Les funérailles de Bob Jennings – Mourir en Christ est un gain

Maintenant, affontant la mort et l’éternité, ma seule et sûre espérance est Christ, le solide Rocher. Et Jésus reviendra dans la puissance et Il criera et réveillera Ses élus de leur sommeil. Donc, marchons, croyants, vers la terre d’Emmanuel. Il y a peu de raison de pleurer. – Bob Jennings


Au nom de la famille Jennings, nous voudrions vous remercier tous pour votre amour et votre soutien en nous aidant à porter le fardeau aujourd’hui. Heureux de voir tous vos visages. C’était le désir de Bob que ce moment soit plus un moment d’adoration qu’un moment de funérailles; et connaissant Bob tel que nous le connaissons, nous n’en sommes pas surpris, n’est-ce pas? Bob aimait le Seigneur de tout son coeur, a servi le Seigneur avec toute sa force jusqu’au bout. Et nous remercions Dieu pour ça. Je voudrais que Ray Hargrave maintenant vienne devant et ouvre la réunion avec une prière. Ray Hargrave. Ainsi prions.

[Prière] Sois béni, Dieu du ciel. Sois béni parce que Tu es notre Dieu. Sois béni parce que Tu es un Dieu de salut. Merci d’avoir créé un chemin de pardon. Merci d’avoir envoyé Ton Fils verser Son sang précieux. Seigneur, nous sommes ici pour honorer un cher frère, un cher pasteur. Nous sommes redevables et reconnaissants pour tout ce qu’il signifie pour nous, et tout ce qu’il a fait pour nous. Seigneur, nous sommes reconnaissons aujourd’hui qu’il soit à la maison avec le Seigneur, que sa foi soit devenue la vue, que sa souffrance se soit terminée, que la douleur soit partie, que le péché résiduel soit enlevé, que son esprit soit rendu parfait. Merci Seigneur de l’avoir amené au ciel pour qu’il voit Ta gloire. Merci que la mort ait été engloutie. Pas de victoire ici, pas d’aiguillon ici à cause du sang de Christ. Merci que soit précieuse aux yeux du Seigneur la mort de Ses saints.

Merci pour sa vie, son exemple de sainteté, sa marche avec le Seigneur, son amour et son service pour le Seigneur. Merci qu’il ait cherché le Seigneur de tout son coeur. Merci qu’il ait été un homme selon le coeur de Dieu. Merci pour tous les désirs de sainteté que Tu as mis en lui. Merci qu’il ait combattu le bon combat tout au long du chemin jusqu’au bout contre le péché, le combat de la foi. Merci Seigneur pour son amitié, pour chaque gentillesse, pour chaque aide, pour chaque repas à sa table, pour chaque mot d’encouragement, pour tout le réconfort qu’il a répandu. Merci pour chaque avertissement. Merci pour son sourire, son geste amical. Merci pour ses chaleureuses salutations. Merci pour son amour et ses soins fervents. Un tel vrai ami pour tant d’entre nous rassemblés ici aujourd’hui. Merci pour son ministère, sa direction à Highway M. Il fut celui qui a bien dirigé, travaillé dur à la prédication et l’enseignement, et tellement digne d’un double honneur.

Merci Seigneur qu’il soit venu à Sedalia il y a plusieurs années et donné sa vie pour ses brebis; pour Tes brebis. Merci pour chaque difficulté qu’il a endurée, chaque reproche qu’il a supporté. Merci pour son amour et sa connaissance de la parole de Dieu, que la parole de Christ ait richement demeurée en lui. Merci qu’il ait fait attention à lui-même, et à son enseignement, qu’il ait pris de la peine à ces choses, qu’il ait persisté dans ces choses. Merci pour son audace à proclamer l’Evangile, à la fois dans l’Evangile et dans les rues. Merci Seigneur pour sa fidèlité à enseigner tout le conseil de Dieu, la parole de Dieu semaine après semaine, si attentivement, si profondément.

Nous Te remercions pour sa vie de prière. Il se consacrait à intercéder pour les saints de Dieu et pour les âmes des hommes. Merci pour les dernières années de ministère avec Clint, pour les âmes qui ont été sauvées, pour les familles qui ont été ajoutées. Merci pour ce riche moment dans lequel il s’est réjouit. Seigneur, merci pour chaque conseil, chaque parole de sagesse. Merci pour son souci pour la justice.

Père, nous Te bénissons pour sa famille aujourd’hui. Merci pour la grâce qui soutient, les témoignages magnifiques que nous avons vu, Terri et les enfants, avoir au travers de tout ça. Nous prions et Te remercions pour Terri, un aide tellement grande pour Bob, soit en lisant un livre, ou en donnant une contribution, ou en préparant un repas pour beaucoup, ou en montrant de l’hospitalité pour tous, ou juste un exemple biblique hebdomadaire. Merci pour elle et les enfants. Père, nous prions que, dans les jours à venir, Tu sois leur lumière en ces temps de ténèbres, que Tu sois leur force en ces temps de ténèbres, que Tu sois leur compagnon constant en ces temps de solitude. Père, voudrais-Tu souvent leur murmurer,  » Prenez courage, car Je suis avec vous pour l’éternité. »

Père, je Te remercie personnellement pour les 25 ans ensemble, pour les moments de prières, pour les moments d’évangélisation, les projets de travail ensemble. Père, je Te remercie, je Te suis redevable et à notre cher frère pour m’avoir permis d’avoir cet honneur, ce privilège. Père, nous prions pour le service. Que Ton nom soit glorifié. Que Bob soit honoré. Que les âmes des saints soient consolées et édifiées. Et que certains ici qui ne Te connaissent pas, viennent à la connaissance salvatrice de Ton Fils. Merci et nous prions dans le nom précieux de Ton Fils. Amen.

Tom Jennings, peux-tu venir.

Bob m’a demandé de lire les poèmes derrière cette page. Mais alors que j’évoque une longue vie avec mon frère, je repense à ces jours où nous étions à l’université ensemble. Il est finalement allé à l’université de l’état de l’Iowa, et ce fut à cette époque que j’en suis venu à connaitre Christ. Nous avions grandi dans le Nord-est de l’Iowa et ne connaissions pas grand chose de l’Evangile. Ne connaissions pas grand chose de ces choses à cette époque. Et quand j’ai entendu l’Evangile, mon coeur a été frappé et ma vie fut changée dès ce jour-là jusqu’à maintenant. Et j’ai su immédiatement que mon frère ne connaissait pas le Seigneur. Je savais que si je ne le connaissais pas, lui non plus. Et donc, je suis allé à Ames – à l’université de l’Iowa, pour partager avec lui, pour lui dire ce qui avait changé dans ma vie, et comment ma vie avait été transformée.

