S’abandonner à Son amour

Christ est mort pour vous ; Il ne va donc certainement pas exiger de vous quoi que ce soit qui puisse vous nuire en fin de compte, mais Il est abondamment pour votre bien. Exprimez votre allégeance absolue à Christ et abandonnez-vous à Son amour. Soyez capable de dire : « Seigneur, Tu es suffisant ; et si je T’ai, même si Tu me dépouilles de tout le reste, je suis satisfait. »

Bien, bonjour, frères. Je vous salue au nom de notre Seigneur Jésus Christ. Je ne veux pas prendre plus de temps dans les présentations et je veux aller directement dans le message ce matin.

Frères, allons dans notre Bible à Luc 14. Luc 14:33. Nous allons parler de différents textes ce matin, mais je veux commencer juste là. Luc 14:33. « Ainsi donc, quiconque d’entre vous ne renonce pas à tout ce qu’il possède ne peut être Mon disciple. » Prions.

Père, je prie pour Ton aide. Et Seigneur, je prie que Tu nous donnes juste ce dont nous avons besoin en cette heure. Je prie dans le nom de notre Seigneur Jésus Christ, notre refuge, amen.

Frères, je considère en quelque sorte cette conférence comme un jalon dans ma vie, plus comme des anniversaires, la nouvelle année. Nous avons en quelque sorte ces poteaux de signalisation le long du chemin, ces jalons. Ici, nous sommes à une autre conférence de Denton. Ici, nous sommes à la fin d’une autre conférence de Denton. Tout le monde ici va quitter cette place en voiture très bientôt, et ce que je veux chercher à faire en cette heure est de vous faire partir en étant capable d’exprimer devant le Seigneur votre allégeance inconditionnelle envers Lui. C’est mon but: s’abandonner à Christ.

Et pas regarder ça seulement en théorie, mon but est que nous l’affirmions. Que nous exprimions au Seigneur notre abandon. Vous voyez le texte. Les parole de notre Seigneur, « quiconque d’entre vous ne renonce pas à tout ce qu’il possède, il ne peut pas être Mon disciple. » Le but: tout laisser ici dans l’abandon.

Le titre de mon message: L’allégeance absolue. Je veux que vous réfléchissiez à votre soumission à Christ, mais plus que ça, je veux que vous l’affirmiez. Cela concerne vous et le Seigneur Jésus. Le Seigneur de votre vie.

Donc, juste pour commencer, je veux que nous pensions de manière historique. Et je pourrais remonter jusqu’à David dans le Psaume 119. Savez-vous que David a promis à l’Eternel qu’il garderait Sa Parole? Savez-vous qu’il a fait un serment en ce sens? Et je veux vous poser une question d’emblée: avons-nous l’habitude de le faire? Dans notre vie de prière, « Seigneur, je suis à Toi. Je vais suivre Ta Parole. Je vais suivre Tes voies. Je m’abandonne à Toi. Seigneur, je suis tout à Toi. Tout. Tout. » A moins que vous n’abandonniez tout ce que vous possédez, vous ne pouvez pas être Son disciple. Affirmons-nous ça?

Laissez-moi vous dire quelque chose, beaucoup d’entre vous savent, Jonathan Edwards, il avait des résolutions, avez-vous déjà lu ces 70 résolutions? Laissez-moi vous parler de plusieurs d’entre elles. Dans la résolution 42, Edwards s’est résolu à renouveler fréquemment sa consécration à Dieu. Voici donc un homme qui sort du lot, tout comme Chapman, il sort du lot comme un homme très saint, nous regardons en arrière, ses oeuvres sont là. Il a pris la résolution de ne pas se contenter d’entrer dans le christianisme dès le début, en disant, « Seigneur, je suis à Toi. Je m’abandonne. » Il a en fait cherché dans une résolution à renouveler fréquemment sa consécration de lui-même au Seigneur. Fréquemment. Une autre de ses résolutions, 53, il s’est résolu à se consacrer lui-même entièrement à Christ. Et le truc c’est, il avait d’autres résolutions, , où il s’est consacré chaque jour, chaque semaine, chaque mois et chaque année à réaffirmer ces choses.

Il y avait un Puritain du nom de Richard Alleine. Il a écrit un livre intitulé, « Une défense de la sainteté. » Dans ce livre, la plupart d’entre nous n’en a probablement jamais entendu parlé, mais je vais vous dire que quelqu’un en a entendu parler, c’était John Wesley. Mais laissez-mois vous dire ce qu’Alleine a dit dans ce livre: Il a mis, dans ce livre, l’accent sur la sainteté que, nous en tant que chrétiens nous formons une alliance avec Dieu, nous formons une alliance avec Dieu pour être à Lui et pour vivre pour Lui, et pour nous engager à nous attacher à Lui et à Lui obéir et à Le servir tous les jours de notre vie. Ok, vous devez reconnaitre que le camp Puritain et le camp Anglican, ils parlent de faire une certaine alliance dans leur baptême. Nous, les Baptistes, ne parlons pas de cette manière. Mais je veux juste que vous réfléchissiez au concept ici. Alleine croyait que nous recevons plus de soin, plus de vigilance et de sérieux dans notre vie chrétienne si nous retournons fréquemment vers le Seigneur, et regardons en haut, et exprimons, en étant transparents devant le Seigneur, « Seigneur, rien n’est retenu… tout est à Toi. Seigneur, je suis tout à Toi. Je me suis totalement engagé. Je réaffirme mon allégeance au Seigneur Jésus Christ, pour vivre seulement pour Lui, et de mourir à moi-même, et de m’accrocher à Lui, et Il est mon seul espoir, et je vais Le servir et je vais vivre pour Lui. » Allaine était convaincu que, quand nous faisons ça, cela produit une gravité, que les hommes ne sortent pas à la légère et ne font pas ça après avoir pris ce genre d’engagement face à face avec Dieu.

