Les deux voleurs sur la croix

Il y a seulement deux réponses à Jésus Christ, et ces deux réponses sont représentées par les deux voleurs qui furent aussi crucifiés avec Christ. Toute personne se tient en ligne derrière un des deux voleurs dans la manière dont elle répond à Jésus Christ.


Vous savez que vous avez entendu une bonne prédication quand le prédicateur termine et il est passé à l’arrière-plan, et Christ est magnifié et exalté. Et c’est ce que le Seigneur a accompli par notre frère là. Je le dis avec une sincérité totale. Cela semble presque être comme une distraction de se lever et de prêcher maintenant. Parce que nous avons contemplé les vérités de la gloire de Jésus Christ. Et ce sont des choses sur lesquelles nous devrions réellement méditer et les laisser résonner dans nos coeurs. Merci, frère. Merci. Nous allons aller devant le Seigneur et demander Sa grâce une fois encore. Il a été très bon envers nous ce matin. Demandons encore. Inclinez-vous avec moi. Oh, Père, dans le nom précieux de Jésus, nous venons. Merci, Dieu. Merci de répondre à nos prières faites ce matin pour la prédication de Ta Parole. Merci d’oeuvrer dans mon coeur, et j’en suis sûr, dans le coeur de nous tous ici. Dieu, continue à appliquer ces vérités et à oeuvrer au milieu de nous. Père, nous revenons maintenant dans Ta Parole, et nous confessons encore avoir besoin d’aide. Seigneur, nous regarderons un passage que nous avons tous lu ou entendu de multiples fois, mais pourrais-Tu l’empêcher de devenir banal? C’est ce dont nous avons besoin, Dieu. Que Tu viennes et fasse vivre Ta parole tandis que je m’efforce par Ta grâce d’y être fidèle. Que Tu oeuvres dans chaque coeur. Et nous prions à nouveau pour le salut, Seigneur, pour les perdus parmi nous. Et pour une plus grande révélation, assurance, espérance et joie pour ceux à qui Tu as accordé la vie. Alors, nourris-nous et oeuvre par Ta Parole pour Ta gloire, nous prions et demandons ces choses, dans le nom de Jésus, Amen. Bien-aimés, si l’Evangile de Jésus Christ devient un jour banal pour nous, nous sommes dans un endroit dangereux. Quand ces choses commencent à arriver, vous avez commencé à oublier qui vous êtiez autrefois, qui Il est, ce qu’Il a accompli, et votre besoin journalier de la grâce pour voir ces choses. Nous allons être dans un passage très familier. Si vous voulez aller dans Luc 23. L’Evangile de Luc, chapitre 23. Nous commencerons à lire au verset 26. Nous lirons jusqu’au verset 43. Et ensuite nous nous concentrerons sur 32 à 43. Suivez avec moi la lecture de la Parole de Dieu. « Comme ils L’emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix, pour qu’il la porte derrière Jésus. Il était suivi d’une grande multitude de gens du peuple, et de femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur Lui. Jésus se tourna vers elles, et dit: Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur Moi; mais pleurez sur vous et sur vos enfants. Car voici, des jours viendront où l’on dira: Heureuses les stériles, heureuses les entrailles qui n’ont point enfanté, et les mamelles qui n’ont point allaité! Alors ils se mettront à dire aux montagnes: Tombez sur nous! Et aux collines: Couvrez-nous! Car, si l’on fait ces choses au bois vert, qu’arrivera-t-il au bois sec? On conduisait en même temps deux malfaiteurs, qui devaient être mis à mort avec Jésus. Lorsqu’ils furent arrivés au lieu appelé Crâne, ils Le crucifièrent là, ainsi que les deux malfaiteurs, l’un à droite, l’un à gauche. Jésus dit: Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font. Ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort. Le peuple se tenait là, et regardait. Les magistrats se moquaient de Jésus, disant: Il a sauvé les autres; qu’Il se sauve Lui-même, s’Il est le Christ, l’Elu de Dieu! Les soldats aussi se moquaient de Lui; s’approchant et Lui présentant du vinaigre, ils disaient: Si Tu es le Roi des Juifs, sauve-Toi Toi-même! Il y avait au-dessus de Lui cette inscription: Celui-ci est le Roi des Juifs. L’un des malfaiteurs crucifiés L’injuriait, disant: N’es-Tu pas le Christ? Sauve-Toi Toi-même, et sauve-nous! Mais l’autre le reprenait, et disait: Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subit la même condamnation? Pour nous, c’est justice, car nous recevons ce qu’ont mérité nos crimes; mais celui-ci n’a rien fait de mal. Et il dit à Jésus: Souviens-Toi de moi, quand Tu viendras dans Ton règne. Jésus lui répondit: Je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec Moi dans le paradis. » Ici, dans le récit de Luc, nous avons devant nous trois croix à Golgotha. Au verset 33, connu sous le nom de « Crâne ». De la perspective des disciples, rappelez-vous qu’ils sont dispersés à ce moment-là. De la perspective des disciples, il apparait que tout s’est effondré. Celui