Tandis que je regarde en arrière les 41 ans et plus depuis ce jour-là, j’ai toujours su que mon frère avait fidèlement servi le Seigneur. Il a rendu son visage semblable à un caillou. Il a aimé le Seigneur chaque jour de sa vie depuis ce jour-là jusqu’à maintenant. Et c’est une joie, une vraie joie pour moi. Tandis que nous atteignons la fin de la vie ici sur cette terre, nous reconnaissons que toutes les choses passeront. C’est une courte vie que nous vivons ici; et pourtant chaque jour que nous vivons, quand il est dans le Seigneur, est un jour qui est rempli de joie, un jour qui est rempli d’accomplissement; et ce fut l’histoire de Bob. Nous avons connu beaucoup de joie dans notre enfance ensemble. Nous avons aimé les nombreuses histoires et les nombreuses choses que nous avons partagées. Et Bob fut peut-être mieux connu pour ces écrits. Je suis sûr que l’éditeur ici à Sedalia le sait bien. Je pense à ces 20 et quelques années qu’il a vécu ici, il a certainement écrit quelques centaines d’essais, de lettres à l’éditeur, mettant au défi, je l’espère, la ville de comprendre et de croire au Seigneur aussi. Et je m’en réjouis.

Il fut peut-être moins connu pour ses poèmes. Et pourtant souvent, quand il exprimait son coeur et les profondeurs de son âme, il le faisait en écrivant un poème. Et donc j’aimerai lire l’histoire qu’il a lui-même écrite il y a quelques années, et partager son coeur avec vous:

Ce cancer donne du temps libre pour faire de profondes réflexions; pour penser au passé, au présent et à ces choses qui attendent. Il semble que ma vie soit presque terminée et je suis arrivé au bout. Depuis 63 ans que je suis là, et pourtant cela semble si court. Mon père était fermier et avait un petit porte-monnaie. Mais il devait avoir eu des manières charmantes, car ma mère était infirmière. Donc j’ai grandi dans un ferme du nord-est de l’Iowa là où les collines et la prairie se rencontrent. La communauté d’Arlington était pleine d’amis et de personnages; certains était trés gentils.

Après deux années à faire le trajet jusqu’à l’UIC, il était dans une ISU pour avoir un diplôme en agriculture. Mais là-bas, mon coeur a montré son vrai penchant. Ma vraie matière principale était le péché et plus bas je suis tombé. Donc en 1971, remettant en question le but de ma vie, malade de ces trucs et ennuyé, mon frère m’a rendu visite. Pour courir après les filles? « Non, » dit-il. « J’ai trouvé le Seigneur. » Nous avons ouvert notre Bible. La réponse semblait solide, réelle et élevée. Pourquoi? C’était la mort à soi-même et tout à Dieu. Son nom digne d’être glorifié. Jésus a dit, vous devez naitre de nouveau, une nouvelle création, un miracle intérieur. Et ainsi Dieu est venu. M’a attiré, m’a gagné, m’a aimé, m’a sauvé, et je Lui ai donné mon coeur. La bonne nouvelle était bonne et Jésus est mort pour les pécheurs sur cette vieille croix. Je crois qu’Il est mort pour payer ma dette, et la pensée de mériter le ciel était seulement une perte totale.

Pendant trois heureuses années, j’ai travaillé pour une compagnie qui vendait des graines et j’ai voyagé. J’ai commencé à réaliser que Dieu m’appelait à semer la vraie graine. J’ai démissionné et suis parti. En 1980, j’ai été lié par le mariage à Terri, une vrai compagne envoyée par le ciel. De notre union sont venus ces amis: Jared Lee, Bethany, Zachary, Evangeline et Evan. Mes années privilégiées ont été de précher le Livre Saint et de faire paitre le troupeau bien-aimé de Dieu. Maintenant en faisant face à la mort et à l’éternité, ma seule et sûre espérance est Christ, le solide Rocher. Et Jésus reviendra dans la puissance et Il criera et réveillera Ses élus de leur sommeil. Donc marche, croyant, vers la terre d’Emmanuel. Il y a peu de raison de pleurer. Voici mon histoire. Je vais vers mon Sauveur et un endroit qui est appelé ma maison. Mais c’est Son histoire car les rachetés de Dieu sont appelés les Siens.

Dans quelques semaines, les familles partout aux Etats-unis se rassembleront pour célébrer Thanksgiving. Et ces rassemblements sont toujours des temps de réjouissances, et communion et de festin. Et nous attendons toujours avec impatience ces moments. Mais aujourd’hui, nous avons un réunion de famille et d’amis dans un but différent. Et ce n’est pas un temps de festin, c’est un temps de deuil. Au lieu de rires, il y a des larmes. Et nous n’attendons pas avec impatience ces moments, nous nous évitons ces moments et pour une bonne raison. Et c’est à la lumière de ce fait que je veux vous parler d’un passage stupéfiant de l’Ecriture. Il se trouve dans Ecclésiaste chapitre 7, verset 2 et voici ce qui est dit: « Mieux vaut aller dans une maison de deuil que d’aller dans une maison de festin. » Mieux de venir dans un endroit comme celui-ci que d’aller dans une réunion de Thanksgiving. N’est-ce pas stupéfiant? Comment est-ce possible? Comment cela pourrait-il être mieux d’aller dans une entreprise de pompes funèbres que d’aller dans une petite fête de Thanksgiving? Dans quel sens cela pourrait-il être mieux? Et la réponse est donnée dans la deuxième moitié du verset.

Il dit que c’est mieux d’aller dans une maison de deuil que d’aller dans une maison de festin parce que la mort est la fin de tout homme et celui qui vit prend la chose à coeur. Dans ce sens, c’est mieux d’aller dans une maison de deuil que d’aller dans une maison de festin car la mort est la fin de tout homme, et celui qui vit prend la chose à coeur. En d’autres mots, en des moments comme celui-ci, nous avons l’occasion de prendre à coeur certaines choses que nous ne prenons pas à coeur habituellement, et voulons prendre à coeur. En d’autres mots, bien-aimés, la mort est un appel à se réveiller. Je ne sais pas ce qui vous a amené ici aujourd’hui et à quel point vous connaissiez Bob, mais c’est un appel à se réveiller. Juste ici se trouve un appel à se réveiller pour chacun d’entre nous. Nous avons une occasion ici aujourd’hui, si il y a jamais un temps pour nous de ralentir un long moment pour regarder ce qui se passe dans cette vie, voici le temps de ralentir et regarder la vie et de faire face à la réalité. La plupart des gens ne le font pas.

