La force de motivation de l’amour du Christ

L’apôtre Paul s’est abandonné pour les choses de Christ, mais qu’est-ce qui a motivé un tel homme ? Qu’est-ce qui l’a poussé à risquer sa vie ? C’est parce que le plus grand privilège imaginable lui est arrivé : le Fils de Dieu, Jésus Christ, a aimé Paul et s’est livré pour lui sur la Croix. C’est l’amour de Christ pour Paul qui a contrôlé sa vie, ses décisions, et c’est cet amour qui doit nous motiver nous aussi.


Père, je prie pour que notre âme, notre esprit, Seigneur, puisse rester calmes. Nous prions pour qu’il y ait un calme créé par Dieu ici. Seigneur, nous prions pour que Tu t’approches juste maintenant. Dans le nom de Christ, je prie. Amen. Voudriez-vous s’il vous plait ouvrir votre Bible à 2 Corinthiens 5? Frères, j’apprécie réellement toutes les prières. J’ai encore un léger mal de tête, et je me sens un peu dans le brouillard, donc si vous vouliez prier pour moi pendant que je prêche, j’apprécierais vraiment beaucoup. Frères, je vous le dis d’emblée, le titre de mon message est « Le pouvoir de motivation de l’amour de Christ ». Là, au verset 14, « Car l’amour de Christ nous contrôle. » Ou l’amour de Christ nous contraint, ou nous presse. C’est de cela dont je veux parler aujourd’hui. Mais je veux le lire dans le contexte. L’apôtre Paul sous Christ. Prototype, pourrait-on dire, missionnaire. Nous pourrions le décrire comme le genre de personne dont John parlait. Le genre de personne qui a laissé tomber les choses de ce monde. Le genre de personne qui s’est abandonné pour les choses de Christ. Qu’est-ce qui a poussé un tel homme à agir ? Qu’est-ce qui l’a poussé à agir ? Parce que je veux être contraint par la même chose. Parce que nous nous accrochons fermement. Plus fermement que nous le pensons. Je veux être comme Paul. Je veux être prêt à laisser partir absolument tout, n’importe quand. Je veux vivre libre de ce monde. Et je veux être conduit par les mêmes choses qui l’ont conduit. Ces versets contiennent cette déclaration bien connue : L’amour de Christ nous presse. Voyons ça dans le contexte. Commençons en lisant le verset 11. D’abord, cette première partie, « Connaissant donc la crainte du Seigneur, nous cherchons à convaincre les hommes, » Cela appartient probablement au verset 10. Dans le verset 10, vous avez le tribunal de Christ. Afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant dans son corps. Connaissant donc la crainte du Seigneur, nous cherchons à convaincre les hommes; C’est probablement là qu’il faut le mettre. Verset 11, à mi-parcours. « Dieu nous connait, et j’espère que dans vos consciences vous nous connaissez aussi. Nous ne nous recommandons pas de nouveau nous-mêmes auprès de vous; mais nous vous donnons occasion de vous glorifier à notre sujet, afin que vous puissiez répondre à ceux qui tirent gloire de ce qui est dans les apparences et non dans le coeur. En effet, si je suis hors de sens, c’est pour Dieu; si je suis de bon sens, c’est pour vous. Car l’amour de Christ nous presse, parce que nous estimons que, si un seul est mort pour tous, tous sont donc morts; Et qu’Il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour Celui qui est mort et ressuscité pour eux. Ainsi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair; et si nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne Le connaissons plus de cette manière. Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Et tout cela vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec Lui par Christ, et qui nous a donné le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec Lui-même, en n’imputant point aux hommes leurs offenses, et Il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc les fonctions d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous; nous vous en supplions au nom de Christ: soyez réconciliés avec Dieu! Celui qui n’a point connu le péché, Il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en Lui justice de Dieu. » La force de motivation de l’amour de Christ. Bon, je crois que lorsqu’il est question ici de l’amour de Christ nous pressant, il ne s’agit pas spécifiquement de notre amour pour Lui, mais de Son amour pour nous. Maintenant, sans aucun doute, Son amour pour nous produit notre amour pour Lui. Mais je pense que ce que Paul a à l’esprit est en fait Son amour pour nous comme démontré dans Sa mort pour nous. Posons-nous juste cette question juste au début. D’où cela vient-il? Vous savez, nous venons de le lire. À première vue, cela peut sembler un