qu’ils suivaient depuis trois ans; Celui qu’ils avaient embrassé comme Sauveur et Seigneur est maintenant empalé sur une croix. Mais ce qu’ils n’ont pas vu, comme tout le monde à ce stade, c’est que le plan pré-déterminé de Dieu le Père est en train d’être joué comme Il l’avait planifié. Réunis ensemble dans cette cité, Hérode, Ponce Pilate, avec les Gentils et le peuple d’Israël, pour faire tout ce que la main du Père avait planifié et prédestiné d’arriver. Si vous vous posez la question, c’est Actes 4:27-28. La crucifixion de Jésus Christ est le plan pré-déterminé et souverain du Père. Ce n’est pas le plan de secours. C’est le plan. Toute l’histoire humaine, orchestrée par la main souveraine de Dieu, a oeuvré tout au long de cette journée que nous sommes en train de lire, et en particulier, à ce moment précis. Et réjouissez-vous avec moi que rien ne puisse retenir la main de notre Dieu souverain. Ce qui a été prédit, en commençant dans Genèse 3 immédiatement après la chute, quand Dieu a parlé au serpent, disant, « Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité: celle-ci t’écrasera la tête, tu lui blesseras le talon. » C’est en train d’arriver à cette tête maintenant, le paroxysme de toute l’histoire humaine. Tout ce que Dieu faisait en soutenant Son peuple quand nous lisons ces récits tout au long de l’Ancien Testament, et nous voyons Dieu préserver et soutenir Son peuple. Pourquoi? Que la ligne par laquelle Il a amené Son propre Fils Jésus Christ pour ce but même est déroulée devant nous ici dans le chapitre 23. Je vous ai dit hier que Jésus a rencontré les hommes sur la route d’Emmaüs et leur a ouvert les Ecritures. Comment Moïse: Genèse à Deutéronome – le Pentateuche, et les Prophètes – la totalité de l’Ancien Testament, était tourné vers Jésus. Je ne suis pas l’un de ceux qui disent que Jésus est dans tous les versets, mais je suis l’un de ceux qui, quand je lis un verset, je dis, comment cela ramène-t-il ou se tourne ou trouve son accomplssement en Jésus. C’est quand Dieu le Père, bien-aimés, manifestera Son amour pour Son peuple, par Son Fils Jésus Christ – l’Agneau innocent de Dieu, alors que Jésus est compté parmi les transgresseurs. Se tenant à l’endroit des criminels. Les péchés du peuple de Jésus seront posés sur Lui. Il souffrira et mourra à leur place. Ce que nous désignons comme l’expiation de substitution. La colère de Dieu, comme mon frère vient de le précher, sera déversée sur Jésus. Ce ne sont pas les Romains qui expient pour les péchés. Ce n’est pas leur colère. C’est le Père brisant le Fils. C’est la colère de Dieu qui est déversée sur le Fils qui fera l’expiation pour les péchés de Son peuple. La justice sera satisfaite tandis qu’Il endure la colère de Son peuple, Il meurt de leur mort. Et si nous devions continuer à lire ici dans l’Evangile de Luc dans le chapitre 24, nous verrions que, trois jours plus tard, Jésus Christ ressuscite des morts en conquérant le péché et la mort, et par Sa mort, Son enterrement et Sa résurrection, Il offre le pardon des péchés et la vie éternelle à tous ceux qui se repentiront et placeront leur foi en Lui seul. Jésus Christ accomplit le salut. Il achète le salut. Réfléchissez à ça. Il n’achète pas un salut potentiel. Il l’accomplit. Il rachète un peuple par le versement de Son propre sang. Bien-aimés, les trois jours les plus importants de toute l’histoire humaine, l’Incarnation: le jour où Dieu le Fils a revêtu la chair et est né d’une vierge; la crucifixion que nous sommes en train de lire ici: le jour où Jésus Christ s’est tenu à la place, des pécheurs coupables, volontairement, comme l’Agneau innocent qui devait être immolé afin qu’ils aient la vie; et la résurrection: le jour où Jésus est ressuscité des morts en conquérant le péché et la mort. Bien-aimés, nous sommes maintenant assis là regardant ces choses accomplies, dans l’anticipation de Son retour. Viens, Seigneur Jésus, viens. Il y a deux autres croix mentionnées dans le récit et je veux passer notre temps aujourd’hui à examiner ces deux autres croix. Le récit des deux voleurs est un vrai récit. C’étaient deux hommes. Ce n’est pas juste une parabole. C’étaient deux hommes qui vivaient. Deux hommes qui furent crucifiés près de Jésus. Mais dans un autre sens, tout le monde dans cette pièce et chacun dans le monde pendant toute l’histoire humaine est aligné derrière l’un de ces deux hommes; à la droite ou à la gauche de Jésus. Je veux les examiner tous les deux et je veux voir, premièrement, l’avertissement donné, et ensuite l’espérance glorieuse montrée aux pécheurs coupables. Etudiez avec moi en commençant au verset 32. « On conduisait en même temps deux malfaiteurs, qui devaient être mis à mort avec Lui, » c’est Jésus. Il y a trois croix. Verset 33, « Lorsqu’ils furent arrivés au lieu