Maintes et maintes fois, je suis allé à des funérailles (et vous aussi), là où dès que le moment est terminé, les hommes se rassemblent à l’extérieur, ils rient, plaisantent et parlent de la météo et de tout autre chose pour essayer de ne pas penser à la réalité qui leur a sautée aux yeux quelques minutes avant. Et donc, je veux commencer les trois courts messages. Nous avons trois personnes à qui Bob a demandé de parler ici brièvement, il a tenu à ce que ce soit nous. Je veux honorer ça. Certainement que j’aurais du regarder ma montre quand je suis monté ici. Mais je veux commencer les trois messages qui vont être donnés aujourd’hui en lançant un appel à se réveiller. Je sais que les autres frères vont parler un peu de l’espèrance que nous avons dans le Seigneur Jésus Christ. Mais pour ceux d’entre vous qui ne sont pas chrétiens, et même ceux qui le sont, je veux montrer trois choses que nous devrions prendre à coeur aujourd’hui. Ces vérités qui, je pense, devraient crier sur nous en un moment comme celui-là. Quelles sont-elles?

La première : la mort est certaine. La mort est certaine et c’est dans le texte que je viens de lire. Il dit que c’est mieux d’aller dans une maison de deuil que d’aller dans une maison de festin car la mort est la fin de tout homme. La mort est la fin de tout homme. En juste quelques battements de coeurs de plus, chacun d’entre nous dans cette pièce juste là sera là où est Bob; nous serons dans un cercueil attendant l’enterrement. Nous ne croyons pas vraiment ça. Je suis pasteur et je ne le crois pas réellement. Mais de temps en temps, je jette un petit coup d’oeil pendant deux ou trois minutes sur le fait que je vais réellement mourir. Et vous savez, cela va arriver, cela va venir. Vous vous rappelez que Jésus a dit, « Père, l’heure est venue. » C’est l’heure de la croix.

Nous y allons, c’est vraiment réel. Chacun d’entre nous, nous allons arriver à ce moment où l’heure est venue; et regardez, c’est moi qui meurt cette fois. Pas quelqu’un d’autre. En juste quelques bonjours et au revoir de plus, cela va se terminer. « Comment est ta vie? » dit Jacques, « C’est une vapeur qui apparait pour un petit moment – C’est comme en hiver quand vous voyez le petit souffle de la respiration – et ensuite c’est fini. J’ai rencontré Bob dans mon premier cours à l’école, 7:30 cours d’anglais. Il était un J, et j’étais un L. Et l’enseignant voulait essayer d’apprendre nos noms donc elle mit tout le monde en ordre alphabétique. Nous voilà. ans. On ne dirait pas que c’était il y a 45 ans, je peux vous le dire. Le temps passe à toute vitesse, et j’expérimente maintenant, et certains d’entre vous aussi, que les années passent comme des mois, et les mois passent comme des semaines. C’est comme ça qu’on le ressent. Le temps passe à toute vitesse. La mort est la grande certitude de la vie. N’est-ce pas une chose stupéfiante? Vous voulez parler d’une grande certitude de la vie, c’est que vous allez mourir. Elle ne montre aucun favoritisme, ne fait aucune exception, une mort par personne, une certitude absolue à 100%. La mort vient à la fois pour les vieux et les jeunes. Elle vient pour le pire et pour le meilleur. Elle vient pour le plus cultivé et le plus banal. Peu importe qui vous êtes, ici aujourd’hui, vous allez mourir. Vous allez mourir. Cela va arriver très rapidement. Donc laissez-moi vous poser cette question, voulez-vous prendre ça à coeur? Voulez-vous prendre ça à coeur? La Bible dit qu’il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement. Donc la question est, et si c’était aujourd’hui? Sommes-nous prêts à faire face au jugement d’un Dieu Saint à 100% ?

J’ai grandi en allant à l’église. Je ne connaissais pas du tout le Seigneur. Je n’étais pas chrétien et j’avais à l’esprit que quand nous mourons, il y aurait cette grande balance, et si nos bonnes oeuvres l’emportaient sur nos mauvaise oeuvres, tout irait bien. Bon il va y avoir une certaine balance. Le problème est, ce ne sont pas vos bonnes oeuvres et vos mauvaises oeuvres, c’est que d’un côté c’est vous et de l’autre côté, c’est le Seigneur Jésus Christ. Et si vous ne pesez pas exactement le même poids que Lui; En fait, si vous n’avez pas Sa justice même, vous allez périr. Vous devez avoir la justice même de Christ pour être sauvés.

Il n’y a personne ici aujourd’hui – pensez à ça – il n’y a personne ici, chacun d’entre vous va mourir, et il n’y a pas un de vous qui soit dans l’obligation d’aller en enfer. Vous pourriez avoir la justice de Christ mise sur votre compte. Vous pourriez être rendus complètement propres, purs et justes, si vous vous repentiez de votre péché et de votre égoïsme, et mettiez votre foi dans le Seigneur Jésus et abandonniez. Dieu dit là dans Ezéchiel, Pourquoi mouriez-vous? Pourquoi mouriez-vous? Pourquoi tenez-vous à mourir quand vous pourriez avoir la vie éternelle? Et bien la mort est certaine.

La deuxième chose que nous devrions comprendre: la vie est incertaine. Nous devrions l’apprendre ici aujourd’hui. La vie est incertaine. Je peux me rappeler un petit peu il y a deux ans quand la chose la plus éloignée de notre esprit était que Bob allait mourir avant chacun d’entre nous. Nous n’imaginions pas ça. Et soudain, c’est là; et tout change. La vie est incertaine. Nous ne savons pas ce qu’un jour apportera. Chacun d’entre nous ici cet après-midi pourrait être parti d’ici demain. Et ce n’est pas de la morbidité, ce n’est pas faire semblant, c’est juste la réalité. « Ne te vante pas du lendemain, car tu ne sais pas ce qu’un jour peut enfanter. » Et Jacques dit encore, « Nous devrions dire si le Seigneur le veut, nous vivrons et aussi nous ferons ceci ou cela. » En un instant, tout peut changer.

J’étais en train de réfléchir à ça il y a quelques semaines, j’ai donné un message sur la providence que j’avais donné en différents endroits; et cela m’a rappelé une histoire que mon grand-père m’avait racontée de quelqu’un ici à Sedalia. Deux frères, il y avait un orage, et un des frères est descendu de son cheval, est entré en courant dans la maison et un éclair l’a frappé, l’a tué juste là. L’autre frère est monté sur son cheval, a galopé en traversant Black Creek et est arrivé pour le dire à la famille, et il est descendu de son cheval, il était en train d’entrer dans la maison en courant et un autre éclair l’a frappé et l’a tué sur le chemin de la maison. Ce sont des réalités. Cela n’arrive pas très souvent, mais cela arrive. La vie est incertaine. En un instant, tout peut changer. Donc de tels faits devraient nous faire trembler.