Réaffirmer ça régulièrement. Et je vais vous dire ce qui s’est passé: Wesley s’est procuré ce livre, il s’est procuré ce livre d’Alleine, et vous savez ce qu’il a fait? Il a dit, nous allons commencer ce qu’il a appelé des services de renouvellement de l’alliance. Il en avaient dans les sociétés de Méthodistes. Ils ont commencé à les développer. Et il y avait des moments où ils réaffirmaient leur engagement envers le Seigneur. Ils réaffirmaient leur abandon au Seigneur. Ils réaffirmaient leur allégeance envers le Seigneur.

Maintenant, écoutez ceci, Wesley dit en avril 1756, il y a son journal intime concernant ces services de renouvellement, « Beaucoup ont pleuré devant Dieu, et beaucoup ont été réconfortés. »

En octobre 1765, une autre réunion, « Ce fut un moment de bénédiction remarquable. » , « Je ne sais pas si nous avons jamais eu une plus grande bénédiction, par la suite, nombreux sont ceux qui ont souhaité rendre des remerciements, que ce soit pour un sentiment de pardon, pour un salut complet, ou pour une nouvelle manifestation de Ses grâces, Sa guérison de leurs égarements ». Ce qu’il a vu, c’est ceci, il a pris l’idée d’Alleine et il est allé dans les sociétés Méthodistes et il avait des réunions spécifiques où ce qu’il voulait que les gens fassent, ce n’était rien d’autre que de se reconsacrer eux-mêmes. Pas à la légère, pas avec désinvolture. Mais vraiment réfléchir à ce que nous sommes appelés en tant que chrétiens, de tout abandonner pour Christ. De vivre totalement pour Christ, de mourir à soi-même, de vivre pour Lui. De Le suivre. De porter votre croix. Une consécration absolue envers Lui. Et il a dit que de telles réunions obtenaient des bénédictions stupéfiantes de la part du Seigneur. Et vous savez, je pense qu’Alleine a raison.

Quand nous regardons au ciel dans nos prières, et nous nous réengageons, un homme ou une femme de Dieu, ils ne courent pas à la légère et avec désinvolture dans le péché après ça. Voici le sujet que je veux que nous considérions: Si c’est Christ qui exige une allégeance totale, et Il le fait, ne devrions-nous pas nous y engager? Ne devrions-nous pas l’affirmer? Je veux que vous réfléchissiez. Venez avec moi, maintenant. Je veux que nous contemplions Christ. Je veux que nous contemplions la Personne que vous trouvez dans les pages des 4 Evangiles de votre Bible. Comment est-Il réellement?

Réfléchissons un moment à comment Il est réellement. Pas comme les hommes veulent souvent penser qu’Il est. Mais comment est-Il réellement? Ce que je veux dire, avez-vous déjà remarqué, je suis sûr que oui, vous parlez aux gens de Jésus de Nazareth… Je me souviens sur un lieu de travail, parlant à un certain contremaître, vous avez vu souvent ça… c’est juste un souvenir qui me vient à l’esprit, je suis sûr que cela m’est arrivé des centaines de fois. Beaucoup d’entre vous savent ça, vous parlez aux gens, vous parlez à vos familles, vous parlez à vos collègues, vos camarades étudiants, de Christ et ils veulent donner leur opinion. Bon, je pense ça de Christ… ils parlent comme si leur propre approbation ou désapprobation est ce qui définit Christ. Avez-vous déjà vu ça? Les gens veulent vous dire, « Bon, je pense qu’Il est comme ça… » ou « Je pense ceci… » « Je pense que l’autre chose… » Ils parlent de manière très irrévérencieuse, et les hommes parlent du Christ biblique comme si c’était Lui qui était jugé. Remarquez-vous comment les hommes font ça? Nous l’avons fait quand nous étions perdus, sans aucun doute. Comment est-Il? Comment est le vrai Christ? Vous savez quelle est la vérité? Le vrai Christ de l’Ecriture… Il est dangereux. Et parfois dérangeant, alarmant. Ce que je veux dire, écoutez-Le. « Vous avez entendu… tu ne commettras pas l’adultère. » Moïse l’a dit. Le septième commandement. « Vous l’avez entendu, mais Je vous dis. » Whoa, qu’a-t-Il dit? Il surpasse Moïse. Et Il dit, « Mais Je dis… » Qu’a-t-Il dit? « Si tu regardes une femme avec de la convoitise, tu as déjà commis l’adultère avec elle dans ton coeur. » Et Il dit ceci, tu ferais mieux de t’arracher cet oeil droit et de le jeter loin de toi, parce qu’il est préférable pour toi d’aller sans ce membre dans la vie. » Et Il utilise ce terme, « que d’être jeter en enfer! » Qui, à votre avis, va vous jeter? Ecoutez qui parle ici. Vous savez ce qu’Il a dit? Il a dit, « Vous M’appelez Maître et Seigneur? Et vous avez raison, car Je Le suis. » Il parlait avec autorité. C’est le Christ de l’Ecriture. Il est un Agneau, oui. Mais ne lisons-nous pas dans l’Ecriture qu’Il est un Agneau en colère? Il est dangereux. Il est un Sauveur. Il parle de Ses voies douces. Mais ne vous y trompez pas, Il exige une allégeance absolue de Ses disciples. Et vous ne pouvez pas y échapper. Vous ne pouvez pas juste être un spectateur avec ce Christ. Ce que je veux dire, avez-vous déjà remarqué?