peu confus. Il y a beaucoup de choses qui se passent ici. Beaucoup de choses sont dites. D’où vient « l’amour de Christ nous presse »? Comment Paul a-t-il eu ça? Ce que j’aimerais faire, c’est juste regarder brièvement les versets 11, 12 et 13 pour laisser le contexte nous entrainer dans ces mots. Premièrement, le verset 11. Repris à mi-parcours, « Dieu nous connait. » Maintenant, le « nous ». Paul ne parle pas collectivement de lui-même et des Corinthiens. Il ne dit pas, avec son bras autour des Corinthiens, nous savons que Dieu nous connait collectivement. Ce n’est pas ce qu’il dit ici. Le « nous », c’est Paul et ses frères missionnaires. Paul et sa compagnie. Paul et Timothée. Paul et Tite. Ce sont les gars qui travaillent avec lui. Ce sont les autres gars qu’il envoie là-bas, ou qui sont venus avec lui dans l’église des Corinthiens. Et vous le verrez. « Dieu nous connait, et j’espère que dans vos consciences vous nous connaissez aussi. » Vous savez, il leur parle, la seconde personne – les Corinthiens. Le « nous », c’est lui et ses compagnons d’oeuvre. Maintenant, que se passe-t-il ici? Pourquoi? Pourquoi avez-vous même besoin de le dire? Pourquoi devez-vous dire aux Corinthiens, ce que nous sommes, Dieu le sait? Nous aimerions aussi que vous le sachiez. Si vous regardez 2 Corinthiens de manière collective, Paul parle de cette manière parce qu’il est attaqué. Des personnes sont venues dans l’église de Corinthe. Ils ont appelés « super apôtres » dans la version ESV (version anglaise). Des personnes viennent. Des personnes trompent l’église à Corinthe. Des personnes viennent avec un message différent. Des personnes viennent et attaquent Paul. C’est ce que nous avons. Regardez le verset 12. Vous pouvez le voir. « Nous ne nous recommandons pas de nouveau nous-mêmes auprès de vous; mais nous vous donnons occasion de vous glorifier à notre sujet, afin que vous puissiez répondre à ceux… Bon, regardez, il y a une troisième personne. Vous avez Paul et ses camarades. Vous avez les Corinthiens. Et ensuite il y a « ceux. » Maintenant, certains d’entres eux ou tous pourraient faire partie de l’église de Corinthe, et aussi ceux qui viennent de l’extérieur. Il veut que les Corinthiens soient capables de répondre à ceux qui se glorifient de l’apparence extérieure et non pas de ce qui est dans le coeur. Maintenant, regardez ça. « Nous ne nous recommandons pas nous-mêmes. » Très intéressant de lire 2 Corinthiens. Paul dira, je ne me recommande pas moi-même, mais je veux me recommander. Je ne me glorifie pas, mais je me glorifierai. Je ne veux pas me glorifier. Il n’y a rien à dire, mais je me glorifierai. C’est un va-et-vient. Si vous revenez en arrière et regardez 4:2. Et regardez la dernière ligne, là-bas, de 4:2. « Nous nous recommandons à toute conscience d’homme devant Dieu. » Vous savez ce que vous ressentez, le sentiment que vous avez dans ce livre est que Paul est très tiraillé. Il est tiraillé parce qu’il a été mis dans une position dans laquelle il ne veut pas être mis. Il a été mis dans une position parce qu’il est le représentant de Dieu, parce qu’il est l’ambassadeur de Christ, et il est attaqué et les Corinthiens croient à ces attaques, et donc ce qui est fait, c’est que cela le place à un endroit où il ne veut pas se glorifier; il ne veut pas se recommander lui-même, mais en même temps, il le fait. Et ce qu’il dit, je le fait à la vue de Dieu. Ce qu’il veut qu’ils sachent, c’est que ce n’est pas une glorification charnelle. Je ne le fais pas comme ces gars qui se glorifient dans l’apparence extérieure. Ce n’est pas charnel. Je le fais à la vue de Dieu. Et vous savez ce que nous sommes. Vous savez ce que nous étions quand nous étions là. Il ne se glorifie pas pour apparaitre devant eux comme quelqu’un de grand. En fait, plus tard, dans la lettre, il dit, je ne veux pas que quiconque me croit plus grand que je ne devrais l’être. En fait, quand il parle de sa glorification, il dit, je me glorifie de ma faiblesse, comme John en parlait. Pas qu’il soit une personne importante. Mais vous savez ce qu’il est? Par la volonté de Dieu, il est un apôtre de Jésus Christ. Et il ne va pas renier ça. Parce que des âmes reposent sur ça. Parce que le message qu’il apporte, est le message de la réconciliation. Et vous savez ce qui arrive? Quand ils l’attaquent, si vous vous trouvez vous-mêmes en train de croire les messagers de Satan, et pas le messager de Dieu, alors vous excluez Dieu, et vous excluez le message de Dieu, et cela peut vous coûter votre