Le contentement se trouve en Christ seul

Qu’est-ce que le contentement ? Le contentement est le fait d’être pleinement satisfait dans notre âme, c’est une idée de complète suffisance. Il est utilisé en référence à Dieu, dans son autosuffisance et dans le fait qu’Il n’a besoin de rien. On pourrait dire qu’il s’agit d’un état d’être indépendant des circonstances extérieures. En d’autres termes, il s’agit d’être insensible aux circonstances et aux situations extérieures en raison de la satisfaction de l’âme en nous ; un état de satisfaction et de suffisance de l’âme que les circonstances, qu’elles soient positives ou négatives, ne peuvent influencer. Ce type de satisfaction se trouve en Christ seul et est maintenu par Sa puissance à l’œuvre en nous.


C’est un privilège d’être parmi les rachetés de Dieu. Merci, Mack, hier soir, pour ce sermon, frère. Il a été tellement édifiant. Je sais que, pour nous tous, nous ne voulons pas juste être des auditeurs. Nous voulons être ceux qui agissent. Et je prie que chacun de nous prenne cette responsabilité que nous voyons que nous avons, de maintenir l’unité dans l’église locale.

Mack aime l’église locale parce que Mack aime Jésus Christ. Si nous aimons Jésus Christ, nous aimons l’église locale. Ouvrons notre Bible à Philipiens 4. C’est un privilège d’être ici – pendant que vous tournez… de partager la communion, de rencontrer de nouveaux frères et sœurs littéralement de partout dans le monde, d’entendre des témoignages encourageants. Nous en avons déjà entendu certains. Prions pour la grâce de Dieu sur la Parole et sur cet avertissement ici.

Père, dans le nom de Jésus Christ, nous venons. Dieu, nous n’osons pas venir dans le nom d’un autre. Nous ne venons pas sur notre propre justice, mais la Sienne. Merci, Père. Merci pour la grâce envers nous. Dieu, je pensais plus tôt aujourd’hui, où serais-je un vendredi après-midi sans Ta grâce? Je Te loue, Père. Aide-nous maintenant. Accorde-nous l’Esprit de la révélation et de la sagesse dans la connaissance de Lui. Ouvre-nous Ta Parole. Nous demandons ça dans le nom de Jésus, Amen.

Je vais lire les versets 10 à 20, et nous nous concentrerons sur les versets 11 à 13. « J’ai éprouvé une grande joie dans le Seigneur de ce que vous avez pu enfin renouveler l’expression de vos sentiments pour moi; vous y pensiez bien, mais l’occasion vous manquait. Ce n’est pas en vue de mes besoins que je dis cela, car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais vivre dans l’humiliation, et je sais vivre dans l’abondance. En tout et partout, j’ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l’abondance et à être dans la disette. Je puis tout par Celui qui me fortifie. Cependant vous avez bien fait de prendre part à ma détresse. Vous le savez vous-mêmes, Philippiens, au commencement de la prédication de l’Evangile, lorsque je partis de la Macédoine, aucune église n’entra en compte avec moi pour ce qu’elle donnait et recevait; vous fûtes les seuls à le faire, car vous m’envoyâtes déjà à Thessalonique, et à deux reprises, de quoi pourvoir à mes besoins. Ce n’est pas que je recherche les dons; mais je recherche le fruit qui abonde pour votre compte. J’ai tout reçu, et je suis dans l’abondance; j’ai été comblé de biens, en recevant par Epaphrodite ce qui vient de vous comme un parfum de bonne odeur, un sacrifice que Dieu accepte, et qui Lui est agréable. Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon Sa richesse, avec gloire, en Jésus Christ. A notre Dieu et Père soit la gloire aux siècles des siècles! Amen! »

Paul termine sa lettre à l’église de Philippes. Il les remercie pour leur don, pour être à ses côtés. Il leur fait savoir qu’il ne demande pas plus. En fait, il leur fait savoir qu’il n’a pas besoin de plus. Et ensuite il utilise l’opportunité pour leur enseigner quelque chose que Paul évidemment pense être très important. Il veut les enseigner sur le contentement. Et ce sera notre point d’attention ce matin.

