Si je ne l’ai pas aujourd’hui, je n’en ai pas besoin aujourd’hui.

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Jésus est en train de dire – écoutez Jésus : Dans cette illustration, la vigne, la branche – la branche prend ce qu’il lui est donné et n’attends rien de différent. Elle obtient ce dont elle a besoin. J’ai une phrase que je me prèche à moi-même : Si je ne l’ai pas aujourd’hui, je n’en ai pas besoin aujourd’hui. Cela m’a tellement libéré. Parce que je sais que mon Dieu est bon. Et si j’en avais eu besoin aujourd’hui, je l’aurais eu aujourd’hui. Mais vu que je ne l’ai pas eu aujourd’hui, je n’en avais pas vraiment besoin aujourd’hui parce qu’IL a promis de pourvoir à mes besoins. Tous mes besoins. Tous mes besoins. Je ne veux pas faire ça à notre sujet, mais quand nous étions en train de passer du pastorat au ministère itinérant, nous savions que cela voulait dire pas de revenus réguliers, pas d’assurance santé, pas d’endroit où vivre (parce que nous vivions dans le presbytère). Mais nous savions que c’était ce que Dieu voulait. Et j’étais en train de précher dans l’état du Texas quelques semaines avant mon dernier dimanche dans mon église, et à mon insu, ils avaient une réunion d’affaires et l’église a voté pour prolonger mon salaire et tous mes avantages et nous pouvions vivre au presbytère pendant un an afin de nous aider à passer dans ce ministère. Quelle bénédiction! Maintenant, c’est l’automne. Décembre arrive rapidement. Et ma femme m’a demandé une fois, elle a dit, « Mon chéri, qu’allons-nous faire quand Oak Grove ne sera plus notre ressource ? » Et je lui ai dit, « Bon, ma chérie, Oak Grove n’a jamais été notre ressource. C’était Dieu tout le temps et s’Il n’utilise pas Oak Grove, Il trouvera une autre ressource. » Mais ce qu’elle ne savait pas : je me posais la même question. J’essayais juste d’être courageux. Et je me rappelle cet automne, quelques semaines plus tard après avoir essayé, essayé d’élever ma foi; essayant d’élever ma foi jusqu’à un certain niveau afin que je puisse croire que Dieu allait nous garder financièrement et pourvoir à nos besoins. Le Seigneur m’a convaincu et m’a montré mon coeur que je ne demeurai pas en Christ. Je ne demeurai pas en Christ. Il me disait que cet esprit était le même esprit que celui des Pharisiens. C’est la suffisance. Je regarde ma foi et je m’en remets à moi pour en quelque sorte la faire augmenter, l’amener à un niveau convenable et quand Dieu verra ce niveau de foi, alors IL pourvoira à mes besoins parce qu’Il verra ma foi. Parce que c’est tout ce à quoi Il répond, n’est-ce pas ? Sans la foi, il est impossible de plaire à Dieu. Donc si je peux amener ma foi à un certain niveau, Dieu le verra. Celui lui plaira. Et Il prendra soin de nous. Et c’est la suffisance. Qui suis-je pour penser que je peux augmenter ma foi? Que j’ai un tel pouvoir pour augmenter ma foi à certains niveaux que Dieu se sente obligé envers moi ? Voyez-vous le péché qui était là? L’iniquité ? Et le Seigneur me l’a montré. Voici l’application : Si vous avez besoin d’un miracle ce soir et que ce soit dans la volonté de la Vigne que vous l’ayez, vous l’aurez. Vous en aurez un si vous croyez en la Vigne pour tous vos besoins. Si vous n’avez pas besoin d’un miracle, vous n’en aurez pas un. Et vous devriez être capable de vous réjouir avec une grande satisfaction parce que vous croyez en la Vigne pour tous vos besoins. Vous ne vous inquiétez pas pour une seule raison. Pourquoi ? Vous demeurez en Christ. Vous croyez que vous aurez seulement ce dont vous aurez besoin et vous avez tellement confiance en Lui que vous croyez qu’Il n’échouera pas. Maintenant, certains d’entre vous sont des personnes qui réfléchissent et vous en êtes déjà arrivés à la conclusion que cela ressemble à du fatalisme. Que sera sera. Tout ce qui sera, sera. Non, ce n’est pas du fatalisme. Ecoutez attentivement. La raison pour laquelle ce n’est pas du fatalisme c’est parce que si c’était la volonté de Dieu de montrer Sa puissance et de vous accorder une grande délivrance, mais que vous ne demandiez pas dans la foi, vous ne recevriez rien. N’oubliez pas les paroles : « Vous n’avez pas parce que vous ne demandez pas. » Ce n’est pas du fatalisme, mais une confiance profondément ancrée que la volonté de Dieu est la meilleure et que Sa volonté est votre volonté. C’est la meilleure foi. C’est l’Everest de la foi.

Cet extrait est tiré du sermon complet : Comment Demeurer en Christ (Partie 1) par Michael Durham de la retraite des hommes en 2020.