appelé Crâne, ils Le crucifièrent là (Jésus) ainsi que les deux malfaiteurs, l’un à droite, l’autre à gauche. » Luc fait une distinction entre la crucifixion de Jésus et celle des deux autres. La crucifixion n’est pas rare à cette époque. Voir trois personnes mises sur des croix à Golgotha n’est pas rare à cette époque. Mais Luc voit le besoin de faire une distinction et sépare la crucifixion de Jésus de tous ceux qui sont venus avant Lui et des deux criminels. Pourquoi? Parce qu’un homme innocent est en train d’être crucifié, et cet homme innocent est Dieu incarné. Emmanuel. Le Messie qui enlèvera les péchés de Son peuple. Jésus, étant rempli de miséricorde et de compassion, dit au verset 34, regardez avec moi, « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font. » Jésus n’implique pas ici l’innocence de ceux qui ont participé à Sa crucifixion. Ces personnes sont responsables et coupables. Mais ce qu’Il déclare ici, c’est qu’ils ne sont pas pleinement conscients de l’étendue de tout ce qu’ils sont sur le point de faire. Ils sont coupables, mais sans connaitre l’étendue de leur péché et qu’ils sont en train de crucifier le Fils de Dieu. A la fin du verset 34, il est dit, « Ils se partagèrent Ses vêtements, en tirant au sort. » Le frère Mack a mentionné les psaumes messianiques. C’est le Psaume 22:19. Un accomplissement, dirigé, encore, vers Jésus Christ étant le Messie prophétisé. Ensuite, au verset 35, « Le peuple se tenait là, et regardait. Les magistrats se moquaient de Jésus, disant: Il a sauvé les autres; qu’Il se sauve Lui-même, s’Il est le Christ, l’Elu de Dieu! » Les magistrats se moquent. « Les soldats aussi se moquaient de Lui; s’approchant et Lui présentant du vinaigre, ils disaient: si Tu es le Roi des Juifs, sauve-Toi Toi-même. » Il y avait aussi une inscription au-dessus de Lui. Verset 38, « Celui-ci est le Roi des Juifs. » Maintenant, au verset 39, nous arrivons à un des voleurs. Et c’est là où nous allons nous arrêter et examiner certaines choses. Bien-aimés, avant de commencer, je veux que vous sachiez ceci. Il n’y a que deux réponses à Jésus Christ. Elles sont toutes les deux devant nous aujourd’hui dans la représentation de ces deux hommes, qui sont de vrais hommes. Mais ils sont les représentations des deux réponses à Christ. Chacun dans cette pièce, du plus jeune au plus vieux, est aligné derrière l’un de ces deux hommes selon la manière dont vous avez répondu à Jésus Christ. Vous allez dans une de ces deux catégories ici. Verset 39, « L’un des malfaiteurs crucifiés, L’injuriait, disant, ‘N’es-Tu pas le Christ? Sauve-Toi Toi-même, et sauve-nous.' » Le mot « injuriait » ici est traduit dans la « New King James » (version anglaise de la Bible): « blasphémait. » Et c’est le vrai mot. Ce malfaiteur blasphémait Jésus. Il signifie « injurier, vilipender, dire du mal de. » C’est un mot accusatoire. C’est presque comme s’il disait, « Si Tu es le Christ, alors fais quelque chose. » Mais sur un ton moqueur, en Le blasphémant, ne croyant pas qu’Il soit réellement le Christ. Sachez que: Bien qu’il dise, « si Tu es le Christ, sauve-nous et Toi, » ce n’est pas un homme qui se tourne vers Jésus dans la foi. Ce n’est pas une confession de péché. Mais plutôt, c’est une moquerie et une injure envers Jésus. C’est un homme qui a vécu sa vie entière sans Dieu. Reniant toute révélation qu’il a eu de Dieu. Et il est important que nous sachions ça: Tout le monde a eu une révélation de Dieu. Certains par la création, en voyant Sa puissance divine, et quelle révélation ils ont de Dieu, Paul dit dans Romains qu’ils la suppriment et la rejettent et commencent à adorer la création plutôt que le créateur. Donc, quelque que soit la révélation que cet homme a eu, maintenant il se tient près de Jésus, mais peut-être est-ce la première fois, mais il a eu la révélation de Dieu, en voyant la création de Dieu, et il a rejeté ce qui peut être connu de Dieu, et comme nous le voyons ici, quand il a une plus grande révélation, Dieu incarné se tenant près de lui, il continue dans son rejet et blasphème Dieu. S’il y a une quelconque sincérité dans cette homme, c’est celle de l’auto-préservation. Eh, si Tu es le Christ, alors descends et fais quelque chose. Cela serait comparable à l’athée dans la tranchée. Avez-vous déjà entendu ça avant? Il n’y a pas d’athée dans la tranchée? Et bien, nous savons de l’Ecriture, qu’il n’y a réellement aucun athée. Tous les hommes connaissent Dieu, ils suppriment la vérité de Dieu dans l’injustice. Mais il n’est pas rare que quelqu’un qui rejette toute reconnaissance de Dieu se trouve lui-même, en fonction de la situation, dans un endroit où il réalise, c’est hors de mon contrôle, et à ce moment-là commence à dire, « Oh Dieu, aide-moi! » Pleinement conscient, cependant, dans leur coeur, que, à