Je dis que c’est important pour Paul, non seulement parce qu’il l’enseigne ici, mais il l’enseigne aussi dans ses autres lettres. Je suis sûr que nous le savons tous quand il écrit à Timothée dans 1 Timothée 6 sur les faux enseignants qui regardent la piété comme une source de gains; pour le profit personnel. Et il dit, « C’est, en effet, une grande source de gain que la piété avec le contentement; car nous n’avons rien apporté dans le monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter; si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. »

Également l’église de Corinthe dans 2 Corinthiens 12. Après avoir prié pour que l’épine lui soit enlevée, il parle et dit, « Ma grâce te suffit. » En parlant du Seigneur. « Car Ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. » Paul dit, « Je me glorifierai donc bien volontiers dans mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. C’est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ; car, quand je suis faible, c’est alors que je suis fort. »

C’est un sujet important pour Paul. Et nous connaissons Paul, étant sous l’inspiration du Saint-Esprit, c’est un sujet important pour notre Seigneur. Notre contentement est important pour le Seigneur. Donc, qu’est-ce que le contentement? Le contentement, c’est être pleinement satisfait dans notre âme. C’est une idée de suffisance complète. C’est utilisé en référence à Dieu et Son auto-suffisance, n’ayant besoin de rien.

Vous pourriez dire que c’est de parvenir à un état d’esprit qui est indépendant des circonstances externes. En d’autres mots, c’est être indifférent aux circonstances et situations externes à cause de la satisfaction de l’âme en nous. Un état de satisfaction de l’âme et de suffisance que les circonstances – qu’elles soient positives ou négatives – ne peuvent impacter.

Bien-aimés, tout le monde ici cherche le contentement. Et donc je vais demander juste maintenant, êtes-vous contents? Êtes-vous contents? Nous avons dit que notre contentement est important pour le Seigneur. Vous pouvez penser tout d’abord, bon, cela semble un peu centré sur l’homme, n’est-ce pas? Et si Paul ou le Seigneur parlaient sur le contentement en tant que tel, comme une fin en soi, ce serait centré sur l’homme. Donc nous devons demander, vers quoi Paul nous oriente-t-il pour trouver le contentement? Car c’est là l’élément essentiel.

Tout le monde ici cherche le contentement même maintenant. La question que nous devons poser est quelle est notre source, ou quel est l’objet de notre contentement. Et c’est vraiment la question que nous poserons par ce texte aujourd’hui. J’ai relu tout le livre des Philippiens et je l’ai étudié. J’ai noté des passages clés dans différents chapitres. Laissez-moi vous les lire et voyons si vous pouvez arriver à un thème commun où Paul emmène l’église de Philippes et nous aujourd’hui pour notre suffisance totale et notre contentement.

Où Paul nous emmène-t-il pour notre satisfaction de l’âme? Écoutez ces versets. Chapitre 1:21 « car Christ est ma vie, et la mort m’est un gain. » La vie pour Paul, c’est Christ. Et la mort est un gain parce que c’est plus de Christ. Chapitre 1:27 « Conduisez-vous d’une manière digne de l’Evangile de Christ. » En d’autres mots, vivez à la lumière de l’Evangile de Christ et vivez votre vie, église, d’une manière telle que vous magnifiez Jésus Christ.

Chapitre 1:29 Écoutez ceci. « car il vous a été fait la grâce… » Une grâce qui vous a été donnée. « …par rapport à Christ, non seulement de croire en Lui, mais encore de souffrir pour Lui. » Regardez la bonté de Dieu, Paul dit. Vous allez souffrir pour Christ. Paul est tellement fasciné par la valeur de Jésus-Christ qu’il voit que cela pourrait être encourageant et convaincant pour l’église de dire, vous avez reçu la grâce pour souffrir pour Son Nom.

Et peut-être le texte ultime de Philippiens où Paul nous emmène là où notre contentement se trouverait c’est le chapitre 3:7-8. « Mais ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Et même je regarde toutes choses comme une perte. » Pourquoi? « à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus Christ mon Seigneur. »

Chapitre 3:14 Il dit, « je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus Christ. » Quel est le but de Paul? Être semblable à Christ. Quel est le trésor? Quel est le prix à la fin? Christ. Enfin au chapitre 3:20. « Mais notre cité à nous est dans les cieux, d’où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus Christ. »

Qu’est-ce que la vie pour Paul? Quel est son trésor? Quel est son but? Quel est son prix? Quelle est son identité? Que regarde-t-il? Qu’a-t-il trouvé qui lui fait compter toutes les choses comme une perte? Qu’est-ce qui est suffisant pour Paul? Quel est le contentement de Paul? C’est Jésus. Et voici la partie la plus importante, je pense, pour nous tous. C’est Jésus seul.

