Le Chrétien faible et abattu

Toute correction, il est vrai, paraît être au premier abord un sujet de tristesse et non de joie; mais plus tard elle procure un paisible fruit de justice à ceux qu’elle a formés. C’est pourquoi redressez les mains abattues et les genoux paralysés. Que vos pieds suivent des pistes droites, afin que ce qui est boiteux ne dévie pas, mais plutôt soit guéri. Recherchez la paix avec tous, et la sanctification sans laquelle personne ne verra le Seigneur. – Hébreux 12:11-14


Hébreux chapitre 12. Avant de lire, demandons de l’aide au Seigneur.

Père, nous venons à Toi une fois encore, nous savons que c’est Ta parole, nous savons que, dans ce livre même, on nous a dit que c’était la vie. Quelque chose qui est vivant, a la vie; il a le mouvement, il y a de l’énergie dedans; il y a de la puissance dedans, la vie. Oh nous désirons la vie et la parole est la vie et ces mots sont la vie et cette Bible est une parole vivante et nous savons qu’elle est aiguisée et qu’elle est comme une épée et elle coupe et elle sépare. C’est ce que nous voulons. Couper et séparer et insufler la vie en nous par elle. Qu’elle ne soit pas stagnante, qu’elle ne soit pas oisive. Seigneur, nous prions que cette heure devant nous soit pleinement fructueuse. Parle Seigneur. Parle O Seigneur! Dans le nom de Christ nous prions, amen.

Hébreux chapitre 12, et je sais que cela fait un moment que nous sommes dedans et cela peut en quelque sorte interrompre le mouvement. Lisons une partie plutôt longue de l’Ecriture ici. Hébreux 12, vous vous souvenez qu’avant ça nous sommes sortis du chapitre sur la foi. Hébreux 12:1 « Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins…  » ces témoins d’Hébreux 11. « …rejetons tout fardeau et le péché qui nous envelope si facilement et courons… » C’est l’idée ici: courons. « …courons avec persévérance l’épreuve qui nous est proposée,… » Courir. Ne vous la coulez pas douce. N’errez pas sans but. Ne dérivez pas, courez. Ne marchez pas. Ne dormez pas. « …les yeux fixés sur Jésus… » Vos yeux doivent être quelque part. Souvenez-vous que le dernier chapitre était sur la foi. La foi est ce qui regarde à Chist, nous connecte à Christ. Nous avons foi en Lui. Nous croyons en ce qu’Il a fait. Nous croyons en ce qu’Il est. Nous croyons en cette oeuvre, Sa vie parfaite, sans tache. La Croix. « …qui est l’auteur de la foi et qui la mène à la perfection. Au lieu de la joie qui Lui était proposée, Il a supporté la Croix… » Tout comme Il était poussé, ainsi devrions-nous l’être. Il y a la joie devant nous. Quelques soleils levants de plus. Pensez à ça, le jour vient où nous allons commencer à nous endormir, un par un, en entrant dans la gloire. Vous pensez à ce fiancé qui saute par dessus les collines et les montagnes [pour nous]. Je pense à Sa prière tandis qu’Il quittait ce monde, « Mon désir est qu’ils soient avec Moi là où Je suis. » Il le désire. Pouvez-vous imaginer ça? Il sort des nuages, Il saute au-dessus des montagnes parce que vous êtes là! Son coeur s’est fixé sur vous. Et c’est ce qui va nous arriver un par un. Les jours vont arriver où nous commencerons à partir, nous allons commencer à rentrer à la maison! La joie qui nous est proposée. Il avait une joie posée devant Lui. Il a souffert la croix. Il a enduré la souffrance à cause de cette joie, en méprisant la honte. Il est assis à la droite du trône de Dieu. « Considérez en effet celui qui a enduré de la part des pécheurs une telle opposition contre Sa personne, afin que vous ne vous fatiguiez pas, l’âme découragée. « Pourquoi? Parce qu’ils enduraient la même chose: des pécheurs hostiles leurs faisant les mêmes choses. « En combattant contre le péché, vous n’avez pas encore résisté juqu’au sang. » On dirait que ce qu’Il dit ici, c’est que leur « combat contre le péché » c’est ne pas pécher quand les pécheurs hostiles viennent contre eux. Ne répondez pas de façon mauvaise. Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au point où ils vous ont en fait mis à mort. Il y aura encore plus de résistance. Il y aura encore plus de souffrances. Vous, les gars, n’êtes seulement qu’au début de la course! C’est nous. Vous n’êtes pas encore arrivés au bout. « Et vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée comme à des fils: » C’est le problème. C’est pourquoi les gens tombent. C’est pourquoi les gens se découragent parce qu’ils oublient quelque chose. Notre esprit doit être actif, c’est comme ça que nous continuons bien dans la course. « Et vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée comme à des fils: ‘Mon fils, ne prends pas à la légère la correction du Seigneur, et ne te décourage pas lorsqu’Il te reprend. Car le Seigneur corrige celui qu’Il aime, et frappe de verges tout fils qu’Il agrée.’ Supportez la correction : C’est comme des fils que Dieu vous traite. Car quel est le fils que le père ne corrige pas. Mais si vous êtes exempts de la correction à laquelle tous ont part, alors vous êtes des batards et non des fils. Puisque nous avons des pères selon la chair, qui nous corrigeaient et que nous avons respectés, ne devons-nous pas, à plus forte raison, nous soumettre au Père des esprits pour avoir la vie? Nos pères, » nos père terrestres, « en effet, nous corrigeaient pour peu de temps, comme ils le jugeaient bon; mais Dieu nous corrige pour notre véritable intérêt… » Cela ne veut pas dire que nos père terrestres ne le faisaient pas; mais tous ne le font pas et tous ne le font pas tout le temps. Mais notre Père céleste le fait tout le temps pour notre véritable intérêt, afin de nous faire participer à Sa sainteté. « Toute correction, il est vrai, paraît être au premier abord un sujet de tristesse et non de joie; mais plus tard elle procure un paisible fruit de justice à ceux qu’elle a formés. » Nous sommes à l’entrainement. Nous ne sommes pas que sauvés et ensuite nous nous la coulons douce jusqu’au bout. Vous êtes sauvés et maintenant c’est le temps de l’entrainement. C’est ça cette vie là. « C’est pourquoi redressez les mains abattues et les genoux paralysés. »

Au fait le titre de ce sermon est le chrétien abattu (et il vient du verset 12). « C’est pourquoi redressez les mains abattues et les genoux paralysés. Que vos pieds suivent des pistes droites, afin que ce qui est boiteux ne dévie pas, mais plutôt soit guéri. Recherchez la paix avec tous, et la sanctification sans laquelle personne ne verra le Seigneur. Veillez à ce que personne ne se prive de la grâce de Dieu; à ce qu’aucune racine d’amertume ne produise des rejetons et ne cause du trouble, et que plusieurs n’en soient infectés. Veillez à ce que personne ne soit débauché ni profanateur comme Esaü, qui pour un seul plat vendit son droit d’ainesse. Vous savez que plus tard, quand il voulut hériter de la bénédiction, il fut rejeté, car il ne trouva pas moyen d’amener son père à changer d’avis, bien qu’il l’ait cherché avec larmes. »