âme. Et donc, il va faire ça par l’amour qu’il porte à ces personnes. Ecoutez juste ça: N’y allez pas. « Sont-ils ministres de Christ? Je le suis plus encore. Je parle en homme qui extravague. » Vous voyez, ils se glorifient. Il arrive et il se glorifie, et ensuite il dit, c’est comme quand il le fait, il dit, je suis un imbécile; je suis un fou. Mais vous me poussez à le faire. Vous, les gars, devriez être ceux-là mêmes qui ont la capacité de répondre à mes détracteurs. Parce que vous savez ce que j’étais parmi vous. Ou ceci, 2 Corinthiens 12:1, « Il faut se glorifier… Cela n’est pas bon. J’en viendrai néanmoins à des visions et à des révélations du Seigneur. » « J’ai été un insensé: vous m’y avez contraint. C’est par vous que je devais être recommandé, car je n’ai été inférieur en rien aux apôtres par excellence, quoique je ne sois rien. » Donc ce qui arrive ici, c’est que Paul est forcé de se défendre lui-même. Tout ce que je peux penser, c’est… Je ne sais pas ce qui a traversé le coeur et l’esprit de Paul. Mais cela a dû être une des plus difficiles – d’après moi, d’après ma propre estimation – ce fut certainement une des lettres les plus difficiles qu’il ait dû écrire. Quand vous êtes attaqués, quand vous êtes méchamment attaqués, quand vous êtes faussement attaqués, lorsque des accusations sont portées contre vous, maintenant, quelques fois quand ça arrive, la meilleure chose à faire, c’est de juste rester silencieux, mais Paul ne peut pas être silencieux. Parce que cela ne concerne pas seulement votre réputation, cela concerne la vérité qu’ils croient. Cela concerne l’Evangile. Ces personnes qui sont venues et ont porté des accusations. Elles apportaient un autre évangile. Elles apportaient un autre Christ. Et donc il doit se défendre lui-même, parce qu’en se défendant lui-même, il défend son propre apostolat, et en le défendant, il défend le message qu’il a reçu de Dieu. Remarquez de quoi ils se glorifient, vous regardez le verset 12 là-bas. Il veut qu’ils soient capables de répondre à ceux qui se glorifient de l’apparence extérieure. Vous savez quand ils en venaient à l’apparence extérieure, vous rappelez-vous ce qu’ils disaient de Paul? Sa présence est faible. Son discours n’a aucune importance. Vous avez les messagers de Satan, c’est une cible facile. Ils vont après les choses physiques. Bon, regardez le gars. Regardez-le. Petit, ou maigre, ou maladif. Regardez sa présence. Ce n’est pas un gars qui a beaucoup de poids. Ce n’est pas un gars qui, extérieurement, a une grande autorité. Et donc ils viennent et ils se glorifient, ils se glorifient de leurs références, et ils disent, mais Paul, il n’a pas ça. Regardez le gars, vous pensez que vous pouvez croire ce gars? Vous pouvez faire confiance à ce gars? Sa présence n’est rien. Il parle avec beaucoup d’audace dans ses lettres, mais quand il vient ici parmi vous, il n’y a pas grand chose là. Et pour ajouter à ça, certains l’ont accusé, remettant en question son caractère. Ils disaient qu’il faisait ce qu’il faisait par la chair. Ils remettaient en question son apostolat. Ils se demandaient si, oui ou non Christ avait même vraiment parlé à travers lui. Et le problème, ici, dans tout ça, allez à 2 Corinthiens 6:12. Le problème par rapport à ça, c’est que beaucoup de ces personnes à Corinthe étaient les propres convertis de Paul. Et au lieu de défendre leur père spirituel sous cette influence corrompue, ces mêmes personnes deviennent endurcies envers Paul. Ils se laissent séduire par ce que font ces gens de l’extérieur. Ils deviennent endurcis envers Paul. « Vous n’êtes point à l’étroit au dedans de nous; mais vos entrailles se sont rétrécies. Rendez-nous la pareille, – je vous parle comme à mes enfants, – élargissez-vous aussi! » Ou allez à 2 Corinthiens 7:2. « Donnez-nous une place dans vos coeurs! Nous n’avons fait tort à personne, nous n’avons ruiné personne, nous n’avons tiré du profit de personne. » Vous voyez, il doit faire appel à eux. Le problème est, il veut qu’ils soient convaincus dans leur propre conscience de ce qu’il était et comment il s’est conduit, comment il s’est comporté, quand il était parmi eux. Il veut qu’ils aient la conviction de qui il est, afin qu’ils puissent être capables de répondre en son nom à ces détracteurs, ces types qui ne se vantent qu’à l’extérieur. Mais ce qui s’est passé, c’est que leur propre coeur doit être élargi. Leur propre coeur doit être amené à un endroit où il fait de la place pour Paul. Ils se sont endurcis à son égard. Et