Écoutez, si vous êtes nés de nouveau, et je dis Jésus Christ est la vie, vous dites, « Amen! » Amen. Nous sommes d’accord avec ça. Jésus Christ est le contentement; la suffisance totale. Vous dites amen, mais l’est-Il réellement? De manière pratique? Jour après jour? Comme nous regardons le contentement aujourd’hui, nous allons regarder l’objet du contentement. Quel est l’objet du contentement?

Donc quand nous parlons de la suffisance de Jésus Christ dans notre contentement, je veux que vous écoutiez, Ok, Jésus Christ est suffisant. Il est l’objet. Donc, j’ai Jésus, maintenant je m’assois et je me détends, parce que j’ai Jésus et Il est la source de tout contentement. Mais plutôt, il y a un combat pour nous. Et voici le combat. La combat, c’est de s’assurer que Jésus Christ seul est vraiment l’objet de votre contentement. Le combat est de s’assurer que vous ne permettez pas Jésus Christ plus quelque chose d’autre. Je pense que c’est là où cela va nous emmener.

Plus quelque chose d’autre pour être la source de notre contentement. Et ensuite c’est la poursuite assidue de Christ. Parce qu’une fois que vous arrivez à réaliser, Jésus Christ seul est la source de mon contentement, une fois que vous apprenez ce secret comme Paul l’a appris, alors vous continuez à aller de plus en plus profond en Christ, et vous devenez plus contents et plus contents et plus contents. Et je vais vous montrer comment Dieu est glorifié à travers ça.

Paul est arrivé à apprendre que la suffisance et le contentement et la satisfaction de l’âme se trouvent en Jésus Christ seul. Comment Paul a-t-il appris, quelle que soit la situation dans laquelle il se trouvait, à être content? Parce que, bien-aimés, le contentement – être pleinement satisfait dans votre âme – ne se trouve dans aucune situation ni circonstance. Il se trouve dans une Personne. Il se trouve en Christ seul.

Jésus est plus que notre Sauveur du péché et de la colère que nous méritons à cause du péché. Ne pas minimiser ça. Mais Jésus est plus qu’un Sauveur du péché ou de la colère que nous méritons à cause du péché; Jésus est un Sauveur en Lui-même et Il est le Sauveur quotidien et concret, à chaque moment de chaque jour.

Donc laissez-moi vous redemander, êtes-vous contents? Vivez-vous dans le contentement? Et si la réponse est non, et vous êtes un chrétien ce matin, je peux vous dire ceci, c’est parce que vous ne regardez pas à Jésus seul pour votre contentement. Si vous êtes chrétien, et vous dites oui, j’ai besoin de Jésus, mais le problème est celui de la suffisance. Pas la suffisance pour nous sauver de la pénalité du péché. Nous affirmons ça. Nous soutenons ça. Nous défendons ça. C’est la suffisance pour le contentement, pour la satisfaction de l’âme, à chaque instant de chaque jour, et en toute circonstance.

Paul pensait qu’il avait tout, et ensuite il a été éveillé à Jésus. Et il a dit, ma propre moralité, ma piété personnelle, tous mes accomplissements, tous mes succès, tout mon héritage – ce n’est rien. C’est vide. Cela ne peut pas me sauver, et cela ne peut pas me satisfaire.

Je vous ai indiqué avant que notre contentement est important pour le Seigneur, et laissez-moi vous montrer pourquoi c’est si important. Là où nous regardons tous les jours, là où nous regardons quotidiennement, à chaque instant, pour notre contentement – où que nous regardions commence à être magnifié par notre vie et glorifié. On en fait beaucoup. Nous devrions tous savoir quand le Dr. Piper dit, Dieu est le plus glorifié en nous quand nous sommes le plus satisfaits en Lui. C’est ce qu’il dit.

Là où vous cherchez la satisfaction de l’âme inévitablement, vous commencez à en faire grand cas et vous commencez à vous glorifier par la vie que vous vivez et par ce que vous dites à la lumière de ça. Le contentement en Christ seul est important pour Dieu pour chacun d’entre nous, parce que quand nous sommes contents et satisfaits dans la suffisance de Jésus Christ, jour après jour, instant après instant, alors Jésus Christ est magnifié et glorifié par nos vies. Votre vie en fait commence à prêcher des sermons quand vous êtes en repos et contents et joyeux en Jésus Christ seul.

