Le témoignage de Paul Washer : un menteur et un lâche

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Si il y a eu une chose qui m’a distinguée dans ma vie avant Christ, c’est que j’étais un menteur. Je mentais plus que n’importe quel être humain que j’ai connu. Et je m’asseois là et je continue : maintenant je suis connu comme étant courageux et disant la vérité alors que j’étais le plus grand lâche et le plus grand menteur. Vous voyez ça? N’est-ce pas stupéfiant? Et je serais encore aujourd’hui le plus grand lâche et le plus grand menteur sans la grâce de Dieu.


On m’a demandé de donner mon témoignage, et c’est toujours quelque chose d’effrayant parce qu’avec notre témoignage, nous sommes enclin parfois à devenir centrés sur nous-mêmes et absorbés par nous-mêmes et de… même se présenter d’une façon telle que nous apparaissons comme une victime qui a été alors secourue par Christ plutôt que comme un coupable qui a été secouru par Christ. J’ai trouvé en regardant les hommes, en étudiant les Ecritures et en regardant dans le miroir de ma propre vie que les hommes aiment parler d’eux-mêmes. Donc nous devons toujours vraiment faire attention en ce qui concerne notre témoignage.

J’ai été élevé dans un ranch, une ferme. Nous élevions du bétail et des chevaux de course (de la race Quarter) donc j’ai été en quelque sorte élevé comme un garçon de ferme et un cowboy. Mon père était un incroyant. Ma mère était une croyante mais j’ai un long héritage de personnes dans ma famille qui ont servi le Seigneur.

Ma mère était Croate et ma grand-mère était une chrétienne croate et à cause de sa foi a grandement souffert. Si vous êtes Croate, vous êtes catholique. Extrêmement catholique. Et ma grand-mère s’est convertie donc en quittant le catholicisme, c’était aussi dans un sens être un traitre à la culture croate. Mais ce qui a rendu les choses pires c’est que la seule église évangélique qui existait à l’époque était Serbe et les Croates et les Serbes étaient en guerre les uns contre les autres depuis des siècles et donc pour elle, devenir une partie de ça a rendu les choses encore pires. Mais par sa vie, ma mère s’est convertie à l’âge de 12 ans quand elle a vu comment sa mère souffrait pour Christ.

Mon grand-père et ma grand-mère du côté de mon père furent parmi les premiers missionnaires baptistes au Brésil.

Avant de naitre, j’ai été précédé par un frère, mon frère, Doug. Et mon père littéralement, comme il l’a écrit dans une de ses lettres, adorait le sol sur lequel mon frère marchait. Il y a quelques années, j’ai découvert une correspondance entre mon père et mon grand-père. C’était en fait une lettre de mon grand-père et il disait ceci: « Bob » – c’était le nom de mon père – « J’ai grandement peur pour toi et j’ai peur pour ton garçon car j’ai entendu que tu as dit que tu adorais le sol sur lequel ce garçon marchait. Notre grand Dieu ne tolérera pas d’idoles dans la vie d’aucun homme. » Mon frère courait dans la rue un jour et a été écrasé par une voiture et il a été tué. Et là il est raisonnable de dire qu’une partie de mon père est morte à ce moment-là. Il était tout pour mon père. Et j’ai grandi dans son ombre. Et ce fut trés difficile pour être honnête avec vous. Ce fut extrêmement difficile. Donc là dans la ferme, le ranch, mon père était un incroyant, mais il y a eu un don qu’il m’a réellement donné, il m’a appris à travailler dur. En fait, quand j’avais 12 ans, je fus emmené à l’hôpital et je me rappelle le mèdecin passant un savon à mon père en disant: « Vous allez tuer ce garçon. Je n’ai jamais vu un garçon dans cet état-là, son dos et tout le reste. Vous devez arrêter de le faire travailler si dur. » Mais vous savez, dans un sens, ce fut vraiment, vraiment dur. Mais dans un autre sens, ce fut un des plus grands cadeaux. Nous ne sommes pas allés dans une trés bonne école maternelle ou un trés bon lycée, et je n’étais pas vraiment un étudiant qui s’appliquait. Mais je me rappelle quand je suis allé à l’université, ma première année, premier cours, cours d’anglais, ils m’ont demandé d’écrire un paragraphe. Ce fut le premier devoir. Je l’ai raté. Je ne savais pas comment écrire un paragraphe. Mais à la fin du semestre, j’avais un A dans la classe. Pourquoi? Parce que la chose principale que mon père m’avait donnée, c’était le travail. Vous travaillez jusqu’à ce que ce soit fait. C’est tout ce qu’il y a à faire. Et c’est une bonne leçon aussi pour les parents ici aujourd’hui, en particulier ceux qui font l’école à la maison. Je sais que nous voulons donner à nos enfants le latin, le calcul et toutes ces différentes choses mais la chose la plus importante que vous puissiez donner à votre enfant est Christ… et le caractère. Donnez-leur le caractère et ils peuvent tout accomplir. Ils peuvent commencer au fond de la classe mais ils avanceront si on leur a enseigné à travailler.

