Approchez-vous de Dieu : la soif de l’âme (Protégez votre soif)

Vous pouvez ouvrir votre Bible à Hébreux 8. Je voudrais juste aller dans Hébreux 8. Je ne commencerais pas nécessairement à le lire parce que quand je commencerai à parler… alors que je commence à parler, vous ne verrez aucun lien. Prions. Père, quand tout sera dit et fait, nous voulons être trouvés en Christ. Quand tout aura été dit et fait, nous voulons être reconnus comme faisant partie des rachetés. Quand tout sera dit et fait, nous voulons être le peuple qui entend: « C’est bien, bon et fidèle serviteur. » Nous savons que ceux qui sont rejetés, il est dit, « Je ne vous ai jamais connu. » « Eloignez-vous de Moi. » Nous voulons entendre. Et nous entendons ceci, il est dit de Toi, Seigneur, que Tu nous posséderas en ce jour-là. Tu nous confesseras à Ton Père. C’est tout ce qui importera en ce jour-là, que nous entendions de Toi: « Je vous ai connu. » « Vous êtes à Moi. » Seigneur, je Te remercie encore. Je te remercie, nous l’avons chanté, l’expiation totale – est-ce possible? Nous Te remercions qu’il existe une telle chose. Merci dans le nom de notre Seigneur Jésus Christ. Amen. Donc oui, je continue avec le passage de Jacques 4.8 « Approchez-vous de Dieu, et Il s’approchera de vous. » Le titre de mon sermon aujourd’hui est: « Approchez-vous de Dieu: la soif de l’âme. » Et je vais développer ça. De tous les messages que j’ai fait dans cette série, je n’étais pas en paix cette semaine. Je me suis débattu avec ça – quoi dire, s’il fallait même faire ce message. Le soif de l’âme. Donc, réfléchissons. C’est quelque chose que nous connaissons, mais réfléchissons dessus. Salomon peut venir et il peut dire ceci. Il peut dire: Entendant une bonne nouvelle d’un pays lointain… Il veut nous donner quelque chose en avance sur ça, pour nous montrer à quoi ça ressemble. A quoi ça ressemble? Il dit, je vous dirai à quoi ça ressemble. De l’eau froide pour une âme assoiffée. Bon, regardez, c’est une imagerie qui n’a pas besoin d’être définie parce que nous y avons tous été. C’est quelque chose qui est banal. C’est pour cela que Salomon utilise cette sorte d’image. Ou, le prophète Esaïe dit ces mots: « Quand les pauvres et les nécessiteux cherchent de l’eau et qu’il n’y en a pas, leur langue est desséchée par la soif. » Desséchée. Nous pouvons utiliser ça. Nous sommes desséchés. Qu’est-ce que la soif? Qu’est-ce que la soif? Sec. Desséché. La soif. C’est l’attente la plus fondamentale et l’envie et le désir d’eau. Et je dirai ceci sur l’eau. La soif est le sentiment de notre besoin si vous voulez vraiment le définir, parce que c’est sensoriel. Nous le sentons. Mais plus que beaucoup de désirs, c’est un sentiment de besoin. Vous savez, il y a beaucoup de choses que nous désirons, et la réalité est que si nous ne les avons pas, nous ne mourons pas. Mais si vous n’avez pas d’eau, vous mourez. la soif est différente de la faim. Oh, je sais que nous parlons de la faim et de la soif de justice et parfois ils sont compagnons et ils vont dos à dos, mais vous savez, la soif n’est pas la faim et la faim n’est pas la soif. Et vous connaissez la grande différence? Savez-vous que vous pouvez rester sans nourriture pendant quatre semaines? Huit semaines? Huit semaines, c’est un peu fort, mais vous savez que vous pouvez tenir un mois ou deux avant de mourir de faim. Quelqu’un sait combien de temps vous pouvez rester sans eau avant de mourir? Trois jours. Ouaih, c’est un chiffre à peu près admis. Trois jours. La soif est un désir intense de quelque chose que vous devez avoir. C’est l’idée. Et vous savez, vous pensez à l’eau. Saviez-vous, vous pourriez penser, ok, Dieu a créé la vie, tant de créatures différentes, un large éventail, mais saviez-vous que de la plus petite bactérie jusqu’à la plus grande baleine bleue, toutes les formes de vie que Dieu a créées et que nous connaissons, elles ont besoin d’eau pour vivre. Pas d’eau? Vous ne survivez pas. La vie telle que nous la connaissons sur cette planête n’existerait pas s’il n’y avait pas d’eau. Bon, frères et soeurs, rester avec moi ici. C’est ici que vous devez rester à l’écoute. Je vous ai demandé d’aller dans Hébreux. Pourquoi vous ai-je demandé d’aller dans Hébreux? Si vous connaissez Hébreux 8, 9? Rien n’y est nécessairement dit sur la soif. Regardez Hébreux 8. « Le point capital de ce qui vient d’être dit, c’est que nous avons un tel souverain sacrificateur, qui s’est assis à la droite du trône de la majesté divine dans les Cieux, comme ministre du sanctuaire et du véritable tabernacle, qui a été dressé par le Seigneur et non par un homme. » Savez-vous qu’il y a un tabernacle que l’homme a dressé? Moïse. Il y avait un tabernacle dans le désert. Il y avait un temple à Jérusalem. Vous savez ce qui nous est dit ici? Ces choses, allez au verset 5, « lesquels célèbrent un culte, image et ombre des choses célestes. » Vous avez une prêtrise terrestre. Vous avez un tabernacle terrestre. Ces choses sont simplement symboliques. Ces choses sont une copie. Elles sont une ombre. Maintenant, voici le point essentiel, une partie de la sagesse et du discernement d’un chrétien du Nouveau Testament, c’est d’être capable de faire la différence entre la substance et l’ombre. Et le point essentiel sur l’ombre, l’ombre est réelle. Mais le point essentiel sur l’ombre, c’est que Dieu veut toujours que nous regardions au-delà pour voir ce qui projette l’ombre. Parce que si vous vous arrêtez à l’ombre, vous