Ok retournez au verset 12. Voici mon titre: Le chrétien abattu. La traduction ESV dit « abattu » mais si nous devions le regarder dans le grec il n’y a qu’un verbe, et il est à la fin. Littéralement il est dit, « les faibles, les mains qui pendent et les faibles, les genoux paralysés redressés. » Prenez les bons termes! Je ne pense pas qu’il soit trés difficile pour nous de voir que notre auteur peint un tableau pour nous qui, quand nous l’appliquons aux choses spirituelles et à la vie chrétienne – vous savez ce que c’est? Sortez de l’abattement, ou si vous ne faiblissez pas… vous savez à quoi ça ressemble quand quelqu’un faiblit, quelqu’un est découragé, quelqu’un est pendu au-dessus de quoi? Quelqu’un dont le visage est éclairé et il est tout enthousiaste. Toute l’idée ici c’est « soyez de nouveau encouragé! » C’est l’idée. C’est une responsabilité. En fait c’est un impératif. C’est un commandement. Il dit aux chrétiens, « Vous avez, » pensez à ça, « une responsabilité de courir cette course, encouragé. » Vous pouvez penser, « Bon, si je suis découragé, comment dites-vous à quelqu’un d’être encouragé? » Si quelqu’un entre ici, est-ce que ça marche de marcher vers lui (si il est découragé) et de dire « ne sois pas découragé »? Non, ce n’est pas comme ça que l’Ecriture opère. Ne vous rappelez-vous pas qu’il a dit, « Avez-vous oublié »? Vous avez besoin d’avoir continuellement à l’esprit que nous avons la responsabilité de penser pour ne pas être découragé. Nous regarderons ça un peu plus dans un petit moment.

C’est tout dans ce livre. N’est-ce pas un livre qui est centré sur le fait de ne pas être découragé, de ne pas être déprimé ou découragé, de ne pas abandonner cette course? J’ai jeté un oeil sur ces versets ce matin. Hébreux 3:6 « Nous sommes Sa maison, si nous retenons fermement l’assurance. » Un peuple confiant. Et Hébreux 6:18 « …nous ayons un puissant encouragement, nous dont le seul refuge a été se saisir l’espérance qui nous était proposée. » Il y a cette idée de confiance; cette idée d’encouragement; s’en tenir à cette chose; continuer. En Hébreux 10:19 il revient sans cesse, « Ainsi donc, frères, nous avons l’assurance… » C’est ce qu’il veut dire quand il dit ça. Ayez l’assurance. Soyez des gens courageux tandis que vous courez cette course.

Hébreux 10:25, N’abandonnons pas notre assemblée, comme c’est la coutume de quelques-uns, mais exhortons-nous mutuellement… Encourager. C’est pour cela que nous nous réunissons. Nous devons nous encourager les uns les autres. Nous devons amener les gens jusqu’au point où ils courent cette course avec vigueur, ils la courent avec courage, ils la courent avec assurance. Hébreux 10:35, « N’abandonnez donc pas votre assurance… » C’est de cela dont parle cette lettre. C’est une lettre pour faire courir les gens dans l’assurance. Vous savez pourquoi? Parce que, quand vous perdez votre assurance ou perdez votre courage, vous être en grand danger. Nous ne sentons pas toujours à quem moment il y a danger. Vous savez ce qui est dit en Hébreux 12:12? Relevez les épaules! Levez ces mains. Balancez ces bras. Fléchissez ces genoux. Soyez ravivés et courez.

Remarquez le verset 13, « Que vos pieds suivent des pistes droites… » Maintenant rappelez-vous au verset 1, « …courons avec persévérance l’épreuve qui nous est proposée… » Ici au verset 13, nous avons encore, c’est un commandement. C’est une responsabilité qui vient de Dieu, un impératif : gardez les pieds droits! Pourquoi? Parce que quand ils ne sont pas droits, que se passe-t-il? Vous quittez le chemin. C’est ce qui se passe ici. Vous quittez le chemin. Rappelez-vous comment ce livre a commencé? Nous devons prêter une grande attention à ces choses, sans ça, que se passe-t-il? Vous dérivez! Que se passe-t-il quand vous dérivez? Les pieds ne sont pas droits. C’est comme ça que vous dérivez. Vos pieds ne dévient pas du chemin quand vos pieds se dirigent droits sur le chemin. Vous déviez du chemin quand vos pieds ne sont pas droits. Vous voyez que c’est le danger – les gens s’épuisent et les pieds commencent à tourner.

Vous savez que cela me rappelle « le Voyage du pèlerin ». Avez-vous déjà entendu parlé de cette partie? J’écoute la version intégrale quand je conduis seul. Pour je ne sais quelle raison, les filles dans ma famille n’aiment pas cette version, mais j’aime l’intégrale. Elles n’aiment pas le vieil anglais, je présume. Je l’écoute quand je vais à Austin. Ecoutez ceci. Vous vous rappelez quand Chrétien va vers la barrière et il entre et il y avait un type à l’intérieur dont le nom était Bonne Volonté. Et voici une partie de la conversation qu’ils ont eu. « Regardez devant vous. Voyez-vous ce chemin étroit? C’est le chemin où vous devez aller. Il a été établi par les patriarches, les prophètes, Christ et Ses apôtres. Et il est aussi droit qu’une règle puisse le faire. C’est le chemin où vous devez aller. ‘Mais,’ dit Chrétien, ‘N’y a-t-il pas des virages ou des méandres qui pourraient faire perdre son chemin à un étranger?’ Bonne Volonté dit, ‘oui il y a beaucoup de chemins qui descendent de ce chemin. Et ils sont tordus et larges. Mais c’est comme cela que vous distinguerez le bon du mauvais. Le bon est droit et étroit.' » Vous savez quoi? John Bunyan était trés perspicace. Tout au long de cette histoire, vous trouvez des gens qui sautent des murs, des gens qui prennent d’autres chemins, des gens qui partent sans but. Même parfois, Chrétien lui-même, partant et Dieu le ramenant sur le chemin avec grâce. C’est une bataille pour garder les pieds droits! Et les gens périssent. Et si nous comprenons réellement ceci, ces versets devraient nous faire trembler.