nouveau, c’est de l’auto-préservation qui n’a rien à voir avec qui est Dieu, et au moment où Dieu les sort des balles volant au-dessus de leur tête dans la tranchée, ils retournent vers le péché qu’ils aiment. Dans cette situation, Dieu n’est rien de plus qu’un moyen d’arriver à leurs fins. A nouveau,ce n’est pas une foi qui sauve, mais plutôt quelqu’un qui ne veut pas recevoir le juste châtiment de ses crimes. Voici un point important avec ce voleur. Comment Jésus lui répond-il? Il ne le fait pas. Il ne répond pas. Cela me rappelle dans Jean 2, je pense, où il est dit que beaucoup crurent en Lui, en parlant de Jésus, mais Il ne se fiait point à eux. Pourquoi? Il est dit, parce qu’Il savait Lui-même ce qui était dans leur coeur. Vous voyez, Jésus connait le coeur de tout le monde. Cet homme dit quelque chose. Si Tu es le Christ, sauve-Toi Toi-même et sauve-nous. Jésus, voyant la réalité de son coeur, ne lui répond même pas. Bien-aimé, quelque chose d’important à retirer de ce texte – c’est très important, que vous soyez sauvé ou pas. Le coeur humain est tellement dépravé – mort dans le péché – que les hommes peuvent se tenir près de Jésus, Dieu incarné, et ne pas se soucier de leur amour du péché et d’eux-mêmes. Paut-être avez-vous entendu des personnes dire des choses comme celle-ci, « Et bien, si Jésus est réel, s’Il devait apparaitre devant moi maintenant, et peut-être faire certains des miracles que nous avons lu ou entendu dans la Bible, alors je croirais en Lui. » Non. Tu ne croirais pas en Lui. Les circonstances n’ont jamais humilié le coeur dépravé en engendrant une repentance authentique. Il n’y a pas de circonstance plus extrême que celle dans laquelle se trouve cette homme maintenant. Il est cloué sur un bois. Dans quelques instants, des soldats vont s’approcher, frapper ses jambes et les briser pour qu’il ne puisse plus respirer. Il a du mal à respirer en ce moment. La mort est imminente. Pourtant, son coeur reste dur, endurci et noir. Il ne veut pas et il est incapable de se détourner du péché qu’il aime. Je le redis. La circonstance n’a jamais engendré la repentance et la foi. la circonstance engendre la tristesse du monde que nous pouvons lire dans 2 Corinthines 7, mais jamais une tristesse sainte menant à la repentance et au salut. J’ai parlé à baucoup d’hommes qui ont un ministère dans les prisons. Des hommes dans une situation désespérée veulent parler à des personnes. Et souvent, ils vous écouteront. Ils vous répondront. Ils vous feront des professions orales. Mais il s’avère que ce n’est qu’uns tristesse mondaine. Une humilité de circonstance qui n’atteint jamais une repentance authentique du péché. Pourquoi? Parce que les circonstances extrêmes n’ont jamais converti le coeur d’un homme. Jamais. Avant que nous lisions le verset 40 et regardions l’autre voleur, voulez-vous aller dans Matthieu 27:44? Nous regarderons le récit de Matthieu de cet autre voleur avant que nous ne regardions le récit de Luc. Matthieu 27:44 Il est dit, « Les brigands, (pluriel) crucifiés avec Lui (Jésus) L’insultaient de la même manière. » Brigands – pluriel. Je veux faire remarquer que les brigands, les malfaiteurs – pluriel, les deux – insultent Jésus dans le récit de Matthieu. Vous avez lu l’histoire de Luc. Vous savez ce qui va arriver ici. Donc nous devons poser la question avant que nous n’allions plus loin: Avons-nous une contradiction dans l’Ecriture? Matthieu dit que les brigands L’Insultent et terminent son récit ici. Luc va nous dire qu’un seul L’insulte. Avons-nous une contradiction? Non. Ce que vous avez, ce sont deux perspectives différentes; deux points différents; deux buts différents qui sont écrits. Matthieu observe à un moment quand ils sont sur la croix, il voit les deux brigands, les malfaiteurs insultant et blasphémant Jésus. Ils le font tous les deux. Luc reprend à un moment différent alors qu’ils sont sur la croix. Il observe que ce brigand, ce malfaiteur, blasphème Jésus. Mais il reprend maintenant ce que l’autre malfaiteur est en train de faire. Donc, si vous retournez dans Luc 23. Verset 40, « Mais l’autre le reprenait (le premier malfaiteur), et disait: Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subit la même condamnation? Pour nous, c’est justice, car nous recevons ce qu’ont mérité nos crimes; mais Celui-ci n’a rien fait de mal. » Arrêtez un moment. Le récit de Matthieu: Les deux malfaiteurs blasphèmant Jésus. Le récit de Luc: Un peu plus tard dans le temps, alors qu’ils sont sur la croix, le second malfaiteur, maintenant, fait des reproches au premier malfaiteur pour avoir insulté et blasphémé Jésus. Et disant, « n’as-tu aucune crainte de Dieu? » Donc, il assimile le fait de blasphémer Jésus à une démonstration de l’absence de crainte de Dieu. C’est une déité attribuée à Jésus. Tu