Verset 11. « Ce n’est pas en vue de mes besoins que je dis cela, car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. » Quelle que soit la situation, Paul dit qu’il a appris à être content. Jeremiah Burroughs dans son livre « The rare Jewel of Christian Contentment, » dit que nous apprenons ça à l’école de Christ. Quel que soit… en d’autres mots, il n’y a aucune situation où nous ne devrions pas avoir l’âme satisfaite en Jésus.

Si l’un d’entre nous est tenté de dire, écoute prédicateur, tu ne connais pas ma situation, et si tu la connaissais, tu ne parlerais pas de contentement en ce moment même devant moi; la satisfaction de l’âme; tu n’en parlerais pas devant moi, si tu connaissais la situation dans laquelle se trouve ma vie. Tu ne mettrais pas ça en avant. Mais laissez-moi vous rappeler qui nous écrit ça. Avez-vous lu 2 Corinthiens 11? Cet homme dit, quelle que soit la situation, j’ai appris à être content.

Ne pensez pas que votre situation est unique, et ne pensez pas que le contentement qui se trouve en Jésus Christ seul, ne peut pas vous permettre d’avoir la vraie joie et le contentement au milieu des circonstances. Voilà pourquoi Paul l’a appris. Si le contentement est en Jésus Christ, et que Jésus Christ seul est suffisant, et que nous Le regardons pour avoir le contentement, alors nous sommes des personnes indifférentes aux circonstances et aux situations.

Donc voici un exemple – êtes-vous prêts? Si vous êtes dérangés dans le contentement – la satisfaction de l’âme, la joie – par les circonstances, alors vous ne regardez pas à Jésus Christ seul pour le contentement. Voici un autre exemple. Murmurez-vous? Vous plaignez-vous? Murmurer et se plaindre sont les fruits d’un cœur insatisfait. Vous dites, tu ne connais pas mes circonstances. Mais les circonstances ne déterminent pas le contentement, Jésus Christ le fait.

Donc que faisons-nous quand nous murmurons et nous plaignons? Nous révélons, ok, je cherche Jésus pour le contentement, plus ceci. Et parce que je n’ai pas ceci, je commence à murmurer. Et ce que vous dites quand vous faites ça – c’est là où la gloire de Dieu est volée – ce que vous dites quand vous faites ça, c’est: Jésus, Toi seul n’est pas suffisant. Oui, j’ai besoin de Toi, mais j’ai aussi besoin de ça. Et alors j’ai le contentement.

Jésus est magnifié et glorifié sur la situation négative qui n’a pas d’impact sur notre contentement, et Il est magnifié et glorifié sur la situation positive qui n’a pas d’impact sur notre contentement. Regardez le verset 12. Paul sait comment être humilié. Il dit, « Je sais vivre dans l’humiliation. » Et je renvoie à nouveau à 2 Corinthiens 11. Tout ce que Paul a enduré, il a vécu dans l’humiliation.

Donc pour nous, quand le sol s’effondre sous nos pieds, notre contentement s’en trouve-t-il diminué? Pensez aux choses qu’il a écrites là. Trois fois perdus en mer. Pouvez-vous en avoir une image? Littéralement, ce que Paul nous dit, c’est alors qu’il flotte en pleine nuit dans la mer ne sachant pas s’il ne va pas couler pour la dernière fois, il dit, je peux être content là dans cette circonstance même. Pourquoi pourrait-il être content là? Parce que le contentement n’est pas une chose circonstancielle ou situationnelle pour Paul. C’est en une Personne. Et s’il coule, et rends son dernier soupir, il ne fait qu’obtenir plus de ce qui lui tient déjà à cœur.

Combien d’entre nous ont cru le mensonge que, bon, je ne peux pas réellement avoir le vrai contentement maintenant à cause des circonstances. Pensez-vous qu’après la cinquième fois où il a été battu à coups de bâton, et Paul dit juste là, j’ai été content. Cela fait-il mal? Oui. At-il pleuré? Je l’imagine, oui. Etait-il content? Oui.