Mon père fut une personne qui m’a vraiment poussé. Je n’étais pas un trés bon athlète mais j’étais un athlète et si j’avais marqué 20 points dans un match, c’était : « Tu aurais pu en marquer 30. » Si j’avais eu une certaine note dans quelque chose « Tu aurais pu faire mieux et c’est comme ça que tu aurais du le faire. » Et c’était toujours que le verre semblait toujours être à moitié vide. Ce fut vraiment, vraiment difficile. C’était un homme trés en colère, un homme trés puissant, un homme trés fort. Il pouvait être effrayant. J’ai vu mon père une fois dans une situation, six hommes s’approchaient de lui, se mirent à se disputer avec lui, et mon père les regarda tous les six et il se mit à dire : « Vous me connaissez, je vous vaincrai tous les six, en une seule fois, je vais le faire juste là. Vous savez que je peux le faire. » Et ils ont fait marche arrière. C’était vraiment quelqu’un. Mais il était juste tout le temps en colère, toujours frustré. Peu importe ce qui s’était passé, ce n’était pas assez bien. Vous voyez, quand vous n’avez pas Christ dans votre vie, c’est comme ça. Rien ne satisfera jamais un homme, sauf Christ.

Notre relation fut trés, trés difficile. Je vivais dans une grande peur. Et alors, quand j’avais environ 16 ans, il semblait que les choses commençaient à changer. Mon père et moi, nous commençames à avoir une… une meilleure relation. Quad j’étais petit, j’étais toujours vraiment petit, « l’avorton de la famille. » Je sais que je n’étais pas à la hauteur de mon frère ainé. Mais quand j’ai eu 16 ans, il semblait que tout changeait. Je pense que j’ai pris 30 cm cette année-là, pris du poids et je ressemblais plus à quelque chose dont mon père pouvait être fier. Donc les choses allaient bien. Et un jour, nous étions en train de travailler dans le ranch. Je venais d’avoir 17 ans et nous étions en train d’installer du fil de fer. Bon, ici à Rhodes Island, vous ne savez peut-être pas ce que c’est, mais vous prenez un gros rouleau de fil de fer barbelé, vous passer une barre de fer à travers, un homme prend un côté et l’autre prend l’autre côté et vous déroulez le fil pour construire une barrière pour les chevaux ou le bétail. Et nous parlions tandis que nous avancions, nous riions mêmes, nous passions un bon moment, et tout d’un coup il a crié. Et quand il a crié, je l’ai attrapé et nous sommes tombés tout les deux sur le sol et quand je l’ai retourné, il était mort. Il était mort d’une attaque cardiaque massive.

Et, à ce moment-là, tout dans ma vie a changé. Tout. Je n’étais pas chrétien mais j’étais plutôt connu comme, bon, « un bon gars », vous savez, et en l’espace de quelques semaines, j’allais soûl à l’école. J’ai fini par être viré de l’équipe de basket-ball dont j’étais le capitaine. Toutes sortes de choses. Or, les gens regardaient ça et ils disaient : « Wow… » et oui. Ils regardaient ça et ils disaient : « Ce pauvre gars… » Non, pas du tout. Vous voyez, on vous a enseigné à penser qu’il est une victime de la mort de son père. Ce n’est pas vrai. La mort de mon père a donné à ma chair mauvaise l’occasion de faire ce qu’elle a toujours voulu faire. Il n’y avait aucune autorité. Je pouvais vivre maintenant. Je grandissais. Je devenais plus fort. Personne ne me dit quoi faire. Et donc je n’étais pas une victime, j’étais un coupable. Et bien que je semblais être un bon garçon, je n’étais pas un bon garçon à l’intérieur. C’est juste que j’avais une autorité trés forte au-dessus de moi. Et pour vous les enfants, qui sont êtes éduqués à la maison, vous devez réaliser quelque chose. C’est peut-être l’autorité de votre mère ou de votre père et la sagesse et même leur relation avec Christ qui maitrisent votre moralité ou votre immoralité. Juste parce que vous êtes éduqués à la maison ou ceci ou cela ne signifie pas que vous êtes une personne sainte. Vous pouvez faire semblant et même ne pas savoir que vous faites semblant. Et ensuite quand cette figure d’autorité est enlevée de votre vie, vous devenez un sauvage. Bon, non, vous ne devenez pas réellement un sauvage, vous commencez à démontrer ce que vous avez toujours été secrêtement. Donc si vous voyez ça en vous-mêmes ce matin – courez vers Christ. Courez vers Christ, vous voyez.

Donc, j’ai terminé mes études secondaires, ne sachant pas ce que j’allais faire et un jour, j’étais au palais de justice, pour une raison quelconque, là-bas en ville et mon entraineur de basket-ball ou un de mes enseignants là-bas à l’école, il m’a regardé et a dit: « Hey, Washer! Tu vas dans l’armée? » J’ai dit : « Je ne sais pas. Pourquoi? » Il a dit : « Parce que c’est le seul endroit où tu pourrais aller, là où en prison. » Et ça m’a rendu tellement fou. Il a dit : « Parce que tu ne peux pas marcher en-dehors de la société. » Cela m’a rendu tellement fou que je suis allé appeler un conseiller scolaire même si j’avais déjà terminé mes études, une trés gentille femme à notre école et je l’ai rencontrée dans sa maison et j’ai dit que je voulais aller à l’université quelque part. Donc je suis allé dans une université, une bonne, une petite mais une trés bonne. Vous savez comment les gens essaient de se glorifier d’une manière… vous savez, j’étais un bagarreur, j’étais un buveur, j’étais ceci, j’étais cela… J’étais juste le crétin le plus centré sur lui-même, le plus égoïste, que vous ayez jamais rencontré dans votre vie. Tout tournait autour de moi. Je voulais avoir de bonnes notes pour devenir avocat pour me faire beaucoup d’argent. Je soulevais des poids 3 heures chaque jour parce que je voulais être plus grand et plus fort que tous les autres gars. Je faisais tout ce que je pouvais pour être le centre de l’attention. Je voulais toujours être un super-héros. La vanité. La vanité. Et plus vous vous abandonnez à ça, plus vous semblez ridicule. Vous savez, « l’empereur n’a pas de vêtements. » (expression américaine) Et j’ai continué avec ça. Et alors, quand vous faites ça, vous vous abandonnez de plus en plus à l’illusion. Et vous commencez à mentir. J’étais un des plus grands menteurs que vous ayez jamais rencontré dans votre vie. Je peux me rappelez une fois mentant à un – j’étais allé avec un de mes amis, il a dit : « Mec, je ne veux pas travailler demain. Il va faire tellement beau. » J’ai dit : « Pas de problème. Allons parler à notre patron. » Donc je suis allé là-bas et j’ai inventé, juste là, la plus grosse histoire improvisée. Un des plus gros mensonges du monde et nous sommes sortis et mon ami m’a regardé, mon meilleur ami, et il dit: « Tu sais, tu es effrayant. Tu es effrayant. » Et j’ai dit : « Qu’est-ce que tu veux dire? » Il dit : « Je savais que tu mentais mais je t’ai cru. » Et je faisais ça.