frères, alors que Paul termine la lettre, il dit au fond, cette autorité nous a été donnée. Et ce n’est pas pour vous dominer. C’est pour votre propre développement. Paul fait ce qu’il fait par amour pour eux. Paul se défend lui-même par amour pour eux. Par zèle pour la vérité de Dieu et un amour pour les Corinthiens, Paul est forcé de devoir se vanter de lui-même. Il est forcé dans cette direction. Regardez ceci, verset 13. « En effet, si je suis hors de sens… » Hors de sens. C’est comme être mis à l’écart c’est ce que cela signifie littéralement, ou d’avoir perdu la raison. Etre dérangé. Paul, tu es complètement fou. D’où cela vient-il ? Il ne l’a pas seulement imaginé. De toute évidence, il s’agit là d’une autre accusation portée contre lui. Paul a souvent été traité d’imbécile et de fou. Je veux dire, Festus, n’a-t-il pas dit ça? Paul, tu es complètement fou. Tu es fou. Tu as perdu la tête. Et même là, il dit : « Non, je ne le suis pas ». Et il ne l’est pas, mais c’est de cela dont il est accusé, et il dit, ok, admettons même que je le sois, si je le suis, dit-il, c’est pour Dieu. C’est Dieu que je sers. Peu importe ce que les gens pensent de moi, peu importe l’image que l’on a de moi, c’est pour Dieu. Ou si je suis sain d’esprit, c’est pour vous. Voyez-vous les deux choses qui le dirigent? C’est Dieu – le zèle pour Lui. Et un amour pour le peuple de Dieu. Paul a perdu la raison. Frères, avez-vous déjà remarqué, au milieu de ce monde, où les gens sont follement amoureux de leur péché, fonçant tête baissée vers l’enfer, et ils nous regardent, nous les chrétiens, les seuls à être sains d’esprit, et ils nous traitent de fous. Je réfléchissais quand je me suis converti, un de mes amis de lycée qui maintenant est un prêtre jésuite, il m’a dit que j’étais soit un fou de Jésus soit un fanatique de Jésus lorsque j’ai été sauvé. Et je ne l’ai pas entendu de sa bouche, je l’ai entendu d’un autre gars. Je jouais au softball et nous revenions de l’entraînement à la frappe depuis le champ extérieur, et l’autre équipe était dans le champ intérieur, et un des autres gars de l’autre équipe j’étais au lycée avec lui également, et alors que je passais à côté de lui, il m’a dit, Dave m’a dit que tu étais un fou de Jésus. Et je me suis arrêté dans ma course et je l’ai regardé et j’ai dit Curt, comment pourrais-tu ne pas être ainsi pour Christ? Mais vous savez, le truc c’est que, pendant tout le temps où je me droguais, me saoulant tout le temps, vivant une vie de sauvage, Dave ne m’a jamais traité de fou ou de fanatique. C’est le monde. C’est ce qu’ils font. Ils regardent Paul. Vous arrive-t-il de lire dans ces vieux livres? Comme, vous lisez Jonathan Edwards. Et comment appellent-ils les gens pendant le réveil? Les passionnés. Oui, mais frères, c’est une des béatitude, nous pourrions dire, heureux sont ceux qui sont appelés fous par le monde. Qui sont appelés passionnés. Et c’est le sujet. Suivre là où Paul va. Il dit, J’aimerais que vous puissiez me défendre, je déteste être mis dans cette position où je dois faire ça, je ne veux pas me recommander moi-même, je ne vais pas me recommander encore. J’aimerais que vous puissiez le faire. J’aimerais pouvoir peser sur vos consciences ici. Vous avez ces gens. Ils sont tous attachés à cette apparence extérieure. Il y a ces personnes qui sont arrivées, ils me traitent de fou, Paul s’oppose à toute accusation de folie. Et il déclare ici même, au verset 14, que, quoi que ce soit qui le poussait à un tel zèle pour Dieu et un tel amour pour les Corinthiens, peu importe l’apparence extérieure. Ne jugez pas un livre à sa couverture. Ne jugez pas les chrétiens de l’extérieur. Ne jugez pas Paul de l’extérieur. Jean le disait. Je pense que Jean parlait même de lui-même. Je pense qu’il se regardait et il évaluait les choses. Mais le truc, c’est nous devons nous débarrasser de l’extérieur et nous devons voir ce qui se passe là. Il dit, peu importe à quoi je ressemble à l’extérieur, ce qui menait Paul à être ce qu’il était et à faire ce qu’il faisait et à dire les choses qu’il disait, frères, cela ne venait pas de quelques délires d’un fou. D’où venaient-ils? Verset 14 « Car l’amour de Christ nous presse. » L’amour de Christ pousse ou il nous contraint. Si vous voulez savoir ce qui a motivé Paul ou vous voulez savoir ce qui a conduit cet homme, vous devez regarder sous la surface. C’est de là d’où vient le verset 16. Vous pouvez avancer juste un petit peu. « Ainsi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair; et si nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne Le connaissons plus de cette manière. » Vous voyez d’où ça vient? Ce n’est pas totalement sorti de nulle part. Paul n’a pas juste saisi ça. L’idée est que ces gars jugeaient selon la chair. C’est précisèment ce qui fait la faiblesse de sa présence, mais oh, la puissance de Dieu était sur lui. L’Esprit de Dieu se mouvait puissament sur cet homme. Vous Corinthiens, vous pouvez penser que je suis hors de moi. Vous pouvez penser que ma présence physique est faible, vous pensez que mon discours ne compte pas, mais écoutez, en tant que chrétiens, nous ne mesurons plus les choses de cette manière. C’est ce qu’il dit. Vous ne regardez pas de cette manière. Vous n’évaluez pas de cette manière. Evaluer Paul de cette manière, c’est l’évaluer exactement selon la chair, mais si vous enlevez les couches extérieures et la faiblesse extérieure, à l’intérieur, que trouvez-vous? A l’intérieur, vous trouvez un lion. A l’intérieur, vous trouvez un homme qui est fort. A l’intérieur, vous trouvez un homme qui est déterminé. Un homme qui est conduit. Frères, ce que nous trouvons, c’est un homme qui dit ici, quelque chose me maîtrise. Quelque chose m’a contraint. Quelque chose me tient dans ses filets. Quelque chose me lie. Si vous voulez savoir ce que c’est qui me conduit avec zèle envers Dieu et un amour envers vous, frères Corinthiens, voici. Voici ce que c’est. Ce n’est pas le délire d’un fou. A l’intérieur il est contraint de vivre comme ça pour Dieu et de vivre pour le peuple de Dieu et d’être dévoué pour Christ. Ce que les autres voient comme du fanatisme, ce n’en est pas. Ce que les autres voient comme de la folie, ce n’en est pas. L’amour de Christ est une force maîtresse ici. Et je regarde ça et je me dis à moi-même, Comment? Comment, Paul? Je veux t’imiter plus. Je veux te suivre plus comme tu suis Christ. Comment cela t’a-t-il saisi ? Et il nous l’explique. Frères, vous pouvez le voir ici. Verset 14. « Car l’amour de Christ nous presse, parce que… » Voici la raison : « Nous avons estimé ceci. » Que se passe-t-il? Nous avons estimé. La vieille KJV dit que nous avons jugé. Nous avons raisonné. Nous sommes arrivés à des conclusions. Paul réfléchit à l’amour de Christ. Et c’est une force qui a dirigé Paul. Et je veux que vous réfléchissiez. Avez-vous déjà vu des personnes qui n’accomplissent vraiment jamais rien? Ils ne restent jamais vraiment très longtemps sur quelque chose. Ils ne restent jamais vraiment concentrés. Ils sont ici et là. Ils sont instables. Ils commencent quelque chose, ils commencent l’école, ou ils commencent un boulot et ensuite ils arrêtent et ensuite ils sont dehors et ensuite ils font quelque chose d’autre. Frères, des personnes comme celles-là, il est très sûr de dire qu’elles ne sont dirigés par rien. Nous devons être dirigés par ce qui nous pousse à bouger dans la bonne direction. C’est ce qui arrive à Paul. Et regardez ce qu’il dit : J’ai estimé. C’est un homme qui est dirigé par cette force de l’amour de Christ parce qu’il y réfléchit. Il raisonne en fonction de cet amour. Ce n’est pas seulement qu’il ait quelques vagues sensations de l’amour de Christ. En fait, il y réfléchit. Et vous devez voir comment il pense ici. Frères, il vient face à face… C’est le Fils de Dieu. Il est devenu l’Agneau de Dieu. Pourquoi? Pourquoi? Le Fils de Dieu est pendu entre deux voleurs condamnés. Quel merveilleux amour est-ce? Qu’est-ce que c’est? Pourquoi a-t-Il fait ça? Il est mort pour moi. IL est mort pour nous. Pourquoi? Pourquoi a-t-Il quitté les salons du ciel? Pourquoi est-Il descendu? Il était dans un endroit – aucune douleur, aucune souffrance. Seulement la gloire. Un trône. Et Le voilà. Regardez-Le. La vengeance toute-puissante est tombée sur le Fils. Pourquoi? Pourquoi? Ce qui se passe, c’est qu’il pose des questions. Il veut arriver à des conclusions. Vous n’arrivez pas à une conclusion à moins que vous ne posiez des questions sur le sujet. Vous n’arrivez pas à des conclusions, vous ne jugez donc pas, à moins que vous ne réfléchissiez. Vous utilisez des principes cognitifs ou des facultés ici. Pourquoi? Pourquoi? Pourquoi est-Il mort pour moi? Que se passe-t-il ici? Parce que c’est comme ça que l’amour de Christ nous pousse. C’est comme ça qu’il contraint. Frères, si l’amour ne vous fait pas réfléchir et ne vous fait pas raisonner et ne vous fait pas déduire comme il le fait pour Paul, alors vous ne connaissez rien de cela, de l’amour de Christ, de la manière dont il sait tout sur le sujet. Pour Paul, l’amour de Chrit l’a contraint ici. Et donc, qu’est-ce c’était? Que pensait-il? Ok. Regardez le texte. 