Le Bon Berger (Jean 10)

Jésus est la porte. Il est le seul chemin des pécheurs pour entrer au ciel. Mais Jésus n’est pas seulement la porte pour les brebis, mais Il est aussi le Bon Berger qui aime et donne Sa vie pour les brebis.


Il m’a été demandé de dire seulement quelques mots. Avant de dire quoi que ce soit d’autre, je veux partager une providence de Dieu que vous pourriez apprécier. Après le sermon du frère Jesse hier soir, je réfléchissais à la méditation. Et ce matin, je me suis levé vers 5h, et j’ai tendu la main et attrapé ma Bible, et j’ai pensé en moi-même, bon, je pourrais aussi bien en utiliser une partie. Alors, j’ai décidé de lire, et j’ai dit, je vais réfléchir, je vais méditer et ruminer sur ce que j’ai lu. Je suis dans le même livre de la Bible depuis environ deux mois maintenant, et donc je me suis tourné vers le passage dans lequel j’étudie. Et c’était un passage avec lequel je suis familier. C’est en fait quelques versets que j’ai entendu préchés il y a environ quinze ans; le Seigneur l’a utilisé d’une manière puissante il y a environ quinze ans. Je l’ai en quelque sorte ruminé ici et là depuis. Et j’ai écrit quelques versets en bas sur cette feuille de papier de l’hôtel et je l’ai mis dans ma poche et j’ai dit que peut-être je l’utiliserai. Et je suis presque tombé de mon fauteuil quand j’ai entendu le sermon de Mack. « Heureux ceux qui placent en Toi leur appui! Ils trouvent dans leur coeur des chemins tout tracés. Lorsqu’ils traversent la vallée de Baca, ils la transforment en un lieu plein de sources, et la pluie la couvre aussi de bénédictions. Leur force augmente pendant la marche, et ils se présentent devant Dieu à Sion. » Psaumes 84:6-8 Il m’a été demandé de dire quelques mots sur l’église où je suis pasteur. Je vais le faire brièvement, parce que je veux vraiment aller dans la Bible. Je suis le pasteur de l’église Harvest Bible. J’ai grandi à Gilmanton Ironworks, New Hampshire. Et ma famille a toujours voyagé pour trouver une église. Nous n’avons jamais eu une bonne église biblique dans notre ville. Donc, quand le Seigneur m’a appelé au ministère, j’ai pensé qu’il serait approprié de retourner dans ma ville natale et de planter une église là-bas. Et donc, j’ai monté une équipe en 2013 qui agit depuis 5 ans et cela a été une joie de leur prêcher Christ et de les voir grandir et de voir d’autrs personnes attirées dans la communion. Et cela a été une réelle joie. Donc, je voudrais vous demander de prier pour l’église Harvest Bible. Nous ne voulons pas simplement planter et rester fixe. Nous regardons en fait déjà à l’implantation d’une autre église. Nous voulons être actifs. Donc, nous sortons juste de notre dernière année de soutien missionnaire, alors nous regardons à nous tourner vers un autre endroit et à essayer de planter une autre église, avec espoir, dans la partie nord du New Hampshire. Donc prier pour l’oeuvre dans le New Hampshire, que Dieu continue à utiliser Sa Parole et Son Evangile de la bonne manière. Bon, pour ma session aujourd’hui, je veux explorer avec vous un passage bien-aimé de l’Ecriture. Jean 10: Le Bon Berger. J’ai l’habitude d’avoir un bureau et donc je ne sais pas quoi faire avec ces podiums. Mais Jean 10. L’année dernière, dans mon église, j’ai pu prêcher sur ce texte, et nous avons passé quelques semaines dans cet unique passage. Si vous voulez aller dans Jean 10 avec moi. Aujourd’hui, nous allons en regarder une plus grande partie, et j’espère pouvoir évoquer certaines choses. Je voudrais vous prêcher Christ aujourd’hui. Après une rencontre avec les chefs religieux d’Israël, Jésus a l’occasion ici d’enseigner sur la place publique. Et Il saisit, peut-être, un des événements les plus visibles de l’ancienne Palestine: s’occuper des brebis. En utilisant cette imagerie du rôle du berger, le Seigneur commence à enseigner. Regardez avec moi Jean 10. « En vérité, en vérité, Je vous le dit, celui qui n’entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et un brigand. Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis entendent Sa voix; Il appelle par leur nom les brebis qui Lui appartiennent, et Il les conduit dehors. Lorsqu’Il a fait sortir toutes Ses propres brebis, Il marche devant elles; et les brebis Le suivent, parce qu’elles connaissent Sa voix. Elles ne suivront point un étranger; mais elles fuiront loin de lui, parce qu’elles ne connaissent pas la voix des étrangers. » Cette figure de style que Jésus a utilisé avec eux, mais ils ne comprenaient pas ce qu’Il était en train de leur dire. Donc Jésus leur dit à nouveau, « En vérité, en vérité, Je vous le dis, Je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant Moi sont des voleurs et des brigands; mais les brebis ne les ont point écoutés. Je suis la porte. Si quelqu’un entre par Moi, il sera sauvé; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages. Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire; Moi, Je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles l’aient en abondance. Je suis le Bon Berger. Le Bon Berger donne Sa vie pour Ses brebis. Mais le mercenaire, qui n’est pas le berger, et à qui n’appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis et prend la fuite; et le loup les ravit et les disperse. Le mercenaire s’enfuit parce qu’il est mercenaire, et qu’il ne se met point en peine des brebis. Je suis le Bon Berger. Je connais Mes brebis, et elles Me connaissent, comme le Père Me connait et comme Je connais le Père; et Je donne Ma vie pour Mes brebis. J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie; celles-là, il faut que Je les amène; elles entendront Ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul Berger. Le Père M’aime, parce que Je donne Ma vie, afin de La reprendre. Personne ne Me l’ôte, mais Je La donne de Moi-même; J’ai le pouvoir de La donner, et J’ai le pouvoir de La reprendre; tel est l’ordre que J’ai reçu de Mon Père. » Souvent, dans le ministère de Jésus, Il a utilisé des thèmes populaires et une imagerie populaire comme outils pour enseigner sur des vérités complexes et importantes. Et si vous lisez les Evangiles, vous voyez qu’elles sont fréquentes. Vous Le voyez utiliser des choses comme la lumière et les ténèbres, l’eau et la naissance, le mariage, la pêche, l’agriculture, et la bergerie. Des illustrations très populaires pour une vérité divine. Et l’événement de la bergerie fut probablement l’événement le plus facile et le plus identifiable que son audience puisse saisir. Tout le monde comprend la bergerie. Mais même si la plus basique des illustrations est utilisée, le verset 6 nous dit que Son audience ne comprenait pas ce dont Il parlait. Et donc, pour nous, ce matin, je voudrais vous inviter, que ceux qui ont des oreilles pour entrendre, qu’ils entendent. L’enseignement du Bon Berger est bâti sur une allégorie. D.A. Carson appelle ça une parabole narrative. Mais Jésus utilise ces éléments populaires du monde de la bergerie comme des illustrations mélées à une signification plus profonde. En regardant ces 18 versets, nous remarquons qu’Il change deux fois Sa métaphore. Tout d’abord, Il présente l’allégorie au verset 1, et vous pouvez le voir dans votre texte. Ensuite Il la change à nouveau au verset 7. Et Il la change encore au verset 11. Et ensuite Il revient à la charge à la fin. Mais, étudions ça. Dans l’ancien Israël, et en beaucoup d’endroits au Moyen-Orient aujourd’hui, les bergers font paitre leurs troupeaux dans les champs ouverts. Et ensuite, ils font rentrer leur brebis le soir. Et quelques fois, ils utilisent un parc à moutons ou une bergerie. Et dans ce