Vous pensez là-bas dans Jean 6, vous avez des gens qui partent. Et il y a Jacques et Jean et Thomas, et ils sont là-bas, et vous ne pouvez pas être juste un spectateur. Et ils regardaient ça, ils regardaient notre Seigneur. Il disait que vous devez manger Ma chair et vous devez boire Mon sang. Et vous avez tous ces disciples qui partent, et le cercle intérieur, ils se tiennent là-bas, et vous ne pouvez pas être juste un spectateur. Parce que, que fait Jésus? Il les regarde droit dans les yeux et Il dit, « vous, les gars, vous voulez partir aussi? » Vous ne pouvez pas juste regarder ce Christ. Vous ne pouvez pas vous contenter de rester en retrait et de faire vos évaluations. Il vous entraînera à chaque fois. Cela nous affecte tous. Comment nous Lui répondons affecte chacun d’entre nous directement. Cela affecte notre éternité. Vous savez, cette question a été posée un jour aux hommes : « Que pensez-vous de Christ ? » Vous reconnaissez qu’Il ne cherchait pas à connaître l’opinion des hommes sur qui Il est ou qui Il devrait être.

Jésus n’était pas intéressé pas notre opinion. Il a posé cette question pour nous rappeler ce que dit la Parole de Dieu, et que dit la Parole de Dieu ? Oui, Il est le fils de David, mais Il est le Seigneur de David. Et Il est notre Seigneur. Pensez aux affirmations qu’Il a faites. Il a affirmé être Seigneur. Il a affirmé être Roi. Il a affirmé être le Fils de L’Homme. Il a affirmé être Maître. Il a dans la trentaine. Il affirme être le JE SUIS. Pensez aux affirmations. Il est le Christ des Ecritures. Pas celui qui est le fruit de l’imagination des hommes. Il a affirmé qu’Il n’avait aucun péché. Il a affirmé qu’Il pouvait pardonner le péché. Il a affirmé être le seul chemin vers Dieu. Il a affirmé qu’Il était Dieu. Il a affirmé être venu pour donner Sa vie comme rançon pour beaucoup. Il a affirmé être le Sauveur du monde. Et je vais vous dire ceci, Il a affirmé l’allégeance des hommes. Il est venu et Il a insisté pour qu’on croit en Lui et qu’on Le suive. Il n’a pas hésité. C’est le Christ qui n’hésite pas à se promener un jour, regarde un homme qui travaille à temps plein dans son affaire en tant que collecteur d’impôts. Le voici. Il est occupé. Il est dans son affaire. Il collecte ses impôts. Et Jésus lui dit, « Suis-Moi. » Pouvez-vous imaginer ça? Il s’attendait en fait à ce qu’il Le suive. Suis-Moi. Et Il le pensait. Qu’allons-nous faire avec ce Christ? Il s’attend en fait à ce que les gens quittent tout et Le suivent. Et le truc, c’est que Matthieu l’a fait. N’est-ce pas déraisonnable et peu judicieux ? Juste se lever et laisser toute sa vie derrière? Mais ceci, bien-aimés, est le Christ de l’Ecriture. Sans hésitation, Il a appelé les hommes à un abandon total, et vous savez qu’Il l’a fait si vous lisez votre Bible.

Ne voyez-vous pas? Frères, c’est nous qui sommes jugés quand nous sommes confrontés par ce Christ. Ce n’est pas Lui qui est jugé. C’est nous. C’est nous qui sommes mis à l’épreuve. Suis-Moi. Le jeune homme riche. Vous le connaissez. Pourquoi n’y allons nous pas? Marc 10:21. Frères, nous pouvons peut-être nous imaginer comme une sorte de spectateurs sur le côté, mais aucun d’entre nous ne peut échapper à ces mots, « Suis-Moi. » Il exige une allégeance totale et la façon dont nous répondons n’est pas un jugement porté sur Lui. C’est un jugement sur nous. Vous connaissez ce récit, Marc 10:21 Nous allons directement ici: « Jésus, l’ayant regardé, l’aima, et lui dit: il te manque une chose; va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-Moi. » Voici ce jeune homme; un jeune homme riche, nous l’appelons. Il a couru vers Jésus, il s’est agenouillé devant Lui, Jésus l’a aimé. Et vous savez quoi? Jésus l’a trop aimé pour gaspiller son temps, trop pour contourner les vraies questions. Il n’a pas maché Ses mots. Il l’a mis sur la sellette. Jeune homme, veux-tu la vie éternelle? Tu dis oui? Ok. Abandonne-toi. Abandonne-toi. La vie éternelle se trouve dans l’abandon de soi-même à Christ. Pour être sauvé de la manière dont Christ sauve. Beaucoup de gens ont une fausse idée de la manière dont Christ sauve. Vends tout, donne aux pauvres, suis-Moi. Ecoutez, ce ne sont pas des oeuvres. C’est Jésus qui dit, « Veux-tu être sauvé? Bon, Je sauve toujours les gens pour qu’ils se conforment à Moi. Je sauve toujours les gens d’une certaine manière. Je sauve les gens de leurs idoles. » Si vous voulez être sauvés, ce n’est pas seulement l’aspect culpabilisant de votre péché, Il sauve à Sa manière, et Il regarde cet homme… Savez-vous ce que cet homme a dit en fait par ses actions? « Je ne veux pas vraiment être sauvé. » Je ne veux pas être sauvé de la manière dont Christ sauve les gens. Christ nous sauve dans une totale allégeance à Lui. Il nous sauve dans un total abandon à Lui. Voulez-vous vraiment être sauvé de la manière dont Je sauve les gens? C’est une totale allégeance. Nous ne voulons pas jouer au plus fin. Nous ne voulons pas transformer le christianisme en quelque chose d’autre. Nous ne voulons pas faire du Christ de l’Ecriture quelqu’un d’autre. Voulez-vous vraiment être sauvés? Un abandon total. Tout pout Lui. Nous sommes achetés à un prix. Nous ne nous appartenons pas. Ce genre d’abandon. C’est ce qu’Il demande. Et le truc est, la chose qui devrait juste nous sauter aux yeux, est qu’Il laisse l’homme partir. Il laisse l’homme partir, après seulement quelques mots et un court moment. Vous savez, Il ne se dispute pas. Jésus a demandé à cet homme une allégeance absolue. Il ne voulait pas. Et Jésus n’a pas délibéré avec lui. Il n’a pas débatu. Il n’a pas dit « Whoa, whoa, whoa… parlons de ça avant que tu partes. Peut-être ne Me comprends-tu pas clairement. » Jésus n’a pas plié devant lui. Jésus n’a pas essayé de l’arrêter. N’est-ce pas stupéfiant? Il l’a juste laissé partir. Vous savez parfois que ça ne fonctionne pas. Cela ne semble pas correspondre à notre idée de l’évangélisation. N’avons-nous pas parfois des concepts d’évangélisation amicale; nous devons oeuvrer avec les gens, nous devons oeuvrer avec les gens sur la durée, nous devons déverser la vérité en eux? Mais regardez ce qui est arrivé ici. Il ne mache pas ses mots. Si vous vouliez être sauvé par Lui, alors abandonnez-vous à Lui pour être sauvé par Lui de la manière dont Il sauve. C’est ce qu’Il demande. Si ce n’est pas ce qui vous intéresse, l’affaire est close. Il le laisse partir. Frères, ce que je veux faire ici tandis que nous réfléchissons à notre propre affirmation, une réaffirmation pour beaucoup d’entre nous, de notre allégeance envers Lui. Je veux que vous voyez, Il est le Christ qui exige une allégeance absolue. Il nous veut tout entier. Il nous veut totalement. Entièrement. Dossier classé. Il le laisse partir. Réfléchissez avec moi ici.

