encore, l’auteur ne fait que vous ramener à une Personne, une propitiation, et une promesse. La Personne n’est nulle autre que le Seigneur Jésus Christ. La propitiation, enhardit je pourrais ajouter dans mon propre esprit, symbolise le fait que la colère de Dieu envers les pécheurs a été totalement satisfaite dans Son Fils. Et troisièmement est une promesse. Et vous la trouvez d’un texte à un autre. C’est administré à un niveau personnel dans le sens d’une implication pratique. Donc, avec ce qui a été dit ce matin, regardons ces trois choses. Tout d’abord c’est le sang de Jésus au verset 19. Notez ça si vous voulez. Hébreux 10:19 « Ainsi donc, frères, nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire. » Au moyen du sang de Jésus. Maintenant, cette phrase « au moyen du sang de Jésus, » représente le sang versé et la mort de Jésus Christ qui a satisfait la juste demande de la loi de Dieu. L’âme qui pèche doit mourir. Mais Christ a accompli la Loi, a souffert la malédiction, a subi la colère de Dieu, afin que vous et moi puissions être fait justice de Dieu en Lui. Ecoutez attentivement. J’ai entendu l’histoire d’un garçon Syrien qui a échappé à un holocauste terroriste. Sa famille a été massacrée. Mais il a survécu. Vous voulez savoir pourquoi? Parce qu’il s’est trempé dans le sang de son frère. C’est intéressant, mon ami, si je pouvais sortir une analogie de cette image. C’est la seule manière qui vous fera échapper à la colère de Dieu et vous fera atteindre l’assurance totale de la foi, c’est que vous devez être trempé dans le sang d’un autre. Remarquez, j’ai dit, trempé. Sans aucune aide pour vous sauver. Sans aucune droiture morale, ni bonnes oeuvres. Vous devez être trempés – totalement trempés dans le sang de Jésus Christ. Ce qui signifie que vous vous tournez vers Lui et Lui seul pour le salut. C’est le sang et seulement le sang de Christ qui est acceptable pour Dieu. Ecoutez ceci. Pendant la Pâque, quand l’ange de la mort se mouvait au-dessus des demeures des Israélites, il n’a pas tenu compte – écoutez maintenant – il n’a pas tenu compte de la sincérité de leur confession, ni de leur performance à maintenir la loi cérémonielle, ou comment ils avaient cherché Dieu. Tout ce que l’ange cherchait, c’était l’appropriation du sang. C’est énormément encourageant pour moi. Je n’ai pas à peaufiner quoi que ce soit. Je n’ai pas à m’améliorer sur quoi que ce soit. Je n’ai pas à regarder ma performance chaque jour pour sécuriser une telle assurance. Je me tourne vers Christ et Christ seul. C’est vraiment suffisant pour moi. C’est vraiment suffisant pour moi, si le sang de Christ est suffisant pour Dieu, c’est vraiment suffisant pour moi. C’est une bonne nouvelle. Cela devrait vous faire danser dans les allées. Et je ne serais plus inquiété par ça. Deuxièmement, c’est par une route nouvelle et vivante c’est-à-dire, le voile de Sa chair. Verset 20 Qu’est-ce que ça signifie, tout d’abord, une route nouvelle? Nouveau fait référence à être tué récemment. Mort. Et ensuite frais. Quelque chose de récent. Ecoutez attentivement. Il ne transmet pas tant que ça l’idée que c’est nouveau dans le sens où cela n’a jamais existé avant. C’est une route qui a été récemment dévoilée, c’est l’idée. Et qui a toute la fraîcheur de la nouveauté. C’est comme devant l’esprit, les yeux de Dieu, il était répandu. C’est infini dans sa puissance. Et je vous rappelle que il ne perdra jamais sa puissance. Il parle pour nous devant le trône de Dieu continuellement. Deuxièmement, l’auteur fait référence à cette route comme étant vivante. Elle est appelée une route vivante. Parce que c’est une méthode qui transmet la vie et parce qu’elle mène à la vie et au bonheur. Le sang devait être offert dès qu’il a été versé. Et qu’il ne pouvait pas être offert une fois qu’il était froid et sec. L’idée ici était que la route par Christ est toujours ouverte. Son sang était toujours frais et comme s’il avait été récemment versé. Le mot ici « vivant » a aussi le sens d’une fontaine qui coule toujours, en opposition avec une piscine qui se tarit. Ecoutez, frères et soeurs. Elle est constante. Comme une fontaine qui coule toujours. Car, c’est par un sacrifice dont la puissance est perpétuelle et immuable. C’est le Seigneur Jésus Christ. Une bonne nouvelle. Une bonne nouvelle. Une bonne nouvelle infinie. Mais, ensuite, une autre chose à remarquer dans ce verset, c’est le voile. Le voile. Le voile de Sa chair. L’idée