n’atteindrez jamais le but. Donc vous savez quoi? Vous ne voulez pas vous arrêter à la prêtrise terrestre. Vous ne voulez pas vous arrêter au tabernacle terrestre. Mais saviez-vous ceci? Ce n’est pas seulement le culte de l’Ancien Testament. Dieu s’est plu à concevoir l’ombre dans la création, tout autour de nous. Dieu les a créés homme et femme. L’Apôtre Paul vient et dit, regardez ce mari là-bas? Regardez au-delà de lui. Ne vous y arrêtez pas. Regardez au-delà. Il est une ombre. Qu’est-ce qui projette l’ombre? Christ. Vous voyez la femme? Qu’est-ce qui projette l’ombre? L’église projette cette ombre. Ah… vous voyez, c’est comme cela qu’il a créé les choses. J’ai grandi dans le Michigan. Vous savez ce qu’il y avait derrière? Nous avons vécu sur 8 hectares. Paw Paw, Michigan. Si vous passiez derrière ma maison, ouaih, à cette époque de l’année, vous savez ce que vous auriez trouvé à travers ce champs là-bas? Quelque chose que nous appelons de l’asclépiade. Bon, nous n’en avons pas ici. Je n’en ai jamais vu ici. Si vous les cassez, le jus à l’intérieur était blanc comme du lait, épais comme la colle d’Elmer, et collant, et il était toxique. Et si quoi que ce soit le mangeait, il était empoisonné. Il n’y avait qu’une seule chose qui mangeait les asclépiades. Quelqu’un sait? Le papillon monarque. Et il y avait ces vers là-bas. Et vous savez quoi? Si je prenais un des ces vers et je le jetai dans un bocal, et je fourrais quelques feuilles là-dedans, ce truc deviendrait de plus en plus gros et finalement il grimperait jusqu’en haut du bocal et il serait suspendu à l’envers et il se transformerait en ce beau cocon vert avec une dorure ou une chrysalide. Et vous savez quoi, vous lui donnez deux semaines et la chose, soudain, vous verriez des ailes de papillon et il deviendrait translucide. Et ensuite, soudain, il y aurait un papillon monarque suspendu. Y avez-vous déjà pensé? C’est une métamorphose. C’est la transformation. C’est une image de Dieu qui sauve et régénère les pécheurs. Un papillon. Cette chose est belle et elle vole, et elle vole au milieu des fleurs. Avant ça, c’était un ver. Avez-vous déjà réfléchi que Dieu, en fait, a créé les vers pour qu’ils deviennent des papillons. C’est un miracle total, mais parce que ça arrive, on s’y habitue. Mais vous savez quoi? Vous n’êtes jamais supposés vous arrêter à ces genres de choses. Nous sommes supposés regarder au-delà de ça. Il y a une vérité spirituelle imbriquée dans ce que Dieu a créé. C’est tout autour de nous. Que fait Dieu dans Sa Parole? Je vais vous dire ce qu’Il fait. Il prend notre désir d’eau le plus fondamental. Il dit, hommes et femmes, garçons et filles, Il dit, Je veux que vous contempliez quelque chose. Je veux que vous voyez. Je vous ai conçu pour avoir soif et vous le savez très bien parce que chacun d’entre vous a eu soif. Mais il y a une ombre et ne vous y arrêtez pas. L’eau pour laquelle vous avez un désir ? C’est une ombre. Ne vous y arrêtez pas. Quelque chose d’autre projette ces ombres. Il y a une substance plus grande et une plus grande réalité au-delà de ça. Sentez-vous la sécheresse dans votre bouche? Parfois quand vous commencez de parler d’eau, vous savez que tout ce que vous avez à faire est de dire aux gens: « Oh, nous n’avons plus d’eau. » Que se passe-t-il? Vous êtes comme… regardez. Est-ce que l’un d’entre vous boit? Mais ce que Dieu fait, c’est, vous savez, sans eau… Regardez, Carlos boit là-bas. Ces endroits sans eau, poussiéreux. Le sentiment d’un besoin d’humidité. Et Dieu dit, vous savez quoi, que cette soif n’est pas la substance, et cette eau… Nous l’avons chanté. Cette biche qui soupire vient du Psaume 42. « Comme une biche soupire… » Et le psalmiste dit, « Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant: Quand irai-je et paraîtrai-je devant la face de Dieu? » C’est juste ce que Jésus a fait. Il a dit: Femme, tu te tiens là devant le puits. Tu puises de l’eau. Et tu vas juste continuer à avoir soif encore et encore et encore. Mais si tu savais qui J’étais, vous voyez, tout ça n’est qu’une image. C’est une image. Si tu savais qui J’étais, oh, il y a une eau que tu ne connais pas, et elle étanchera une soif qui est différente de ta soif d’eau. C’est la vraie soif. Vous voyez un agneau dans le champ. Non, ce n’est pas la fin. Nous n’en voyons pas beaucoup ici, mais il y a un Agneau qui est plus grand. C’est comme cela que Dieu a créé les choses. Dieu a créé la soif pas comme une fin en soi. Les ombres ne sont jamais la fin. Elles ne sont jamais le point d’arrêt. Elles doivent nous conduire vers le haut, vers l’avant et vers des réalités plus grandes. Et réfléchissez à ça, la soif est un sentiment de notre besoin. Bon, il y a un plus grand besoin que l’eau. Vous mourrez dans trois jours sans eau. Vous mourez éternellement sans l’Eau de la Vie. C’est un besoin plus grand. Maintenant le passage qui m’intéresse et celui qui va nous connecter à Jacques 4, est le Psaume 63. Tout le monde y va. Psaume 42, Psaume 63, et aussi, je pense, c’est le Psaume 143. Ce sont les trois où le Psalmiste va vraiment nous parler de la soif. Psaume 63. Il y a une réalité, ici, que je veux que vous voyez. « O Dieu! Tu es mon Dieu, je Te cherche; mon âme a soif de Toi, mon corps soupire après Toi, dans une terre aride, desséchée, sans eau. » Frères et soeurs, je veux vous demander quelque chose. Savez-vous ceci? Je ne vous demande pas nécessairement où vous en êtes en ce moment même? Je vous demande simplement