Retournons dans Jean 6; en fait, allez dans Jean 6, regardons en fait ce récit aussi. Jean 6:66, De nouveau, nous avons ce sentiment pour Jésus de Nazareth, le Jésus de Nazareth historique « Dès ce moment, plusieurs de Ses disciples se retirèrent, et ils n’allaient plus avec Lui. Jésus donc dit aux douze: Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller? Simon Pierre Lui répondit: Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle. » Et voyez, voici le truc, non seulement Il laisse plusieurs de Ses disciples s’en aller ce jour-là, mais Il a même regardé dans le cercle intérieur – n’est-ce pas stupéfiant? « Vous les gars, vous voulez partir aussi? » Non seulement Il n’empêchait pas tous les autres disciples de partir, Il ne disait pas, « Attendez, les gars, attendez! » « Peut-être pouvons-nous renégocier les termes ici, si vous n’avez pas aimer quelque chose que J’ai dit, peut-être pouvons-nous atténuer ce point. » Il n’a jamais fait ça. Il a tout mis en place. Ils ne voulaient pas de Ses conditions. Ils ne L’ont pas accepté pour ce qu’Il était. Ils n’ont pas accepté ce à quoi Il les appelait. Et ils sont partis. Il n’a pas discuté, iI n’a pas débattu, Il n’a pas délibéré. Il ne s’est pas mis en travers du chemin. En fait, ce qu’Il fait, c’est qu’Il regarde les autres gars qui ne partent pas et Il dit, « Vous les gars, vous voulez partir aussi? » Mettez-vous à cette place. Vous voici: Pierre. Il vous regarde. C’est comme, « Seigneur, je ne partais pas. Nous ne partions pas. Pourquoi diriges-Tu Ton attention sur nous? » Mais vous voyez que c’est ce qu’Il fait toujours. Savez-vous ce qu’Il voulait? Une réaffirmation juste là. « Vous êtes totalement d’accord? » Nous pouvons regarder les autres personnes partir. Vous pouvez regarder les gens quitter votre église. Vous pouvez regarder les gens tourner le dos et ils s’en vont. Et nous pouvons rester là. Mais même là, le Seigneur ne va pas nous laisser être des spectateurs. Parce qu’Il va se tourner juste vers vous, et dire, « Etes-vous totalement d’accord? » « Pouvez-vous affirmer, Je suis tout pour vous? Suis-Je la seule réponse? Une allégeance absolue envers Moi? » « Tout ou rien? » C’est ce qu’iL cherchait dans ces gars. Il veut qu’ils réaffirment. Etes-vous totalement d’accord ou pas? » Sa question pour vous, « Voulez-vous partir aussi? » Que recherche-t-Il? Un engagement renouvelé. « Donc, quiconque parmi vous ne renonce pas à tout ce qu’il a, il ne peut pas être Mon disciple. » Qu’est-ce que Christ veut que vous abandonniez? En un mot. Un mot: Tout.

Maintenant laissez-moi vous dire quelque chose, quand Wesley tenait ces services de renouvellement de l’alliance, il y a une prière, il admet qu’il l’a eu quelque part ailleurs, je ne suis pas sûr d’où il l’a eu, mais il l’a utilisée, et il les encourageait souvent à prier comme ça: Ecoutez ceci parce que c’est mon but, que nous sortions d’ici aujourd’hui et que nous soyons capables, devant le Seigneur, de dire ceci. Ces services de renouvellement de l’alliance qui étaient si bénis, c’est là où il voulait que les coeurs de ces premiers Méthodistes soient élevés dans la prière de cette manière. Et vous réfléchissez avec moi ici tandis que je parle. Je veux juste que vous priez ceci. Je veux que vous le ressentiez: « Je ne suis plus à moi, mais à Toi. » « Fais de moi ce que Tu veux. Place-moi auprès de qui Tu veux ». Place-moi. Vous savez que vous lisez dans l’Ecriture, Ta douceur m’a rendu grand. Sa douceur peut faire de vous le plus petit. Sommes-nous résignés à ne pas être utilisés ou à être utilisés ? Wesley continue, « Mets-moi au travail. Mets-moi dans la souffrance. Laisse-moi être employé pour Toi, ou laissé de côté pour Toi.  » Pour Toi. « Elevé pour Toi ou abaissé pour Toi. » « Que je sois rempli. Que je sois vide. Laisse-moi avoir toutes les choses. Laisse-moi ne rien avoir. » L’abandon. Pouvons-nous laisser le mariage, l’argent, nos enfants? C’est l’abandon.