Même si nous ne l’exprimons pas toujours verbalement. Ce que nous disons vraiment quand nous regardons aux circonstances pour le contentement à nouveau c’est que Jésus Christ n’est pas suffisant. Alors, sondons nos cœurs ensemble dès maintenant. Quelle est l’humiliation dans ma vie où je me suis dit que si Dieu voulait bien m’en débarrasser, mon âme serait satisfaite? Peut-être est-ce votre santé. Une maladie chronique.

Nous avons certaines personnes dans notre assemblée qui ont une maladie chronique. Peut-être avons-nous pensé, si la maladie s’en allait, alors je serais content. Si Dieu enlevait ça, je serais content. Laissez-moi vous traduire ça, ce que cela dit réellement: Jésus Christ plus une bonne santé égale le contentement. Ce n’est pas vrai. Ce n’est pas vrai. Il y a une femme dans notre assemblée qui a un cancer phase 4. Elle mourra très bientôt à moins que Dieu la guérisse souverainement.

Et je vais la visiter et lui parler, et je corresponds avec elle. Et je prie avant d’y aller, Dieu, donne-moi quelque chose de Ta Parole pour l’encourager. Et je vais rencontrer cette femme qui expérimente maintenant les douleurs du cancer; luttant pour manger, luttant pour respirer, luttant pour marcher. Et je vais lui rendre visite et je commence à lui parler. Et vous savez ce qui ressort de sa voix? La joie. Une joie profonde. Bon, elle a mal. Elle lutte. Elle pense à son mari. Elle n’est pas dans l’assemblée – elle ne l’a pas été depuis des mois maintenant. Et tandis que je la regarde, voici un exemple de quelqu’un dont les circonstances appellent l’insatisfaction de tous les côtés. Et quand je vais lui rendre visite, je quitte ces réunions à chaque fois tellement encouragé, tellement édifié, parce que voici un exemple devant moi de quelqu’un qui est dans une grande douleur, beaucoup de luttes circonstancielles et situationnelles, mais elle manifeste ce que nous apprenons juste ici. Le contentement ne se trouve pas dans les circonstances ni dans les situations, il se trouve en une Personne: Jésus Christ. C’est tellement encourageant d’aller là-bas. Et bien-aimés, ce n’est pas un masque qu’elle porte. Ce n’est pas comme si elle disait, vous savez quoi? Je sais que je suis censée être joyeuse maintenant, donc laissez-moi mettre un sourire et prétendre que tout est ok. Ce n’est pas ça. C’est au milieu des douleurs et le visage grimaçant et souffrante qu’elle parle de son Sauveur.

Paul dit, je sais comment vivre dans l’abondance. Non seulement Jésus Christ est glorifié quand nous vivons dans l’humiliation, et pourtant nous sommes toujours satisfaits en Lui, mais quand nous vivons dans l’abondance et notre contentement reste en Lui. J’ai travaillé dans la vente pendant une quinzaine d’années dans l’immobilier, et c’était un environnement extrêmement compétitif. Et le Seigneur m’a fait grâce dans ce domaine dans le fait que je réussissais très bien. Et il y a eu des moments où en gagnant le prix chaque mois, ou en encaissant votre chèque chaque mois, c’était devenu la source de la joie. Et je peux me rappeler distinctement, quand le Seigneur s’est occupé de moi en ce qui concerne mon contentement quand je vivais dans l’abondance, à ne pas être dans ces choses, mais en Jésus Christ seul. Et quand Il a détourné mon cœur de ces choses pour aller vers Jésus. Je peux me rappeler recevant des chèques qui étaient plus gros que tous les chèques que j’avais jamais reçus dans ma vie, et je m’en moquais éperdument. Cela ne signifiait plus rien pour moi. Je les mettais de côté. Je ne m’en occupais pas du tout. Nous pouvons recevoir un prix pour la vente de choses, et cela ne signifie rien. C’était tellement vide pour moi. Pourquoi? Il y avait quelque chose de plus grand que ces choses ne pouvaient offrir.

Ensuite Paul dit, » En tout et partout j’ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l’abondance et à être dans la disette. » Et tout et partout, Paul avait appris le secret du contentement. Bien-aimés, il n’y a aucune circonstance dans laquelle le chrétien regardant à Christ ne peut pas ne pas être content en Lui seul. Donc je pense maintenant, nous devrions nous arrêter et dire, ok, quoi plus Jésus ai-je mis dans mon équation pour avoir le contentement? Et je pense à certaines des choses dont j’ai parlé avec certains des saints dans l’assemblée.