Mais une des choses les plus magnifiques c’est que Dieu n’a pas permis à ma conscience d’être gravée au fer rouge. Plus je descendais en profondeur dans ma propre vanité, plus je me détestais, plus je me voyais dans les ténèbres. Et ensuite l’oeuvre du Saint Esprit… Tout dans ma vie était un mensonge.

J’ai changé d’école parce que j’avais décidé que je voulais être un avocat du pétrole et du gaz alors je suis allé à l’université du Texas et j’ai pensé : « C’est une nouvelle opportunité. Je vais être une personne différente quand je serai là-bas. » Bon, vous savez comment c’est. Je n’étais pas une personne différente. Cela n’a pris que quelques semaines et j’ai été pris dans les mêmes mensonges et je devais vivre quelque chose de totalement faux, tout. Et j’ai réalisé que j’étais pris au piège. Je ne peux pas changer. Et quelques fois – et je ne sais pas si vous avez fait ça et je me levais le matin pour aller en cours et je peux me rappeler entrant, vous savez, il faisait noir, allumer la lumière de la salle de bain, ouvrir la douche et me tenant là dans la douche et de telles ténèbres, pas en-dehors de la pièce, mais en moi c’était comme un désespoir total. « Pourquoi – » ce n’était pas un philosophique : « Pourquoi suis-je vivant? » C’était juste les ténèbres. Il n’y a aucune espérance. Il n’y a rien. Il n’y a absolument rien.

Et parce que je m’aimais et que je voulais être le centre de l’attention de tout le monde, je soulevais des poids. Je vivais pour soulever des poids et j’étais sous stéroïdes. Et je peux me rappeler une nuit, il était une heure du matin, je ne pouvais pas dormir et j’avais une bouteille de pillules dans la main et je les regardais et je me suis dit : « Je sais qu’elles ne me tueraient pas si je les prenais toutes en une seule fois mais j’aimerais avoir quelque chose qui pourrait le faire – je suis tellement misérable. » Et j’ai continué à le dire encore et encore, je me rappelle que c’était la parole: « Je suis l’être humain le plus misérable de cette planète. »

Vous savez, dehors – pour certains d’entre vous qui peut-être pensez que le monde est vraiment une bonne chose j’ai vraiment profité de ce truc cool. J’étais bien-connu comme étant un gars avec qui trainer. Vous savez, je ris toujours quand je pense à – je connaissais des gens trés beaux, des manequins et ceci et cela et je ris toujours à chaque fois que je vois un manequin sur un panneau publicitaire. Parce que je dis aux jeunes hommes : « Vous voyez cette belle femme là-bas? » Ils disent : « Oui. » Je dis : « Je l’ai vu à 4 heures du matin la tête dans les toilettes, en train de vomir. Je l’ai vu sans son maquillage. » Et, vous savez, j’ai vu ça, j’étais là-bas, j’ai fait ça, j’ai eu le T-shirt et c’est juste – à moins que Dieu ne marque votre conscience au fer rouge peu importe combien cette vie apparait belle au-dehors, c’est la chose la plus dégoutante du monde à l’intérieur. Je savais que ma vie était misérable. Mais je pense que la pire chose, c’est que je savais que ma vie n’était qu’une fabrication, n’était qu’un mensonge. Et je savais que j’étais dans l’esclavage parce que quelqu’un pouvait me poser une simple question et je ne pouvais pas leur dire la vérité. J’inventais quelque chose parce que je savais que je pouvais. Un de mes amis a dit : « Mec, tu vas devenir un grand avocat. » Et je pensais en moi-même : « Oui, je finirai en prison ou dans le suicide » vous savez, je savais que j’aurais pu.