blasphèmes Dieu. Ne crains-tu pas Dieu? Nous sommes coupables. Il est innocent. Maintenant, réfléchissez avec moi, c’est glorieux ici. Comment… Comment est-il possible, en un instant, de passer de l’injure et du blasphème envers Jésus à la réprimande de quelqu’un qui injurie et blasphème Jésus? Bon, nous avons déjà établi avec l’autre malfaiteur que les circonstances ne changent jamais le coeur. Vous pouvez dire, et bien, il est dans une circonstance extrême! C’est ça! Il va mourir! Et au moment de mourir, parce qu’il va affronter la mort… Non. Ce n’est pas la circonstance. Et bien, peut-être que le second voleur est plus réceptif. Peut-être a-t-il un petit peu plus de personnalité tendre. Et il a atteint le point de brisement et alors ça a débordé et il a dû s’attaquer au péché de blasphémer Jésus. Non. Peut-être est-il plus intelligent. Et il a commencé à rassembler dans son esprit tous les événements qui se sont déroulés, et il est arrivé à la conclusion de son propre esprit, que, oh, c’est Dieu maintenant. Et je ne devrais pas pécher contre Lui. Non. Peut-être a-t-il eu une meilleure éducation. Peut-être est-il juif. Peut-être que son papa et sa maman lui ont parlé du Sauveur qui venait et il a pensé, peut-être que c’est Lui? Non. Non. La réponse à cette question, bien-aimés, est extrêmement importante. Laissez-moi le demander d’une autre manière dans un autre contexte biblique et voir si vous pouvez le voir. Vous rappelez-vous Actes 9? Dans Actes 9, nous avons Saul, le Pharisien, qui deviendra Paul l’Apôtre. Nous avons Saul le Pharisien. Ecoutez le verset 1. « Cependant Saul, respirant encore la menace et le meurtre contre les disciples du Seigneur, sur la route pour Damas pour mettre en prison les partisans de la Voie. » Jésus. Il a des lettres en main. Il est en chemin. Et si vous professez Christ, je vous jette en prison avec un coeur meurtrier. Et au verset 20 du même chapitre, nous lisons ceci sur Saul: « Immédiatement, Saul annonça Jésus dans les synagogues, disant, Il est le Fils de Dieu. » Cela semble plutôt familier. Cela semble identique. A un moment, le meurtre dans le coeur. Emprisonner quiconque qui suit Celui-ci. Et nous voici, « Il est le Fils de Dieu, » dans le temple. Comment quelqu’un va-t-il d’ici à là? Cela me semble être comme un changement de mentalité menant à un changement de direction dans le comportement. Nous appelons ce mot, repentance. Le second voleur, à nouveau, passe de l’injure envers Jésus avec l’autre voleur, et en un instant dit, « Ne crains-tu pas Dieu? » Mais ce n’est pas tout ce qu’il a dit. Regardez ce qu’il a dit d’autre. Il dit, « et nous sommes condamnés de façon juste. » Que dit-il? Il est d’accord avec Dieu en ce qui concerne son péché. Nous appelons ça, la confession. Je suis coupable. Il a arrêté de trouver des excuses et de minimiser son péché. Il ne blame plus qui que ce soit d’autre pour son péché. Il confesse la culpabilité digne de mort. Puis-je vous le dire rapidement? Une des vérités les plus libératrices de l’Evangile est que vous pouvez arrêter de dire à quel point vous êtiez mauvais et à quel point vous luttez encore. Parce que ce que c’est réellement, c’est l’incrédulité dans la suffisance et la grâce de Jésus Christ. Les chrétiens n’ont plus besoin de faire semblant. Je vais vous dire, il y a encore beaucoup de faux-semblants dans l’assemblée. Et enraciné dedans, se trouve l’incrédulité dans l’Evangile. Que fait-il? Il voit son péché de la perspective de Dieu. Plus que ça même, regardez ce qu’il dit ici, il voit aussi la justice et l’absence de péché de Jésus Christ. Verset 41, « mais Celui-ci n’a rien fait de mal. » Comment savait-il ça? Comment grandit-il dans cette révélation et cette compréhension de qui Jésus est réellement? En un instant, cet homme est allé d’un coeur dur qui injurie Jésus à la crainte de Dieu, reprenant les autres qui ne craignent pas, confessant son propre péché et confessant la justice de Jésus Christ. C’était comme s’il était aveugle et maintenant il peut voir. C’était comme s’il était mort mais maintenant il est vivant, spirituellement parlant. J’ai pensé à ça la nuit dernière, et j’ai pensé, ne chantons-nous pas un cantique comme celui-là? Grâce incroyable, comme le son est doux, qui a sauvé un misérable comme moi. J’étais perdu autrefois, mais maintenant j’ai été trouvé. Etait aveugle, mais maintenant je vois. Qu’est-ce qui a permis au misérable d’être sauvé? La grâce incroyable. Qu’est-ce qui a permis au perdu d’être trouvé? La grâce incroyable. Et ne manquez pas la dernière partie. Qu’est-ce qui a permis à l’aveugle de voir? La grâce incroyable. Vous savez ce que cela nous enseigne, bien-aimés? La grâce n’est pas seulement ce qui nous sauve du châtiment de notre péché, mais la grâce est ce qui nous éveille pour voir