contexte, c’était souvent une structure en brique et en boue. Quelques fois, ils utilisaient une grotte. Mais il construisait un mur autour de l’entrée, et il les enfermait en quelque sorte. Et il les mettait en sécurité dans la bergerie. A l’avant de cette bergerie se trouvait l’entrée, et c’était la barrière ou la porte. La nuit, quand toutes les brebis étaient à l’intérieur, la porte était fermée jusqu’au matin. Et tous dans le public connaissaient ça. Tout le monde pouvait comprendre ça. Très simple. Et donc, Jésus dit au verset 1, « En vérité, en vérité, Je vous le dit, celui qui n’entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et un brigand. » En vérité, en vérité = Amen, amen est la langue. C’est la manière par laquelle Jésus explique à ceux qui écoutent que ce qu’Il est sur le point de dire est d’une extrême importance. Prétez attention! Ecoutez un peu, c’est ce qu’Il dit. Et immédiatement Il décrit le phénomène des voleurs et des brigands essayant de grimper par dessus les murs, entrant par effraction dans la bergerie. Et Il utilise ces deux mots: kleptes et lestes: voleur et brigand. Le voleur est celui qui évoque la subtilité et la ruse en grec. Et le brigand – celui qui est violent, cherchant à piller. Ces hommes n’ont aucun honneur, aucune moralité, aucun scrupule. Ils désirent seulement se faufiler dans la bergerie et chaparder. Le berger, d’un autre côté, entre par la porte. Il en a l’autorisation. Celui lui est permis. Pourquoi? Et bien, parce qu’il est le berger. Il est le berger. Et le verset 3 dit que, quand le portier le voit venir, il lui ouvre la porte parce qu’il reconnait qu’il est le berger légitime des brebis. Et ensuite Jésus fait remarquer un phénomène marquant. Le berger entre dans la bergerie et les brebis entendent sa voix. Et il appelle Ses brebis par leur nom et les fait sortir. Voyez, les brebis connaissent par nature et répondent à la voix du berger. Au point que, même si une autre personne devait essayer d’imiter le ton, le verbiage, l’intensité et le timbre de sa voix; même si quelqu’un d’autre essaie d’imiter la voix du berger, les brebis connaissent la voix. Elles n’écouteront pas quelqu’un même s’il imitait la voix du berger. Saviez-vous ça? Les brebis peuvent savoir par nature et discerner un imposteur. Beaucoup de fois, s’il y avait plusieurs troupeaux qui étaient rassemblés, qui étaient mélangés, et plusieurs bergers qui venaient vers un trou d’eau ou quelque chose comme ça, et qu’il était temps de partir, le berger utilisait simplement sa voix et il appelait ses brebis et il commençait à marcher, et ses brebis se séparaient de ce groupe et elles suivaient. Elles connaissent la voix du berger. Verset 4, « Lorsqu’Il a fait sortir toutes Ses propres brebis, Il marche devant elles; et les brebis Le suivent, parce qu’elles connaissent Sa voix. » Dans l’ouest, les bergers conduisent leurs troupeaux en étant derrière. Mais dans l’est, le berger va devant et guide, et les brebis suivent. Verset 5, « Elles ne suivront point un étranger; mais elles fuiront loin de lui, parce qu’elles ne connaissent pas la voix des étangers. » A nouveau, une vérité simple, que tout le monde dans ce public aurait compris. Pourtant, ils sont perplexes. Après tout, Jésus enseigne en Israël depuis environ deux ans à ce moment-là. Et ils s’attendaient à entendre un enseignement spirituel. Après tout, Il était le rabbin, Il était l’enseignant. Donc ils s’attendaient à un enseignement, mais ils ne s’attendaient pas à une histoire de brebis. Verset 6, « …ils ne comprirent pas de quoi Il leur parlait. » Maintenant, immédiatement, un thème devient très clair. Et c’est l’autorité inhérente du berger. Il a le droit d’entrer dans la bergerie. Il en reste prorpiétaire. Au moins, le gardiennage dans ce contexte, sur les brebis. Il appelle. Elles répondent. Il mène. Elles suivent. Très clair. Il a une autorité totale, et c’est clair comme du cristal. Mais, ensuite, Jésus va plus loin dans l’explication. Regardez le verset 7. Jésus leur dit à nouveau, « En vérité, en vérité, Je vous le dis, Je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant Moi sont des voleurs et des brigands; mais les brebis ne les ont point écoutés. Je suis la porte. Si quelqu’un entre par Moi, il sera sauvé; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages. Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire; Moi, Je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles l’aient en abondance. » Donc, maintenant, Jésus s’introduit Lui-même dans l’allégorie. Et il fait ici des affirmations très audacieuses. Il dit, « Je suis la porte. » La porte était la seule entrée autorisée. La seule manière d’entrer. Et à ce moment-là, Il nous dit, tout ça pour une seule chose. Regardez le verset 9. Il dit, « Je suis la porte. Si quelqu’un entre par Moi, il sera sauvé; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages. » Il est en train de parler du salut. Au verset 10, Il parle de la vie. Il la qualifie: une vie abondante. Maintenant, à ce moment-là, nous devons reconnaitre qu’il y a un mystère entourant la signification de la bergerie. Certains enseignants de la Bible ont dit que cela représentait le royaume du salut, le Royaume des cieux, et cela pourrait très bien être ça. Cependant, Jésus fait remarquer les voleurs et les brigands qui entrent par effraction dans la bergerie. Et nous savons que personne n’a la capacité d’entrer au ciel par effraction, dans le royaume du salut. Ce n’est pas vrai. Au verset 16, Jésus dit qu’Il a d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie. Et certainement qu’il n’y a pas deux paradis. Il n’y a pas deux saluts. Après tout, juste quelques paroles plus tard, Il dit qu’il n’y a qu’un seul troupeau, un seul berger. Clair comme du cristal. Les spécialistes ont tous été unanimement d’accord autant que je puissse le dire, que la référence à l’autre troupeau de brebis concerne l’événement de l’Evangile allant parmi les Gentils et se répandant et d’autres personnes entrant dans le Royaume. Si c’est cela, alors il est plausible de croire que le troupeau ici aux verset 1 à 15 est Israël, mais plus spécifiquement, le système religieux du Judaïsme. Que Dieu avait mis en place pour garder les croyants à l’époque. Par la lignée d’Abraham, Dieu s’est créé pour Lui-même un peuple et lui a donné une terre. Et à David, Il a donné une promesse pour le Messie. Dieu a tout donné à Israël. Paul note au début de Romains 9 que les Israélites étaient les destinataires de l’adoption,de la gloire, des alliances, du don de la Loi, de l’adoration et des promesses. Ils devaient être les hérauts, annonçant la venue du Roi de la création. Ils avaient tout. Tout. Si quelqu’un avait dû reconnaitre la venue du Messie, cela aurait dû être Israël. Jean nous dit au chapitre 1 que Jésus est venu chez les Siens, les Israélites à l’époque – Son propre peuple ne L’a pas reçu. En fait, dans Jean 8, ils s’opposent à Lui. Et ils Lui ont dit, « Nous avons Abraham pour père. » En d’autres mots, nous avons la religion. Nous avons la Bible. Nous avons le temple. Nous avons la liturgie. NOus n’avons pas besoin de Toi. Mais Jésus s’oppose à eux, et Il dit, « Avant qu’Abraham ne soit né, JE SUIS. » Il invoque devant eux le nom de Yahweh. Et immédiatement, leur réponse est d’essayer de le lapider pour blasphème. Parce qu’Il ne revendique aucun autre nom que le nom de Dieu. Je peux faire de ces pierres des enfants d’Abraham. Mais Jean 10, Il revendique l’autorité et l’exclusivité. Le seul moyen pour que quiconque entre ou sorte de cette alliance est par Moi. Il dit, « Je