Et donc j’étais assis là sur le lit et il est environ 1h, 1h30 du matin et il y a un coup à la porte. Je dis : « Qu’est-ce….. que c’est? » Donc j’ouvre la porte, c’était un immeuble d’étudiants d’université, j’ouvre la porte et il y a ce gars là, à peu prés cette taille, un étudiant de première année, et il est, comme, tremblant. Je le regarde et il dit: « Tu vas certainement me frapper. » Je l’ai regardé et j’ai dit : « Tu sais, tu as certainement raison. » Et il continue : « Mais je vais te dire quelque chose. » Et je suis en train de penser, hey, ce gars est – il y a quelque chose qui ne va pas chez lui, vous savez. Il continue : « Je vais te dire quelque chose. » Et j’ai dit : « okay » Il continue : « Je ne peux pas le garder plus longtemps. » J’ai peur de toi, mais j’ai plus peur de Dieu et je ne peux plus le garder. » Je dis : « Okay, quoi? » Il continue : « Depuis deux semaines, Dieu me dit de venir te dire quelque chose et j’avais peur de le faire, mais je ne peux pas dormir et je dois te le dire. » Je dis : « C’est – tu me fais vraiment flipper. »

Et j’ai dit : « Okay, c’est drôle, je continue : « Okay, qu’est-ce que Dieu doit me dire? » Voici ce qu’il a dit: « Tu es misérable et tu vas rester misérable jusqu’à ce que tu abandonnes ta vie à Jésus Christ. » Et, c’était comme s’il m’avait frappé avec un camion, parce que je pensais en moi-même, vous savez, quand j’étais en train de penser que j’étais l’humain le plus misérable, je ne le disais pas à voix haute. Il n’a pas pu entendre ça à travers la porte. Et donc jusqu’à 4h30 du matin, nous avons marché autour du campus et il me disait des trucs et je l’ai regardé et j’ai dit: « Hey, je connais l’église catholique et je connais les Baptistes et je sais qu’ils sont, tu sais, opposés. Je connais ces groupes et je ne veux rien avoir à faire avec aucun d’eux. » Et voici ce qu’il a dit, il a dit : « C’est bien, mais je ne parle pas des catholiques et je ne parle pas des Baptistes. Je parle de la personne de Jésus Christ et je suis désolé, vous ne pouvez pas échapper à celui-là. Que vas-tu faire avec Lui? »

Et j’ai vraiment commencé à y réfléchir. J’ai pensé à ça et j’ai pensé à ça. Et ma mère avait mis une vieille Bible King James dans ma valise et je l’ai trouvée dans mon appartement quelque part – en la cherchant, je l’avais planquée quelque part Et j’ai ouvert la Bible, ce fut quelques jours plus tard, et elle disait ceci, je l’ai ouverte à un passage, il disait : « L’homme! Ses jours sont comme l’herbe. Il fleurit comme la fleur des champs. Lorsqu’un vent passe sur elle, elle n’est plus, et le lieu qu’elle occupait ne la reconnait plus. » Et ça m’a rendu fou parce que je me suis assis là et j’ai dit : « je le sais. C’est une partie de mon problème. » Parce que je me rappelle mon père – il était trés intelligent, trés puissant, trés respecté, pourtant quand il est mort, je me rappelle les funérailles, quand les gens sont venus voir cette nuit-là j’ai vu un homme parlant de ses affaires, ses meilleurs amis, certains d’entre eux riaient même, vous savez, ils étaient sincères mais c’était comme si mon père mourait et tout le monde continuait avec leur vie. Et j’ai pensé en moi-même : « C’est exactement comme ça que ça va être avec moi. C’est la même chose pour tout le monde. Vous n’êtes que de l’herbe. Vous mourez. »

Et donc j’ai pris la Bible et je l’ai remise, comme ça, rapidement et j’ai dit, au fond : « Merci Dieu de m’avoir dit quelque chose que je savais déjà. » Mais ensuite, je l’ai reprise aprés quelques minutes, et il était dit: « Mais la bonté de l’Eternel dure à jamais pour ceux qui Le craignent. » Et le « à jamais » est la partie qui m’a sautée aux yeux. Et donc je lisais un peu et j’écoutais un peu ce gars et j’ai commencé un peu à comprendre quelque chose de l’Evangile. Et alors un jour, je suis à la bibliothèque des étudiants, l’université du texas nous sommes en train de photocopier des études sur le pétrole parce que nous avions cette équipe – nous étions en compétition contre d’autres équipes là à l’université, vous savez, cette salle de classe dans laquelle vous êtes ces compagnies maquettes et vous devez faire toutes les choses différentes des études pétrolière pour la comptabilité. Et donc nous photocopions des études là et une des filles, la seule fille de notre équipe, vient vers moi et elle dit: « Hey, je fais une fête demain soir. Pourquoi ne viens-tu pas? » Et j’étais passé par cette étape des fêtes et tout le reste et j’en étais arrivé au point où je n’allais plus aux fêtes j’allais juste dans un bar, vous savez, un bar, vous savez, j’allais juste dans un bar, je m’asseyais là et je me soûlais. Je pouvais y aller pendant deux semaines sans parler à personne. Je ne m’interessais plus à rien. Et je ne sais même pas ce qui m’a conduit à vouloir avoir de bonnes notes tout le temps. Je crois que c’était la seule raison pour laquelle je devais être vivant. Donc je l’ai regardé et j’ai dit : « Non, je ne vais pas à ta fête. » Et elle m’a regardé et tous les gars qui me connaissaient me regardaient et souriaient et me regardaient tandis que je lui parlais. J’ai dit : « Je ne vais pas à ta fête. » Et elle a dit : « Pourquoi? » Et honnêtement devant vous, ce que je vais vous dire est la vérité je l’ai regardé, ce n’était pas prémédité, ce n’était rien, je l’ai regardé et voici ce que j’ai dit, j’ai dit : « Je ne vais pas à ta fête parce que je crois en Jésus Christ et je vais Le suivre. » Quand j’ai dit ça, j’ai vu leur visage et j’ai vu mes amis, des connaissances là dans cette compagnie avec moi, je les ai vus me regarder avec un regard sur leur visage le plus choqué comme, « Mais qu’est-ce qu’il fabrique maintenant?’ Et c’était comme – avez-vous vu ces dessins animés où l’ampoule fait « click » Littéralement ce fut – je peux encore me rappeller ce moment-là – ce fut… Ce fut… et je l’ai regardée et elle m’a regardé et j’ai dit : « C’est exactement ce que je vais faire. Je vais sortir de ce batiment maintenant et je vais suivre Jésus Christ. J’aime Jésus Christ et je vais suivre Jésus Christ. » Et je me suis détourné d’eux, j’ai rassemblé mes affaires et j’ai commencé à sortir de cette bibliothèque et, littéralement, c’était comme si quelqu’un me portait. Tout ce que je savais c’est que j’étais aimé par Dieu et tous mes péchés étaient partis. C’est tout ce que je savais.