5:14. « Car l’amour de Christ nous presse, parce que nous estimons que, si Un seul est mort pour tous. » Un seul est mort pour tous. Ce n’est pas le monde entier sans exception. Un seul est mort pour tous. Maintenant, si vous regardez les versets 14 et 15, vous verrez qu’il est dit trois fois que Jésus est mort. Je reconnais que, si vous prenez juste ceci, « Jésus est mort pour tous, » je pense que si nous comprenons correctement la chose qui suit juste après ce qui est dit, vous pouvez voir que ce n’est pas pour tout le monde. Mais au cas où ce n’est pas clair en ce moment même, vous pouvez regarder la troisième fois ici. Notez le verset 15. « et qu’Il est mort pour tous. » C’est la troisième référence à Sa mort dans ces trois versets. Pour qui est-Il mort? Vous me le dites. De qui parle-t-on? Pour qui? Ceux qui vivent. Pour ceux qui vivent afin qu’ils ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour Celui qui est mort pour eux. Ou pour Celui qui est mort et ressuscité pour eux. C’est de ceux-là dont nous parlons ici. Nous parlons des chrétiens. Il parle de tous les rachetés. Frères, Il est mort. Il est mort pour nous. Maintenant, c’est vrai, et juste ici dans le contexte nous pouvons le voir, est-Il mort pour nous réconcilier? Oui. Est-Il mort afin que nos péchés puissent ne plus nous être comptés? Oui. Est-Il mort pour imputer cette justice par laquelle nous serions la justice de Dieu? Si vous descendez dans les versets 19, 20, 21, vous voyez exactement cette vérité. Jésus Christ est mort. Le Seigneur a placé l’iniquité de nous tous sur Lui. Il a pris ça à notre place, en notre lieu et place, pour nous. Oui, afin que nous puissions être pardonnés. Oui, Lui qui ne connaissait pas le péché, Il est devenu péché. Il ne connaissait aucun péché. Il n’y avait aucun péché. Il n’y avait aucune faute. Il n’y avait aucun défaut. Pas de péché originel. Il était né d’une femme, mais Il a été conçu par l’Esprit de Dieu. Il est sans défaut. Il est pur et Il est parfait. Et Il est devenu péché pour nous. C’est pour nous. Pourquoi? Afin que nous puissions devenir la justice de Dieu en Lui. Oui, c’est vrai que nous avons besoin du pardon. Oui, c’est vrai que nous avons besoin d’être sauvés de l’enfer. Oui, c’est vrai que nous avons besoin d’être sauvés de cette vengeance toute-puissante. Oui, c’est vrai et c’est dans le contexte ici. Mais frères, alors que nous réfléchissons, nous devons réfléchir. Nous devons penser ça, mais nous devons penser au-delà de ça. Parce que dans la pensée de Paul, il pense au-delà de ça. Ce « tous » ici, ce sont les chrétiens, Il est mort pour nous, et il y a une conclusion logique dans tout ça. Donc… regardez à la toute fin du verset 14. S’Il est mort pour tous, Il est mort pour tous les rachetés. Il est mort pour ceux qui sont vivants, afin qu’ils ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour Celui qui est mort et ressuscité pour eux. Frères, écoutez sa conclusion. Ecoutez le « donc. » « tous sont donc morts. » Tous sont morts. Voyez-vous ce que Paul dit? Ils sont tous morts. C’est la même chose dont il parle dans Romains 6. Il dit qu’ils sont rendus vivants. Nous mourons en Christ. Nous sommes rendus vivants en Christ. Cela parle de notre union avec Lui. Mais ce que vous avez ici, c’est que Paul ne laisse pas la croix simplement à notre justification. Il ne se contente pas simplement de notre pardon. Notez ce qu’il dit. Il est mort afin de faire quelque chose. Qu’est-ce que c’est? Frères, avez-vous écouté le frère John? Il nous a parlé de cette vie. La vie de la classe moyenne américaine. Et ce que Paul dit, c’est quand je vois Celui qui est monté. Il est descendu dans les parties inférieures de cette planète. Je Le vois. Il s’est humilié Lui-même. Pas juste comme un homme. Il était un serviteur. Vous pouvez L’imaginer en train de trembler tandis qu’Il porte cette coupe à Ses lèvres. Père, si cela est possible, éloigne cette coupe. Et le Père dit que ce n’est pas possible. Et Paul regarde ça et dit, Pourquoi? Pourquoi? Pourquoi fait-Il cela? Et il ne voit pas seulement à l’intérieur, oui, c’est pour mon pardon, oui, c’est afin que je puisse être réconcilié, oui, c’est afin que Dieu ne me compte plus mes péchés. Mais c’est plus. C’est plus. Nous devons aller au-delà de ça. Il y a une autre raison dans cette croix. Et il dit que cela a tout à voir avec votre et mon