Remarquez la dernière moitié du verset 13, vous devez y prêter trés grande attention, « Que vos pieds suivent des pistes droites, AFIN que ce qui est boiteux ne dévie pas, mais plutôt soit guéri. » Vous avez un coureur dans une course pour la vie éternelle. Il est spirituellement boiteux. Quelque chose va mal. Il y a un problème. Les pieds ne sont pas droits. Maintenant regardez, à ce moment-là la claudication n’est pas fatale. Mais ils sont en danger. Et deux choses peuvent arriver (vous les voyez juste là?): la guérison – c’est une option – ou il se déboite complètement, et quand cela arrive, vous êtes finis. C’est l’accident mortel, spirituellement parlant. Il ne parle pas d’un état dans lequel vous revenez. Vous dites, « Bon, comment savez-vous ça? » A cause de ce qui suit. A cause du contexte ici. La guérison ou il se déboite. Nous devrions trembler et je sais que nous ne le faisons pas. La Bible parle des problèmes mortels, les plus graves, de toute la vie. Du début de ce livre jusqu’au bout, il est seulement parlé de ne pas dévier de Christ. Nous savons comment c’est. Vous avez quelqu’un qui est encore dans l’église et il n’est pas encore arrivé au point d’être déboité, mais il y a une claudication. N’est-ce pas se trahir? Nous reconnaissons que leurs pieds ne sont pas droits. Que voulez-vous dire « pas droits »? Le chemin regarde à Jésus, c’est le chemin droit. Il est droit; il est étroit; et ce que nous trouvons, c’est qu’ils viennent à l’église, ils chantent les cantiques, ils sont ici. Mais, quand vous leur parlez, vous pouvez trouver qu’il y a une distraction maintenant. Il y a une certaine mondanité qui s’insinue. Leurs pieds commencent à tourner, à n’être pas droits. Et il est possible qu’ils courent la course depuis un moment et qu’ils sont fatigués, ils sont épuisés, ils sont découragés, ils se sentent comme, j’ai besoin d’une pause. Oh cela n’arrive-t-il pas? Nous le justifions. « J’ai couru avec fermeté. J’ai fait ceci, J’ai fait cela. J’ai juste besoin d’une petite pause. » Mais je vous dit quoi, si votre petite pause vous tord les pieds, vous êtes à mi-chemin d’en arriver à être déboité et c’est fatal. Nous devrions trembler à ces choses. Nous voyons des gens comme ça. Leur passion pour Christ diminue. Leur premier amour décline. L’adrénaline spirituelle est basse. Vous avez vu la personne quand elle est arrivée au moment où Christ ne ravit plus son âme. Pourquoi? Parce que, quand vous leur parlez, ce n’est pas ce dont ils veulent parler. Les choses spirituelles ne sont pas la chose première et la plus importante. Ce n’est pas au premier rang de leur esprit quand vous leur parlez. C’est quelque chose du monde! Vous le remarquez. Et cette personne n’était pas comme ça. Qu’est-ce que c’est? Ce sont les pieds et ils sortent. Ils vont mal ici. La main est encore sur la charrue, mais ils jettent des coups d’oeil dans d’autres directions. C’est trés dangereux et si un changement précis n’a pas lieu, ce truc s’arrache et se déboite et ensuite ils sont finis. Vous savez pourquoi nous ne tremblons pas? Parce que nous ne pensons pas que cela va être nous.

Et encore voici Bunyan, il écrit ce livre et il montre une personne aprés l’autre: ils partent, ils reviennent, et ils font ceci ou cela. Il n’y en a que peu qui arrivent jusqu’au bout dans ce livre. Pourquoi? Il connaissait la réalité. Il savait ce que disait l’Ecriture. Il sait combien en fait y arrivent. Il connait les propres paroles de Jésus.

Regardez, la gravité de tout ceci se trouve juste ici dans le contexte. Laissez vos yeux retourner à ce texte là. Regardez le verset 14. « Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, » que dit-il, « sans laquelle personne ne verra le Seigneur. » Vous voyez ce qui est dans son esprit? Son esprit dit, « Vous n’arrivez pas à voir le Seigneur! » Continuez à lire, « Veillez à ce que personne ne se prive de la grâce de Dieu. » Vous voulez savoir ce qui est dans esprit quand il parle de cette chose qui se déboite? C’est que vous n’y arrivez pas! Vous n’obtenez pas la grâce de Dieu! C’est le thème principal de ce livre. Atteindre ce repos. Arriver à finir la course. Etre comme ces hommes et ces femmes de Hébreux 11. S’y tenir dans la foi. Regarder. Endurer. Persévérer.

Vous continuez à lire, « à ce qu’aucune racine d’amertume ne produise des rejetons et ne cause du trouble. » Il parle du genre de trouble qui n’est pas simplement cette petite chose passagère, c’est le trouble final. C’est le trouble ultime. « et que plusieurs n’en soient infectés. » Il parle d’une infection de corruption totale. Regardez, ce qui suit. « Veillez à ce que personne ne soit débauché ni profanateur comme Esaü, qui vendit son droit d’ainesse. » Les hommes et les femmes qui vendent leur droit d’ainesse. Et que se passe-t-il? Les pieds ne sont pas droits. Leurs pieds sont partis! Vous savez ce qui arrive quand ce truc se déboite totalement? Ils vendent leur droit d’ainesse. Ils le marchandent. C’est ce que vous voyez. Pour un seul plat. « Vous savez que plus tard, quand il voulut hériter de la bénédiction, il fut rejeté. » C’est ça le sujet principal. Cela parle de jouer à la légère avec le christianisme et vous le perdez.

Et vous savez que le truc c’est, regardez Esaü là, il a faim. C’est tout ce que c’était. Il avait faim. Il avait juste des désirs ordinaires. Vous voyez la raison pour laquelle certains d’entre nous ne pensent pas que nous allons apostasier, c’est parce que nous l’imaginons comme se tenir debout devant l’église en disant, « Je rejette Jésus Christ, » et vous retournez dans le monde. Ou vous allez rejoindre une secte ou adorer Satan ou déchirer les Bibles. Vous voyez que ce n’est pas aussi radical. C’est juste un homme qui s’est abandonné à un des désirs communs de la vie, il a vendu son droit d’ainesse. Vous reconnaisez ce que ça signifie? Il avait plusieurs possibilités que ce soit Abraham, Isaac et Esaü. Mais ce n’est pas de ça dont nous parlons aujourd’hui. Vous savez pourquoi? Parce qu’il a vendu son droit d’ainesse. Pour quoi? Un seul repas. Vous savez quoi? L’apostasie pour moi, fondé sur ça, semble facile. C’est facile. C’est se décourager dans la vie chrétienne et dire, « Je veux prendre une pause. Je vais juste m’abandonner à un de mes désirs ordinaires. Juste prendre une pause » Avant que vous ne le sachiez, il n’y a pas de retour. Il est rejeté.