Voici une bonne manière de le demander dans votre propre cœur. Tout serait ok si… Quoi? Qu’est-ce qui vous vient à l’esprit? Tout serait ok. J’avais eu la satisfaction de l’âme – J’ai eu Jésus, mais tout serait ok, si… Ceci. Tout serait ok si j’étais marié. Ou si vous êtes mariés, tout serait ok si mon mari me guidait comme ces autres hommes guident leurs femmes. Tout serait ok avec moi si ma femme était soumise comme certaines des autres femmes. Et ceci? Nous avons parlé de l’unité dans notre église. Tout serait ok si Charles Leiter était mon pasteur. Ce serait génial. Ou si les personnes dans ma congrégation étaient comme ces personnes à la Fellowship Conference. Juste tellement zélées pour le Seigneur. Tout serait ok dans ma vie si je pouvais juste avoir une communion comme celle-là.

Vous savez tout ce que ça dit? Jésus n’est pas suffisant. Bien-aimés, ce n’est pas mal de vouloir être mariés. Le mois prochain, je serai marié depuis 20 ans, et je suis si reconnaissant pour ma femme. Ce n’est pas mal que vous vouliez que votre conjoint grandisse, devienne plus comme Christ. Ce n’est pas mal que vous vouliez avoir la santé. Ce n’est pas mal. Ce n’est pas mal que vous vouliez que votre église grandisse. Ce n’est pas mal que vous vouliez que vos pasteurs grandissent. Vous devriez aimer ces choses. Mais laissez-moi vous dire ceci, Christ est la pleine substance de ce vers quoi ces choses peuvent pointer.

Comprenez-vous ça? Vous dites, j’aime venir à la Fellowship Conference! C’est comme le paradis sur terre. Laissez-moi vous dire ceci. Christ est mieux. Je veux me marier. Je veux profiter de la communion fraternelle. Amen. C’est une bénédiction du Seigneur. Mais je veux que vous sachiez ceci: Christ est mieux que ça. Je veux la santé. Je veux que ce corps soit restauré. Laissez-moi vous dire ceci: Christ est mieux. Ces choses devraient être aimées. La santé devrait être aimée. Le mariage ou le célibat devrait être aimé. La communion de l’église, vos pasteurs devraient être aimés. Mais ces choses vous renvoient toutes à quelque chose de plus grand. C’est Celui qui donne toutes ces choses. C’est l’accomplissement de ce que toutes ces choses ne pourraient jamais être. C’est Jésus Christ.

Je suis convaincu que la plupart d’entre nous sont misérables si nous sommes honnêtes. Et c’est parce que nous regardons quelque chose qui ne peut jamais vous donner ce que vous cherchez. Vous regardez horizontalement pour ce qui peut seulement être trouvé verticalement en Jésus Christ. Ce n’est pas mal de vouloir ces choses. Mais c’est mal de ne pas être content si vous ne les avez pas. Parce que cela dit, « Jésus, Tu n’es pas suffisant pour moi. » Puis-je vous dire ce qui arrive aussi quand vous ajoutez quelque chose d’autre à votre équation de contentement avec Jésus? J’en suis convaincu ici, parce que je l’ai fait. Quand vous ajoutez quelque chose d’autre à la satisfaction de l’âme comme Jésus plus – et vous y ajoutez quelque chose d’autre. Pas que nous pensions le faire, nous le faisons juste en vivant.

Voici ce que vous faites, et je veux que vous voyez pourquoi ce n’est pas seulement priver Dieu de Sa gloire, pourquoi c’est la raison pour laquelle vous êtes misérables aujourd’hui peut-être. Mais je veux que vous voyez comment cela impacte d’autres personnes aussi. Vous êtes prêts? Prenons l’exemple du célibat, ok? Je suis célibataire et je veux me marier. C’est un bon désir. Et je dis que j’aime Jésus. Il est la source de ma joie. Mais en toute honnêteté, pratiquement vécu, C’est vraiment Jésus plus le mariage qui sont ce qui va me rendre content.

Laissez-moi vous montrer ce que nous faisons par ça. Vous placez des attentes irréalistes dans ces choses. Parce que vous leur demandez ce qu’elles ne peuvent jamais donner. C’est ce que vous faites par ça. Vous demandez à ce futur mari ou cette future femme d’être votre Sauveur. Vous demandez à votre église d’être votre Sauveur. Votre pasteur d’être votre Sauveur. Votre santé d’être votre Sauveur. L’argent d’être votre Sauveur. Vous leur demandez de vous apporter le contentement, et bien-aimés, seul Christ apporte le contentement.