Et c’est quand je m’occupe des âmes, vous devez faire trés attention – je vais faire une petite déclaration théologique ici maintenant, vous devez faire trés trés attention parce que nous sommes sauvés par la repentance et par la foi mais aux étapes initiales de la conversion, cela ne se manifeste pas de la même manière. Par exemple, j’étais une personne mauvaise, mauvaise mais je n’étais pas assis là à ce moment-là pensant à quel point j’étais mauvais, ce n’était pas une manifestation puritaine parfaite de la repentance, je ne réfléchissais pas à ça. Tout ce que je savais c’était que Dieu m’aimait et que j’étais réconcilié. Et je ne pouvais même pas utiliser ce mot mais c’était ce que je savais. Maintenant, vous savez : « Bon, il n’y avait aucune repentance. » Si, il y en avait une. Elle a commencé à se manifester, chaque jour je voyais un peu plus à quel point j’étais mauvais et cela me brisait le coeur de plus en plus.

Donc quand vous vous occupez des âmes, vous devez faire trés trés attention parce que j’ai vu des gens qui trouvaient trés peu d’assurance parce qu’ils n’avaient pas soi-disant eu cette expérience de conversion réformée puritaine parfaite – mais Jonathan Edwards non plus. Mais à la fin, ce qui se passe : la repentance commence, la foi commence.

J’étais si heureux et j’ai passé la porte de la bibliothèque et je l’ai ouverte et il y avait une fille qui entrait qui, je l’ai appris plus tard, priaient pour moi depuis 6 mois, elle et plusieurs autres qui étaient dans le même batiment que moi, et quand j’ai ouvert la porte, elle a dit : « Paul?! » Et j’ai dit : « Oui? » Elle continue : « Que t’est-il arrivé?! » J’ai dit : « Que veux tu dire par, que t’est-il arrivé? » Elle continue : « Ton visage. Tu es – Que t’est-il arrivé? » Et j’ai dit : « Je ne sais pas. » Et je me rappelle que j’étais effrayé. Je savais que j’étais un être humain différent. J’étais un homme différent. Et j’ai marché, couru – je courais quand personne ne me voyait et marchait quand des gens passaient à côté de moi, je devais revenir et trouver ce gars qui était dans mon appartement. Et j’ai dit : « Mike, j’ai peur! » Il a dit: « Qu’est-ce qui ne va pas? » Je continue: « Je ne suis plus moi. Je ne suis pas moi. » Et donc il m’a emmené vers ce gars qui m’a enseigné, qui était le résident, vous savez, le surveillant, qui était chrétien, Mike Martin, un grand texan. Et donc je frappe à la porte et Mike dit : « Qu’est-ce qu’il y a ? » Mike disait : « Dis-lui ce qu’il y a » Ils s’appelaient tous les deux Mike. Et je lui ai dit : « Je ne sais pas. Je crois en Jésus et je ne suis pas la même personne que j’étais il y a une heure. » Et il vient, me tape dans le dos, vous savez, un grand texan, il dit : « Mon ami, tu es né de nouveau! » C’est ce qu’il a dit. Et j’ai dit : « Qu’est-ce que c’est?! » Vous savez, « Qu’est-ce que ça veut dire? » Donc pendant environ un mois et demi, ce fut glorieux. Je ne pouvais penser qu’à Jésus. Je me rappelle le jour d’aprés où ils m’ont emmené à une étude biblique de Ryrie. J’avais cette bible d’étude Ryrie version NAS, je l’ai prise en cours. Et mes amis me regardaient encore, disant, « Qu’est-ce que tu fabriques, Washer? » J’ai dit : « Non, je suis né de nouveau. Je ne suis pas la même personne. » Je me rappelle revenant de cours en marchant le deuxième jour et il y a une grande foule sur la place des étudiants et ce gars est assis là, comme s’il préchait, mais il ne préchait pas il parlait d’humanisme et de liberté sexuelle et tous ces différents trucs et il n’y avait aucune moralité et je ne connaissais rien mais j’étais tellement en colère, je savais qu’il était un menteur. Et donc, j’ai traversé la foule, c’est comme si quelqu’un m’avait attrapé et poussé et je suis arrivé juste là où il était et j’ai dit : « Monsieur, » – d’une voix trés forte – « Vous êtes un menteur et vous êtes un trompeur et vous trompez tous ces gens. » Donc ce fut mon premier sermon. Pas grand chose n’a changé depuis lors.