notre péché et contempler le Sauveur. Et la grâce est ce qui nous donne la foi pour croire et recevoir le pardon. Tout à la gloire de Dieu. Qu’est-il arrivé à cet homme? Vous vous rappelez dans 1 Corinthiens 2:14 quand Paul dit, « l’homme naturel n’accepte pas les choses de l’Esprit de Dieu, parce que c’est spirituellement qu’on en juge? » Il dit que c’est une folie pour lui. Il n’est pas capable de les comprendre parce qu’elles sont discernées spirituellement. Qu’enseigne Paul? Que l’homme, dès la naissance, est spirituellement mort. Et même si Jésus Christ est venu, est mort, et est ressuscité, et même s’il y a une offre de pardon pour tous ceux qui se repentiront et croiront, l’homme est tellement mort dans son péché, il ne voit pas son péché pour ce qu’il est, et il ne voit pas Christ pour Qui Il est. Le rôle du Saint Esprit est de nous orienter vers Christ. Et l’homme, totalement mort dans son péché, ne peut pas contempler ces choses. Il ne peut pas les comprendre. Il en est incapable et il ne le veut pas. Nous avons besoin de la grâce du Saint Esprit pour voir ces choses. Qu’est-il arrivé à cet homme? Il est né de nouveau. Il est né de nouveau. Puis-je vous dire ceci, les saints? Votre témoignage, même si vous ne pouvez peut-être pas déterminer l’heure ou le jour, est exactement le même. A un moment, vous aimiez le péché et minimisiez le péché et justifiez le péché, et êtiez aveugle à l’offense du péché envers un Dieu saint. Et ensuite, un jour, le péché que vous aimiez autrefois, vous le détestiez maintenant. Le Dieu que vous blasphémiez autrefois, par la parole et par votre vie, vous êtes maintenant attiré et vous L’aimez. Quand Dieu donne la vie spirituelle, bien-aimés, Il nous attire à Lui par Son Fils Jésus Christ. Nous sommes éveillés par l’Esprit, nous recevons des yeux pour voir notre péché et notre besoin de Jésus et de Sa suffisance. Et c’est exactement ce que nous voyons ici. Ce voleur se tourne maintenant vers Jésus dans la foi. Regardez le verset 42. « Et il dit à Jésus: souviens-Toi de moi, quand Tu viendras dans Ton règne. » Que dit-il? Il reconnait que le Royaume du Ciel appartient à qui? A Jésus. C’est Ton Royaume. Pas seulement ça. Que dit-il? Il croit que Jésus peut et veut se souvenir de lui. Bon, il a admis sa culpabilité. Et il ne l’a pas minimisée. Je suis digne de mort. Et il se tourne vers Jésus et il dit, « Souviens-Toi de moi. » Il a la foi. Il croit qu’un pécheur coupable comme moi peut encore entrer par Lui. C’est ce que nous appelons la foi. Se tourner vers Jésus pour le pardon des péchés et la vie éternelle. Il est très important de ne pas se contenter de discuter de la doctrine mais pour la gloire de Dieu, de remarquer l’ordre des événements. C’est important ici. Le voleur ne croyait pas – a mis sa foi en Jésus – et ensuite est devenu vivant, spirituellement parlant. Au contraire, il a été rendu vivant par la grâce de Dieu par l’intermédiaire du Saint Esprit, et a reçu la foi, et ensuite il a cru. Vous dites, bon, si le Saint Esprit nous rend vivants, dois-je m’asseoir et attendre alors que cette vie soit donnée? Et les Ecritures donnent un seul commandement à la personne qui ne croit pas. La Bible ne vous dit jamais de demander à naitre de nouveau. Saviez-vous ça? Elle dit que vous devez naitre de nouveau. Mais elle ne dit jamais de demander à naitre de nouveau. Les Ecritures vous donnent un commandement. Repentez-vous et croyez. Repentez-vous et croyez. Vous dites, bon, comment saurai-je si je suis vivant? Avez-vous vu votre péché? Pas toute l’étendue, mais vous en avez été rendu conscient. Et avez-vous Jésus comme étant capable et voulant et suffisant pour vous sauver? Si la réponse est oui, alors venez dans la foi et recevez le pardon du péché. Jésus n’a pas répondu au premier voleur, n’est-ce pas? Et au second? Regardez le verset 43. Probablement le verset qui donne le plus d’espoir dans toute la Bible, pour les pécheurs coupables comme vous et moi étions ou sommes. « Jésus lui répondit: Je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec Moi dans le paradis. » L’audace d’une telle déclaration. Ce n’est pas juste, non? Il a vécu toute sa vie jusqu’à son dernier soupir dans un rejet complet et total de Dieu. C’est l’un des pires des pires. Comment Jésus peut-Il se tourner vers ce pécheur coupable et méritant l’enfer, qui a vécu toute sa vie dans le péché et dire, « Aujourd’hui, tu seras avec Moi dans le paradis? » Un seul mot : la grâce. La grâce. La grâce. La foi de cet homme, démontrée en se tournant vers Jésus et en disant, « Souviens-Toi de moi quand Tu viendras dans Ton règne, » a été comptée à cet homme comme une justice. Au moment où quelqu’un met sa foi en Jésus Christ Seul pour le salut, il est justifié. Déclaré juste. Paul dit dans Romains 4:5 que Dieu