C’est l’abandon au Seigneur qui peut vouloir que votre enfant perdu soit encore perdu pendant un an. Ou peut-être pas. L’abandon. « Je remets librement et sincèrement toutes choses à Ton bon plaisir et à Ta disposition. » « Et maintenant, Dieu glorieux et béni, Père, Fils et Saint-Esprit, Tu es à moi et je suis à Toi, qu’il en soit ainsi. Et l’alliance que j’ai faite sur la terre, qu’elle soit ratifiée dans les cieux. Amen. »

Frères, pouvez-vous regarder au ciel et prier de tout votre coeur, « Seigneur, je T’aime. Seigneur, merci que la vengeance toute-puissante soit tombée sur Ta tête. Merci que Tu m’ais racheté. Merci pour toute Ta bonté. Tu m’as racheté à un prix. Rien n’a été retenu. Fais l’inventaire. Tout l’inventaire. Seigneur, je ne vais rien retenir. La manière dont je mange, la manière dont je fais de l’exercice, ma télé, mon ordinateur, ma relation, ma femme, mon mari, mes enfants, mon travail, mon argent, mes biens, ma maison, ma voiture, mes buts, mes ambitions, mes désirs, Seigneur, tout ça. Seigneur, je l’abandonne. Je l’abandonne à nouveau. J’abandonne. » Vous vous demandez s’il y a quelque chose de retenu, s’il y a quelque chose ? « Seigneur, rien. Seigneur, fais avec moi comme Tu veux. » Je pense que nous devons refaire ça, frères, pour stimuler notre marche devant le Seigneur. Et je vais vous montrer qu’il y a un fondement réel et biblique pour ça, vers lequel je vais. Mais, tout ça, frères, tout ça, consacrés à Lui. Tout ça. « Je m’incline dans une allégeance absolue envers Toi. Rien n’est retenu. » Dites-le, frères, dites-le au Seigneur. Dites-le dans votre propre coeur. Dites-le pendant que vous partez d’ici. Réaffirmez-le. « Seigneur, il n’y a aucune partie de ma vie que je vais Te cacher. Rien ne va être protégé. Tout sur la table. Comment Tu veux que je vive, que Tu veux que j’aille à droite ou à gauche, si Tu veux même que je bouge. Seigneur, tout ça. Tout ça. Je ne vais rien retenir. Tout T’est entièrement remis. Je ne vais plus résister à Ton droit de contrôler mon corps, mes appétits, mon temps, mon futur, mes dernières années, ma langue, mes décisions journalières, quoi que cela puisse être. » Maintenant, frères, allez avec moi dans Matthieu 6, parce que si quelqu’un hésite, est-ce vraiment nécessaire que nous réaffirmions notre abandon? Oui. Notre Seigneur nous l’a enseigné. Il nous l’a enseigné dans la manière même de prier, que nous devrions faire ça comme un des piliers de notre vie de prière. Vous dites, où? Matthieu 6:9-10, « Voici donc comment vous devez prier… » Ce n’est pas une prescription légaliste pour la prière. Nous en avons une idée parce que nous trouvons de nombreux exemples de chrétiens dans notre Bible en train de prier et ils n’ont jamais prié ça textuellement. C’est un guide sur la manière de prier. Il contient l’esprit de la prière. C’est le Seigneur qui nous enseigne ce qu’il est important de considérer en s’approchant de Dieu, mais remarquez ceci: « Notre Père qui es aux cieux! Que Ton nom soit sanctifié; que Ton règne vienne; que Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. » Notez ceci: Que ta volonté soit faite. A chaque fois que nous prions, Jésus nous enseigne un abandon renouvelé. Vous dites, « Que Ta volonté soit faite sur la terre. » Vous savez que nous pouvons prendre nos distances par rapport à cela. Eh bien, tous ici, que ta volonté soit faite, mais qui est sur terre ?

Frères, vous êtes sur terre. C’est là où nous sommes. Quand vous élevez votre voix, « Que Ta volonté soit faire, » c’est une prière, c’est un élément de la prière, c’est un abandon réaffirmé, à chaque fois. C’est l’attitude, c’est l’esprit, c’est le coeur ce que Christ enseigne à Ses disciples devrait être évident, devrait être présent, quand nous allons – quand nous élevons nos voix, quand nous tournons nos yeux vers le ciel, il devrait y avoir cet abandon à Sa volonté, un abandon renouvelé, une réaffirmation renouvelée. C’est ce que nous trouvons, à nouveau, nouveau chaque matin, nous devons reconnaitre notre abandon. Voilà. Que Ta volonté soit faite. Ma maison, mon confort, mes plaisirs, Seigneur, tout ça, mes commodités, mon vieil âge, mon jeune âge, j’abandonne tout ce que je suis et j’ai à Ta volonté. Prends-moi, possède-moi, fais de moi ce que Tu veux. Que Ta volonté soit faite. »

Frères, résignés. Abandonnés. Pour être utilisés par le Seigneur comme Il le veut. Pour certains d’entre nous, cela peut vouloir dire, Seigneur, j’abandonne. J’irai au Liban. Et pour quelqu’un d’autre, cela voudra dire, Seigneur, je m’abandonne. Je ne continuerai pas à m’accrocher à ce désir d’aller au Liban. Seigneur, je pose mon enfant sur l’autel. Je m’abandonne. Seigneur, si c’est Ta volonté qu’il soit encore perdu dans un an, je m’abandonne.