si vous savez cela? Sentez-vous un désir pour Dieu où vous pourriez dire oui, c’est comme une soif. Oui, ça décrit précisément ce que je ressens. Un désir ardent. Avez-vous le sentiment dans ce monde que c’est un endroit poussièreux? (pensée incomplète) Frères et soeurs, je sais ceci, je sais que la soit est différente du fait de prendre un grand coup d’eau de Dieu. Evidemment, avoir soif d’eau et ensuite boire de l’eau – je continue à boire de l’eau parce que la soif est encore là. Et ce que j’ai trouvé avec le Seigneur c’est que, habituellement, plus vous buvez, plus vous êtes désespérés et voulez plus. Cela ne signifie pas que, à certaines occasions vous êtes satisfaits ou peut-être parfois c’est comme si vous pouvez difficilement en contenir plus. Mais même avoir ça vous fait seulement en vouloir plus, plus tard. Cela vous rend insatisfaits. Je n’ai pas toujours le Seigneur près de moi. Pas aussi près que nous pourrions vouloir que le Seigneur s’approche. Nous nous approchons de Lui, Il s’approchera de vous. Nous ne L’avons pas toujours proche de nous. Nous ne voyons pas toujours Sa face de la manière dont nous le voulons. Nous ne sommes pas toujours dans une communion proche et chère avec Lui, de la manière dont nous le désirerions. Mais, c’est au moins la meilleure chose à avoir, se languir de la soif, être assoiffés, parce qu’Il nous manque, parce que nous ne pouvons pas Le trouver et avons cette soif qui brûle en nous, jusqu’à ce que nous Le trouvions. C’est une chose très saine. Si le Seigneur – le Seigneur… je pense sans cesse à cette image de marche – Dieu qui marche – dans la fraicheur du soir dans le jardin. Et j’ai cette image dans mon esprit d’Adam pendant tout ce temps, avant la chute, marchant dans le Jardin d’Eden, dans la fraicheur du soir avec le Seigneur. Et c’est de cela qu’il s’agit. C’est le salut. C’est le paradis retrouvé. Nous voulons y retourner. Mais même si nous ne marchons pas manifestement avec le Seigneur dans la fraicheur du soir, mais, aussi longtemps, frères et soeurs, tant que nous ne nous contenterons pas de ne pas voir Sa face, de ne pas expérimenter la manifestation, tant qu’il y a le soupir et un cri et il y a une suite difficile après et un soupir après. Vous savez quoi? La vérité est Jacques 4:8 qui dit que si je m’approche de Lui, Il s’approchera de moi, tant que mon coeur soupire après Dieu et je poursuis Dieu avec acharnement, Jacques 4:8 me donne la promesse qu’Il vient. Regardez juste le texte. Regardez le Psaume 63. Je veux que vous le ressentiez. Remarquez « Je Te cherche. » Et ne manquez pas la connexion avec ce qui est dit après: « Mon âme a soif de Toi. » Vous voyez la connexion? Frères et soeurs, c’est la vérité dans l’église. Vous me montrez des personnes qui ont soif. Vous me montrez des personnes qui ont un sentiment: Je dois trouver Dieu. Il y a un désir ardent. Le monde ne le satisfait pas. Les trucs dehors ne le font pas. L’argent de ce monde ne le fait pas, et les plaisirs ne le font pas. Il y a une douleur à l’intérieur, et j’ai besoin de quelque chose. Dieu m’a permis de goûter à Lui, et je ne suis pas satisfait maintenant d’être sans Lui. Vous me montrez une église où vous avez des personnes désespérées, où les personnes ont soif, et vous savez ce qui y est connecté? Qu’est-ce qui est connecté à la soif? Cette recherche sincère. Elles vont main dans la main. Parce que vous me montrez une personne, vous me montrez une personne qui a été dehors dans le désert pendant deux jours, et elle n’a pas bu. Savez-vous ce qu’elle va faire? Elle va être prête à tout pour découvrir où se trouve l’eau. Elle va aller là où elle est. Elle va essayer de creuser dans le sol. Si elle voit un mirage là-bas, elle va y aller, même si cela s’avère ne pas être la bonne chose. Pourquoi? Parce qu’à la fin, il y a quelque chose qui la brûle et la contraint. La soit nous contraint à chercher. Et la promesse de Jacques est que, si nous Le cherchons et nous nous approchons de Lui, Il vient. Nous allons Le trouver. Et vous savez ce qui est dit juste là, dans le Psaume 63:8? Vous regardez un petit peu. « Mon âme est attachée à Toi. » Vous savez comment c’est dit dans la version King James? « Mon âme poursuit Dieu avec ardeur. » Beaucoup d’entre vous ont peut-être entendu ça avant. Poursuivre Dieu avec ardeur. Vous voyez la connexion? Je Te cherche sincèrement. Je poursuis Dieu avec ardeur. Mon âme se languit de Toi. Il y a cette soif. Je ne saurais trop insister sur l’importance de la soif qui est en nous. Pourquoi? Parce que les gens vont désespéremment poursuivre le Seigneur, quand il y a une soif de l’âme. Insatiable. Elle dirige un homme dans la bonne direction; une femme (pensée incomplète). « Venez, vous qui avez soif. » C’est comme ça que parlent les Ecritures. Ou les Ecritures disent, « Au dernier jour… » « Au dernier jour de la fête… » vous connaissez ça. Vous connaissez ces textes. Il y a Jésus. Le dernier jour, le grand jour. Il se lève et Il dit encore: Si vous avez soif, si quelqu’un a soif, « Qu’il vienne à Moi et boive. » Et c’est comme ça que se termine notre Bible dans Apocalypse 22. « Que celui qui a soif, vienne. Que celui qui désire, prenne de l’eau de la vie sans argent. » Vous voyez, la réalité est celle-ci, même quand on parle de salut au début, Jésus le reconnait. Vous ne viendrez pas en prendre, à moins que vous n’ayez soif. La soif. La chose que je craindrais le plus, c’est si nous avions une église pleine de gens qui