justifie les impies. Laissez-moi vous demander ceci. Ce voleur, près de Jésus sur la croix, en lui-même, est-il impie? Vous feriez mieux d’y croire. Il est impie. Il n’a rien fait. La seule contribution qu’il apporte sur la table avec Jésus, c’est le péché. C’est tout. Christ par Sa mort, Son enterrement et Sa résurrection, qu’Il va accomplir, et Il en est tellement sûr, qu’Il peut dire à cet homme, « Aujourd’hui, tu seras avec Moi dans le paradis. » Et cet homme reçoit la gratuité de l’Evangile par la foi et entend les paroles douces, Aujourd’hui, tu – l’impie – sera avec Moi – le Saint – dans le paradis. Et c’est juste. Pourquoi? Parce que ce qui se passe dans la foi est ce que nous appelons la double imputation. La culpabilité et le péché du pécheur, le voleur, est crédité sur le compte de Jésus. Il souffre, meurt et expie pour ça. Mais il y a une autre imputation. C’est la justice de Jésus Christ. L’accomplissement de l’observation de la Loi de Dieu est alors créditée en retour sur le compte du voleur. Il était dans le négatif et c’est effacé par le sang de Jésus Christ. Mais il va dans un positif parfait par l’imputation de la justice de Christ sur lui. Donc, Dieu et Jésus ici peuvent regarder celui qui est impie en lui-même, et par la réception de cette double imputation par la foi, Il peut le regarder et dire, « Tu seras avec Moi. » Pourquoi? Parce qu’il est déclaré juste par Dieu, par une justice étrangère qui n’est pas la sienne. C’est la justice de Christ. Et bien-aimés, ça et juste ça est l’espérance que nous avons. Voici la beauté de l’Evangile. Etes-vous prêts? Nous avons envie, comme mon frère l’a prêché, parfois d’apporter notre contribution à notre salut. C’est mal, mais nous en avons envie. Nous avons parlé de la bonne journée. J’ai eu une bonne journée. Certainement que Dieu m’accepte plus aujourd’hui. J’ai eu une mauvaise journée. Certainement que Dieu ne peut pas m’accepter comme Il le ferait pendant une bonne journée. Qu’avez-vous fait à ce moment-là? Vous avez avancé vos oeuvres dans l’équation de la justification. Voyez-vous l’erreur là? L’erreur dans notre pensée. Et mon frère a raison. Si nous faisons ça, vous n’aurez jamais la paix de l’assurance. L’arrogance que nous avons dans une bonne journée, que nous apaisons d’une manière ou d’une autre la justice de Dieu. Vous comprenez ça? Pendant le meilleur jour que vous ayez jamais eu en essayant de vivre à l’image de Christ, vous avez échoué de façon misérable. Vous êtes sous une grâce insondable en ce jour. Quel est la base qui fait que Dieu vous accepte? C’est la même base qui fait que Dieu accepte ce voleur. Le sang versé et la justice de Jésus Christ. A quel point Dieu accepte-t-Il celui qui a reçu le pardon et la vie éternelle par la foi en Jésus Christ? En quelque sorte accepté? Contractuellement – oh, je n’ai pas vu ce paragraphe – accepté? Je pense que je vous prendrai? Non. Déclaré juste. Rendu parfait. Accepté. Comprenez-vous ça? Vous ne pouvez pas améliorer la manière dont Dieu vous accepte dans la justification. Vous ne pouvez pas l’améliorer. Et vous ne pouvez pas l’enlever. Vous savez pourquoi? Cela n’a jamais été basé sur votre performance en premier. C’est basé sur la performance d’un autre. Savez-vous à quel point c’est un affranchissement? Savez-vous à quel point c’est une libération? De savoir que ma justice n’est pas la mienne. Maintenant, la crainte que beaucoup de personnes ont – Don en a parlé; nous en avons parlé hier avec la soeur – si l’Evangile est réellement aussi gratuit et si ma justification n’a rien à voir avec mes oeuvres, les gens ne continueront-ils pas à pécher afin que la grâce abonde encore? Oui, à moins qu’ils ne soient nés de nouveau. Ne pas comprendre que sous le parapluie du salut vient la justification par la mort expiatoire de Jésus Christ, mais dedans vient aussi la régénération. La transformation, la re-création, la création d’une nouvelle personne dont le coeur a été changé, et n’aime plus le péché, mais est encore tenté par lui, mais aime Jésus Christ. Et ne peut pas continuer dans le péché parce qu’il est né de Dieu. N’ayez jamais peur de parler, de proclamer, d’annoncer et de crier la gratuité de la justification par la foi en Jésus Christ. Si par peur qu’ils le prennent et courent avec dans le péché, vous allez souiller l’Evangile. Nous avons envie peut-être de devoir ajouter quelque chose à cette oeuvre ou ils vont courir dans le péché. Non. Non. Votre travail n’est pas de changer cet Evangile. Votre travail est comme celui d’un serveur, de prendre la commande et de la livrer sans en verser une goutte. C’est votre travail. Et quand le Saint Esprit vient, comme nous le voyons avec ce voleur sur la croix, et change les coeurs, et les éveille au péché, et leur accorde la foi, et ils la