. Frères, dans tout cet abandon, nous nous abandonnons à Sa volonté. Encore, dans Sa volonté, Il nous dit de prier; Il nous dit de prier en Son nom, Il nous dit de prier pour que notre joie soit complète. Le truc est, s’abandonner à Lui n’est pas une corvée. S’abandonner à Lui, c’est s’abandonner à Son amour. C’est s’abandonner à Sa douceur. C’est s’abandonner à Sa bonté. C’est s’abandonner à la réalité que cet enfant que je viens juste de poser sur l’autel peut très bien être sauvé l’année prochaine. Frères, il y a la peur – je le sais – il y a la peur de parler comme ça au Seigneur. Il y a une tendance à l’hésitation et il y une tendance à la réserve en nous de mettre volontairement et honnêtement chaque aspect de notre vie sous le regard de ce Christ qui exige toute allégeance. Nous le savons. Il y a une hésitation; il y a une peur. Pourquoi? Parce que nous ne savons pas ce que demain apportera. Nous ne savons ce qu’Il peut nous faire traverser. C’est pour cela que nous hésitons. Parce que quand nous posons tout sur l’autel, vous savez quoi? Quand vous placez Isaac sur l’autel, Il peut exiger Isaac. Et nous posons tout là-bas, et nous avons peur. Nous avons souvent peur. Nous avons ces craintes que s’Il enlevait cette chose dont j’ai l’impression d’avoir besoin. Et je sais qu’il y a des peurs, parce que je vous connais – je me connais. La peur est, que se passerat-il si j’abandonnne, en particulier cette zone particulière de ma vie? Nous avons peur. Nous hésitons. Nous devenons nerveux. Qu’exigera-t-Il? Il exige toujours de nous les choses que nous ne voulons pas abandonner. Et Il nous donne des choses qui sont bien meilleures que les choses que nous abandonnons. Frères, Il n’a pas promis de nous appeler sur une route facile. Et Il n’a pas promis de nous appeler sur une route sans souffrance. Nous devons être prêts et résignés. La souffrance arrive, frères. La douleur et les chagrins et les larmes dans cette vie. Ils sont tous devant nous. Mais il y a la gloire au-delà de ça, et il y a beaucoup de gloire dans cette vie aussi. Et en s’abandonnant à Lui, Il pourrait apporter un réveil demain. Il pourrait apporter le cancer demain. Ce que je veux dire, cela a été la réalité de l’histoire de l’église. Cela a été la réalité de nos frères qui sont partis avant nous. Mais en s’abandonnant, nous ne voulons pas lutter, parce que frères, Il ne nous fait jamais traverser quelque chose qui n’est pas pour notre bien. Il fait toujours ce qu’Il fait avec un but, et c’est toujours fait avec amour.

Frères, je vous dirais ceci, Comme nous hésitons, vous réfléchissez à ce Christ qui exige toute notre allégeance, ne vous a-t-Il pas conduit de la meilleure façon possible ? N’a-t-Il pas été bon pour vous ? Nous avons entendu parlé de Ses providences. Ont-elles toujours été faciles? Non. Mais frères, n’avons-nous pas une promesse dans l’Ecriture qu’elles concourrent toutes pour notre bien? N’avons-nous pas la promesse que, comme le Père a aimé Christ, Il dit, ainsi Je vous aime. Ne nous a-t-Il pas dit qu’Il est venu nous donner la vie en abondance? Vous voyez, ces choses auxquelles nous nous accrochons. Nous avons cette idée, je dois protéger ça, parce que, Seigneur, la vérité est que je crois réellement que je sais comment mieux m’occuper de cette chose que Toi. Parce que je pense réellement que si quelque chose lui arrive là-bas, que je ne vais plus pouvoir être heureux et satisfait et heureux. Et je suis vraiment nerveux de T’abandonner cette chose, parce que Tu peux entrer et faire quelque chose que je ne veux pas que Tu fasses.

Mais frères, nous ne sommes que des nourrissons, nous sommes des enfants, nous ne savons pas ce qui est mieux pour nous, et Il sait, et je vous garantis quand Il vient et Il vient et Il coupe, c’est bien. C’est bien pour nous. Nous pouvons Lui faire confiance.

Frères, n’a-t-Il pas toujours fait tout ce qui nous permet de croire que nous pouvons Lui faire confiance? Vous voyez, c’est une question de confiance. Cette peur, lorsqu’elle apparaît, c’est une question de confiance. Et Il nous dit, « Je vous aime! » Il nous dit, « Je suis venu afin que vous puissiez avoir la vie en abondance. »

Frères, nous essayons de nous accrocher aux choses. Et vous, en tant que chrétiens, vous savez ceci: Combien de fois avons-nous été en cet endroit, oh, nous essayons de nous accrocher à cette chose? NOus essayons de protéger cette chose. Et plus nous essayons de nous y accrocher et de la protéger, et de la garder de Lui, et de l’abriter, et de la retenir, plus nous devenons misérables.