Nous parlions de la conviction du péché il y a quelques jours, et je pensais à ça, je n’étais pas capable d’aller voir ça mais je crois que j’ai lu ça quelque part, sur le sommet du Washington Monument, cela ressemble à un endroit pointu; en fait il fait à peu prés 25cm carré. Pouvez-vous imaginer si quelqu’un vous mettait dans un hélicoptère et vous installait sur ces 20 cm carré sur le sommet du Washington Monument? Vous ne vous endormiriez pas.

Mais vous savez, la terreur et le danger sont beaucoup, beaucoup plus grands que ça pour toute personne qui ne connait pas le Seigneur. La position est beaucoup plus précaire que ça. C’est la réalité! Ce n’est pas l’imagination, c’est la réalité. J’ai entendu l’histoire vraie d’un fermier, qu’ils s’étaient assis à table pour manger et un ami lui rendait visite. Et le fermier l’a arrêté et il a dit, attends une minute, tu est prêts à prier ici et à remercier Dieu pour cette nourriture. Et il a dit, j’ai gagné cette nourriture moi-même. J’ai travaillé dur pour gagner cette nourriture, nous n’allons pas remercier Dieu pour ça, je l’ai gagné. Pouvez-vous imaginer l’arrogance?

Il y avait un roi dans l’Ancien Testament. Il y a eu un jugement spécial prononcé sur lui. Une main est apparue sur le mur et a dit, « ton royaume est pesé dans la balance et ne convient pas. » Et Dieu a dit, « Je vais te détruire et tout prendre. » Quel fut le péché que ce roi avait commis? Et bien, ce ne fut pas toutes ses atrocités, lesquelles je suis sûr furent nombreuses et que Dieu a blamé, mais qu’est-ce que ce fut? Il a dit « le Dieu dont les mains contiennent ton souffle de vie et tes voies, tu ne l’as pas glorifié. » Dieu, votre souffle de vie et vos voies – ce fermier qui ne rendait pas gloire à Dieu pour sa nourriture, son souffle de vie était dans la main de Dieu, et il a refusé de Le glorifier. Tout ce que Dieu a à faire, c’est de retirer Sa main et vous êtes partis. Bon, laissez-moi vous poser une question : glorifiez-vous Dieu dans votre vie? Bob glorifiait Dieu avec sa vie. La vie est incertaine.

Et pour finir, la dernière chose que nous devrions apprendre de ceci est que le monde n’est pas normal. Bien-aimés, cette situation n’est pas normale. Ce n’est pas normal que les gens meurent. Ce n’est pas normal que les gens se décomposent, que leurs os pourrissent et qu’ensuite ils disparaissent. Ces choses ne sont pas normales. Le monde n’a pas toujours été comme ça. La Bible nous dit que nous vivons dans un monde déchu et anormal. La mort, la maladie, les larmes, la tragédie, les guerres et le mal n’ont pas toujours été là. Il y a un verset stupéfiant dans la Bible, le verset le plus court de la Bible: « Jésus pleura. » Et la raison pour laquelle c’est si stupéfiant, Il était devant la tombe de Lazare. Et Il était prêt à ressusciter Lazare. Mais pourtant Il pleurait. Pourquoi pleurait-il? Je pense qu’Il pleurait parce qu’il sentait la terrible agonie, le péché, le bouleversement et la misère de ce monde.

Bien-aimés, les choses ne sont pas normales. Ce n’est pas normal. Le péché, la mort, la décomposition, les guerres et le mal ne sont pas normaux. Et je veux insister, ce n’est pas comme toute la philosophie l’enseigne. C’est seulement le christianisme. Vous allez vers d’autres philosophies, vous devez commencer avec ce monde comme étant normal et essayer d’en tirer un sens. Vous ne pouvez pas faire ça. Il n’y a aucun sens dans ce monde; comme il est maintenant. Mais selon la Parole de Dieu, il n’a pas toujours été comme ça. Dieu a créé les choses bonnes, et l’homme a péché et l’homme s’est rebellé et s’est détourné de Lui; et Dieu, dans la colère s’est détourné de l’homme, et un juste jugement repose sur ce monde déchu.

Le monde n’est pas comme il était censé être. Et les choses vont seulement devenir pires. Et le Seigneur Jésus a dit qu’il allait y avoir des guerres et des rumeurs de guerres, des famines et des tremblements de terre. Je connais une femme, son fils se plaignait de Dieu et disait, « attends, si il y a un Dieu, pourquoi permet-il que ces choses arrivent? » Elle dit, « Et bien, mon fils, selon la Bible, cela va devenir pire. » Et cela va devenir pire. Et à la fin, il va y avoir un lac de feu, un lac de feu. Et la Bible parle d’un puit sans fond. Un abysse. Vous connaissez le terme abysse? Abissus, aucun fond. Le monde n’est pas normal.

Mais Christ est venu pour restaurer les choses et pour apporter une nouvelle création pour tous ceux qui sont Son peuple. Pour ceux qui Lui appartiennent, il y a une promesse de nouveaux cieux et d’une nouvelle terre. Laissez-moi juste lire quelques versets pour conclure. Apocalypse 21:3-6, « J’entendis du trône une forte voix qui disait: Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes! Il habitera avec eux, et ils seront Son peuple, et Dieu Lui-même sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus; il n’y aura plus ni deuil, ni cris, ni douleur, car les premières choses ont disparu. Et Celui qui était assis sur le trône dit: voici, Je fais toutes choses nouvelles. Et Il dit: Ecris; car ces paroles sont certaines et véritables. Et Il me dit: c’est fait! Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin. Et écoutez ça, ‘A celui qui a soif, Je donnerai de la source de l’eau de la vie, gratuitement. » Pensez à ça. Quelle promesse! Quelle espérance pour tous ceux qui reconnaitront leur déchéance, leur soif, leur sécheresse, leur désolation et se jetteront sur Lui.

Quand je réfléchissais à toutes ces choses qui doivent passer, et à la mort de Bob, elles m’ont frappées un petit peu plus, la réalité du fait que Jésus est ressuscité des morts. Il est ressuscité des morts. Nous ne parlons pas de gentilles petites histoires qui nous font nous sentir mieux. Nous parlons d’une tombe vide. Christ est ressuscité, les prémices de ceux qui dorment. Et donc nous avons une espérance concrète, réelle et vivante par la résurrection de Christ d’entre les morts. Et tout ce qui tordu va être rendu droit, et tout ce qui est bouleversé va être réparé. Amen.