sont satisfaits. Vous voyez, la soif est le contraire de la satisfaction. Il y a une satisfaction dans les Ecritures qui est juste, bonne, et sainte. Mais il y a une satisfaction dans les Ecritures qui n’est pas bonne. Vous voyez, la soif ne laisse jamais un homme satisfait. Etre satisfait de ne pas avoir Dieu est destructeur, c’est mortel. Je sais que la soif n’est pas la même chose que de prendre un grand coup d’eau de Dieu, mais la soif motive. Elle nous conduit. Oui, c’est une chose d’avoir soif. C’est une autre chose, en fait, de boire de la chose dont vous avez soif, mais la soif elle-même nous conduit à boire. Et donc, dans cette série, je la vois. Je vois la soif. Elle apparaît dans l’Ancien Testament. Elle apparaît dans le Nouveau Testament. La soif est bien. Donc, frères et soeurs, je reconnais ceci. Je reconnais qu’il y a des personnes qui « font » le christianisme. C’est la religion de la volonté. Je vais devenir chrétien. Je vais aller à l’église. Je vais posséder une Bible. Je vais me forcer à La lire. Les chrétiens assoiffés mettent fin à tout cela. Les personnes assoiffées sont différentes de ce genre de chrétiens de la volonté, qui voient le christianisme comme une sorte de devoir. Vous savez, vous devez faire cette chose. Pourquoi? Parce que je vais perdre mon âme à la fin, alors je dois m’assurer que je fais le nécessaire. Mais c’est totalement différent. Et cette sorte de soif, elle nous conduit. Vous voyez, le « religieux » soucieux du devoir, il entendre « s’approcher de Dieu. » Et donc, celà devient plus qu’un devoir. Cela devient plus comme: donnez-moi une liste. Comment je fais ça? Mais vous savez, quand vous avez une personne assoiffée, vous n’avez pas à donner à une personne assoiffée une liste d’étapes sur la manière de trouver de l’eau. Ils la cherchent. Vous savez quoi? Les personnes assoiffées, elles viennent à la réunion et elles veulent entendre parler de Dieu. Dieu, viens. J’ai besoin de Toi! J’ai besoin d’aide! J’ai besoin que Tu t’approches. Vous venez à la réunion de prière. Nous avons besoin d’être entendus. Nous devons passer à travers. Nous devons avoir une sorte de capacité, une onction avec Dieu. C’est ce qui arrive. Seigneur, je vais jeûner, pas comme les hypocrites, pas simplement pour mettre l’encoche sur ma ceinture, que je jeûne deux fois par semaine. Seigneur, j’ai besoin de Toi! Il y a un désir ardent dans mon coeur. Vous voyez, c’est le psalmiste. J’ai soif. Je le sens. Je suis dans un endroit desséché. Je suis dans cet endroit sec. Seigneur, il y a un soupir dans mon âme. Je ne suis pas satisfait. Oh frères et soeurs, vous avez une église remplie de personnes comme ça, qui mettront le monde sens dessus dessous. C’est la différence. Parce que, que se passe-t-il? Vous savez ce qui se passe? Que se passe-t-il? Vous avez ça. « Approchez-vous de Moi et Je M’approcherai de vous. » Oh, vous savez ce qui se passe? Quand vous avez des personnes assoiffées, comment devez-vous convaincre une personne assoiffée de s’approcher de l’eau? Vous avez une personne assoiffée là-bas. Vous la mettez juste là. Ce n’est pas comme si j’avais à dire: Bon, voici l’eau. Et vous devriez suivre cette ligne droite. Poser un pied devant l’autre. Il n’a pas besoin de ça. Il voit ce qu’il désire ardemment et il va y venir. Et je reconnais ceci, la promesse de Jacques 4 va prendre vie, quand vous avez un peuple assoiffé. Pourquoi? Parce qu’ils cherchent Dieu. Ils cherchent à s’approcher de Dieu. Ils cherchent à trouver Dieu. Et vous savez ce qui arrive? Ils cherchent. Ils Le cherchent. Ils essaient de s’approcher. Ils essaient de faire pression. Ils sont un peuple assoiffé. Ils cherchent l’eau. Et la promesse de Dieu entre alors en jeu. Oh, Tu as soif de Moi, et tu viens chercher Ma face? Tu Me trouveras. Et je me donnerai à Toi. Et que se passe-t-il ensuite? Ensuite, nous sommes remplis de gloire. Ensuite, nous sommes remplis de joie. Et vous vous rappelez comment c’est dit. « La joie du Seigneur est votre force. » C’est la réalité. Quand vous trouvez Dieu, vous savez ce qui arrive? Il nous infuse une onction puissante pour se sacrifier et courir. Nous avons entendu ces deux lettres: G O (allez). Frères et soeurs, quand vous avez un peuple qui a soif de Dieu et qui trouve Dieu, vous traversez une telle gloire, que vous voulez en parler aux gens! Ils se tiennent devant le Sanhédrin. Ils sont battus pour ça. Ils sont emprisonnés pour ça. Et ils se réjouissent. C’est ce que font les personnes quand ils ont faim de Dieu, et qu’ils ont trouvé Dieu, et c’est glorieux pour eux. Et soudain, tout ce que vous avez à faire est d’ouvrir la porte. Et vous pouvez laisser sortir une personne comme ça dans le monde et regarder ce qu’elle fait. C’est le genre de personne qui met le monde sens dessus dessous. Pas les religieux du devoir. Pas les religieux de la volonté, où c’est tout ce que je dois faire. Et écoutez, si vous ne pouvez pas faire la différence avec ce dont je viens de parler juste là, alors vous n’êtes pas dans un bon endroit. Parce que c’est ce qu’est le vrai christianisme. Ne regardons-nous pas le christianisme, la conversion comme cet échange de désirs. Nos désirs deviennent totalement nouveaux. N’est-ce pas ce qui arrive? Frères et soeurs, quand nous trouvons Dieu, Il nous remplit d’une joie inexprimable et de gloire. Et vous remplissez un peuple de joie et la joie du Seigneur est notre force, et soudain nous sommes fortifiés, pour faire toutes sortes de