Et quand vous la laissez partir, la joie. Les cas sont nombreux. Don Johnson et ses pointes de flèches. Corrie Ten Boom et les Nazis. Vous pouvez lire le chapitre là… Hudson Taylor, ceux d’entre vous qui comprenez ça, concernant la mission. Les hommes et les femmes tout au long de l’histoire, ils sont arrivés à ce moment de résignation, et que se passe-t-il? Est-ce la misère? Non, c’est la joie. Il y a tellement de joie dans l’abandon. Parce que frères, quand nous nous abandonnons, Il peut nous faire passer par la souffrance, et Il peut nous faire passer par les chagrins. Vous lisez sur Richard Wormbrand, il s’est abandonné, abandonné, et là-bas il est dans sa cellule et l’endroit rayonnait. La présence était si stupéfiante. Abandonné. Ils le battaient. Il disait qu’il y avait des moments quand ils frappaient ces prisonniers, et avec chaque coup, il disait, il ressentait un amour plus grand pour le gars qui le frappait. C’est comme, « bang! » mais s’abandonner…

Frères, il y a des bénédictions pour ceux qui marchent dans une vie d’abandon. Et dans la mesure où, en tant que chrétiens, nous suivons cette voie, nous allons connaitre la joie. Les chrétiens qui sont les plus difficiles et les plus indisciplinés et qui essayent le plus de diriger et gouverner leur propre vie, sont les chrétiens qui vont être les plus misérables, et vont ressentir le minimum de joie. Et écoutez, si c’est habituel avec vous, oui, je sais ce que dit le Seigneur, mais je ne vais pas le faire… Ce que je veux dire, vous êtes l’homme qui a construit sa maison sur le sable. Vous ne pouvez pas être Son disciple. Mais regardez, nous en tant que chrétiens, nous savons ça, n’est-ce pas? N’avez-vous pas des moments dans votre vie où vous sentez l’abandon, vous désirez vous abandonner, et ensuite vous avez d’autres moments où cette idole surgit? Et vous commencez à la protéger? Et le Seigneur commence à s’occuper de vous, Il commence à toucher votre conscience. Vous savez ça. Vous savez ce qu’est la chose. Vous pourriez essayer de le nier. Vous pourriez essayer de regarder de l’autre côté, mais vous savez. Ne teste-t-Il pas toujours notre abandon? Oui. Régulièrement, Il le fait. Il nous teste. Tout comme avec ce cercle intérieur, juste comme Jean 6. Quelque chose arrive à d’autres personnes, et Il vous regarde. « T’es-tu abandonné à Moi? Tout pour Moi? » Tout. Bien-aimés, c’est une question de confiance. Exige-tIl notre abandon inconditionnel? Vous savez que oui. Mais pas comme un tyran. Comme Celui qui est venu nous sauver. Comme Celui qui est venu nous emmener dans la gloire. Comme Celui qui a promis le paradis à un voleur à côté de Lui. C’est le Christ qui promet le paradis. Il connait le chemin. Quand Il dit, « Suis-Moi, » Il dit, « C’est le chemin vers Dieu. C’est le chemin vers la gloire. Suis-Moi. » Cette chose dont vous pensez avoir tant besoin, laissez-la partir. Parce qu’Il va nous dire la même chose qu’Il a dite au jeune homme riche, « Tu laisses ça partir, et tu Me suis. » Et oh frères, c’est le jour le plus doux, quand nous suivons et que nous sommes résignés. Il ne nous a jamais déçus. Il ne nous a jamais donné de raisons de croire qu’Il n’est pas digne de toute notre confiance.

Frères, c’est comme dit Paul, j’en appelle à vous par la miséricorde de Dieu, présentez-vous comme ces sacrifices vivants. Tout pour Dieu. Tout sur l’autel. Un abandon absolu. Frères, ne nous a-t-Il pas indiqué que chaque chose qu’Il enlève, c’est toujours, toujours pour un but. Les interventions du Seigneur à notre égard ne sont jamais dénuées de sens. Il a un plan et il est parfait. Et c’est pour nous transformer à Son image. Et ce n’est pas le chemin facile. Frères, je ne promets à aucun d’entre vous que, au cours de l’année à venir, jusqu’à ce que nous nous retrouvions tous, que cela va être facile. Certains d’entre nous vont découvrir de telles choses, certains d’entre nous vont traverser des bénédictions glorieuses. Il y a un moment où Il déverse ce qui nous fait plaisir, et il y a un moment où Il déverse ce qui est difficile. Parfois ils se mélangent. Mais ils viennent. Etes-vous résignés? Oui, Seigneur, je suis résigné à ce que Tu dis dans la Parole. Je suis résigné à aimer ma femme, je suis résigné à me soumettre à mon mari, je suis résigné à former mes enfants de la manière dont Tu veux que je les forme, je suis soumis en ce qui concerne leur condition spirituelle, Seigneur, mon argent est résigné, Tu dis qu’il faut se constituer un trésor au ciel, je vais chercher à le faire. Utilise mes biens. Je vois que ces frères dans les premiers temps, ils vendaient leurs biens pour répondre aux besoins de chacun; je reconnais que Tu veux que nous nous aimions les uns les autres; je reconnais que Tu veux que nous n’abandonnions pas l’assemblée; je reconnais que quand nous prenons des repas, nous devrions inviter des gens qui ne peuvent pas nous rendre la pareille. Je reconnais que Tu nous appelles, Seigneur, à mettre à mort le péché dans nos vies. Tu nous appelles à être des gens de prière. Tu nous appelles à être des gens qui demeurent dans Ta Parole. Seigneur, nous reconnaissons, Tu nous appelles à l’abandon. Tu nous appelles à suivre. Tu nous appelles à mourir. Tu nous appelles à évangéliser le monde. Seigneur, Tu nous appelles à traverser quoi que ce soit qui arrive, dans la confiance, pleinement engagés dans l’allégeance envers Toi.