C’est comme ça que tout s’assemble. C’est une perte permanente ici. Les gens qui succombent. C’est ce qui arrive aux gens. C’est facile. Et vous savez quoi? Il a pleuré et il a crié, mais il n’y a pas eu de repentance. Si vous y retournez et le regardez, il n’était pas brisé devant Dieu. Il voulait sa bénédiction, c’est pour cela qu’il a pleuré et crié. Mais vous savez qui il a accusé? Il ne s’est pas accusé lui-même. Vous savez qui il a blamé? Jacob. Il n’y a pas eu de repentance. Il n’y a pas eu d’humilité. Vous savez ce dont parle la repentance: avoir un coeur qui est brisé à cause du péché. Vous savez ce qui arrive aux gens? Ils arrivent à un moment où ils sont épuisés, ils sont abattus, et ils se sentent légitimes d’apaiser une mondanité. C’est ça. « Ne cherche pas la sainteté,’ sans laquelle tu ne verras pas le Seigneur, « ne la cherche pas autant. Un peu comme se la couler douce. Prendre une pause. Se relaxer. » Vous savez quoi? C’est comme si un jour il avait levé les yeux et il avait reconnu, « Je veux ce droit d’ainesse. » Et pourtant il n’y avait pas de repentance. Son coeur était dur. C’est un appel à se réveiller. Il n’est pas capable de produire la repentance. Il n’est pas capable de produire le brisement face au fait d’avoir péché contre Dieu. Il est plein d’amertume envers Jacob. Et il reconnait que ce qu’il a perdu a de la valeur et maintenant c’est trop tard.

Vous avez des gens qui courent bien au début, et il y a une image comme ça de quelqu’un dans Le Voyage du Pèlerin – que certains d’entre vous peuvent se rappeler. Quand Pèlerin est arrivé à la maison de l’Interprète, l’Interprète l’a amené vers un homme dans une cage de fer. Je sais que certains d’entre vous sont familiers de ça. « Il le prit par la main et l’amena dans une pièce trés sombre où était assis un homme dans une cage de fer. L’homme à considérer semblait trés triste. Il était assis les yeux baissés regardant le sol, ses mains jointes. Il soupira comme si cela allait briser son coeur. Alors Chrétien dit, ‘Qu’est-ce que cela signifie?’ Et l’Interprète lui demanda de parler à l’homme. Chrétien dit à l’homme, ‘Qu’êtes-vous?’ L’homme répondit, ‘Je suis ce que je n’étais pas autrefois.’ ‘Qu’étiez-vous autrefois?’ L’homme dit, ‘Autrefois j’étais un professeur beau et prospère. Je l’étais autrefois à mes propres yeux et aux yeux des autres. Car je pensais, beau pour la cité céleste et j’avais des pensées plutôt joyeuses que j’allais y aller.’ ‘Mais qu’êtes-vous maintenant?’ ‘Je suis maintenant un homme de désespoir, enfermé dans cette cage de fer. Je ne peux pas sortir. Oh maintenant je ne peux pas.’ ‘Comment en êtes-vous arrivé à cet état?’ ‘J’ai arrêté de veiller.' » C’est ça : vous arrêtez de veiller. Vous grandissez insouciant. Vous cédez à la mondanité. Vous cédez au désir d’un plat. « J’ai arrêté de veiller et d’être sérieux. J’ai laché la bride à mes passions. J’ai péché contre la lumière de la parole et la bonté de Dieu. J’ai attristé l’Esprit et maintenant Il est parti. J’ai tenté le diable et il est venu à moi. J’ai provoqué Dieu et dans Sa colère Il m’a laissé. J’ai tant endurci mon coeur que je ne peux pas me repentir. » Alors Chrétien dit à l’Interprète, ‘N’y a t-il aucun espoir pour un homme tel que lui?’ L’Interprète dit, ‘Demandez-lui. ‘Alors Chrétien dit, ‘N’y a t-il aucun espoir? Devez-vous être gardé dans la cage de fer du désespoir?’ L’homme dit, ‘Aucun.’ Chrétien dit, ‘Pourquoi? Le Fils du Miséricordieux est plein de pitié.’ L’homme dit, ‘Je L’ai crucifié à nouveau. J’ai méprisé Sa personne. J’ai méprisé Sa justice. J’ai compté Son sang comme une chose vile. Je l’ai fait en dépit de l’Esprit de la grâce. C’est pourquoi je me suis exclu moi-même de toutes les promesses et maintenant il ne reste plus rien sauf des terreurs épouvantables. Les terreurs épouvantables d’un jugement certain et l’ardeur d’un feu qui me dévorera comme un adversaire.’ Chrétien dit, ‘Qu’avez-vous fait pour vous mettre dans cette situation?’ L’homme dit, ‘A cause des convoitises, des plaisirs, et des richesses de ce monde. Tandis que je les appréciais, je me suis promis tant de délices. Mais maintenant chacune de ces choses me mord et me ronge comme un ver brulant.’ Chrétien dit, ‘Ne peux-tu maintenant te repentir et te convertir?’ L’homme dit, ‘Dieu m’a refusé le repentir. Sa parole ne me donne aucun encouragement à croire.' »

C’est tout ce que Dieu doit faire. Vous avez la lumière. Vous avez posé votre main sur la charrue, si vous regardez en arrière et vos pieds sont en-dehors de la ligne, vous vous livrez à quoi que ce soit et vous le justifiez – Oh comme c’est facile de le justifier! « Juste un petit morceau du monde. Aprés tout, j’ai tant travaillé, aprés tout j’ai tant souffert! » Juste un petit privlège et vous savez quoi? Le jour vient où il regarde l’Ecriture et il n’y a pas d’encouragement désormais. C’est juste une lettre morte. Et comment pouvez-vous la rendre vivante quand elle ne l’est pas. « Sa parole ne me donne aucun encouragement à croire. Oui, Il m’a Lui-même enfermé dans cette cage de fer. Et aucune homme dans le monde ne peut me délivrer. Oh éternité, éternité. Comment je me débattrai avec mes tourments dans l’éternité? » Alors l’Interprète dit à Chrétien, « Souviens-toi toujours du malheur de cet homme et qu’il soit pour toi un éternel avertissement. » « Bon, » dit Chrétien, « c’est effrayant. Que Dieu m’aide à veiller, à être sobre, à prier afin que je puisse éviter la cause des tourments de cet homme. Monsieur, n’est-il pas temps que je poursuive mon voyage? » Maintenant écoutez ce mail que j’ai reçu la semaine dernière, « Mon problème, » dit cet homme, « est que je ne sens pas la condamnation. Je ne sens pas mal quand je pèche. Je ne sens pas l’amour. Je n’ai pas l’impression d’avoir un esprit brisé et contrit. Je ne sens pas de désir à l’intérieur. Et pourtant je sais que je veux and souhaite sentir le désir. » Voyez ce qu’il veut sentir mais il ne peut pas. Ce n’est pas n’importe quel gars. Il dit, « Je crois que le désir c’est l’Esprit de Dieu vous poussant vers Dieu. Et je ne sens pas l’Esprit de Dieu qui me pousse vers Dieu. » Et vous savez quoi? Il continue en disant qu’il est arrivé à un moment dans sa vie, aprés avoir été éclairé, il est arrivé dans cet état. Il est venu sous la vérité. Il était là-bas. Et tout comme l’homme dans la cage de fer, il a viré. Pour un plat cela arrive. Les hommes et les femmes vendent leur droit d’ainesse pour un plat tout le temps. On nous a donné Hébreux pour nous secouer. Les hommes vendent leur âme pour un bol de ragoût.