égoïsme. Voyez-vous ça? N’est-ce pas étonnant que ce soit là? Jésus est venu afin que vous puissiez mourir. Que le vieil homme puisse mourir. Il dit au verset 17, nous sommes de nouvelles créations. Les anciennes sont passées. Toutes sont devenues nouvelles. C’est ce qui se passe ici. C’est ce qu’il voit dans la croix. Mais le vieil homme, c’est ce qui meurt. Nous sommes morts. Il voit dans cette croix son union avec Christ, et il dit, est-Il mort sur cette croix? Et il dit, j’ai conclu quelque chose à ce sujet. J’ai conclu que je suis réconcilié. J’ai conclu que je suis pardonné. Mais j’ai conclu quelque chose d’autre par cette mort. J’ai conclu que, dans cette mort, Il est mort pour que je puisse mourir à moi-même. Afin que je puisse mourir à mon propre égoïsme. Ma propre ambition égoïste. Et que je puisse réellement vivre. Et que je puisse vivre pour Lui. Frères, c’est ce qui se passe. Pourquoi est-Il mort? Il est dit que c’est pour nous. Oui. Mais pour accomplir quoi? Au-delà du pardon. La délivrance. Vous voyez de quoi nous avons besoin d’être délivrés. Et ce que Paul dit, c’est c’est ce qui m’oblige. Je suis convaincu qu’Il est mort pour me libérer de mon égoïsme. Comment ça fonctionne? Comment l’amour de Christ… Va-t-Il mourir à ma place? Va-t-Il mourir à ma place? Le Voyez-vous là sur le sol dans le jardin? Cette sueur de sang est-elle pour moi? Vous remarquez qu’il dit, « pour eux. » Quelques fois nous pouvons dire, Oh, Dieu a envoyé Son Fils à la croix pour Lui. Oui, oui, Il l’a fait. Pour Sa gloire. Mais, vous ne voulez pas dire, bon, Il n’est pas mort pour moi. Vous ne voulez pas dire ça. Parce qu’Il est mort pour vous. Mais Il n’est pas mort seulement pour vous libérer de la culpabilité du péché. Et c’est ce que Paul reconnait. Pour moi? Pour moi? Cette sueur de sang est pour moi? Regardez ces soldats. La couronne d’épines sur Sa tête, c’est pour moi. Il a été fouetté, et c’est pour moi? Sous le ciel noir du jugement. C’est pour moi. Et c’est pour mettre à mort mon propre égoïsme, afin que je puisse vivre pour Lui. Quel merveilleux amour est-ce là? Vous voyez, c’est comme cela qu’il raisonne. Il va faire ça pour moi. Je suis contraint. C’est comme un vice. Et il ne faut pas l’envisager de manière erronée. Ce n’est pas de la servitude. Ce n’est pas de la servitude. Il n’y a pas de liberté comme celle-là. Ce sont les liens de l’amour, les cordes de l’amour. Nous devons être contraints de cette manière. Un homme qui jette ses bras autour de sa femme. Pourquoi? Il est obligé. Vous plongez dans ce steak et vous mangez. C’était bon. Vous êtes contraints par un appétit. Ce sont de bons appétits. C’est la plus grande liberté. Frères, laissez-moi vous dire quelque chose. Si le plus grand privilège imaginable de l’humanité est que Christ aille à la croix et meurt pour vos péchés, et bien, réfléchissez-y. Réfléchissez-y. Il est mort pour moi? Il est mort afin que je ne vive pas pour moi-même. Un des plus grands privilèges qui a été acheté pour vous en tant que chrétien, est que vous n’avez pas à vivre pour vous-mêmes, mais pour Celui qui, pour vous, pour vous, Il est mort et Il a été ressuscité. Nous avons besoin de plus de maniaques comme Paul. Nous avons besoin de personnes qui sont rationnelles comme Paul. Nous avons besoin de personnes qui réfléchissent comme ça. Nous devons réfléchir comme ça. Penser. Penser. Penser. Réfléchir à la croix. Revenir à la croix encore et encore. Je vais vous dire, la vie que John nous a appelée à vivre. Savez-vous ce qui va vous rendre libres? C’est quand vous réfléchissez. C’est quand vous réfléchissez à la croix. C’est quand vous réfléchissez au prix qui a été payé en votre faveur. L’Agneau de Dieu. Tué. Pour vous. Frères, c’est merveilleux! Vous serez contraints par ce que vous pensez. Nous devons revenir à ça encore et encore. Si nous raisonnons de la même manière que Paul, nous devons poser des questions sur cette croix. Pourquoi? Pourquoi a-t-Il fait ça? A-t-Il fait ça afin que je puisse avoir un meilleur jeu de golf? A-t-Il fait ça pour ça? Maintenant, regardez, je sais, comme le message de Kevin hier, peut-être, peut-être qu’il y aurait un moment pour vivre pour Christ, pour renier son égo là. Vous pourrez avoir un membre de la famille qui est perdu et qui veut vous emmener sur un terrain de golf. Mais vous savez ce que je suis en train de dire. Aller dans les zones frontalières tenues par les cartels. Aller en Irak. John ne vous a pas dit. Il y a eu un moment quand John était en Irak où la ville