Et pendant environ un mois tout allait vraiment bien parce que souvent quand Dieu sauve une personne, il l’immerge littéralement dans la grâce pour la protéger. Et alors un gars marche vers moi et il parle, et je luis dis que je suis chrétien, il dit : « Quand as-tu fait la prière? » Et j’ai dit : « Quoi? » Il continue : « Quand as-tu fait la prière? » J’ai dit : « Quelle prière? » Il continue : « La prière. » Et donc il s’est assis avec moi et m’a expliqué comment vous devez prier et demander à Jésus de venir dans votre coeur. Donc je dis : « Je n’ai pas fait ça… » Et ensuite, pendant les deux mois suivant, au moins six semaines, toute la misère est revenue. Chaque jour je disais : « Si je n’ai pas prier pour ça correctement, si je n’ai pas bien prier pour ça… » et j’ai fait cette prière encore et encore… et un jour j’ai réalisé que c’était idiot. Je suis une nouvelle créature. Je suis devenu une nouvelle créature ce jour-là dans la bibliothèque.

Mais voici ce qui s’est passé : Quand j’ai été converti, comme…, j’étais trés grossier, trés grossier et ça s’est arrêté comme ça. J’ai arrêté de boire, l’autre chose s’est arrêtée, Ce qui ne s’est pas arrêté c’était… mentir et amplifier les mensonges. Vous dites : « Bon, alors vous n’étiez pas sauvé parce que les menteurs n’héritent pas du Royaume. » Et bien, non, il y avait une grosse différence. Je pouvais raconter un mensonge aussi gros mais c’était comme si Dieu me perçait le coeur avec une lance à chaque fois que je le faisais. Et je devais revenir, c’est la chose la plus humiliante du monde, et aller vers mes amis et dire : « Je t’ai menti » ou « j’ai exagéré ceci. » C’était comme des poignards. C’était horrible. C’est comme si quelqu’un plantait un couteau dans votre gorge et vous traversait tout le corps à chaque fois. A nouveau, Dieu enlève certaines choses de notre vie au moment de notre conversion. Il permet à d’autres choses de rester jusqu’à ce qu’Il travaille en elles progressivement et cela nous fait marcher dans l’humilité, fait que nous ne bondissons pas et ne jugeons pas les autres. Nous savons que la sanctification est un processus.

Bon, je savais presque – Cela va être vraiment assez difficile à expliquer, mais je savais presque au moment de ma conversion que j’allais aussi précher. Et la raison pour laquelle je savais, c’est parce que quand j’étais un petit garçon, 14, 15 ans, 13, 12… Je révais la nuit et je pouvais toujours me voir me tenant devant un rideau rouge, un simple rideau rouge et un simple pupitre en bois et je préchais et j’avais l’habitude de me réveiller en criant et en disant : « Dieu » – parce que je haïssais l’idée d’être un prédicateur – je disais : « Je ferais n’importe quoi. Je serai sauvé » – Je disais ça – « si tu me promets juste que je n’aurais pas à précher parce que je ne veux pas le faire. »

Donc je savais à peu prés que c’était quelque chose… Et ce le fut. Ce fut quelque chose qui a commencé à venir et je sentais que je devais témoigner aux gens. Je peux me rappeler me tenant debout sur le campus tendant des tracts et, vous savez, les filles s’approchaient, les filles qui, vous savez, je pense, pensaient que j’étais quelque chose, je leur tends les tracts et elles les prennent, rient et les mettent en boule devant mon visage et les jettent sur le sol. Mes amis venaient vers moi et ils me poussaient sur le côté et ils disaient : « Qu’est-ce que tu as fait? « Tu as rejoint une secte? Mais qu’est-ce que tu fais? « Vous vous tenez là au milieu du campus, les gens pensent que vous avez perdu l’esprit. » Et je me rappelle, je leur ai demandé une fois, trois d’entre eux étaient venus vers moi, et j’ai dit : « Croyez-vous que Jésus est mort? » Et ils disaient : « Et bien, évidemment. Vous savez, tout le monde le sait. Il a fait ça. Je vais à l’église, oui. » Et je continue : « Il est mort! » Ils dirent : « Oui. » J’ai dit : « Que puis-je faire d’autre? Je suis un prisonnier maintenant. Je n’ai pas d’autre option. Je suis à Lui. »

Et il y a eu beaucoup de luttes et des choses qui ont avancé… quelque chose qui est vraiment – que je veux partager avec vous – Il y a environ 2 ans, 3 ans, une personne était en train de me parler et elle a dit : « Frère Paul, « nous ne voulons pas t’élever ou quelque chose comme ça, mais nous voulons partager ça avec toi – « Nous te remercions pour deux choses : « Une, ton courage – que tu te lèves et dise les choses que tu dis, même si les hommes te haïssent. Et deux : que tu dises la vérité. » Ils m’ont dit ça et je n’ai pas beaucoup réfléchi à ça, ensuite je suis monté dans ma voiture et je conduisais pour revenir à l’église où j’allais et je suis descendu de la voiture et tout d’un coup ce qu’ils m’avaient dit m’a frappé. Et j’ai commencé à pleurer d’une manière incontrôlable. Je devais entrer dans l’église et aller dans mon bureau. La raison ? J’ai pensé : « Regarde ce qu’ils disent … le courage et la vérité. » Avant d’être un croyant, même si j’étais fort, beaucoup de choses, j’étais tellement intimidé par les autres. Je pense que c’était la raison pour laquelle je soulevais autant de poids, je ne retournais même pas à Walmart pour rapporter quelque chose, vous savez, j’avais peur que quelqu’un ne soit en colère ou quelque chose comme ça. Et alors j’ai regardé en arrière et j’ai pensé : « Si il y a eu une seule chose qui m’a distinguée dans ma vie avant qu’Il n’y ait Christ, c’est que j’étais un menteur. » Je mentais plus que n’importe quel être humain que je connaissais. Et je m’asseois là et je dis : « Maintenant je suis connu comme étant courageux et racontant la vérité alors que j’étais le plus grand lâche et le plus grand menteur. »