choses, dans le nom du Seigneur Jésus Christ. Savez-vous comment c’était dit du Seigneur Lui-même? « A cause de la joie qui Lui était réservée » que s’est-il passé? Il a enduré la croix. Qu’est-ce que cela fait pour un peuple d’endurer la souffrance et d’endurer le sacrifice, et de porter sa croix et de mourir chaque jour? Remplissez-les juste d’une gloire et de la joie d’avoir trouvé Dieu. Sortez de l’endroit saint en ayant cette gloire manifeste pour eux. Et vous savez quoi? Libérez un peuple comme celui-là. Ce n’est pas mécanique, froid, et rassis. Les personnes comme ça ne restent pas assises, toutes satisfaites, juste heureuses, et se regardant fixement les unes les autres. Pas du tout. Frères et soeurs, c’est tout. Dieu nous donne des yeux pour voir. C’est de là d’où vient la motivation de briser… oh, nous en avons besoin. Je l’ai mentionné avant. Je le sens. Nous avons besoin de la motivation nécessaire pour rompre avec tous les plaisirs et la douceur de l’Occident, et nous inciter à ce sacrifice, cette miséricorde, ces missions, et cette mort chaque jour. Ce que je veux dire, à moins qu’un grain de blé ne tombe dans le sol et ne meure… Ce n’est pas juste une image de Christ. C’est une image de nous tous. D’où va venir tout ça? Il vient de cette réalité joyeuse de Dieu. Dieu qui vient, Dieu étant réel pour nous. Dieu est-Il réel? Vous asseyez-vous sur votre canapé? Allez-vous chez vous? Pouvez-vous vous asseoir à la table de la cuisine? Ressentez-vous ce désir ardent? Vous versez-vous une tasse de café le matin? Venez-vous dans la Parole de Dieu, et c’est comme, Dieu, je dois Te trouver. Je Te veux. Ressentez-vous ça? Sortez-vous pour prier et ensuite, parfois, vous ne vous arrêtez pas de prier parce que c’est comme, je dois trouver Dieu. Ce n’est pas suffisant. Ce truc de devoir… Je ne peux pas juste faire semblant. Seigneur, je dois Te trouver. J’ai besoin de la récompense du Père. J’ai besoin, Seigneur, que Tu t’approches. Nous ne serons pas obligés de Le chercher désespérément, si quoi? Si notre coeur ne ressent rien. La soif est un sentiment de besoin. Mais si nous ne ressentons rien, si nous ne le ressentons pas, il n’y a aucune soif de l’âme intérieure qui a été réveillée à l’intérieur de nous, pour me rendre désespéré et avoir besoin de boire de Dieu, qui va me catapulter vers le genre de vie qui m’est décrit dans les Ecritures? Frères et soeurs, je vous dirai ceci, la soif est un désir. Vous me montrez une église remplie de personnes avec des fardeaux, des désirs, des passions, des angoisses de l’âme, qui soupirent, une soif désespérée, c’est bien. Les personnes sans ces choses, mais juste une satisfaction, frères et soeurs, c’est le contraire. Les premières personnes mettent le monde sens dessus dessous. Donc je dirais ceci, c’est réellement l’objectif de ce sermon. Protéger votre soif. Cela peut sembler être une chose étrange à dire. Protéger ma soif. Oui, protèger la douleur. Protéger le désir ardent de connaitre le Seigneur, ce désir ardent d’avoir une communion avec Lui. Protéger la soif, ce désir ardent de s’approcher de Lui. Je dirais de revenir dans Hébreux, Esau a méprisé son droit d’aînesse. Et je réfléchissez à ça. Ne méprisez pas votre droit d’aînesse. Savez-vous que la soif est un de nos droits d’aînesse? Vous dites comment le sais-tu? A cause de ceci: Le Saint Esprit est un droit d’aînesse. Et c’est Lui qui donne la soif. Et Il habite en vous. Tout vrai chrétien ressent cette soif. Vous l’avez par la naissance. Tout comme nous sommes nés dans le royaume physique pour avoir une soif physique, nous sommes aussi nés dans le spirituel pour avoir une soif spirituelle. Tout chrétien connait quelque chose de cette soif. Mais nous pouvons la mépriser, et nous pouvons la négliger. Et nous pouvons chercher à ne pas la protéger. Et c’est ce sur quoi j’insiste. Psaume 143, « J’étends mes mains vers Toi; mon âme soupire après Toi, comme une terre desséchée. » Maintenant, regardez, l’enfant de Dieu peut dire ceci. L’enfant de Dieu connait. Il a goûté au monde. L’enfant de Dieu ressent quelque chose du vide des citernes brisées de ce monde. Nous ressentons ça, parce que l’Esprit de Dieu nous y pousse. Vous savez qu’une des choses dites par l’Esprit, c’est qu’Il va glorifier Christ. Une des manières dont Il glorifie Christ, vous vous rappelez ce que Christ a dit? Personne ne vient à Moi à moins que, quoi? (de la pièce) le Père ne l’attire. Tim: Et comment le Père attire-t-Il? Le Père attire en utilisant l’Esprit de Dieu. Il y a l’action d’attirer. Voyez, attirer. A quoi ça ressemble? Avec des cordes de quoi? (de la pièce) L’amour. Tim: Bon, ça va se résumer à une certaine soif. Il y a un désir dans l’âme. Frères et soeurs, nous en savons tous quelque chose. Mais nous devons la protéger. Nous devons veiller. Il y a quelque chose de vain dans le monde entier. Vous savez ce que c’était avec Moïse. C’est comme si tout ce qu’il avait, ce n’était pas assez. Finalement, Seigneur, montre-moi Ta gloire. Je veux en voir plus. Tu m’as rapproché de Toi. Tu m’as fait monter sur la montagne. Tu m’as parlé, ici, dans le tabernacle. Seigneur, j’en veux plus. Montre-moi tout. Il y avait une soif dans son âme. Montre-moi Ta gloire. Oh, être dans la présence de Dieu. Il n’y a rien de comparable à ça. Mais voici la question, voici la question que je vous poserais. Qui peut se créer une soif? Ce que je veux dire, vous entendez, « Mon âme a soif de Toi. » Ce n’est pas un commandement. Ce