Comment répondre quand nous sommes mal jugés et injuriés

Quels conseils biliques donneriez-vous à quelqu’un qui sent qu’un autre chrétien a mal jugé son caractère? Si quelqu’un rapporte certaines de vos actions, ce que vous pensez être de manière involontaire, et vous n’êtes pas d’accord avec son jugement, quelle est la manière biblique et aimante de procéder?

Jeremy: Quels conseils bibliques donneriez-vous à quelqu’un qui sent qu’un autre chrétien a mal jugé son caractère? Si quelqu’un rapporte certaines de vos actions, ce que vous pensez être de manière involontaire à votre attention, et vous n’êtes pas d’accord avec son jugement, quelle est la manière biblique et aimante de procéder? Quels conseils donneriez-vous aux deux parties impliquées?

Phil : Bon, cela dépendrait en fait de la situation. Vous savez, je dirais, essayer de ne pas prendre ces choses trop sérieusement parce que Christ a été mal jugé par tout le monde et insulté par le peuple. Et les Ecritures disent de manière précise, suivez Ses pas, Celui qui quand Il a été injurié, n’a pas injurié en retour. Il s’est simplement confié à Dieu. Donc ce serait le coeur de mon exemple. La plupart des situations comme celle-là, vous devez juste vous confier au Seigneur. Les gens me jugent mal tout le temps. Et c’est une tendance naturelle, mais je pense charnelle, de vouloir se défendre soi-même. Vous le voyez dans l’Apôtre Paul qui détestait se défendre lui-même parce qu’il savait que c’était impie de faire ça. Et pourtant, il y avait des moments dans l’église de Corinthe où il a dû se défendre lui-même parce que des faux enseignants sapaient son autorité, et ceci, en retour, sapait la confiance de l’église dans l’Evangile qu’ils avaient appris de Paul. Donc il a dû se défendre lui-même, et il le dit à plusieurs reprises. Vous m’avez forcé à me vanter. Je déteste faire ça. Je ne veux pas me défendre moi-même. En 2 Corinthiens 12, quand il parle de l’épine dans sa chair, juste avant qu’il n’arrive à l’épine, il répond aux gars qui disaient bon, nous avons plus d’informations sur la révélation divine que Paul. Nous en savons plus que ce que Paul vous a enseigné. Il y a des choses que Paul ne vous a pas enseignées et sur lesquelles nous devons vous éclairer parce que nous avons une révélation supérieure. Et Paul leur répond en disant parlons de ces révélations supérieures. Et il dit, « Je connais un homme… » Il ne dit pas que c’est lui, mais vous savez que c’est lui. « Je connais un homme qui fut ravi jusqu’au troisième ciel, et il a vu des choses dont il n’est pas même permis de parler. » Et vous pensez,ok, et voilà. Il va nous dire ce qu’il a vu au ciel ou ce qu’il a entendu au ciel et il ne le fait pas. Il passe au sujet d’après: l’épine dans la chair. Parce qu’il lui suffisait de dire, regardez, si je le voulais, je pourrais prouver que j’ai eu plus de privilèges stupéfiants – des privilèges et des révélations spirituels – que n’importe lequel de ces gars qui s’appellent eux-mêmes « super apôtres. » Il disait, je suis loin au-dessus des super apôtres, mais je préfère parler de mes infirmités, et ensuite il parle de l’épine dans la chair. Et une des choses qu’il dit ici est que ce n’est pas une bonne chose de se défendre soi-même par réflexe. Quelques fois, en fait, la plupart du temps, quand on nous fait du mal en étant mal jugés ou que notre réputation est entachée par quelque chose que quelqu’un dit sur nous ou à nous, la bonne chose est de ne pas insulter en retour, mais juste se confier au Seigneur. Il finira par arranger les choses. Maintenant, si cela affecte votre réputation d’une manière qui porte atteinte à la vérité, alors vous devez mettre les choses au clair. Et c’est toujours bien de faire ça aussi. Mais ce que je ne voudrais pas faire c’est de rentrer dans un conflit prolongé avec quelqu’un sur son mauvais jugement de mon caractère, à moins qu’il ne s’en serve pour égarer beaucoup d’autres personnes. Alors, vous pourriez vous défendre vous-même pour défendre la vérité. Mais si c’est seulement un conflit personnel entre vous et quelqu’un d’autre, la bonne chose à faire – c’est quand il est bon de tendre l’autre joue. Jésus a dit de tendre l’autre joue. Il ne dit pas que si quelqu’un entre dans cette église comme ils ont fait la semaine dernière et tiré sur la congrégation, la bonne chose à faire serait de (pensée incomplète). Si vous avez les moyens de préserver la vie et de vous défendre contre quelque chose comme ça, ce n’est pas le moment de tendre l’autre joue. Mais quand Jésus parlait de tendre l’autre joue, Il parlait d’insultes personnelles et de conflits personnels. Et dans ces guerres personnelles intenses qui finissent souvent par déchirer les églises, ce sont les moments où il est bon de tendre l’autre joue. Qui se soucie si le gars a mal jugé mes motivations? Dieu connait mes motivations. Il connait ma conscience. Et c’est tout ce qui importe, c’est ce que Dieu en pense. Jeremy: C’est une sage réponse pastorale.