Frères, quand cela devient difficile, et cela devient difficile! Frères, comme nous sommes résignés, Il va nous faire avancer. Il va y avoir des moments qui sont difficiles. Et il va y avoir des moments où vous aurez le sentiment, j’ai essayé de me résigner et on dirait qu’Il veut plus et plus et plus et je n’ai pas vraiment l’impression d’avoir les réserves nécessaires pour être capable de donner. Frères, quand ça devient difficile, vous laissez vos yeux aller sur la croix. Vous les laissez s’installer dans le jardin de Gethsémané. Vous Le regardez être si brisé que du sang sort de Lui. Vous regardez Son angoisse, et vous L’entendez. « Que ce ne soit pas Ma volonté, mais la Tienne qui se fasse ». Quand ça devient difficile, posez les yeux sur le Calvaire. Posez les yeux sur la souffrance de notre Seigneur: un homme de douleurs, et Il a appris l’obéissance alors qu’Il traversait toutes ces souffrances, et Il est allé, et Il a pourtant avancé, et Il ne s’est pas du tout écarté de cette ligne. Regardez Son exemple, parce qu’Il fait signe à chacun d’entre nous en ce moment même, « Suis-Moi. » « Suis-Moi. » Engagez-vous. Frères, sortez de cet endroit, c’est le désir de mon message aujourd’hui, nous sortons de cet endroit engagés à Le suivre, engagés à être le peuple de Sa Parole, engagés à lire ça dans Sa Parole, et à le faire. Ne soyez pas seulement des auditeurs, mais des praticiens de cette Parole. Praticiens des paroles de Christ; gardant Ses commandements, Le suivant, cherchant à être comme Lui, cherchant à L’imiter. Il a dit, frères, Il a un joug. Un joug. Et Il nous appelle à prendre ce joug. Et un joug, c’est un instrument d’abandon. Et Il a dit que si vous le faites, vous connaitrez le repos. Je veux que ceci soit une année de repos pour nous tous. Pas une année facile. Mais le repos. Parce que nous avons le joug sur nos cous. Oh frères, il y a la simplicité. L’Evangile enlève toutes sortes de complications, hein? Un seul Seigneur. C’est simple. Il y a une grande simplicité dedans. Et vous savez qui ce n’est pas ? Ce n’est pas moi. Nous voulons nous éloigner de l’oxymoron dont nous avons entendu parler: « Non, Seigneur. » « Seigneur, je pense que je sais mieux comment m’occuper de cette situation que Toi. » L’abandon. Oui, Seigneur. Dites-Lui oui. Je veux que nous partions tous d’ici en disant : « Oui, Seigneur. » Oui. Tu est suffisant. Si je T’ai, même si Tu enlèves tout le reste, je suis satisfait. Frères, abandonnez-vous à Son amour. Vous regardez cette croix. Il est venu pour donner Sa vie comme rançon. Pensez à Son amour. Abandonnez-vous à Son amour. S’Il a fait ça pour vous, Il ne va certainement pas exiger de vous quelque chose qui vous blesserait. L’abandon, frères, l’abandon.

Ecoutez comme nous terminons ici, écoutez à nouveau cette prière qu’ils priaient à ces services de renouvellement de l’alliance: C’est ce que je veux que nous fassions résonner à travers nous-mêmes et que nous disions au Seigneur. Je veux que vous disiez ceci, frères: « Je ne m’appartiens plus. » Nous devons réfléchir. Nous devons arrêter et réfléchir. Et être honnêtes. Etre transparents. Seigneur, je ne m’appartiens pas. Je T’appartiens. J’ai été acheté à un prix. Seigneur, par Ta grâce, je vais chercher à ne pas vivre pour moi-même. Pas pour mon confort et mon plaisir. Surtout pas pour moi-même. Seigneur, si Tu apportes un certain degré de confort et si Tu apportes un certain degré d’aisance ou de bien-être, je louerai Ton nom. Ce n’est pas à moi. Seigneur, si c’est vers le désert… Vous, les célibataires, « Seigneur, si à cette époque l’année prochaine, Tu veux toujours que je sois célibataire, Seigneur, ce n’est pas ce que je désire, mais je m’abandonne. Seigneur, je m’abandonne. Si c’est le chemin sur lequel Tu veux que je marche, je m’abandonne. Je Te regarde, Seigneur, pour me donner la grâce d’être fidèle envers Toi, de marcher sur le chemin que Tu as pour moi. » Ceux d’entre vous qui ont un grand désir pour quelque chose, vous pouvez le poser sur l’autel. Pas que vous arrêtiez de prier et de demander au Seigneur de vous donner toutes sortes de bonnes choses, mais si le Seigneur choisit de ne pas les donner, je m’abandonne. Si le Seigneur choisit de me le donner, je m’abandonne. Je ne suis pas à moi, mais à Toi. Fais de moi ce que Tu veux. Place-moi avec qui Tu veux. Fais-moi travailler. Mets-moi à l’épreuve. Que je sois employé pour Toi, ou mis de côté pour Toi. Elevé pour Toi ou abaissé pour Toi. Nous pouvons prier ces choses, être abaissés pour Christ. La vallée de l’humiliation. Et très souvent le diable vous rencontrent en bas dans cette vallée. Nous ne parlons pas de facilité, mais d’abandon et de repos. Pas de facilité. Mais nous trouverons le repos pour nos âmes dans ce joug. Le joug ne frotte pas, c’est un bon jourg, il vous emmène vers la gloire. Que je sois rempli. Que je sois vide. Laisse-moi avoir toutes les choses, laisse-moi ne rien avoir. Je remets librement et sincèrement toutes choses à Ton bon plaisir et à Ta disposition. Et maintenant O Dieu glorieux et béni, Père, Fils et Saint-Esprit, Tu es à moi et je suis à Toi, ainsi soit-il. Et l’alliance que j’ai faite sur terre, quelle soit ratifiée au ciel. Amen.