Ne pensez pas que l’enfer n’est pas rempli de gens qui ont vendu leur âme pour une broutille, pour apaiser un désir ordinaire – un désir de tous les jours. Pensez à ça. C’est un désir de bien-être. « Laissez-moi me relaxer. Laissez-moi dormir pendant un petit moment. Laissez-moi être inattentif pendant une seconde. Aprés tout, j’ai beaucoup souffert, Je cours la course depuis un bon moment. J’ai servi le Seigneur. J’ai fait ceci. J’ai fait cela. » Ecoutez, vous êtes en territoire ennemi et vous n’en avez pas fini avec cette course tant que vous n’êtes pas au bout. Et si vous commencez à laisser vos pieds sortir, la prochaine étape est BANG, ça se déboite totalement. Du contexte ici, nous voyons que c’est une sainteté sans laquelle personne ne verra le Seigneur. Vous voyez « privé de la grâce de Dieu ». Vous voyez des hommes vendre leur âme pour un plat. C’est de cela dont il parle ici. C’est la vraie vie pour nous. Nous devons trembler. Les hommes font naufrage. Les hommes vont en enfer. Et frères, vous savez que c’est facile d’aller en enfer. C’est une bataille, c’est une lutte pour entrer au ciel. Quel genre de personne arrive au ciel? Ce sont les violents. Les gens qui se battent pour ça. Les gens qui se battent pour garder leurs yeux sur Christ; qui se battent pour rester dans l’amour avec Lui, se battre, se battre, se battre. Se battre pour la sainteté, pas pour le rêve américain. Pas pour un bol de ragoût.

Mais la chose dont nous devons nous souvenir, c’est quel genre de personnes sont-elles? Les gens proches, les gens dans le contexte ici, les gens dont il est parlé sont les gens abattus. Rappelez-vous du verset 12? « Les gens abattus ». Ils sont ceux qui ont besoin d’être avertis de cette façon.

Vous savez quoi? Quand vous avez un jeune converti, il est là, il est tout excité et il est rempli d’adrénaline spirituelle, il n’est pas celui qui en a besoin. On dirait que les chrétiens abattus sont le plus en danger. De quoi? De rater la sainteté avec laquelle nous voyons le Seigneur; et de ne pas obtenir la grâce de Dieu; et de permettre l’amertume, le trouble, la souillure, et de vendre leur droit d’ainesse. Pourquoi? Pourquoi les gens abattus sont le plus enclins à ça? Regardez, notre frère a préché sur ça ce matin. Dans le texte, il a parlé du fait qu’il y avait un « c’est pourquoi » dedans. Vous voyez le verset 12? Il y a un « c’est pourquoi ». Les ‘c’est pourquoi’ sont le genre de mots sur lequel vous batissez votre esprit, vous batissez votre pensée, vous batissez votre foi. Il n’y a pas de vide spirituel ici. Dieu ne dit pas, « Oh ce découragé, va là-bas et dis-lui d’être relevé. » Ce n’est pas ça. Il y a un « c’est pourquoi ». Il y a tant de ‘c’est pourquoi’ et de ‘car’ qui sont des mots de connections tout au long de l’Ecriture qui nous disent quoi? Dieu nous donne des vérités qui doivent remplir votre tête; des vérités sur lesquelles vous devez réfléchir; des vérités dans lesquelles votre foi doit mordre; vous devez vous y accrocher. Et c’est seulement quand nous pensons juste, que nous avons ces vérités dans notre esprit. Et c’est quand nous les méditons que nous sommes capables de lever ces bras qui pendent, de mettre les genoux droits, de mettre les pieds droits, et de courir bien.

Pourquoi? Basé sur une vérité sûre. Je le décris comme le sommet d’une montagne. Peut-être que vous le verrez. La réponse à tout ça, la réponse, au pourquoi les gens abattus sont les plus enclins, a tout à voir avec le ‘c’est pourquoi’ ici. Vous voyez tous ça? Vous avez tous vos Bibles là. Vous pouvez voir le ‘c’est pourquoi’. L’Ecriture se dispute avec nous. Par disputer, je ne veux pas dire comme deux petits enfants se disputent, mais elle donne les raisons. Elle cherche à convaincre. Elle fait appel à notre juste pensée. La Bible est remplie de doctrine. Pourquoi? Parce que nous avons besoin de cette doctrine. Cette doctrine nous donne la stabilité. Cette doctrine nous garde sur le chemin. Elle nous donne des choses à croire. La vérité. La vérité est ce qui place nos pieds correctement. C’est ce que nous avons. Mais ce que je vois devant le ‘c’est pourquoi’ c’est la raison pour laquelle nous devrions lever nos mains abattues. Je le vois un peu comme une montagne et sur son sommet vous avez le ‘c’est pourquoi’. Et montant sur un côté: vous batissez, vous batissez, vous batissez. Vous avez toutes les raisons pour lesquelles vous devriez lever vos mains. C’est batir, c’est batir, C’est batir. Ensuite vous arrivez au sommet et vous lever les mains. Je vois le chrétien victorieux, sur le sommet de cette montagne, se tenant sur ce ‘c’est pourquoi’ les mains levées. C’est ce qui est appelé. Pouvez-vous voir l’homme? Pouvez-vous imaginer une montagne et un homme au sommet et ses mains sont levées? Et montant du côté de cette montagne, vous avez toutes ces raisons, ces arguments que l’auteur des Hébreux nous donne sur le pourquoi nous devrions lever ces mains.

Et ensuite descendant de l’autre côté, vous avez l’apostasie. Vous avez les fautes dans le domaine de la sainteté, de la paix, et de la portée de cette grâce de Dieu, et Esaü, et en descendant c’est cette spirale descendante de l’apostasie. Mais au milieu, il y a ce triomphe. Je ne sais pas si cela vous aide tous, mais c’est le genre d’image que j’avais à l’esprit quand je regardais tout ça. Et clairement, ce qui cause l’abattement – vous pouvez le voir au verset 3, n’est-ce pas? La fatigue et l’âme découragée. Qui est causé par quoi? Une lutte avec le péché. Ce n’est pas une bataille mineure. Vous pouvez le voir au verset 5. La fatigue causée par la discipline du Seigneur. C’est la douleur. Nous sommes dans une bataille qui est longue; elle est féroce; il y a de la douleur au milieu de ça; il y a la difficulté; il y a des collines à grimper. La vie chrétienne est dure. C’est la douleur. Vous pouvez le voir au verset 11. Vous voyez le mot ‘douloureux’ (tristesse en français) ? Frères, si vous suivez la vie chrétienne et vous entendez que c’est par beaucoup de tribulations. Vous ne perdez pas le mot tribulation. C’est la douleur. Souffrir est douloureux. L’épreuve est douloureuse. C’est épuisant. Il y a tant d’appels à la persévérance dans l’Ecriture parce que c’est dur. C’est une course difficile. C’est une course difficile. C’est une bataille. C’est pénible. C’est à l’encontre du courant de ce monde.