Je pensais tandis que j’étais assis là, et je pense que tous ceux d’entre vous qui connaissiez Bob serez d’accord, c’est mieux de pleurer aujourd’hui et d’avoir connu Bob, que de ne pas pleurer, et ne pas l’avoir connu. N’est-ce pas? J’ai seulement connu Bob pendant 9 ans. A peu prés 9 ans maintenant. Je l’ai rencontré, de tous les endroits, pour la première fois à Bucharest, Roumanie. Et Darin Rodman m’a dit, « Regarde le gars qui ressemble à Abraham Lincoln. » Et pour sûr, il lui ressemblait. J’ai seulement connu Bob pendant 9 ans et le Seigneur nous a permis de devenir des amis proches. Certainement que plus j’en venais à connaitre Bob, j’en suis venu à réaliser que tout le monde certainement le considérait comme un ami proche. Il était ce genre de gars. J’aimais Bob. Et je sais que ma vie, ma vie n’est pas la même. Elle n’est pas la même en l’ayant connu. Elle n’est pas la même en ayant été sous son influence là-bas.

J’aimerais lire un texte, trés familier. , « Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance au sujet de ceux qui sont décédés, afin que vous ne vous affligiez pas comme les autres qui n’ont pas d’espérance. » Il y a quelques semaines, je ne me souviens pas si j’ai appelé Bob ou s’il m’a appelé, et, de manière habituelle il a dit, « Bon, as-tu in instant? » Comme si je pouvais être trop occupé pour prendre son appel. Et je pensais que cela pourrait être la dernière fois que je lui parlais dans ce monde. « Bob, j’ai tout, tout le temps du monde. » Et tandis que je lui parlais, il était tellement rempli de joie. Et j’ai dit, « Bob, je sais que nous ne nous attristons pas comme ceux qui n’ont aucune espérance, mais nous nous attristons encore quand même. » J’ai dit, « Bob, tu sais que je vais prendre mon téléphone portable, et je vais taper sur le « B », et je vais taper sur le « O », et quand ton numéro apparaitra, tu ne seras plus à l’autre bout. »

Et c’est la réalité pour nous. Quelques soient les jours, aussi rapides et fuyants qu’ils soient, le reste du temps que nous avons ici, Bob va nous manquer, et nous allons avoir de la peine. Et l’influence qu’il a eu dans notre vie, elle ne sera plus là. Sa mémoire demeurera certainement L’apôtre dit, il ne veut pas que nous soyons ignorants concernant ceux qui se sont endormis. N’est-ce pas un langage intéressant? Et ce n’est pas le seul endroit où on le trouve. Daniel parle de la même manière. Il parle de ceux qui dorment dans la poussière. Et bien sûr, Jésus a parlé de Lazare, « il est endormi. » Et Paul a utilisé cette terminologie; encore et encore vous le trouvez tout au long du livre des Actes.

Endormi. Vous savez, je n’ai jamais utilisé cette terminologie quand j’étais perdu. Ces 25 premières années de ma vie, je n’ai jamais entendu ça. Peut-être que certains d’entre vous jeunes gens, si vous avez grandi dans une église, vous êtes familiers de ce langage, même si vous n’êtes pas encore venus au Seigneur. Mais c’était une terminologie avec laquelle je n’étais absolument pas familier. En tant que personne perdue, les gens meurent. Vous parlez de la mort – ils sont morts; Et certainement dans la Bible,là, nous trouvons ce genre de langage. Précieuse aux yeux du Seigneur est la mort de Ses saints. C’est cette terminologie qui est là. Mais ce que j’ai trouvé, c’est que quand je suis devenu chrétien, soudain pour parler de quelqu’un – et je n’en ai pas eu beaucoup d’occasions. Pendant mes 22 ans en tant que chrétien, c’est la première fois qu’un ami proche meurt. Et pourtant en tant que chrétien, je pense que nous avons tendance à commencer à nous écarter de ce langage; qu’il est mort, ou ‘la mort.’ Pourquoi? Parce que Jésus s’est approché et Il… Il a dit: « ceux qui demeurent dans Ma Parole, ils ne verront pas la mort. »

Jésus a dit dans Jean 6 Le concernant, le Pain de vie. Il dit que celui qui le mange, il disait qu’ils en mangent et qu’ils ne meurent pas. Et n’a t-il pas dit à Marthe, la même terminologie? Ceux qui sont vivants et croient en Lui, ils ne mourront pas, ils ne goûteront pas à la mort, ils ne verront pas la mort. Bob n’est pas mort! Nous sommes certains de ça. S’il y a quelque chose dont nous sommes certains, c’est qu’il n’est pas mort. Cette terminologie de ‘la mort’, cette terminologie du ‘sommeil’ – c’est principalement ce que nous avons ici. Vous savez que Paul a dit, « corruptible, faible, sans honneur. » Bob ne veut pas que nous le voyons tel qu’il est dans cette boite; Pourquoi? c’est la chose déshonorante. Il n’y a aucune gloire, il y a là de la faiblesse. C’est juste la semence.

Mais Bob vit! Il est vivant, c’est notre espérance! Le sang de Christ n’est-il pas précieux? La mort d’un ami comme ça nous saute droit au visage. Mais je trouve que, vous savez, peut-être devrions-nous avancer encore plus loin avec notre langage. Ce langage de la mort. C’est ce que je connaissais quand j’étais perdu. Je peux me rappeler quand ma tante est morte. Nous étions un tas de catholiques. Quand elle est morte, j’ai pleuré. J’ai pleuré de désespoir. Je n’avais aucun espérance. Il y a eu plusieurs fois où j’ai pleuré de façon incontrôlable. Je n’ai pas pleuré comme ça avec Bob parce que je ne pense pas de la même manière. Parce que je sais où est Bob. J’ai l’espérance, il avait l’espérance. James m’a dit que la nuit avant que Bob ne meurt, James m’a parlé de sa confiance. Il disait qu’il n’avait aucune crainte. Bien sûr qu’il n’avait aucun crainte, il avait l’espérance. Ce sang de Christ. Aucune espérance – Ce que j’avais quand j’étais catholique et que ma tante est morte du cancer. Aucune espérance. Mais Bob est mort avec l’espérance.