n’est pas une demande. Ce n’est même pas un encouragement, à part le fait qu’il s’agit d’un homme pieux – un homme selon le coeur de Dieu, et il expérimente ça. En soi, cela devrait probablement être un encouragement. Mais vous savez, dans l’Ancien Testament, c’est juste une question de faits. Voici un homme – David – et il a soif. Esaïe 55? « Vous tous qui avez soif… » Jean 7, Apocalypse 22 – 21 et 22. C’est en quelque sorte la reconnaissance qu’il y a des personnes qui ont soif. C’est comme ça que les Ecritures le présentent. Mais ce que ces invitations font: « si vous avez soif, venez, » – ils supposent que les gens ont soif. Mais il ne le commande pas, ne le demande pas, ne l’encourage pas, suppose juste qu’il y a une réalité. Frères et soeurs, la vérité sur la soif est celle-ci: Vous savez ceci, même si c’est une soif d’eau – oh, nous savons peut-être ce que nous pourrions faire, qui pourrait produire une soif. Une des choses qui produit une soif, c’est juste de ne pas boire pendant un long moment. Mais nous ne pouvons pas la produire. Ce que je veux dire, même dans un sens physique. Qui sait d’où la source de la soif provient? Mais voici la chose importante que je dirais, Je dirais, chrétien, poursuit la soif. Comment? Je vous encourage à faire ceci. Je vous encourage à vous battre pour la soif. Pourtant, la soif est un don de Dieu. Dieu oeuvre en nous. Dieu n’oeuvre-t-Il pas en nous pour le vouloir et le faire? Il oeuvre en nous pour le désir. Il oeuvre en nous pour la soif. Dieu oeuvre en nous pour que nous soyons capables de soupirer après Lui. L’homme naturel ne soupire pas après Dieu. « A moins que Mon Père ne vous attire, vous ne venez pas. » « Attire-nous et nous courrons après Toi. » Le Cantique des cantiques. Nous ne produisons pas ça. Dieu fait. Et nous voulons embrasser cette vérité. Nous voulons embrasser cette réalité. Cela nous empêche de penser que la soif pour laquelle nous devrions lutter est en fin de compte quelque chose qui est dû à notre réussite. Et pourtant, je dirais ceci, luttez pour ça. La question surgit: comment? Comment luttons-nous pour ça? Vous savez, au fil des ans, il y a un texte que je trouve d’une grande aide et merveilleux aussi. Ce texte vient de 1 Pierre 2. Je veux que vous le regardiez tous. Ce verset vous aidera. . Peut-être le connaissez-vous. Peut-être êtes-vous familiers de ce texte. « Désirez, comme des enfants nouveaux-nés, le lait spirituel et pur, afin que par lui vous croissiez pour le salut, » Maintenant, voici la chose importante. Vous avez du lait. Je sais que c’est du lait spirituel, mais qu’est-ce qu’un désir de liquide? La soif. C’est ce que nous avons ici. Nous avons une soif spirituelle. Vous pouvez dire, ouaih, mais il dit le lait spirituel. Et dans le contexte, il parle certainement de la Parole de Dieu. Bon, je le reconnais, mais écoutez, pourquoi Dieu voudrait-il que vous désiriez Sa Parole, si ce n’est pour Le trouver et avoir une connaissance de Lui. Et Christ a dit « ils parlent de Moi. » Vous ne voulez pas vraiment séparer, mais vous savez, même si vous l’avez fait et de la façon dont vous voulez régler ça, vous devez toujours revenir à cette réalité. Dieu nous commande d’avoir une soif spirituelle. N’aimez-vous pas ça? J’aime ça. Vous savez ce qu’est le fatalisme? Qu’est-ce que c’est? Ce qui va arriver, va arriver. C’est comme ça, c’est tout. C’est, au fond, vous résigner à un certain destin, à une certaine destinée. Cela a déjà été déterminé. Je ne peux rien y faire. Il n’y a aucune manière de le changer. Et s’il y a un verset dans toute la Bible pour aider à rejeter le fatalisme dans le vent, c’est celui-ci. Le fatalisme dit: je ne peux pas me forcer à avoir soif. La quantité de soif que j’ai – vous vous rappelez? Nous avons chanté sur un Dieu souverain, non? Dieu est-Il souverain? Ok, donc, le fatalisme dit – et le fatalisme aime la souveraineté de Dieu, d’ailleurs. Il s’en régale. « Bon, Dieu m’a créé comme ça. » Si je suis comme ça et que j’ai une certaine quantité de soif spirituelle et de désir spirituel, bon, que puis-je faire pour changer ça? Parce qu’après tout, où est-ce? Où puis-je trouver les sources profondes de tout ça? Comment puis-je toucher ça? Comment puis-je changer ça? Si Dieu me veut comme ça, alors c’est comme ça que je vais être. Et si Dieu veut me changer, alors Dieu me changera. Ce que je veux dire, le niveau d’intensité spirituelle et de passion spirituelle que j’ai dans ma vie, bon, peut-être que je ne suis pas comme ce frère là-bas, mais si ce frère là-bas est différent de moi, c’est parce que Dieu l’a fait comme ça et Dieu m’a fait comme ça. Et oui, d’autres peuvent avoir ces forts désirs et cette excitation en Dieu, mais je ne peux pas changer les choses. Et vous savez quoi? Ce genre de fatalisme est destruteur, tragique et abrutissant pour l’église de Dieu. Ne vous laissez pas avoir. Frères et soeurs, ne vous laissez pas avoir. Parce que, ce que vous avez juste ici est un texte qui dit: chrétien, on peut te commander d’avoir soif. C’est juste ici et vous le voyez. Donc, vous savez quoi? Un bon point de départ est de laisser notre foi s’imprégner de cela, de vraiment croire, oh ouaih, je le vois. C’est là. Vous savez ce qui arrive? Le fatalisme. Il laisse les gens bloqués. Bon, je suis comme je suis. Je ne vois pas beaucoup de potentiel pour en sortir. Vous savez, il détruit les espoirs et les rêves de devenir quelque chose d’autre. Ne voulez-vous pas être plus? Ne voulez-vous