Vous voyez ça? N’est-ce pas stupéfiant? Et je serais encore aujourd’hui le plus grand lâche et le plus grand menteur si il n’y avait pas eu la grâce de Dieu. Et je trouve ça stupéfiant – que quand je lis l’histoire « La vie de George Muller », vous savez, il a en charge des millions de dollars, il est mort dans le fond avec rien sauf le costume qu’il portait, il a pris soin de dizaines de milliers d’orphelins, il était réputé pour sa gestion des finances, et pourtant, avant sa conversion il était un voleur qui volait de l’argent à son propre père, il a été jeté en prison pour avoir escroqué des gens et ne pas avoir payé ses dettes. N’est-ce pas stupéfiant? Dieu prend ce qui n’est pas et fait que ça le devienne. Cela signifie que c’est tout par la grâce de Dieu.

Quelques fois je regarde mes enfants et je dis : « Croyez-vous que je sois un bon papa et que j’aime votre maman? » Et ils répondent : « Oui papa. » Et je continue : « La seule raison pour laquelle vous pouvez le dire, c’est à cause de ce que Dieu a fait pour votre papa, « parce que votre papa n’aurait pas été capable de se marier, d’avoir un mariage, n’aurait jamais été capable de s’occuper d’enfants, parce qu’il était esclave de sa propre vanité et de son péché. Donc tout le bien que vous recevez de cet homme est l’oeuvre de re-création de notre Seigneur et Sauveur, Jésus Christ. »

Et aprés avoir été sauvé, j’ai été trés, trés chanceux d’aller dans une église, c’était une église baptiste indépendante, mais indépendante, pas dans une dénomination, c’était juste une église baptiste. Et le pasteur là-bas fut un des hommes les plus inhabituels que j’ai rencontré. Il n’était pas réformé, il n’était rien de tout ça – je n’ai jamais vu jusqu’à ce jour un homme précher avec une telle puissance. Je n’ai jamais vu un homme si rempli du Saint-Esprit. Et tandis que j’étais là, un vieil homme du nom de frère Pittman a mis des livres dans ma main : « Le secret spirituel d’Hudson Taylor », « L’autobiographie de George Muller », « Pourquoi le réveil tarde » de Leonard Ravenhill et ces livres sur des hommes qui priaient, pas seulement priaient, priaient des heures et des heures et des heures chaque jour. Et voir un exemple vivant de la puissance du Saint-Esprit devant moi chaque dimanche et dans ces livres m’a fait réaliser quelque chose : le christianisme, bien que cela concerne la doctrine, et la doctrine est fondamentale, elle l’est, ce n’est pas seulement que la doctrine est fondamentale, cela concerne la vie et la puissance. C’est la puissance de vivre, Paul dit : « la puissance qui oeuvre avec vigueur en moi. »

Et je vous raconte ce témoignage parce que c’est absolument – je ne peux pas comprendre ma vie sans ça. Pour une quelconque raison, aprés quelques années dans mon christianisme Dieu a commencé à oeuvrer en moi une vie de prière que je n’ai jamais été capable de reproduire depuis. Elle a débuté par une heure par jour, ensuite deux heures par jour, quelques fois trois heures par jour… Presque fou. Je travaillais dans un restaurant pour m’aider financièrement pour l’école, dès que je rentrais de là, j’allais à la bibliothèque, repartais de la bibliothèque à 11 heures du soir je priais jusqu’à 1, 2 3 heures du matin, ensuite me levais le matin à 7 heures, allais en cours… cela a continué pendant des mois et des mois. Je sais que cela vous semble presque fou mais j’avais décidé que je voulais soit connaitre Dieu soit mourir. J’étais chrétien, je connaissais Dieu, j’étais né de nouveau, mais il y avait cette chose que je pouvais Le connaitre et que Sa puissance pouvait être une réalité dans ma vie. Et j’ai dit : « Je vais aller dans ce placard et je ne vais pas sortir jusqu’à ce que, soit Dieu me rencontre – je ne savais même pas ce que ça voulait dire – Dieu me rencontre ou je meurs. Je me suis endormi 15 minutes plus tard et tous mes camarades de chambre sont rentrés environ 3 heurs plus tard et m’ont trouvé endormi dans le placard. Ils pensaient que j’avais complètement perdu l’esprit. Alors j’ai commencé à programmer une alarme toutes les 15 minutes parce que j’ai jusqu’à aujourd’hui – parce que je travaille dur, quelques fois quand je prie je m’endors et donc l’alarme sonnait, elle me réveillait, je commençais à prier, je relançais l’alarme et pendant des mois, ma prière n’était que : « Seigneur, cela fait 47 jours maintenant… et Tu n’es toujours pas venu. Tu as dit que si je Te cherchais, je Te trouverais. » Et ensuite : « Seigneur, cela fait 93 jours. » Et tout ce que je faisais pendant des heures c’était de m’asseoir là et de dire : « J’attends, je ne pars pas. Je ne pars pas » et j’étais juste assis là. Tout le monde est allé à une retraite de jeunes, une sorte de retraite de l’université au printemps, je ne l’oublierai jamais. Et je savais que le Seigneur voulait que j’aille dans la région montagneuse du Texas de l’ouest, je suis allé là-bas, 3 – 3, 5 jours et si quelqu’un m’avait vu, il aurait appelé les autorités. Je suis là-haut sur le sommet de la colline – j’en suis arrivé au point où je prends des pierres et je les jette aussi haut que je peux vers le ciel disant : « Va-t-elle toucher la porte? Va-t-elle touché la porte? « M’as-Tu entendu?! « Je suis toujours là! Où es-Tu? Où est le Seigneur, le Dieu d’Elie? » Je suis retourné à l’école. Une nuit, j’implorais Dieu… Je ne connaissais vraiment rien de la prière, j’étais seulement chrétien depuis environ une année ou presque – criant à Dieu : « Je suis toujours là. » Attendant là depuis trois heurs en disant : « Encore là. Me voici. Encore là. »