suis la porte. » Il fait remarquer qu’il y a d’autres faux Christ, et d’autres faux bergers, et d’autres faux enseignants. Ils avaient essayé d’entrer et de revendiquer un droit sur les brebis. Il dit au verset 8, « Tous ceux qui sont venus avant Moi… » A nouveau, faux messies, faux bergers, faux Christs. « Tous ceux qui sont venus avant Moi sont des voleurs et des brigands. » Mais les brebis ne les écoutent pas. Il n’y a aucun salut par eux. Il n’y a aucune espérance dans les personnalités. Nous avons beaucoup de cultes de la personnalité. Il n’y a pas d’espérance là. Il n’y a pas de sécurité dans la religion. La seule manière d’être sauvé, la seule manière de trouver un pâturage, la seule manière d’avoir la vie est de traverser la Porte. Et la Porte n’est large que comme les épaules de Jésus Christ. Il est la Porte. Il n’y a pas d’autre chemin. Il dit dans Jean 14:6, « Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père, que par Moi. » Il est la porte de la vie éternelle. C’est exclusif. Il y a des mythes aujourd’hui: plusieurs chemins pour le ciel. Et nous entendons cela tout le temps dans la culture populaire. Toutes les routes mènent à la vie éternelle. Juste être une bonne personne. Quelqu’un m’a dit dans un avion une fois, « Je n’ai qu’à faire une seule bonne oeuvre digne de grandeur, et Dieu m’acceptera. » J’ai entendu ceci, « Peu importe ce que vous croyez, tant que vous croyez. » Faux. Faux, faux, faux. Jésus a dit, « Je suis le chemin. » « Je suis la porte. » Des faux enseignants et des profiteurs, ils sont là seulement pour dérober, égorger et détruire. Mais Jésus a dit, « Je suis la résurrection et la vie. » Et ensuite commençant au verset 11, Il change Sa métaphore. Il change un petit peu Sa direction. Jusqu’à ce moment-là, Il démontre l’exclusivité du salut, affirmant être la porte des brebis. Et ensuite Il va un petit plus loin et dit, et ça ensuite? « Je suis le Bon Berger. » Je suis maintenant le Berger des brebis. Bon en grec est kalos, il signifie « bon » ou « beau » mais il fait aussi référence à quelque chose qui est noble ou honorable ou digne. Cela semble être l’utilisation ici. Parce qu’il y a plus ici qu’une simple utilisation naturelle du mot « bien ». Nous ne savons pas réellement ce que signifie « bien » aujourd’hui. Pas du tout. Et en prenant l’Ecriture comme référence, personne d’autre ne semble le savoir non plus. En fait, Jésus réprimande le jeune homme riche pour L’avoir appelé « bon maitre. » Sans comprendre la magnanimité du mot. Et Il dit, « Pourquoi M’appelles-tu bon? » Comme si tu savais ce qu’est être bon. « Pourquoi M’appelles-tu bon? » Et Il dit, « Nul n’est bon à part Dieu seul. » Et cette déclaration devient encore plus stupéfiante à la lumière du fait que Jésus s’appelle Lui-même le Bon Berger. Il utilise une logique propositionnelle ici. Si personne n’est bon sauf Dieu seul, et si Jésus est le Bon Berger, alors Jésus est Dieu. Plus que ça, Il est le Berger d’une valeur infinie. D’une valeur suprême. De la plus grande nobilité. Il est le Berger du Psaume 23, Qui nous fait reposer dans de verts pâturages. Qui nous dirige près des eaux paisibles. Qui restaure notre âme. Qui nous conduit dans les sentiers de la justice, à cause de Son nom. Cependant, Il est aussi le Berger d’Ezéchiel 34 Qui cherche Son troupeau – qui a été dispersé – pour les recueillir des lieux où elles ont été dispersées au jour des nuages et de l’obscurité. Voyez, le Bon Berger rentre son troupeau pour dormir, attrape Son bâton, et s’aventure dans la nuit pour chercher les brebis perdues. Et Il ne s’arrêtera pas tant qu’Il ne les aura pas trouvées. C’est notre Berger. Jusqu’où va-t-Il? Qu’est-Il prêt à faire? Regardez le verset 11. « Il dit, ‘Je suis le Bon Berger. Le Bon Berger donne Sa vie pour Ses brebis.' » Comme