Mais voilà, vous revenez en arrière, vous avancez de ce langage de mort à ce langage du sommeil. Peut-être qu’il y a même une autre perspecive que l’Ecriture nous lance. Et ce sont les mots de David dans le Psaume 17. C’est encore un verset avec lequel beaucoup d’entre vous sont familiers. « Pour moi, je… » – c’est le Psaume 17:15 – David dit, « Pour moi, dans la justice, je verrai Ta face. » Non que son visage soit juste. David dit, que, moi, dans la justice, je serai juste et je verrai ta face. Et il dit, « Dès le réveil, je me rassasierai de Ton image. » Et, je ne crois pas que l’idée ici c’est que David est à l’image de Christ, aussi vrai que cela puisse être. Il semble que la réalité ici est, voici l’image, et l’idée que c’est l’apparence, c’est l’image de Dieu qu’il voit; qu’il est devant. Et il dit, « dès le réveil, » – nous avançons du langage de la mort au langage du sommeil; mais si nous avons même la bonne perspective, c’est « dès le réveil. »

Bob s’est réveillé. Si vous regardez ça, c’est comme si nous étions ceux qui sont endormis! Il est réveillé! Vous savez à quoi ça ressemble, je réfléchissais au fait de savoir comment c’était tandis que je me levais ce matin. Vous savez comment c’est. Soudain vous sortez du royaume des rêves. Avez-vous pensé à Bob? Mardi matin, tandis qu’il reposait là. Inconscient ou peut-être à demi-inconscient – peut-être qu’il entendait et nous ne savons pas; mais sans réaction. Et pourtant, son coeur bat encore. Pouvez-vous imaginer ce qui s’est passé juste là-bas avant midi ce jour-là? Il y a eu un moment où soudain Bob a commencé à se réveiller. Il y a eu le premier instant quand la lumière d’en dehors de ce monde, est venue dans les ténèbres. Il y a eu ce moment quand il a entendu une voix ou une note, ou quand la lumière a brillé sur son âme. J’ai lu quelque chose sur une femme. Elle disait, tandis qu’elle mourait, « Je Le vois, je Le vois. Ce n’est que lumière. » Il y a eu ce moment quand elle est entrée dans l’âme de Bob. Et soudain la voix a commencé à l’appeler à partir. Soudain la douleur a commencé à être enlevée. Soudain le corps pécheur était en train d’être séparé. Avec les sens. Le sixième sens. Les sens en dehors de ce que ce corps a, il a commencé à entendre et à voir; et c’était fini. Le voyage était fini. Et il a vu Son visage. Et je ne peux pas pas aller là-bas. Bob est là-bas. Mais nous ne savons pas. Nous ne savons pas comment c’est. Ceux qui nagent dans la gloire de Dieu pendant des milliers d’années. Pourraient-ils même dire ça en des termes que nous pourrions comprendre. Mais soudain il était là-bas, et c’est arrivé. Et c’est tellement difficile pour nous de le saisir mais c’est arrivé, et il est parti. Il a combattu le bon combat de la foi, et c’est fini.

Et vous remarquez comment il commence ce verset, « Quant à moi. » De quoi tout cela parle? Et bien, il y a une comparaison. Vous savez, juste avant ça, il parle des hommes du monde dont la part est dans cette vie. Mais quant à moi, quoi? Sa part n’est pas dans cette vie. La part n’est pas là. Vous savez quoi? Quand vous arrivez ici et que votre part était dans cette vie, vous êtes mort. Vous êtes mort. Tout est fini. Tout est enlevé. Vous avez vécu pour cette vie, vous avez vécu ici pour la santé, vous avez vécu ici pour l’argent, vous avez vécu ici pour aimer les choses, et les trucs, et les plaisirs. Quand vous arrivez ici, vous êtes mort et c’est fini.

Mais sa part (celle de David et celle de Bob) n’était pas ici. Leur part n’était pas ici. Ils ont vécu pour quelque chose d’autre et maintenant tous les deux l’ont. Et comme Bob l’a dit quand il était récemment avec nous, « Vous n’êtes pas loin derrière. » Et oui. Nous avançons rapidement.

Quelle est ta part? O, les deux choses les plus désirables. « Dans la justice. » Pouvez-vous imaginer Bob? Pour la première fois dans la justice, il a vu Sa face. Tout ce qui a voilé Son image, en regardant à travers et dans cette glace sombre et mal éclairée, est enlevé. Tout comme l’a dit cette femme. Cette soeur dans le Seigneur tandis qu’elle mourait, « Je Le vois, je Le vois. Tout n’est que lumière. » Toutes les ténèbres, le voile sont retirés. Et il voit ça. Ne voulez-vous pas voir ce que Bob est en train de voir maintenant? Nous pleurons à cause de ce que nous avons perdu; pas à cause de ce qu’il a perdu. Il n’a rien perdu et tout gagné! Sa part, pas dans cette vie.

Quand tout n’était que mort; quand c’était comme ça que nous parlions, c’était vraiment effrayant. C’était l’inconnu. Il y a encore une telle inconnue à propos de ça. Oh mais il y a la gloire! Cela ne résonne-t-il pas dans votre coeur ce que David dit ici? « Quant à moi. » Pouvez-vous dire ça, chrétien? Quant à moi. Nous ne sommes pas comme ceux dont la part est ici. Quant à moi, je veux cette justice et ce visage pour l’éternité. C’est notre espérance. C’est l’espérance de Bob. Nous avons une espérance. Nous n’avons pas de chagrin comme ceux qui n’ont aucune espérance. O nous avons une espérance. Le sang de Christ parle : Espérance. Amen.

L’apôtre Jean a dit dans Apocalypse 14:13, Et j’entendis du ciel une voix qui disait : Ecris, Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur. » « Oui, » dit l’Esprit, « afin qu’ils se reposent de leurs travaux, car leurs oeuvres les suivent. »

Mardi, une lumière brulante et brillante a quitté Sedalia. Et pendant presque trois décennies, elle a brillé avec éclat ici.

Mon message de quelques minutes sera d’une façon non apologétique un honneur biographique du frère Bob. Dieu nous a donné à tous un cadeau en la personne de Bob Jennings. Sa vie, son héritage et son départ. Et il est juste d’honorer et de réfléchir sur une telle vie. Paul l’a fait avec des compagnons qu’il estimait et a reconnu la grâce qui était en eux. Il a dit, « Epaphrodite, mon frère, mon compagnon d’oeuvre et de combat. » « Tychique, mon bien-aimé frère et ministre et serviteur fidèle, » dit-il. Et Pierre a dit de Sylvain, « Un fidèle frère. » – des termes affectueux.

Cette semaine, Paul Washer a dit, « Bob Jennings était l’homme le plus semblable à Christ que j’ai jamais vu. » Ce matin, Conrad Murrell quand on lui a demandé, Qu’aimeriez-vous dire ici aujourd’hui? Il a réfléchi un moment. Et ensuite seulement de la façon dont il peut le dire, il a dit, « Bob Jennings, le chrétien le plus dévoué et le plus sincère que j’ai jamais vu. »

Toutes ces choses décrivent Bob. Et toute la semaine, ce que j’ai senti, c’est à quel point il est difficile de réaliser qu’il est vraiment parti. Qu’il est pu réellement maintenant avoir été enlevé du mileu de nous. Le meilleur mari et père qu’une famille ait jamais pu avoir. Un pasteur bien-aimé. Et bien souvent, un prédicateur remarquable. Un vrai ami et un exemple irréprochable pour tous. Et depuis mardi maintenant, il est parmi cette nuée vraiment réelle de témoins au-dessus, dont la vie et la foi nous encouragent maintenant. Il est parmi eux aujourd’hui.