Vous le savez de Hébreux 10:32 – si vous vous rappelez – « Rappelez-vous les premiers jours… » Qu’ont enduré ces gens? Aprés qu’ils aient été éclairés, aprés qu’ils soient venus à cette vérité sur Christ, ils ont soutenu un grand et douloureux combat. C’est la vie chrétienne: un dur combat! Leur truc précis était, « …d’une part exposés en spectacle par les opprobres et les tribulations, d’autre part vous rendant solidaires de ceux qui subissaient ce traitement. En effet, vous avez eu de la compassion pour les prisonniers, et vous avez accepté avec joie qu’on vous arrache vos biens… » Ils l’ont accepté avec joie un jour, mais vous savez ce qui se passe? Cela commence à vous épuiser. Et soudain vous vous réveillez un jour et la joie n’est pas là. Et soudain les pieds s’inclinent ici. Vous aviez la main sur la charrue et c’était avec joie, mais maintenant vous atteignez une place dans la course où vous frappez le mur. Vos yeux commencent à regarder d’autres endroits. C’est de cela dont parle ce livre. Il nous sauve juste à ce moment-là.

Et vous savez quoi? L’abattement est la première étape de l’explosion totale et ensuite c’est fini. Donc quand l’abattement arrive, vous savez que c’est un sol dangereux parce que l’étape suivante, vous finissez comme Esaü. Vous pouvez être guéri à ce moment-là ou vous pouvez vous déboiter. C’est grave. A chaque fois qu’un chrétien en arrive à l’abattement, c’est un croisement et l’apostasie est sur un côté. Et rappelez-vous, c’est facile. Vous le vendez tous pour un bol de ragoût. C’est vraiment facile. Etre guéri, être encouragé, prendre les vérités sur lesquelles nous devons batir nos vies.

Maintenant je veux que vous réfléchissiez à quelque chose pendant un moment. J’ai entendu une fois John MacArthur dire que toute la douleur, toute la souffrance, toutes les épreuves, devraient être vues comme la discipline du Seigneur. Il y a plusieurs semaines, j’ai entendu notre frère Scott dire, « Vous ne voulez pas penser à toutes les souffrances comme étant la discipline du Seigneur. » Donc Scott veut accepter ce que dit John MacArthur. Mais voici le problème, vous savez pourquoi Scott dit ça? Parce que, quand vous lisez le texte et soudain – quand nous pensons ‘discipline’ trés souvent nous pensons, « J’ai péché et Dieu répond par *PAFF* me frappe avec la baguette. » Et Scott peut regarder l’Ecriture et dire, « Hey je vois des exemples comme Job, qui n’avait pas de péché précis, et Dieu a amené les épreuves dans sa vie. » D’un autre côté, il y a des exemples précis dans l’Ecriture, où nous voyons que quelqu’un a péché et il doit subir les conséquences directes de ce péché. Pouvez-vous pensez à un exemple notable parmi les chrétiens? David. L’épée n’allait jamais quitter sa maison. Et sans aucun doute trés souvent quand nous pensons à la discipline, nous pensons à ce qu’a dit Scott. Vous savez pourquoi John MacArthur disait ça? Simplement parce qu’il fait 8 ans de grec. Et il reconnait quelque chose: ce mot – vous le voyez – il est dans le verset 5, verset 6, verset 7, verset 8, verset 9, verset 10, et verset 11. Voyez-vous le même mot qui apparait dans tous ces versets? Qu’est-ce que c’est: c’est la discipline. Le mot ‘discipline’. Et si vous regardez la signification de ce mot – vous savez que nous utilisons le mot discipline pour dire plus que seulement donner une fessée à nos enfants.

Pour quoi d’autre utilisons-nous le terme discipline? Maintenant si j’ai dit, « C’est une unité militaire trés disciplinée, » vous n’allez pas imaginer un commandant là-bas sur le champ de bataille en train de donner une fessée aux soldats. Ce n’est pas ce que vous allez penser. Qu’allez-vous penser? Formé. C’est ce à quoi vous allez penser. Et ce mot qui est utilisé tout au long de ce passage ici, il a cette signification. Si vous allez dans les lexiques, c’est l’instruction et la formation qui mènent à la formation de bonnes habitudes de comportement. Le lexique de grec de Thayer dit, « c’est toute la formation et l’éducation des enfants. » Et évidemment quand nous lisons ça, indéniablement, il y a un sentiment et un parfum qui nous font penser à regarder par-dessus notre épaule [et à dire], « Ai-je commis un péché? » Mais le problème au sujet de cette formation – nous voyons le mot ici au verset 11. « …ceux qu’elle a formés. » Cela concerne la formation.

Vous savez quoi? Toutes les souffrances sont faites pour purifier notre foi. Toutes les souffrances. Que nous ayons en fait péché et fait quelque chose de précis [ou pas]. Parce qu’à la fin, Job, même si il n’y a pas eu de péché précis, vous le voyez à la fin meilleur qu’il n’était avant. Vous voyez que tout est fait pour enlever les scories, pour enlever les impuretés, pour nous rendre saint. C’est pour cela que John MacArthur disait ça. Et j’ai lutté [contre ça]. Mais tandis que j’étudiais dans Hébreux, la première chose qui m’a sauté aux yeux dans le contexte plus large ici, c’est parmi ces amis dont il est parlé ici, avez-vous remarqué qu’il n’y a aucun péché spécifique qui est rappelé? En fait, quand vous retournez aux versets 3 et 4, il semble que quand il saute sur le fait de parler de discipline et « avez-vous oublié » au verset 5, il vient directement à parler de l’hostilité qui est montrée par les pécheurs. Qu’inévitablement ces amis endurent, n’est-ce pas? Quand vous retournez dans Hébreux 10:32, vous voyez le genre de choses qu’ils endurent. Ils endurent la persécution. Et on ne dirait pas forcément, ou il n’y a rien dans la lettre qui indique que cette persécution est en réponse à un péché précis de leur part.

Regardez, si vous pouvez regardez par-dessus votre épaule quand quelque chose de difficile entre dans votre vie et vous voyez qu’il y a un péché flagrant dans votre vie, et bien Dieu veut que vous vous en occupiez. Mais je ne pense pas que nous devons nous occuper de toutes les souffrances [de cette manière]. Oui, l’examen de soi devrait avoir lieu pendant toute notre vie et la souffrance nous amènera particulièrement à un moment d’examen de soi. C’est arrivé à Job, n’est-ce pas? Tout au long de ce livre tandis qu’il dialogue avec ces 3 amis là, il examine vraiment sa propre vie. Et nous devrions regardez.