pas être plus près de Dieu? Ne voulez-vous pas avoir de plus grands désirs et de plus grandes soifs? Un plus grand désespoir? Moi, oui! Je veux Le trouver plus. Et je sais que si j’ai une soif qui me conduit à Le trouver plus, je Le trouverai plus, parce que Jacques 4:8 me dire que je le ferai. Et donc je veux être conduit comme ça. Je le veux. Les gens ne ressentent pas de désirs désespérés pour Dieu, et ils disent, bon, c’est comme ça que je suis. Non! Non, non, non! Donc, des personnes sans beaucoup de passion pour Dieu, de zèle pour Son nom, vous savez ce qui peut arriver? Que se passe-t-il dans l’église? Ils se contentent de s’installer. Oh, Dieu, aide-nous! Epargne-nous! Non. Je veux regarder depuis cette chaire et voir ces yeux sauvages en forme de spirale, qu’ils dessinent dans les dessins animés, qui vous montrent que c’est fou. Donne-noi des yeux de fou en forme de spirale. Je dois trouver Dieu. Ne le voulez-vous pas? Je veux ça! Nous en avons besoin! Et vous savez quoi? C’est possible parce que David, il a dit, « Je soupire après Dieu. » C’est un gars fait de la même matière. Regardez, n’aimez-vous pas ça sur les Psaumes? Ils sont juste brutalement honnêtes. Ils le déversent juste là-bas. Et vous savez quoi, pour toutes les fois où ce gars aurait pû être en arrière et tomber, et il doit avoir ses psaumes de repentance, et d’autres fois il doit se lamenter sur le fait qu’il a fait ceci ou a fait cela ou l’autre chose, et pourtant, ici, il est fait de la même chair et du même sang que nous. Et il peut dire, « Oh, je Te cherche avec ardeur. » Pourquoi, David? Pourquoi? Parce qu’il y a une soif. Il y a une soif de l’âme en moi, et elle brûle. Je ne peux pas y échapper. Je ne suis pas satisfait tant que je ne trouve pas Dieu. Frères et soeurs, ce qui arrive est ce fatalisme, il ne fait qu’éteindre l’excitation. Nous entendons parler de la vie et de la vie plus abondemment. Le fatalisme ne mène pas à ça. Pas à plus d’abondance. Pas du tout. Pierre ne nous laissera pas faire ça. Ce passage ne nous laisse pas nous installer dans ce genre de fatalisme. Ce qui est si glorieux est que Dieu commande la soif. « Désirez le lait spirituel et pur. » Vous savez ce que Dieu fait là? Il nous commande de ne pas être un fataliste spirituel. Ne vous installez pas dedans. Il dit de désirer quelque chose que peut-être vous ne désirez pas maintenant. La soif de quelque chose dont peut-être vous n’avez pas soif, autant que vous le devriez. Regardez, je sais que cela parle de lait spirituel et pur. Mais vous devez voir que c’est simplement, c’est une soif spirituelle et c’est un commandement. Vous allez dans les Ecritures. Pourquoi? Pourquoi Dieu veut que vous ayez soif de ce livre? Pour Le trouver! C’est ce qui est derrière tout ça. Cette soif de Dieu. Ce texte nous donne des raisons de croire que nous ne devons pas être coincés à des bas niveaux de soif. J’aime ça. Un commandement de désirer. Un commandement de ressentir des désirs que peut-être je ne ressens pas. Un commandement de ressentir une soif que peut-être je n’ai pas. Y a-t-il quelque chose de plus contraire au fatalisme spirituel que ça? Le fatalisme dit que je ne peux pas créer une soif de Dieu. Je ne peux pas le faire. Si ce n’est pas là, ce n’est pas là. Si je ne ressens pas les choses comme le psalmiste les ressent, quand il dit « comme la biche soupire après les courants d’eau, », si ce n’est pas vrai, si je ne le ressens pas comme ça, c’est ça. (pensée incomplète) Mais comment Dieu peut-Il me commander d’avoir ce désir? Que puis-je faire pour obéir à un commandement tel que celui-là? Comment puis-je produire le désir? Comment puis-je me réveiller un jour et dire: je veux avoir soif de Dieu. Je veux avoir une plus grande soif. Je veux avoir deux fois plus soif qu’avant. Où est le multiplicateur dans ma vie? Il y a quelque chose que je peux boire? Y a-t-il un interrupteur que je peux actionner? Que faisons-nous? Je vous dirai ceci, un bon point de départ est juste de faire confiance au Seigneur. Vous dites, que veux-tu dire? Juste ceci, si nous avons Dieu qui nous commande d’avoir soif, vous pouvez Lui faire confiance pour qu’Il vous donne la grâce, et qu’Il donne la capacité de faire ce qu’Il commande. Donc vous pouvez commencer par avoir confiance en Lui, et dire, je ne veux pas être bloqué. Mais ensuite, ok, c’est bien. Nous commencçons là. Ok, je crois que Dieu peut me rendre encore plus assoiffé. Donc, que fais-je? (pensée incomplète) Je ne m’en contenterai pas. Et je dirais ceci, ne soyez pas prêts à vous contenter de moins que ce que Dieu montre dans Sa Parole, comme étant bon et nécessaire. Si Dieu a inspiré ce livre et a préservé ces psaumes pour nous, pour nous montrer un homme assoiffé, ne vous contentez pas de moins que ça. Ne regardez pas ça en disant: c’est lui et je suis d’accord de ne pas être comme ça. Non. Je vous dirai ceci, un des points de départ où je voudrais vous emmener est juste là. Prier. Parce que si vous vous rappelez dans Jacques 4, « Vous n’avez pas parce que vous ne demandez pas. » J’espère que vous pouvez aller dans le Psaume 143, le Psaume 63 et le Psaume 42 et dire, Seigneur, je ne suis pas satisfait, parce que je vois une soif dans un homme. Et je ne vais pas dire que ce niveau de soif était constant dans la vie de David. Je ne sais pas. Je n’ai pas marché avec lui, chaque jour de sa vie. Certainement que le jour où il a fait venir Bathshéba, quelque chose allait désespérement mal. Mais