où il était a été attaquée par ISIS. Il a dit que les chrétiens locaux étaient assez perturbés. C’est une façon de mourir à soi-même. C’est une manière. Mais c’est une question de moment, Paul était un homme qui était contraint. Vous voyez ce qu’il dit au verset 13. C’était pour Dieu et pour eux. C’est vivre pour Dieu et pour les élus. C’est vivre notre vie. C’est le zèle. Et il dit que vous voulez savoir d’où cela vient? Cela vient de juste ici. Il y a une force de motivation directrice à l’oeuvre dans ma vie qui a à voir avec l’amour de Christ, et je la fais remonter à la croix. Et je regarde là-bas à cette croix, et elle me fait réfléchir, et elle me fait me poser des questions, et elle me fait arriver à des conclusions sur la raison de ma présence ici. Elle me fait arriver à des conclusions sur la raison pour laquelle Dieu m’a sauvé. Frères, il n’y a jamais eu de plus grande expression de l’amour envers l’humanité. Jamais. Nous faisons partie des quelques privilégiés à qui l’on a octroyé un tel privilège, que le Fils de Dieu est mort pour nous. Paul dit, va-t-Il mourir pour moi? Va-t-Il mourir afin que je puisse être un avec Lui? Et que je meure avec Lui? Est-ce pour cela? Afin que je puisse devenir une nouvelle création? Afin que je puisse être renouvelé? Pas juste le pardon. Afin je puisse en fait mourir à cet égoïste, et fier pharisien que j’étais. Si c’est pour cela qu’Il est mort, alors vous savez quoi? Cela me contraint, et je vais m’efforcer de chercher et de vivre pour la raison même qu’Il est mort pour moi. Et cela me contraint. Et cela me presse. Frères, nous devons réfléchir bien plus à la croix. Ou au moins, je dis ça parce que c’est une expression de mon propre coeur pour vous. Oui. J’ai l’impression d’être dans la Parole tout le temps. Mais je n’ai pas l’impression que je fais tout le temps de la croix une étude de la manière dont j’ai l’impression que Paul faisait. Et je reconnais ceci, si nous devons être plus comme Paul, alors nous devons réellement nous focaliser sur cette croix, tout autant qu’il le faisait. Parce que cela le contraignait. Et je vais vous dire, quand on laisse libre cours à des personnes qui sont vraiment émues et motivées par ce genre de force, cela va mettre le monde sens dessus dessous. Réellement. Frères, mourir à soi-même. Un des privilèges, les plus glorieux, et rachetés par le sang, pour les enfants de Dieu. C’est ce que vous voyez dans ces versets. Vous ne pouvez pas y échapper. Bon, frères, je dirai juste ceci. Réfléchissez, frères, réfléchissez sur cette croix. Réfléchissez sur cet amour. Jusqu’à ce que vous sentiez ce que Paul a senti. Jusqu’à ce que vous sentiez son influence contraignante. Réfléchissez. Réfléchissez. Frères, rappelez-vous ce que c’était d’être un pécheur perdu. Souvenez-vous de la fosse d’où vous avez été tirés. Christ a versé Son sang pour vous. Pour vous. Celui qui ressent l’amour de Christ comme Paul a senti l’amour de Christ, il est contraint de vivre comme Christ a vécu. C’est ce que je lis de la vie de Paul. C’est comme cela que je lis ces versets. Jésus est-Il mort pour moi? Pour moi? Quand j’étais Son ennemi? Pour moi? Alors, je vais vivre pour Lui. Je suis contraint par cet amour. Je vais vivre pour Lui. Vous voyez comme la croix stimule le sacrifice de soi? Elle stimule la sanctification. Elle rend un homme hors de lui. Je voudrais juste vous demander ceci: Vous savez, jugez-vous vous-mêmes; jugez-vous vous-mêmes en cela. Pouvez-vous dire ça? Je sais que nous pourrions être capable de dire non, je ne suis pas contraint par l’amour de Christ autant que je le devrais, mais je suis contraint par lui. Mais jugez-vous vous-mêmes. Si vous trouvez en vous-mêmes, non, non, je ne pense pas que je le suis. Alors nous dirions ce qui est dit ici: Soyez réconciliés avec le Dieu qui Seul peut vous sauver. Et au chrétien, à ceux qui disent oui, je suis contraint par cet amour. Je voudrais juste vous dire, plus. Réfléchissez plus. Que votre esprit soit fixé sur les choses d’en haut. C’est une des choses les plus nobles que nous puissions faire avec notre esprit. Ce sont les meilleures conclusions auxquelles vous pouvez arriver avec votre esprit. Les conclusions sur ce que la croix signifie pour vous. Et pour votre vie. Père, nous Te demandons, donne-nous une vision, des vues, des manifestations fraiches, neuves et glorieuses de la croix. Nous Te remercions pour le don incroyable que Tu nous as accordé. Nous Te remercions dans le nom de notre Seigneur Jésus Christ, Amen.