Mourir en Christ est un gain

« Amatsia fit ce qui est droit aux yeux de l’Eternel, mais avec un coeur qui n’était pas entièrement dévoué » Wow! « Seigneur, ne permets pas que l’on écrive ça sur ma tombe! Ne permets pas que ce soit ma biographie! J’ai fait ce qui est droit aux yeux de l’Eternel mais pas de tout mon coeur!

Aides nous! « Bon Bob, depuis que tu as découvert que tu avais un cancer. Je me demande… Tu m’as dit la nuit dernière que tu étais préoccupé par une chose ce que tu aurais pu faire dans ta vie quand tu étais en bonne santé, et ça semblait bien mais maintenant étant dans cette situation. Peut-être, ça te fait penser différemment et je me demande, maintenant que tu sais que tu as un cancer.

Peux-tu…y a t’il quelque chose qui te vient à l’esprit sur la façon dont les choses ont changé dans ta réflexion, comment tu considères le Seigneur, comment tu considères la vie, comment tu considères le travail de pasteur ou le fait d’être un mari ou comment tu considères la mort ? Tu sais depuis que tu as découvert, y a t’il des domaines où tu sens vraiment que ta réflexion a vraiment beaucoup changé. Considérer la mort de ce point de vue par rapport à la façon dont j’ai considéré tout le reste de ma vie ? »

« D’une certaine façon, non ça n’a pas changé. Je dirai que ça a élevé et magnifié les choses que j’avais toujours su en tant que chrétien.

Une chose qui s’est amplifiée est l’incroyable privilège que le Seigneur nous a donné de Le servir dans ce siècle. L’incroyable privilège de marcher avec Lui, de L’aimer. L’incroyable privilège de Le servir, et d’être dans la bataille pour la vérité, d’être dans l’arêne de la foi. L’incroyable privilège d’ouvrir les Ecritures. C’est un tel privilège de servir le Seigneur, le Roi des rois, et de se réunir avec les saints, et de chanter les cantiques de Sion, de chanter les cantiques de Dieu, là au milieu du camp des ennemis, c’est un privilège tellement grand.

Je pense, j’ai senti et beaucoup mieux vu ça depuis que j’ai appris au sujet du cancer. aussi particulèrement depuis que je suis devenu chrétien, je réalise que la vie est courte, la chair est fragile et la mort est certaine.

Toutes ces choses, oui elles sont plus réelles, c’est juste plus réel.

Je n’ai jamais oublié en tant que chrétien que la vie est courte. Vous entendez de vieux chrétiens dire ça et des prédicateurs vous le dire encore. Dès que j’ai été converti, j’ai gardé en mémoire que la vie est courte. Nous n’avons pas beaucoup de temps, ça va passer si vite. Les Ecritures le disent encore et encore, comparant notre vie à un sommeil, comparant notre vie à un coureur qui passe, comparant notre vie à l’herbe. Pas aux rochers mais à l’herbe, pas aux arbres mais à l’herbe. Donc, j’en suis très conscient mais maintenant, tu sais c’est arrivé.

Je me rappelle quand j’avais 25 ans et je conduisais un camion de graviers. Il y avait un vieux chrétien, roulant avec moi pendant un certain temps, il roulait avec moi simplement pour avoir de la compagnie et passer le temps. Il avait 75 ans, je me souviens pensant, « Aujourd’hui il a 3 fois mon âge. J’ai le tiers de son âge, j’ai 25 ans et il en a 75. Regardes tout le temps que j’ai! » Et en même temps me disant, « Je sais que ça va aller tellement vite, je le sais. » Je me rappelle le décor, le jour, l’heure, l’endroit; tu sais, là où je pensais à ça. C’est allé très vite,  je me rappelle aprés 20 ans en tant que chrétien, il y avait quelque chose de spécial pour chaque année. J’avais la pensée, « Je vais essayer de me rappeler quelque chose de chaque année. » Pendant un certain temps, c’était possible, « c’était l’année où telle chose et telle chose sont arrivées. C’était l’année où nous sommes allés ici ou là, à cette conférence, ou autre chose. » Alors les années, je ne sais pas trop pourquoi elles s’accumulent, elles passent. Les choses deviennent floues. tout s’embrouille. Vous ne vous rappellez pas d’une chose de chaque année, et les enfants étaient jeunes. Je peux à peine croire à quel vitesse les années sont passées quand les enfants étaient à la maison avec nous.

C’est simplement incroyable comment ça arrive, vous ne pouvez pas l’expliquer. Vous ne pouvez pas expliquer, vous ne pouvez pas les (les années) retenir, vous ne pouvez pas les arrêter, vous ne pouvez pas les ralentir. Et soudain, les enfants sont grands et ils déménagent, et c’est fini. Le chapitre est clos, et tout ce que vous pouvez faire c’est faire en sorte que chaque jour compte pour Christ.

Tu sais le chrétien, d’une certaine façon, il vit pour l’éternité, il vit pour la grande image, il vit pour les grandes choses.

D’une certaine façon, il est la chose la plus éloignée qui soit d’un être existentiel mais d’une autre façon il est le plus grand existentiel.