Seigneur, Tu as préservé un homme qui avait soif de Toi de cette manière. Seigneur, Tu nous as commandé d’avoir des désirs spirituels. Donne-moi ce que David avait. Demandez-Lui. Frères et soeurs, demandez-Lui maintenant. Demandez-Lui. J’en veux plus. Fais-moi avoir encore plus soif. Je veux avoir soif comme ça. Je veux ressentir un désespoir. Je veux être perturbé. Je veux rester éveillé la nuit, à soupirer après Toi. Je Te veux plus que le sommeil. Et si non, si je sais que j’aime mon sommeil plus que de passer mon temps avec Toi, Seigneur, fais que ce soit différent. Réveille-moi dans la nuit. Réveille-moi à 2h du matin. Fais en sorte que je sois si assoiffé que je passerai mon temps juste là, que ce soit couché sur le dos ou dehors ou où tu veux. Seigneur, fais-le. Fais que ça arrive. Avez-vous un désir ardent? Manquez-vous de désir? Obtenez le désir. C’est ce que dit Pierre. Obtenez-le. Vous ne l’avez pas? Obtenez-le. Bon, la première chose que vous voulez faire: Seigneur, s’il Te plait, donne-le. Donne-le. Frères et soeurs, rappelez-vous l’Evangile. Rappelez-vous, quand Christ est venu à nous la première fois. Nous étions totalement misérables. Nous étions comme Ezéchiel 16 le dépeint. Nous étions dans notre sang. Nous étions un affreux gâchis. Et vous savez quoi? Si vous êtes chrétien maintenant, mais que vous avez affaire à une sorte de maladie mentale, parce que la soif de l’âme n’est pas là – et c’est une maladie. Quand le peuple de Dieu n’aime pas et ne désire pas le Seigneur comme il le devrait, c’est une maladie. C’est souvent la mondanité qui s’insinue. C’est une horrible satisfaction qui est comme un fléau, une maladie qui vient sur nous. Mais vous vous rappelez de ça. Vous vous rappelez de l’Evangile. Vous vous rappelez de quoi il s’agit. Il est venu à nous alors que nous étions au plus mal. Et, va-t-Il vous rejetter maintenant? Frères et soeurs, laissez-moi vous demander ceci. Si votre enfant tombe malade, allez-vous le mettre à la porte? Bon, je ne veux rien avoir à faire avec vous. En fait, si vous avez un enfant qui est si désespérement malade qu’il est sur son lit de mort et qu’il pousse un des ses derniers cris, c’est le genre de chose qui va percé le coeur d’une mère. Et pourtant Dieu dit qu’une mère peut oublier son enfant. Dieu dit, Je ne vais pas t’oublier. Ok, nous avons un Dieu qui ne va pas nous oublier. Seigneur, s’il Te plait, je Te le demande. Vous parlez de demander quelque chose qui est bien. Demander quelque chose qui est en accord total avec Sa volonté, quelque chose qui a absolument tout à voir avec votre relation avec Dieu, et votre proximité avec Lui. Seigneur, rends-moi, rends-moi plus assoiffé de Toi. Donne-moi ce que David a. Plaidez auprès de Lui pour cela. La seconde chose que je dirais est celle-ci, pour terminer. La vérité est que je ne sais même pas si je devais vous donner quelque chose de pratique. Peut-être juste parler de la soif est suffisant pour que l’Esprit de Dieu créé un désir ardent dans votre âme. Mais je dirais que la seconde chose est celle-ci. Il y a beaucoup de tueurs de la soif, mais l’un d’entre eux est quand l’Esprit intensifie cette soif et vous y résistez. Vous dites, que veux-tu dire? C’est comme si vous le ressentiez. Vous devez prier maintenant. Vous devez aller dans la Parole. Ouaih, je dois faire cette chose là en premier. Et ensuite vous savez quoi? C’est comme le Cantique des Cantiques 5. Le temps que vous arriviez à la porte, Il est parti. Ne faites pas ça. Quand Il vous invite à venir, allez-y. Si vous sentez qu’Il vous pousse à prier, courez vers un lieu où prier. Si vous Le sentez, allez dans la Parole. Allez dans les Psaumes où à un autre endroit, allez dans les Evangiles. Ne résistez pas. Vous ditez, bon, vous savez, et si je dois m’occuper de mes enfants? Et si je suis au bureau? Bon, évidemment qu’il comprend ces choses. Mais je dis ceci, vous le savez parfaitement, combien de fois aurions-nous dû baisser la tête de honte lorsque nous ressentions une certaine invitation, un fardeau, et comme un verre d’eau froide qui oeuvre d’une manière opposés, nous l’avons versé sur le feu? C’est une chose que vous ne voulez pas faire avec l’eau, tandis que vous réfléchissez à ce qu’il représente. L’eau peut également servir à éteindre un feu. Frères et soeurs, entrainez votre oreille parce que, dans ce Cantique des cantiques, il y a une réalité. « Viens, Mon amour, Ma colombe. Viens. » Votre Sauveur vous appelle à ça, si vous avez une oreille pour entendre. Et, parfois, nous avons tellement de bruit ou Sa voix pénètre même le bruit, mais nous sommes distraits par les soucis et les inquiétudes. Nous avons l’intention d’aller là-bas et nous y allons, mais vous savez quoi? La préciosité que nous aurions eue et l’augmentation de la soif qui aurait accompagné notre vie, elles sont parties. Et nous arrivons à la porte. Où est mon Bien-aimé? Il n’est pas là. Et, maintenant, je dois passer beaucoup de temps à Le chercher. Vous pouvez pensez que c’est graphique, mais cette image, Il voulait faire l’amour à votre âme et vos pieds étaient [propres] et vous étiez déjà au lit. Non. Ce sont deux manières d’encourager cette soif. Père, fais de nous un peuple assoiffé pour mettre le monde sens dessus dessous. Seigneur, mais pas juste pour ça, fais de nous un peuple assoiffé pour que nous puissions Te trouver et Te connaitre et T’amer plus que tout autre chose. Nous prions dans le nom de notre Seigneur Jésus Christ. Amen.