Mais cette douleur, cette souffrance, cette épreuve, c’est ce qui amène l’abattement. C’est là où nous allions. Comment avez-vous un chrétien abattu? C’est parce qu’il a souffert et il a oublié. Avez-vous oublié quelque chose? Vous êtes rempli d’abattement quand cela a été dur. Vous savez ce qui est dit dans Jean 15, n’est-ce pas? Là il parle de l’abattement, mais il parle de Dieu posant les ciseaux d’émondage sur vous. Il vous coupe. Il coupe des morceaux de vous. Quand Dieu produit cette sainteté en nous et cette justice, ce paisible fruit de justice, Il nous fait mal. Or cela fait mal temporairement, mais ce n’est pas fait pour nous faire mal de façon permanente. C’est fait pour nous rendre meilleur de façon permanente. C’est fait pour produire la sainteté de façon permanente. Mais ce qui arrive trés souvent c’est que nous avons la sensation – vous savez ce qu’on dirait? ON DIRAIT QUE LE SEIGNEUR NE NOUS AIME PAS! N’est-ce pas? Il devient dur avec nous! Et vous oubliez que c’est exactement comme ça qu’Il produit la plus grande quantité de sainteté en nous.

Vous traversez un moment difficile avec votre famille, un moment difficile avec votre conjoint, un moment difficile avec une sorte d’infirmité physique, des difficultés. Vous perdez votre emploi, des difficultés financières, vous en avez beaucoup dans la vie. Dieu vous a donné quelque chose que les autres n’ont pas quand vous regardez autour de vous et vous avez l’impression, « Seigneur je ne peux pas tenir le coup. Cela fait mal. » Et vous commencez à sentir, « Hey, Dieu ne m’aime-t-Il pas? Il ne me soutient pas comme Il le fait avec d’autres personnes. » Mais ce que vous ne réalisez peut-être pas, c’est qu’Il vous favorise plus.

Et ce qu’il dit ici, c’est « Avez-vous oublié? » Oublié quoi? Qu’Il vous traite comme un Fils. Si vous vous rappelez dans Hébreux 5:8, Jésus a appris l’obéissance par quoi? Ce qu’Il a souffert. Il a appris. Il a été formé. Il a été discipliné. Pas à cause du péché, Il n’avait aucun péché. Et ce qui se passe, c’est que souvent les gens qui doivent souffrir le plus, ils finissent pas être le plus comme Christ. Ils finissent pas être les plus saints. Et ce qui se passe, c’est quand vous arrivez au moment de l’abattement, la manière d’être guéri, c’est de se rappeler le ‘c’est pourquoi’. C’est pourquoi, quoi? Ne voyez-vous pas que Dieu vous traite comme des fils? Verset 6, « …celui qu’Il aime. » Ne voyez-vous pas ces mots?

Vous avez le verset 10, « …afin de nous faire participer à Sa sainteté, » verset 11, « …un paisible fruit de justice. » Pour le moment, c’est douloureux; mais ce qu’Il fait, c’est quelque chose d’éternellement sain pour nous. Si vous arrivez au moment où vous vous affaisser et vos pieds ne bougent pas, pas directement mis, pas en courant cette course, en n’étant pas parfaitement placé; vous avez mis votre main sur la charrue et vous avez bien avancé, plein d’énergie, fortifié et encouragé. Et soudain vous arrivez à un endroit où on dirait que votre énergie baisse, vous vous sentez découragé, vous avez l’impression d’avoir souffert trop longtemps, vous avez l’impression « Seigneur, ça fait mal. On ne dirait pas que Dieu m’aime. » Mais vous devez vous rappeler, c’est exactement comme ça que Dieu produit la plus grande sainteté et la plus grande justice. Et vous voyez, juste à ce moment si vous oubliez, vous pouvez facilement finir comme Esaü.

Mais si vous vous êtes rappelés, c’est guéri. C’est ce que c’est : levez les mains, redressez vos genoux, vos pieds droits. C’est : être encouragé. Ce que je veux dire, je regarde ça et je réalise que ma vie n’est qu’une vapeur, peu importe à quel point ma situation est difficile, ce n’est que momentané. Mais votre sainteté va être proportionnelle à votre souffrance. Et vous savez quoi? Dieu pourrait vous laisser seul beaucoup plus, vous laisser être à l’aise, et vous serez beaucoup moins utile. Je vous dirai ceci: quand vous sortez de ce monde, quand vous allez dans Apocalypse 14, il est dit, « …leurs oeuvres les suivent. » Et je vous dirai qu’il y a une récompense au ciel. Et si Dieu vous a mis dans le creuset et vous a passé dans le feu plus que d’autres, c’est pour vous rendre plus utile, c’est pour vous rendre plus fructueux. Et vous savez quoi? Pendant toute l’éternité, vous profiterez de ça. Ce sera sur votre crédit. Ce sera sur votre compte. Ce sera pour votre gloire éternelle. Ce sera pour votre bien éternel. Croyez-le.

Le chemin vers une plus grande sainteté et le chemin vers une plus grande utilité et le chemin vers des fruits plus grands, le chemin vers une plus grande ressemblance à Christ, c’est le chemin difficile. Et je sais que c’est celui devant lequel notre chair recule. Nous ne le choisirions pas, mais vous pouvez voir que Dieu le choisit et c’est comme ça qu’Il vous montre que vous êtes Son enfant. Et il n’est pas fait pour vous blesser tout le temps. Il vous blesse maintenant. Il vous blesse physiquement. Il vous blesse, pour résumé. Mais c’est pour votre bien-être éternel. Et vous devez vous rappelez ça. C’est le ‘c’est pourquoi’. Nous devons vivre de ces vérités mes frères. C’est comme ça que vous survivez dans la vie chrétienne! Vous devez vous rappeler la vérité de la parole de Dieu. Si vous oubliez, vous finissez dans des endroits terribles.

Vous pouvez voir ce qu’il y a ici. Vous vous reprenez, soyez encouragé, pensez à la façon dont Dieu vous traite. Nous avons besoin de la foi pour survivre sur ce chemin sur lequel nous sommes appelés. Nous devons croire! Vous devez croire ces choses mes frères. Vous devez croire qu’il y a un Dieu qui traite Ses enfants de cette façon et que c’est une effusion et un déversement de Son amour, ce n’est pas quelque chose d’autre. Ne l’interprétez pas mal. C’est de cela dont il parle. C’est nous parler en paroles et avec des vérités, avec la doctrine, avec un enseignement qui va vous faire avancer jusqu’à ce que vous arriviez à la fin quand la vie fait mal, quand vous êtes démoralisés, quand vous êtes déprimés, quand vous êtes découragés, quand vous vous sentez épuisés, quand vous avez l’impression que l’épreuve a été trop longue, trop douloureuse. Si vous pensez correctement, « Wow, c’est une indication que Dieu m’aime. C’est une indication que Dieu est pour moi, c’est une indication que Dieu me rend plus saint. C’est une bonne chose. » Vous pouvez alors sauter, poser vos pieds droits.