Sa vie a été façonnée par la providence parfaite de Dieu et la grande miséricorde de Christ. Il aimait raconter comment Tom est venu à lui au collège, et Bob en fait a dit, « allons nous amuser. » Tom a dit courageusement, « Non, c’est derrière moi. Je suis venu à Christ. » Et Dieu a utilisé Tom pour voir Bob venir à la foi en Christ. Et les répercussions, qui pourrait les mesurer? Sa vie chrétienne du début fut, de façon juste et profonde, façonnée par les vies saintes que Dieu lui a envoyées. (John et Virginia Beshears, Vaylard Lorna Zupke, Conrad Murrell, Keith McCloud, Charles et Dick, qui sont devenus ses pasteurs adjoints). Son école biblique fut un camion de gravas dans la ferme Zupke. Et là-bas, il a prié et appris la parole de Dieu. De plus en plus, il a été enseigné par Dieu. Après l’Iowa, une courte période au Canada avec Keith McCloud, priant et faisant de l’évangélisation. Et ensuite à Kirksville, pour travailler avec Dick et Charles, et l’oeuvre de l’Evangile dans l’église là-bas jusqu’en 1983. Je me rappelle Terri assise dans leur maison à Kirksville, Bob disant, « Frères, devrions-nous aller à Sedalia? » Appelé et envoyé à sedalia. Il a dit, « Devrions-nous aller à Sedalia? » Et maintenant, trois décennies plus tard, nous voilà. Une église qui a fait avancer l’Evangile. Bob a été exceptionnellement façonné par Dieu dans ce qu’il était. Vous savez, vous pouvez parler et lire sur les grands hommes des générations passées: les McCheynes, les Brainerds, les Jim Elliots. Il n’avaient rien de plus que Bob Jennings d’aprés moi. Il se tenait épaule contre épaule avec de tels hommes. Sa vie était réellement une epître vivante, connue et lue par tous les hommes. Le parfum de sa vie. Quel cadeau Dieu nous a donné en Bob Jennings.

Sa vie. Et ensuite son héritage. Pensez à l’héritage qu’il nous a laissé à tous. L’héritage de Terri, Jared, Bethany, Zachary et Evan, Evangeline et les petits-enfants. Et pour l’église ici à Sedalia. Et pour tous les chrétiens qui le connaissaient. L’héritage est stupéfiant. Et cette ville de Sedalia. Tom, je pense qu’il était à prés de 300 lettres à l’éditeur sur presque 30 ans. Ce sera plus tolérable pour Sodome au jour du jugement, que pour Sedalia. Avoir un tel prophète au milieu de vous pendant trois décennies. Quel héritage.

Comment il a bien couru la course, comment il a bien fini la course avec joie. Comment il a constamment accompli son devoir. Comment il marché avec pureté, dedans et dehors, parmi les croyants et les incroyants. Combien il a illustré l’humilité de l’image de Christ, la vraie grandeur. Comment il a prié, comment il a préché, comment il s’est occupé du troupeau. Comment il a exhorté, comment il a encouragé. Offert l’hospitalité; il aimait les hommes bons et il aimait les âmes des hommes. Combien sont entrés dans la maison des Jennings, et repartis fortifiés et réveillés, prêts à relever un défi, et encouragés; ayant pris une boisson rafraichissante au puit profond de la vie des Jennings.

Comment chaque grâce de Dieu était réellement déployée dans sa vie et sa marche. Et ce n’est pas faire de l’adoration de héros de le reconnaitre et de le dire. C’est vrai. Tant de personnes ont été de façon significative et profondément impactées par Bob et son ministère et qu’il n’a jamais connu. Beaucoup qu’il n’a même jamais connu, parce qu’ils ne sont pas allés lui dire. Son héritage est grand et éternel. De puissants fruits qui demeurent.

Et ensuite, non seulement sa vie et son héritage, mais son départ. Jean a parlé du départ de Pierre dans le Nouveau Testament quand il a dit, « Signifiant par quelle mort il glorifierait Dieu. » Ce fut la mort par laquelle Bob Jennings a glorifié Dieu. Vous savez, le Seigneur est si divers dans Ses voies en ce qui concerne la mort de Ses serviteurs. Moïse est mort à 120 ans mais encore fort; Jim Elliot est mort d’un coup de lance à 28 ans; Leonard Ravenhill est mort d’une attaque à 87 ans; Keith McCloud, cancer, 74 ans; Lloyd Jones, cancer, 81ans; et Bob Jennings, cancer, 63 ans.

Son départ – vous savez, c’est un des termes que la Bible utilise pour dire ça. Partir pour être avec Christ, ce qui est de loin le meilleur. La Bible l’appelle, « aller par le chemin de toute la terre. » Elle l’appelle « aller dormir et se réveiller, » comme Tim l’a dit. Elle l’appelle, « avoir une entrée largement accordée. » Précieuse aux yeux du Seigneur est la mort de Ses saints. Elle ne nous est pas précieuse bien souvent. Notre désir, et le désir de Christ, dans cette situation, différaient (étaient en conflit.)

Je me rappelle quand j’ai entendu parler la première fois du cancer de Bob. J’ai prié pendant un moment et j’ai dit, « Seigneur, il produit tellement plus de fruits que moi; on a plus besoin de lui que de moi. Me laisserais-tu avoir le cancer et j’irai à sa place. Laisse-le rester. » Et combien d’autres prières pendant ces 2 ans et demi, « Seigneur, laisse-le ici; laisse-le ici pendant un moment. » Mais notre désir et le désir de Christ différaient et étaient en conflit sur le moment du départ de Bob Jennings.

Charles Spurgeon a parlé de ça sur le fait que les justes sont pris quand il semble que l’église a encore besoin d’eux. Spurgeon a dit, « O la mort, pourquoi touches-tu les arbres qui répandent les branches? Pourquoi retires-tu les excellents de la terre? Si tu dois utiliser ta hache, utilise-la sur les arbres qui ne produisent aucun fruit. Mais pourquoi frapper les cèdres saints du Liban? Mais non; la mort frappe les meilleurs, les plus généreux, les plus puissants dans la prière et les plus dévoués. A chaque fois qu’un croyant quitte la terre pour le paradis, c’est une réponse à la prière de Christ pour qu’ils soient avec Lui.