Et tout d’un coup, j’ai crié : « Père… s’il Te plait… » Maintenant, certains d’entre vous ne vont pas être d’accord avec moi et je m’en moque, mais à ce moment-là, Dieu est rentré dans cet endroit d’une manière telle que j’ai été jeté sur le sol et je suis couché là dans une position foetal couvrant ma tête de mes bras, pensant que j’avais peut-être soit blasphémé soit qu’Il était malade et fatigué de ce que je faisais – j’avais tellement peur, je suis couché là, je ne pouvais pas contrôler mon corps. Je ne sais pas combien de temps cela a duré. J’étais convaincu qu’il y avait des camions de pompiers et la police et tout le reste à l’extérieur de mon batiment patce qu’il y avait certainement un feu venant du ciel sur la terre. Ensuite je ne sais pas après combien d’heures mais j’ai été rempli d’une telle joie. Ma bouche s’est ouverte toute grande, et c’est comme si les Proverbes et les Psaumes sortaient, et non – n’ayez pas peur, je ne parlais pas en langues. Masi pendant des heures, je n’ai fait que dire de grandes choses sur Dieu, des choses magnifiques sur Dieu.

Maintenant, quoi que vous vouliez dire, je peux vous le dire, ma prédication dans les rues, tout a changé. Est-ce que je lutte encore contre le péché? Oui. Est-ce que je transporte partout un réveil religieux dans ma poche? Absolument pas. Mais la présence du Dieu vivant est plus réelle pour moi dans ce batiment maintenant, que votre présence, à vous tous ensemble. Et la chose principale que je voulais vous dire c’est que notre Seigneur Dieu est plus qu’une vérité propositionnelle. Et vous ne serez jamais capable de me dire que les saints de l’Ancien Testament avaient plus connaissance de la présence de Dieu que ceux d’entre nous dans le Nouveau Testament pour qui l’accomplissement de toutes choses est venu. Ce Dieu est un Dieu surnaturel, que dans la prière un homme peut rencontrer Dieu et que Dieu peut s’approcher d’un homme ou d’une femme jusqu’à un point qu’ils ne peuvent même pas – Je comprends le langage apocalyptique maintenant – Qu’une des raisons pour laquelle un prophète écrit dans une langue aussi étrange, c’est parce qu’il est à la frontière de ce qui est la folie. Il regarde des choses que même notre esprit ne peut comprendre. Sa langue ne pouvait pas expliquer parce qu’il ne pouvait pas comprendre. Ce que j’essaie de communiquer à mes enfants au travers de chaque doctrine – Nous voulons qu’ils comprennent les confessions. Nous voulons qu’ils comprennent les principes et les proverbes et tant d’autres choses, mais ce que je veux que vous voyez c’est ceci, notre Dieu est un Dieu vivant. Et comme Leonard Ravenhill disait : « Tout le monde veut donner une nouvelle définition du christianisme, mais ce que le monde attend, c’est une nouvelle démonstration du christianisme. » Ces choses ont été fondamentales pour le reste de ma vie. Donc nous… nous terminerons ici. Mais laissez-moi vous dire ceci. Quand nous parlons de ça, chercher Dieu et les expériences, deux vies ne sont pas les mêmes, ce qui arrive à un croyant n’arrivera pas forcèment à un autre. Nous ne devrions pas chercher les expériences, mais nous devrions chercher Dieu en Christ. Mais ce avec quoi nous devrions repartir, c’est ceci: Il y a un christianisme dehors, il y a un Dieu dehors qui attend que nous l’invoquions. Et d’être poursuivi avec audace. Et d’une telle audace, il en retire un immense plaisir. C’est comme, quelques fois c’est presque comme s’Il regardait les anges et disaient : « Revoilà le sauvage. » Une telle violence. Dieu prend plaisir à ça. Un de mes poèmes favoris est : « Il y a de la joie dans le voyage, une lumière que nous pouvons aimer sur le chemin. Il y a une merveille et une violence à la vie, et la liberté pour ceux qui obéissent. » Laissez-moi prier. Veuillez, s’il vous plait, visiter notre site web: heartcrymissionary.com vous y trouverez des informations sur le ministère, notre but, nos croyances et nos méthodologies et d’importantes informations sur les missionnaires que nous avons le privilège de servir.