Chaque fois que je prêche, une des choses que je demande au Seigneur à chaque fois est, je dis Seigneur, je veux la compréhension du texte, mais je veux que tu fasses un travail dans mon cœur avec ce texte avant que je le prêche. Je ne veux pas qu’il soit pour eux. Je veux qu’il soit pour moi. Donc si je peux être transparent, là où je cherche le contentement c’est dans le ministère pastoral. Et c’est très simple pour moi de justifier ça parce que ça semble saint. Mais ce que j’ai commencé à comprendre est ceci: Je ne suis satisfait que si les choses vont bien dans l’église. Je ne suis satisfait que si je prêche un bon sermon. Et ce que je fais là est que je commence à mettre des attentes irréalistes sur le ministère parce que je commence à regarder le ministère pastoral comme la source de contentement et de joie.

Et ensuite je commence à le poursuivre, à un rythme si violent, parce que nous cherchons tous le contentement. Donc je poursuis le ministère pour mon contentement, qui se

trouve seulement en Christ, mais en faisant ça, j’y mets tellement d’ardeur, je commence à ignorer les autres responsabilités autour de moi. Comme ma femme et mes enfants. Et quand il ne me le donne pas, je suis contrarié. Vous savez quel était le signe pour moi dans cette affaire ? Je perds ma joie dans le ministère pastoral. Donc je m’en suis repenti, ou laissez-moi dire ça, je m’en repens. Parce que vous voyez, je ne peux pas m’approcher correctement du ministère pastoral à moins que mon contentement se trouve au bon endroit.

Et une fois que mon contentement se trouve au bon endroit, cela ne veux pas dire que je suis indifférent envers l’église, cela signifie maintenant, je suis si suffisamment satisfait en Jésus, Je peux venir sans plus aucune attente pour moi dans aucune de ces choses. Le contentement en Jésus est tellement libérateur. C’est glorieux. Nous voulons tous le contentement. Donc quoi que vous cherchiez pour l’avoir, vous commencez à le poursuivre. Et de nouveau, vous pouvez blesser d’autres autour de vous tandis que vous mettez des attentes irréalistes sur eux qu’ils ne peuvent jamais vous donner. Et plus important, bien-aimés, nous privons Dieu de gloire quand nous faisons ces choses.

J’ai commencé à me poser cette question. Quelle est réellement mon identité? Mon identité est-elle un pasteur? Ou Jésus? Vous dites, n’es-tu pas appelé à être pasteur? Je suis appelé à être pasteur. Mais mon identité est Jésus. Et à moins que mon identité ne soit Jésus, je ne serai pas un bon pasteur. Je chercherai dans le ministère, ce qui peut seulement être trouvé en Jésus Christ. Donc quand Christ est notre contentement, et que nous comprenons qu’il ne se trouve en rien d’autre que Lui, alors vous pouvez vous glorifier dans les choses comme les faiblesses. Vous pouvez vous glorifier dans les outrages et les difficultés.

Comme quand les difficultés arrivent dans l’église, ce n’est pas que je suis indifférent, mais mon contentement se trouve en Christ, je ne me laisserai pas abattre par les difficultés. Je pleurerai sur elles. Je prierai sur elles. Mais si je suis satisfait en Jésus, alors je ne coulerai pas avec le bateau, avec les outrages, avec les difficultés. Nous voulons que Dieu soit glorifié. Donc vous demandez peut-être, ok, je veux que Dieu soit glorifié. Je le vois de manière pratique, au quotidien, je mets tellement d’autres choses dans cette équation pour le contentement à côté de Jésus. Comment ne pas le faire? Comme vivre dans ce monde qui me jette quotidiennement tout en pâture comme source de mon contentement? Me disant que Christ seul n’est pas le contentement?