C’est comme vivre pour chaque moment, vivre pour chaque jour, nous voulons que chaque moment compte. Alors, oh, c’est comme, tout ce que nous pouvons faire actuellement est de marcher avec Dieu jour après jour et de Le garder à l’esprit continuellement et c’est le pure christianisme. C’est comme, le Seigneur dit dans la nouvelle alliance, « J’écrirai ma loi au-dedans de toi, Je la mettrai dans ton coeur. » Dieu est la réalité suprême.

Le chrétien se promène naturellement, attentif à Dieu, une communion avec Lui. C’est ce que nous pouvons faire de mieux, c’est tout ce qu’on peut faire pour racheter le temps et s’attacher à la vie éternelle, Quand nous arrivons à la fin, c’est ce qui rend doux notre oreiller, qui rend doux notre oreiller sur notre lit de mort.

Tu réalises ça, d’un côté ta forme commence à diminuer, tu commences à manquer de perfection ou de conformité à Christ ou de tout ce qui Lui ressemble, tu diminues mais d’un autre côté c’est plutôt un mystère. Tu peux arriver à la fin avec une certaine confiance que, « Seigneur j’ai cherché à marcher avec Toi. Je T’ai aimé. J’ai essayé. Je t’ai vraiment donné ma vie. J’ai dans une certaine mesure vécu ma vie pour Toi Seigneur. »

C’est une incroyable consolation quand vous arrivez à la fin de votre vie. C’est une incroyable consolation, une douceur incroyable. Quand vous arrivez à la fin, vous pensez que tout se résume à ça, « Est-ce que j’aime vraiment Christ ou pas ? » Je dis que quand tu réduis tout à l’essentiel, « Ai-je aimé le Seigneur ou pas ?

A t’il été ma Joie, ma Gloire, mon Amour, mon Affection, mon Tout en Tout ? » si tu peut réellement dire ça, tu le sais, et ta conscience en témoigne. Tu peux dire, « J’ai fait tout ce que j’ai pu. » Comme Marie, elle a fait tout ce qu’elle a pu, le Seigneur l’a dit.

Tu sais, tu peux regarder autour de toi et tu vois des gens qui ont été plus doués ou doués dans d’autres domaines et ils voient plus de fruits dans leur vie, plus de fruits dans leur ministère, etc… mais c’est ce que tu dois avoir; tu dois être capable de dire, « Seigneur, j’ai fais tout ce que j’ai pu! »

C’est magnifique quand vous pouvez dire ça devant Dieu. Quelle grâce, quelle grâce, quelle grâce d’arriver à la fin de notre vie et de savoir que nous n’allons pas mourir dans notre péché. Que tu ne vas pas mourir dans ton péché, que tu vas mourir en Christ, et dans Sa justice. Le compositeur dit, « Assuré, je me tiendrai debout en ce grand jour. Savoir que nous allons mourir avec nos péchés pardonnés et nous pouvons dire, « Heureux est l’homme dont les iniquités sont pardonnées, dont les péchés sont couverts! » Extrêmement heureux, extrêmement heureux! Tu sais, penses à ce passage dans Jean chapitre 8, où le Seigneur dit trois fois, je pense que c’est dans le verset 21 et deux fois dans le verset 24. « Vous Me chercherez et vous mourrez dans vos péchés et si vous ne croyez pas en Moi, vous mourrez dans vos péchés. » Alors la troisième fois, Il dit « Vous mourrez dans vos péchés. »

Si vous avez vraiment des yeux pour voir, vous ne pouvez que trembler, pour les gens tout autour de vous que vous connaissez et qui meurent dans leurs péchés.

Je connais des gens qui sont morts dans une voiture, je connais des gens qui sont morts dans une maison, ils sont morts dans un hôpital. Des gens qui sont morts dans le feu, des gens qui sont morts dans une rivière. J’ai entendu parler d’un type qui est mort sur un tas de fumier. Terribles façons de mourir mais rien de comparable avec le fait de mourir dans son péché.

Oui tu meurs de tes péchés, « le salaire du péché c’est la mort. » Ici, le Seigneur dit quelque chose d’un peu différent, Il commence par parler de mourir dans son péché.

C’est comme de mourir et d’être face à l’éternité et au jugement avec le péché sur vous. Avec ce péché sur vous, l’aiguillon de la mort est le péché, c’est ce qui le rend si terrible. D’accord, le péché ne cause pas la mort mais néanmoins la chose qui rend la mort si terrible est que vous ayez ce péché, cette culpabilité. Tu as des ennuis avec Dieu, Dieu va trouver ce péché sur toi, Il va trouver ce mauvais casier judicaire, c’est ce qui est si terrible.

Les hommes ont cette idée qu’ils vont battre Dieu. Tu sais ils vont Le battre, ils vont vivre leur vie sans Dieu, ils ne vont pas vivre leur vie pour Dieu, et ils vont mourir et s’en sortir avec ça mais ils ne s’en sortiront pas.

Le Seigneur Jésus revient, Il va ressusciter les morts, Il va appeler tout le monde devant Lui, tout genou fléchira, toute langue confessera, et la vérité sortira, et ils seront pris dans leurs péchés.

Donc être capable de faire face à la mort en Christ, dans Sa justice, c’est tout. D’une certaine façon, c’est tout, c’est le summum.

Le Seigneur nous a lancé un appel élevé, saint et céleste. Il a appelé à Son royaume et à Sa gloire. Ce qui est la fin du salut du Seigneur est la rédemption finale et totale. »