simple ici en référence au voile, c’est qu’il semble y avoir eu dans l’esprit de l’apôtre que le voile du temple et le corps de Jésus étaient semblables à tous égards: qu’ils étaient le moyen pour accéder à Dieu. Le rideau s’est déchiré de haut en bas. Le Fils a été cloué. Le mot hébreu est « percé ». Déchiré en deux. Sous la colère de Dieu pour donner, à vous et moi, l’accés au Père. Quel prix infini a été payé. Mais, ensuite, au verset 21, remarquez quelque chose d’autre ici, et c’est le Souverain Sacrificateur. L’idée ici, c’est que, comme sous l’ancienne dispensation c’était un privilège que le peuple de Dieu puisse avoir accés au trône de la miséricorde par l’intermédiaire du grand sacrificateur, alors c’est vrai dans un sens encore plus grand maintenant, écoutez ceci, un sens beaucoup plus grand que nous puissions maintenant avoir accés à Dieu par notre plus grand et plus glorieux Grand Sacrificateur. La vérité sur le problème, c’est qu’avec tous les prêtres humains, les prêtres lévitiques, personne n’a jamais donné sa vie pour le peuple. Seul Christ en tant que Souverain Sacrificateur a donné Sa vie pour amener beaucoup de fils à la gloire. Donc, voici la conclusion. Et s’il vous plait, je vous encourage vraiment à écouter. Je prie que le Saint Esprit prenne ce que je suis sur le point de partager, que j’ai réellement cherché à rendre solidement ancré dans la Parole de Dieu, pour encourager et aider et peut-être même en ce moment, que Ses yeux puissent diffuser un rayon qui ranime l’espérance et l’assurance dans vos coeurs. Ecoutez attentivement. L’assurance du salut repose dans l’oeuvre accomplie de Christ. Si nous regardons à nous-mêmes, nous ne possèderons jamais une espérance fermement ancrée de la vie éternelle. Si vous regardez à vous-mêmes. Maintenant regardez. Il y a trois choses que les croyants font, qui les éloignent de l’assurance. Premièrement, ils restent trop sur leur performance; la façon dont ils se comportent spirituellement. Ce qu’ils disent, ce qu’ils font, où ils circulent, tout est centré sur soi. Ils restent trop sur leur performance. Deuxièmement, ils analysent trop le caractère louable de leurs intentions – leur motivation en venant à Christ ou en marchant avec Christ. Et nous en parlerons dans un moment. Et troisièmement, souvent, l’assurance ne vient pas parce qu’ils passent trop de temps à examiner la sincérité de leurs sentiments. Maintenant, laissez-moi expliquer ces trois choses. Le premier problème est que certains croyants sont éloignés de l’assurance parce qu’ils se fixent énormément sur ce qu’ils font – leur performance. Certains mesurent l’approbation de Dieu à leur égard en fonction de leur obéissance. Les bons jours sont différenciés des mauvais jours par la manière dont ils agissent spirituellement. Par conséquent, leurs vies sont caractérisées pat l’impression de ne jamais sentir qu’ils atteignent le standard de Dieu. Laissez-moi être transparent. Je me lève relativement tôt le matin. Je sors pour aller à mon bureau. Je lutte. Mais j’y vais et j’ouvre ma Bible et je commence à lire les Ecritures. Et alors que je lis, il y a des matins où certaines choses semblent être illuminées dans mon esprit. En effet, ce n’est rien de moins que quelque chose de divin. Dieu parle. Dieu me montre certaines choses. Mon esprit est revigoré. Ce qui en ressort, c’est que alors que je commence à prier, il y a le sentiment de la présence de Dieu. Alors que j’offre mes prières ou mes confessions ou quoi que ce soit, je sens que le Seigneur s’est approché. Qu’Il écoute. Il pardonne. Il est prêt à répondre. Il y a un sentiment d’excitation, de vitalité et de réalité spirituelle dans tout ça. Et ensuite, en un petit moment, ma femme – elle est levée et elle est dans la cuisine. Elle a préparé le petit-déjeuner. Elle m’appelle dans l’interphone. Et je viens, nous nous asseyons à la table. Nous prions ensemble. Nous avons ce merveilleux petit-déjeuner. Nous commençons à parler de différentes choses. et ensuite nous avons notre moment de dévotions de couple. Et tout de suite, je pourrais ajouter nous sommes en train de lire quelques pages de Thomas Brooks. Le petit livre est ce qui a inspiré Spurgeon. Il l’a compilé pour lui et sa future femme Susannah. Il s’appelle, « Des pierres lisses d’anciens ruisseaux. » Et donc nous lisons ces passages. Nous parlons de ces citations et de ces paragraphes qu’il écrit. et nous l’amenons dans une perspective