un sacrifice. Comme une substitution. Il y avait des moments où un loup attaquait, et le berger se jetait devant les brebis pour les sauver. Bon, en règle générale, ce n’est pas dans l’intêret d’un berger de donner sa vie pour les brebis parce qu’alors, les brebis sont sans berger. Mais ici, le Bon Berger doit mourir pour Ses brebis. Il le doit. Versets 14 et 15. « Je suis le Bon Berger. Je connais Mes brebis, et elles Me connaissent, comme le Père Me connait et comme Je connais le Père; et Je donne Ma vie pour Mes brebis. » Ce mot « pour » est une substitution. A chaque fois que vous voyez « pour » dans ce contexte: une substitution. IL meurt pour Ses brebis. A leur place. Nous savons que c’est une expiation pénale de substitution où le Fils de Dieu se donne Lui-même comme une rançon au Père, mourant à la place des pécheurs, pour satisfaire la colère de Dieu et gagner le pardon et la justification. Et certaines personnes disent, bon, je n’aime pas cette doctrine. Cela ressemble à un abus divin d’enfant. Bon, laissez-moi vous dire, c’est la seule manière par laquelle nous sommes pardonnés, nous pouvons être justifiés, nos péchés peuvent être enlevés, la colère de Dieu satisfaite, la réconciliation restaurée, et la paix de Dieu peut être déclarée. C’est tout. Mes amis, il n’y a pas d’autre chemin. La seule manière pour nous de vraiment connaitre l’amour de Dieu est au travers du sacrifice du Fils. Laissez-moi vous le prouver. « Nous avons connu l’amour, en ce qu’Il a donné Sa vie pour nous. » Esaïe 53:6 nous dit que nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie. Et l’Eternel a fait retomber sur Lui l’iniquité de nous tous. Esaïe cite Dieu et il dit, « C’était la volonté de Dieu de Le briser. » Pourquoi? Parce que Dieu est impitoyable? Non. Parce que Dieu est miséricordieux envers les pécheurs. Parce qu’il manifeste Sa miséricorde au travers de l’oeuvre du Fils. Regardez le verset 18. Il dit, « Personne ne Me l’ôte, mais Je La donne de Moi-même. » Il dit, « J’ai le pouvoir de La donner, et J’ai le pouvoir de La reprendre: tel est l’ordre que J’ai reçu de Mon Père. » Il veut le faire. Il a été appelé à le faire. Il est venu le faire. Il a dit: Je ne suis pas venu pour être servi, mais pour servir et pour donner Ma vie comme une rançon pour beaucoup. C’est notre Christ. Il est venu pour nous sauver. Pour donner Sa vie. Il dit, « Personne ne Me l’ôte. » La bonté… Jésus, en toute connaissance de cause, et volontairement a donné Sa vie pour Ses brebis. Et plus que ça, nous ne sommes pas juste appelés Ses brebis, mais selon Jean 15, nous sommes appelés Ses amis. Et plus que ça, selon Ephésiens 5, nous sommes appelés Sa fiancée. La fiancée qu’Il aime. La fiancée qu’Il sanctifie. La fiancée qu’Il purifie. La fiancée qu’Il présente sans tache. La fiancée pour laquelle Il a donné Sa vie. Il a abandonné Sa vie sans péché et sans tache, et Il est mort sur la croix au Calvaire, a été enterré, est ressuscité le troisième jour pour apporter la vie à tous ceux qui se repentiraient et croiraient. C’est notre Bon Berger. C’est Lui que nous servons. C’est Lui que nous aimons. Juxtaposer – regardez aux versets 12 et 13. Nous voyons maintenant le mercenaire, les mauvais bergers. Regardez le verset 12. « Mais le mercenaire, qui n’est pas le berger, et à qui n’appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la fuite; et le loup les ravit et les disperse. » Et Il dit, « il s’enfuit parce qu’il est mercenaire, et qu’il ne se met point en peine des brebis. » Ce sont des lâches professionnels. Ce sont ceux qui ne s’inquiètent que de retirer leur chèque de paie. Et quand les choses deviennent difficiles, ils s’en vont. Malheureusement, il y a beaucoup de troupeaux qui ont des mercenaires pour pasteurs. La Nouvelle Angleterre semble être un havre pour les mercenaires. Je frémis rien que de penser au nombre de croyants fidèles qui ont donné leur agent tout au long des générations à leur église par dotation, qui payent maintenant les salaires et la retraite de pasteurs qui font mourir de faim l’église. De loups qui ont tondu les troupeaux de Nouvelle Angleterre. Ils ne se soucient pas des brebis. J’entens ça tout le temps. Des pasteurs qui refusent de donner la Parole à leur peuple. Et quand les problèmes arrivent, ils s’enfuient. Et leurs églises sont bloquées et elles sont désespérées. Nous avons souffert des tempêtes du libéralisme, de l’unitarisme et du catholicisme romain. L’église de Nouvelle Angleterre a été affamée et frappée jusqu’au bord de l’extinction. Notre lumière est vacillante et une rafale de plus et elle pourrait disparaitre. Et nous, souvent, en tant que croyants, nous nous sentons comme Elie, nous disons Seigneur, ils ont chassé tous les pasteurs fidèles qu’ils ont eus. Il n’y a plus de croyants. Il ne reste que moi. Et ils cherchent ma vie pour la détruire. Croyants, laissez-moi vous encourager. Il y a un seul troupeau. Un seul Berger. Un seul corps. Un seul Esprit. Un seul espoir. Un seul Seigneur. Une seule foi. Un seul baptême. Une seul Dieu et Père de nous tous. Et si vous êtes en Christ, le bon Berger est votre Berger. Il n’y a pas d’église de deuxième classe. Il n’y a pas de croyants de deuxième classe. Et même si nous boitons ici, c’est toujours la fiancée de Christ. Il aime cette église. Aussi longtemps qu’il y aura une église en Nouvelle Angleterre, Jésus Christ sera le Chef. Cela devrait vous encourager à connaitre. Et quand nous nous rassemblons, et aimons cette riche communion dans l’Esprit, une communion qui existe d’abord entre le Père et le Fils. Il nous dit que c’est la base de notre communion les uns avec les autres et avec Lui. Nous sommes toujours des pécheurs rachetés par le sang et sauvés par la grâce. Il y a des brebis perdues dispersées partout dans le nord-est. Mais gardez courage, croyants. Le Berger vient pour elles. Prions. Père Dieu, Seigneur, je pleure, quand je pense à l’héritage quez nous avons eu ici. Tant de fidèles, qui T’ont aimés, qui T’ont servis, qui ont tout donné pour Toi, qui ont envoyé des missionnaires et formés des pasteurs et qui ont aimé d’une manière qui est rare parmi les hommes. Des saints dont le monde n’étaient pas dignes, qui étaient ici. Et tant d’entre eux sont décédés et nous sommes affaiblis. Mais Père, je Te regarde, et je crois en Toi, et l’église ici croit en Toi, que Tu es toujours notre Berger, et que Tu prends toujours soin de Tes brebis, et que Tu as toujours donné Ton Fils pour les brebis. Et je prie, Père, que Tu nous aides à être fidèles envers Toi. A écouter Ta voix. A Te connaitre intimement. A aimer Ta Parole. A aimer Tes préceptes. Et à Te suivre de près. A ne pas abandonner l’espoir ici. A ne pas nous flétrir et faner, Dieu. Mais que Tu allumes nos coeurs pour qu’ils brûlent pour Toi. Que Tu restaures l’oeuvre ici encore. Pas à cause de quoi que ce soit en nous. Mais à cause de notre héritage. Mais parce que Ton nom est digne d’être loué. Que le nom de Dieu notre Père soit de nouveau proclamé en Nouvelle Angleterre. Que Tu te glorifies au travers du corps des croyants. Et Père, si c’est Ta volonté, et que nous mourions en Te servant et que cela ne nous amène pas à la voie où nous serons satisfaits, nous savons que nos voies sont différentes des Tiennes et les Tiennes sont plus élevées. Et donc nous croyons en Ta volonté souveraine. Nous croyons en Ta main providentielle. Que Tu oeuvreras et Tu sauveras. Et les portes de l’enfer même le plus dur ici ne prévaudront pas contre Ton église. Toi seul est digne de notre louange. Nous prions ceci dans le nom de Ton Fils Jésus, Amen.