reçoivent, et ils sont déclarés justes, mais ils ont été changés, et maintenant ils vivent pour glorifier Celui qui les a rendus justes, pas pour gagner la faveur. Grosse différence. Grosse différence. Nous sommes sauvés totalement par la grâce. Laissez-moi terminer avec environ trois ou quatre exhortations maintenant. Bien que vous ne puissiez peut-être pas vous rappeler l’heure ou le jour où vous vous êtes repentis et avez cru, vous devez savoir que c’est parce que Dieu vous a fait naitre de nouveau. Vous dites, pourquoi est-ce aussi important? Parce que j’écoute tant de personnes donner leur témoignage, et ce n’est pas mal de mentionner vos circonstances dans votre témoignage. Dieu nous sauve souvent dans des circonstances très difficiles. Mais ne rendez jamais gloire à vos circonstances. Rendez gloire là où le gloire est due. Vous avez peut-être perdu votre travail, vous avez peut-être perdu votre femme, votre mari, vos enfants, votre quoi que ce soit, vous avez peut-être été couché dans un caniveau, OK. Mais cela n’a jamais changé le coeur de qui que ce soit. C’est la grâce de Dieu par le Saint Esprit dans cette situation qui vous éveille à votre péché et à votre besoin d’un Sauveur et la suffisance de Jésus. Donc faites attention dans votre témoignage. Parler des circonstances. Amen. Mais rendez gloire à Dieu pour Son oeuvre de régénération dans votre coeur. Certains d’entre nous sont tombés dans l’incrédulité. Peut-être à cause de vous-mêmes ou d’un membre de la famille non sauvé ou un ami. Juste l’autre jour, j’étais en train de prier avec ma femme et j’ai confessé au Seigneur que j’avais arrêté de prier pour un des membres non sauvés de ma famille. J’avais presque l’impression qu’il était allé trop loin, au-delà de la grâce de Dieu. Et on m’a rappelé que la grâce de Dieu coule plus profondément que n’importe lequel de nos péchés. Et j’ai commencé à prier dans la foi pour que Dieu le sauve, comme Il a fait avec ce voleur à son dernier soupir sur la croix. N’arrêtez pas de prier pour les membres non sauvés de la famille. Et peut-être pensez-vous que vous êtes allés si loin, que Dieu ne pourrait pas vous sauver, mais quel témoignage nous avons de la grâce salvatrice de Jésus Christ. Un avertissement: Bien que Dieu ait sauvé le voleur au moment de sa mort, littéralement, à son dernier soupir, c’est le seul récit dans l’Ecriture que nous ayons sur ce que nous pourrions appeler une conversion sur le lit de mort. Présumer que je serai bien avec Dieu un jour, est mal. Parce que ce dont vous avertit la Bible, c’est la dureté du péché et l’endurcissement du coeur. Dire, comme le voleur, j’attendrai jusqu’à ce que j’ai vécu ma vie de péché dans ce monde, et ensuite je me tournerai vers Dieu juste avant de mourir, comme le voleur. Et je vous avertirai et vous dirai, ne présumez pas, parce que nous avons un seul exemple dans l’Ecriture. C’est donner de l’espoir quand vous êtes assis près d’un être cher qui a rejeté Dieu toute sa vie, et vous vous tournez ici et dites, repent-toi, crois et tu seras sauvé. Mais présumez de la conversion sur le lit de mort est une mauvaise compréhension de ce texte. Enfin, et mon frère a préché sur ça, donc je vais essayer de ne pas le faire. Il a fait un meilleur travail. Moi, aussi, je vois tant de chrétiens errant sans assurance et une des plus grandes preuves est celle-ci: Ils n’ont pas de joie dans leur vie. Ce qu’ils ont fait, c’est qu’ils ont liés leur joie à leur performance, plutôt qu’à Jésus. Et parce que le plus grand jour que nous aurons jamais est un échec et a besoin de la grâce, ils manquent de joie quotidiennement parce qu’ils voient leur péché et voient qu’ils ne sont pas à la hauteur, même comme un chrétien né de nouveau. Bien-aimés, notre joie devrait être liée au Sauveur ressuscité qui est assis à la droite du Père comme notre Avocat. C’est la source de ma joie. Vous dites, encore, cela ne me fera-t-il pas alors ne pas m’inquiéter de ma croissance dans la sainteté? Non. Parce que, quand vous voyez l’amour de Dieu en Christ envers vous quotidiennement, encore et encore, vous êtes contraints de cesser de vivre pour vous-mêmes et de commencer à vivre pour Lui. Une révélation de l’Evangile produit la sainteté. La grâce, Tite nous dit, produit la sainteté, en apportant le salut et en leur enseignant à renoncer à l’impiété. Qu’est-ce qui amène ça au peuple? La grâce. Notre joie est liée à l’oeuvre accomplie de Christ. Pas à notre performance. Prions. Père, dans le nom de Jésus, et pour la gloire de Jésus et la joie de Ton peuple, et Dieu, pour le salut peut-être de quelques uns, que Tu oeuvres par la vérité de Jésus Christ et l’espérance que nous voyons, que ce ne soit que la grâce. Accomplis tes buts dans le coeur de chacun. Nous demandons et prions dans le nom de Christ, Amen.