Comment glorifier Dieu dans tout ça? Comment trouver cette joie que Jésus veut que j’ai? Comment ne pas mettre ces attentes irréalistes et créer des idoles à partir de tout ce qui m’entoure alors que je les cherche comme la source du contentement plutôt que Jésus seul? Et voici la plus grande nouvelle du monde: Jésus Christ est non seulement la source de notre contentement. Il est le moyen d’être content. Et c’est ce que le verset 13 nous dit. « Je puis tout par Christ – par Celui qui me fortifie. »

Jésus Christ est la source seule du contentement qui satisfait l’âme, mais non seulement ça, Il en est le moyen, parce qu’Il me fortifie pour Le voir et Le contempler pour le Sauveur suffisant qu’Il est. Comment affronter l’abondance, la faim, et l’abondance, et le besoin et encore trouver le contentement en Christ seul? Par la puissance de Christ œuvrant en moi. Vous dites bon, à quoi ça ressemble? Comment fait-Il ça? Bon, c’est une question de foi, n’est-ce pas? Je pense de manière doctrinaire, si je faisais une déclaration juste maintenant et disais Jésus Christ est le contentement; Il est tout à fait suffisant pour le contentement, nous signerions tous la déclaration doctrinale.

Oui, Il l’est, mais il s’agit d’une question de foi pratique de chaque instant. Que quand quelque chose d’autre est mis devant vous ce n’est pas mauvais en soi, peut être un cadeau du Seigneur, mais ne doit pas être la source de votre contentement, nous sommes tentés de ne pas croire en la suffisance de Jésus et commençons à regarder cette autre chose. Comment cela nous aide-t-il? Comment me fortifie-t-Il au milieu de ça? Il le fait par la providence. Là où vous commencez à mettre tout votre espoir dans quelque chose et dans l’amour, Il l’enlève. Parce qu’Il vous attire à Lui. Il le fait par l’édification de la foi. En vous aidant à apprendre que Jésus Christ est le Sauveur totalement suffisant et la source de tout vrai contentement.

Mais comment? Il le fait par le ministère de la Parole et par la puissance de l’Esprit. Il nous accorde l’Esprit de la révélation et de la sagesse dans la connaissance de Lui. Il nous montre la vacuité des choses temporelles étant la source de notre contentement. Parce qu’elles disparaissent, en fait elle pointent vers Lui. Et Il nous montre qu’en Lui se trouve le contentement éternel et suffisant. Et c’est là où il doit être trouvé. Il nous montre qui Il est. Il nous montre ce qu’Il a accompli. Et Il nous montre ce que nous sommes en Lui. Qu’en Jésus Christ, nous avons toutes les bénédictions spirituelles dans les lieux célestes – maintenant. Il le fait par le Parole, par l’Esprit.

Quel espoir avez-vous et ai-je dans un monde qui se dispute constamment nos cœurs? Nous disant sans cesse que nous ne pouvons trouver le contentement sans ceci ou cela? Nous avons un Sauveur totalement suffisant, Qui est la source, l’objet de notre contentement, et plus que ça, Il fournit la puissance de garder nos yeux fixés sur Lui comme la source unique de notre contentement. Ma prière pour nous tous et en particulier moi est que le Seigneur expose dans mon cœur tout ce que je regarde pour le contentement autre que Lui.

Que le Seigneur nous attire dans plus de communion avec Lui et une plus grande révélation, qu’Il est le Sauveur totalement suffisant. Oui, du péché et de la colère de Dieu. Mais quotidiennement, de manière pratique dans nos vies, pour la satisfaction de l’âme. Qu’Il nous emmène au moment où nous aurons réalisé ceci: Si j’ai tout sauf Jésus, je n’ai rien. Si je n’ai rien sauf Jésus, j’ai tout. Bien-aimés, c’est là où Il nous conduit. Parce que quand vous êtes satisfait en Jésus Christ seul comme la source totalement suffisante de votre contentement, Il est glorifié en vous et par vous. Prions pour cela.

Père, je Te remercie dans le nom de Jésus que Tu t’occupes de nous dans la grâce. Dieu, l’idolâtrie dans nos cœurs est incroyable. Merci pour le pardon des péchés par la confession en Jésus. Merci pour la délivrance de la puissance du péché. Merci que nous ayons vu et goûté, Seigneur. Dieu, notre désir est Ta gloire. Et Ta gloire est magnifiée quand nous sommes satisfaits en Jésus. Donc Seigneur, conduis-nous à cet endroit, du contentement en Christ seul, et débarrasse-nous de tout ce qui nous fait regarder vers autre chose que Jésus. Que nous trouvions vraiment la plénitude de la joie et que Tu reçoives la gloire qui T’est due. Nous le demandons dans le nom de Jésus, Amen.