plus biblique. Pour comprendre ce que Brooks communiquait. Et ensuite nous avons la prière ensemble. Et ce matin en particulier, mon ami, alors que nous prions ensemble, il y a une telle douceur et un tel amour entre nous, et c’est comme si, ensemble, nous nous approchons réellement de Dieu, et je sens que Dieu est satisfait. Ensuite je suis prêt pour aller en ville. Je vais en ville ce matin, et quelqu’un me coupe la route sur l’autoroute. Heh, pas de problème. Je me réjouis juste du fait. C’est OK. Ils ont un programme. Et j’ai besoin de différer. Donc, je vais en ville, et tandis que je me promène en faisant mes courses, je vais dans un endroit particulier et je sens le Saint Esprit qui me pousse et je partage Christ avec la personne avec qui je fais des affaires. Et je vais vous dire, mon ami, il y a une telle liberté, une telle audace et un tel amour qui exsudent, et je dis, ouah, c’est énorme! Ensuite je retourne à la maison dans l’après-midi. Je vais dans mon bureau et je commence à étudier ou à écrire des mails, et je dis, ouah, c’est merveilleux. J’arrive au soir et je pense en moi-même, une bonne journée. Elle a été formidable. Merci, Père. Le lendemain, je me lève. Je me lève plus tard que je ne le voulais. Je sais combien de choses j’ai à faire tout au long de la journée, donc je sors en courant vers mon bureau. J’attrape ma Bible. Je commence à lire. Je lis plutôt vite. Il n’y a aucune présence de Dieu. Alors je dois relire certaines choses. Seigneur, je veux vraiment quelque chose ici et je le veux rapidement. Et donc je vais dans la lecture de la Bible, mais il n’y a aucune présence de Dieu. Il n’y a rien qui s’ouvre pour moi. C’est comme si La Bible était un livre fermé. Et ensuite je commence à prier et c’est plus mécanique et superficiel. Je n’y arrive pas. Et ensuite j’arrive à la table du petit-déjeuner. Ma femme et moi, nous commençons à parler et soudain un problème surgit et nous avons un désaccord à ce sujet. Et je dis des choses méchantes. Et la manière dont je le dis est très inconvenant pour Christ. Et je pars dans me réconcilier avec ma femme à table. Je ne veux pas faire les dévotions. Je ne veux pas être un hypocrite. Donc je sors pour aller à mon bureau et je fais la tête pendant un moment, et ensuite je dois me préparer pour aller en ville en n’ayant toujours pas résolu les choses avec ma femme. Je vais en ville ce jour-là et quelqu’un me coupe la route sur l’autoroute, et cette fois-ci, je marmonne, je marmonne des choses très peu chrétiennes. Je suis contrarié. Je suis en colère. Je ne sens pas la présence de Dieu. Il n’y a aucune confiance dans mon témoignage. Même si je vois le besoin devant moi alors que je vais vers une certain endroit, un certain établissement pour faire affaire, je ne veux pas témoigner parce que je ne veux pas ressembler à un hypocrite. Donc, je ressors, monte dans ma voiture, je vais à la maison. Je suis contrarié. Je suis accablé. Il n’y a aucune présence de Dieu. J’arrive à la fin de ma journée. Et même si je me réconcilie avec ma précieuse femme, je pense en moi-même, une mauvaise journée. Devinez quoi, mon ami? Quand vous voyez vos journées d’un point de vue évangélique, d’une perspective biblique, de la précieuse et magnifique oeuvre expiatrice de Christ, toute journée est une bonne journée. C’est la meilleure des journées! Vous pensez à ce Puritain qui était assis là avec seulement une tasse d’eau et un morceau de pain rassis et qui a dit « Tout ceci et le ciel aussi? » Vous n’avez aucune idée, mon ami. Chaque journée est une bonne journée quand vous la regardez à travers les lentilles du Calvaire. Deuxièmement, voici une pensée juste en passant. Rappelez-vous ça. C’est tellement important. Ce n’est pas notre performance, mais la propitiation de Christ qui enchante l’Esprit en donnant une assurance bien ancrée. Ce n’est pas votre performance, mais la propritiation de Christ dans laquelle l’Esprit est ravit en offrant à Son peuple une assurance bien ancrée. Donc, deuxièmement, voici une autre chose qui nous prive de l’assurance. Certains croyants sont privés de l’assurance en sur-analysant leurs intentions. Ils s’épuisent en scrutant leurs raisons pour venir à Christ. Certains imaginent que leur foi est privée du salut parce qu’ils voulaient seulement une issue de secours pour éviter l’enfer. Quel égoïste je fais. Combien je suis centré sur moi-même. La seule raison pour laquelle je prie et je demande à Christ de ma pardonner, c’est parce que je veux une échappatoire à l’enfer. Mais je vous dis, mon ami, quel est le problème? Vous priez vers le Sauveur – le Seul qui peut vous délivrer de l’esclavage du péché et vous donner la vie éternelle. Certaines personnes pensent simplement aux promesses réconfortantes du Calvaire et ils sont nés de nouveau et ils se tournent vers ce Christ. Et certaines personnes sont terrorisées par la loi et par la promesse de la colère sur tous ceux qui ne croient pas. Mais encore, cela les conduit au Sauveur et Dieu se réjouit de les sauver. Ecoutez… D’autres s’inquiètent de savoir s’ils étaient suffisamment sincères quand ils ont invoqué le Seigneur. Une fois encore, maintenant, écoutez, le doute sera remplacé par la confiance quand le croyant qui manque d’assurance, comprendra que c’est le sacrifice de Christ, pas leur sincérité, que Dieu est ravit d’honorer dans l’assurance. J’entends des personnes me dire, certaines fois, frère, je ne pense pas que j’étais suffisamment sincère ou que ma motivation était suffisamment authentique. Quelle différence cela fait-il? Tourne-toi vers Christ. Je vais vous dire, des fois, Je suis un peu préoccupé par Charles Spurgeon. Il a ouvert en grand la porte du paradis. Ce gars est-il un avocat de la croyance facile? Est-il un partisan du décisionisme? Bon, il l’a rendu si simple! Laissez-moi vous demander quelque chose. Que pouvons-nous faire de plus? L’Ecriture nous dit : croyez au Seigneur Jésus Christ et vous serez sauvés. Bien que nous soyons opposés à la fausse doctrine de la croyance facile, écoutez, frères et soeurs, il est facile de croire. Il est facile de croire. Donc, ensuite, troisièmement, voici une troisième entrave à l’assurance. Et c’est le sentiment subjectif. Le sentiment subjectif. Ecoutez attentivement. Alors que Dieu a fait de nous des êtres émotionnels, comment nous ressentons notre expérience de conversion n’a que peu de conséquence sur notre position devant Dieu. Permettre à notre relation avec Dieu d’être gouvernée par les sentiments apportera une frustration continuelle et des doutes continuels. John Wesley a dit, les sentiments vont et viennent, et les sentiments sont trompeurs. Et ils le sont. Une impression subjective n’est pas un guide fiable et devrait être évitée à tout prix. Et voic, mes amis, simplement. C’est seulement le regard de la foi sur l’Agneau immolé qui est suffisant pour sortir une âme de la mort spirituelle et lui donner la vie éternelle et par conséquent l’assurance du salut. Se tourner vers Christ. Alors que je termine, c’est riche. La foi la plus faible peut produire l’assurance la plus forte si Jésus et Jésus crucifié est l’objet de notre croyance. Robert Murrau McCheyne a dit, « Une foi faible s’accroche à un Christ fort. » C’est une bonne nouvelle. Par conséquent, c’est la compréhension de Christ et Christ crucifié qui est le meilleur moyen d’acquérir cette assurance bien ancrée. Donc je termine avec ça. Ecoutez ces paroles comme une bénédiction de A.W. Tozer: Riche. Il dit, « Cet homme qui a lutté pour se purifier lui-même et qui n’a rien que des échécs répétés expérimentera un réel secours quand il arrêtera de bricoler son âme et tournera le regard vers Le Parfait. Alors qu’il regarde Christ, la chose même qu’il a essayé de faire depuis si longtemps sera faite en lui. » Donc, quelle est ma responsabilité? Je vais regarder le puissant Christ. Le Souverain Sacrificateur de Dieu. Mon ami, si tu regardes constamment à toi-même, ajustant ceci et prouvant cela, pensant inconsciemment, que cela a quelque chose à voir avec mon acceptation devant Dieu, l’assurance est impossible. Mais si vous regardez Christ et Christ seul, et vous immergez dans cet Evangile qui est rempli de promesses éternelles, Dieu vous donnera une assurance bien ancrée. Prions ensemble. Notre Père, nous voulons Te remercier pour Ton Fils, le Seigneur Jésus Christ. Quel précieux Sauveur! Merci que Tu es pris plaisir à frapper Ton Fils bien-aimé, afin que nous puissions avoir Ta justice imputée et la pleine acceptation devant Toi. Nous Te bénissons qu’Il – Christ – qui ne connaissait pas le péché, a été fait péché pour nous afin que nous puissions devenir la justice de Dieu en Lui. Et il y a un seul Dieu et un seul Médiateur entre Dieu et l’homme, et ce n’est pas nous. C’est l’homme, Christ Jésus. Seigneur, béni Ton peuple avec la paix et l’assurance. Nous Te demandons dans le nom de Jésus, Amen.