« Ok Seigneur, je veille. Cela m’encourage. Cela fait encore mal, mais cela m’encourage. Je peux continuer à perséverer. Je sais que tu vas en sortir du bien. Je ne peux pas le comprendre. Et en ce moment j’aimerais ne pas être dedans, mais je sais que c’est une main bienveillante. C’est une main favorable qui me guide, qui commande mon chemin, qui a écrit ce script. Je ne suis pas là tout seul. Mon Dieu me connait. »

C’est comme ce que j’ai entendu Charles Leiter dire une fois, « Le jardinier n’est jamais aussi proche de la vigne que quand il l’émonde. » Il est proche. Il sait. Et ne nous dit-on pas dans cette même lettre que nous avons un souverain sacrificateur compatissant qui a du endurer des souffrances supérieures aux notres? Donc quand Il nous regarde, nous ne pouvons pas dire, « Tu ne comprends pas, » parce qu’Il est devenu comme nous en tout point et Il a souffert plus que nous. C’est tout l’argument, « Vous n’avez pas résisté jusqu’au sang. Lui si. » Et quand vous venez à Lui et vous dites, « Seigneur, ça fait mal. » Vous voyez qu’il y a un trône de grâce où je peux aller et m’attendre à trouver de l’aide dans les moments difficiles. Il me donnera la grâce. Il me donnera la grâce. Mais vous pouvez voir dans cette lettre, Il veut que vous demandiez, Il veut que vous veniez, Il veut que vous marchiez par la foi en croyant, en regardant, en L’invoquant, en pensant à ces vérités.

Frères, nous sommes une jeune église, et la plupart d’entre nous avons un long chemin à faire dans cette course. Vous avez besoin de ces vérités. Et même si vous êtes dans une période de paix, de repos et sans épreuves, c’est seulement pour un petit moment. Seulement pour un petit moment. Et quand nous mettons la main sur la charrue et nous regardons cette route et Jésus attend au bout, la gloire attend au bout, la récompense éternelle attend, la vie éternelle. « Ce jour, tu seras avec Moi au paradis. » La paradis nous attend. Nous contemplerons Dieu face à face.

Ne vendez pas votre droit d’ainesse pour un bol de ragoût. Il ne le vaut pas. C’est la course de la vie. Si vous avez des choses dans votre vie qui vous ralentissent, qui vous entravent, jetez-les. Elles n’en valent pas la peine. Frères, Christ. Christ, cet époux glorifié, Il attend là-bas. Il nous fait signe. Pour la joie qui Lui est proposée. Il y a une joie qui nous est proposée. Des plaisirs éternels. Il y a une joie. Vous ne voulez pas rater ça. Vous ne voulez pas la vendre à bon marché. Ne soyez pas un Esaü! Réfléchissez. Réfléchissez! Vos pieds sont-ils droits? Sont-ils droits? Y a t-il quelque chose dans votre vie qui vous retire de la course? Avez-vous freiné? Dérivez-vous et le savez-vous? Arrêtez maintenant! Guérir est essentiel. ARRETEZ MAINTENANT! Parce que trés bientôt cela pourrait déboiter. Et alors un jour vous regardez et vous dites, « J’ai besoin de ce droit d’ainesse. » Et soudain vous trouvez – tout comme le gars dans la cage de fer ou le « Je ne sens plus rien » Je vais dans la parole de Dieu et c’est mort. Prenez garde. Prenez garde.

C’est une bénédiction de Dieu parce qu’elle nous est donnée pour nous donner cet encouragement. Votre souffrance, c’est fait exprès. Ce n’est pas gratuit, hein? Quelques fois on dirait que notre souffrance est juste là comme ça, au hasard, elle est gratuite. Mais non, elle ne l’est jamais. Et si vous pouvez voir derrière la scène, Dieu travaille pour vous rendre semblable à Christ dans votre vie. Vous ne le sentez pas, vous vous sentez malheureux – c’est comme ça que vous vous sentez. Et pourtant quand les gens regardent, ils voient. Vous ne le sentez pas. Tout comme un enfant grandit et il ne se sent pas grandir, mais les gens qui regardent disent, « WOW il a pris 15cm depuis la dernière fois. » C’est ce qui se passe. C’est l’amour. C’est paternel. C’est la sainteté. C’est la justice. Et vous savez quoi? C’est par ça qu’Il le fait et il est dit que nous devrions faire tout notre possible pour avoir cette sainteté, sans laquelle nul ne Le verra. Il façonne la sainteté; nous devons faire tout notre possible pour l’avoir. En d’autres mots, plutôt que de lutter, plutôt que d’aller aprés ce ragoût… et n’est-ce pas cet esprit d’amertume? C’est vraiment facile de devenir amer, hein? C’est une des choses là dedans. Vous l’avez vu. Cette racine d’amertume. Quand vous souffrez, cela peut devenir facile de devenir amer.

Ou il parle de rechercher la paix avec tout le monde. Vous savez que nous sommes comme ce peuple Hébreu et leur persécution vient d’autres peuples, c’est dut d’être en paix avec d’autres peuples quand ils sont les peuples mêmes qui apportent la douleur dans ma vie. La sainteté… c’est trés facile à dire, « Je suis tellement épuisé que rechercher la sainteté et m’abandonner à elle, je me sens justifié de freiner et de faire une pause pendant un moment. » Et vous en arrivez au point où vous pensez « Je mérite des vacances et je peux m’abandonner aux envies ordinaires. » Et l’étape suivante avant que vous ne le sachiez, le droit d’ainesse est parti. Et ensuite quand il veut la bénédiction, c’est trop tard. Dieu l’a abandonné.

Frères, Christ est ce trésor qui vaut que l’on vende tout pour L’avoir. Et nous ne pouvons pas le voir, nous ne contemplons pas cette gloire maintenant, et nous ne le sentons pas comme nous le devrions. Nous avons des moments où notre coeur se sent ravi et il pourrait se sentir environné et il pourrait y avoir de la joie et nous avons ces visions fugaces de la gloire. Mais je veux vous dire que derrière la scène Il est vraiment totalement glorieux et quand nous L’aurons, ce qui va faire que le paradis est le paradis, c’est que nous L’avons. Il est au bout, Il est le grand trésor, Il est la grande récompense. Il est ce que nous recherchons. Dieu se donne à nous Lui-même. Et oui, il y a l’enfer à avoir si vous échouer, mais si vous échouez, vous perdez le Trésor, vous perdez le Prix: la vie éternelle, plus abondante! Oh être environné, débordé de vie parce que j’ai Christ. Qui sait ce que nous allons faire pendant toute l’éternité. Ne vendez pas ça à bon marché. Que Dieu nous aide.

Père je prie que Tu rendes ces paroles réelles, vivantes, puissantes, qu’elles donnent et préservent la vie. Dans le nom de Christ, je prie. Amen.