Quand c’est le moment pour les saints croyants de partir, nous ne le voulons pas. Mais il vient un moment, n’est-ce pas? Il vient un moment où nos jours se terminent, notre voyage est fini. Et Christ désire qu’ils rentrent à la maison. « Père, » priait-il, « Je désire qu’ils soient avec Moi là où Je suis. » Nous désirions que Bob reste avec nous. Christ désirait qu’il vienne à Lui.

La question n’est pas, « Seigneur, pourquoi as-Tu du prendre Bob Jennings maintenant? » Mais plutôt, réalisons et reconnaissons quel don extraordinaire Dieu nous a donné en Bob Jennings. De tels hommes ne viennent que de temps en temps. Les Keith McCloud ou Leonard Ravenhill ou Bob Jennings.

Il nous manquera. Tout nous manquera de lui. Il y a à peine eu une heure dans les deux dernières années où mon coeur n’a pas été à Sedalia en prière. Et dans les deux dernières années, il nous a montré comment mourir dans la foi; avec courage, amour, reniement de soi, en préparation. Il guidait toujours par l’exemple, et il l’a fait jusqu’au bout. Il est parti en courant avant nous au ciel. Et j’avais ce verset que Tim a pris comme son texte, que Bob a expérimenté ce mardi. « Pour moi, dans la justice, je verrai Ta face; dès le réveil, je me rassasierai de Ton image. » Bob l’a fait mardi matin. Et maintenant, il attend que nous le rejoignions.

Et vous savez ce qu’il nous dirait aujourd’hui. Il dirait, « Bien-aimés, cherchez Christ. Persévérez. Tenez bon. Combattez le bon combat de la foi. Persévérez jusqu’à la fin. Accrochez-vous à la vie éternelle. » C’est sa vie, son héritage, et c’est ce qu’il disait jusqu’à la dernière heure de sa vie. Amen.

A ce moment de la réunion, nous aimerions donner l’occasion à chacun de témoigner brièvement de l’influence de Bob dans leur vie ou quelque chose qu’ils aimeraient partager en plus de ces quelques lignes. Si vous vouliez juste lever votre main, je vous apporterai le micro, si il y en a qui aimeraient dire quelque chose.

Et Vaylard, si je me rappelle bien, quand il a rencontré Bob pour la première fois, Tom avait partagé avec Bob et Bob a donné sa vie à Christ. Et je pense que c’était dans cet ordre, si je me rappelle correctement. Tom a invité Bob, peut-être, à une conférence des Navigators là-bas à Boone, Iowa. Et Vaylard était là. Et si je comprends, ce fut la première fois que Vaylard l’a rencontré. Et Tom était là avec un autre, et une affaire ou quelque chose l’a fait quitté la table. Et Bob était là avec Vaylard. Et Bob a dit, « Je ne sais pas pourquoi je suis ici. Tous mes amis sont là-bas dans l’Etat de l’Iowa. Je ne sais pas ce que je fais ici. » Et Vaylard a dit, « Dieu m’a donné ces paroles: Moïse a choisi d’endurer les souffrances avec Son peuple plutôt que les plaisirs passagers du péché. » Et Bob a reçu du réconfort là-bas. Dieu semblait sceller ça dans son coeur.

Et maintenant, nous avons le plaisir et l’honneur de témoigner de ça. Il a rendu son visage semblable à un caillou, comme Tom l’a dit, à la croix avec Christ. Il a abandonné sa vie et est mort sur cette croix avec Christ. Et nous avons vu que sa vie en était un témoignage. Et Bob, c’est ce qu’il aurait voulu que nous fassions. Si quoi que ce soit ressort de ça, c’est que la Parole de Dieu perce nos coeurs, et rende notre vie, notre coeur et notre visage semblable à un caillou pour endurer les souffrances avec le peuple de Dieu. Jetez le monde; il ne vaut rien. Et nous remercions le Seigneur pour Bob. Il n’y a eu aucun homme humble plus grand. Je ne sais pas. Je me sentais comme un Timothée avec un Paul, je me sentais comme un Elisée avec Elie. Il fut un frère grand et merveilleux. Merci.

Je veux dire que je suis trés reconnaissant pour le fait que Bob ait fidèlement fait paitre le troupeau de l’Eglise Highway M toutes ces années. Il a été une grande influence sur ma précieuse femme toutes les années où elle était là, et sa famille. ET je dois dire qu’il est le meilleur exemple moderne de la lutte pour le bon combat jusqu’à la fin. Et nous pourrions tous nous permettre de se rappeler ça quand notre temps viendra. Il a été un tel bon exemple. Je ne peux penser à personne qui pouvait combattre dans un combat comme ça, comme il l’a fait. Il a fait exactement comme Paul dit dans le Nouveau Testament et je sens que nous devons tous modeler notre vie, ou au moins la fin de nos vies particulièrement d’aprés ce qu’il a fait.

Bob était mon plus vieil ami, et maintenant c’est Tom. Nous avons grandi ensemble. Nos parents étaient amis. Nous sommes allés à l’école primaire ensemble, au collège ensemble et je dois parler de cette époque. La plupart d’entre vous connaissiez Bob alors qu’il était pasteur. Mais je l’ai connu comme un ami proche. Mon souvenir le plus ancien, mon souvenir de notre enfance le plus ancien, c’est celui de Bob me poussant sur une descente. Et j’ai encore une photo de ça, et je peux marcher jusqu’à l’endroit même où la photo a été prise. Passé ça, pendant l’école primaire et le collège, Bob était un chef. Il était le président de la classe.

Mais il y avait un côté que la plupart d’entre vous ne connaissez pas. Il était aussi le clown de la classe, et il ne pouvait pas s’en empêcher. Il était si naturellement drôle, nous étions constamment pliés de rire. Mais il ne pouvait pas s’en empêcher, ce fut sa nature tout au long du collège et les deux premières années à l’université. Il pouvait aussi garer un voiture de 18 pieds dans un trou de 19 pieds à 30km à l’heure! Et je ne sais pas comment quelqu’un d’autre pourrait même faire ça, mais je l’ai vu aussi faire ça.

Et si vous m’aviez dit, en 1969, que Bob se marierait, aurait 5 enfants et deviendrait pasteur d’une église, et ferait que les gens donneraient le témoignage qui est donné aujourd’hui, je ne vous aurais pas cru. Mais à cette époque, je ne comprenais pas la puissance de la conversion.

J’ai regardé beaucoup de mails que Bob et moi avions échangés ensemble et en ai relu certains. J’avais fait un aveu à Bob que mon grand regret c’est que je ne l’avais pas rencontré plus tôt dans la vie. J’avais entendu un de ses sermons, une fois, et j’avais été tellement impacté par le sermon je suis allé sur le net et j’ai cherché cet homme à Sedalia, Missouri. J’ai pensé que j’allais m’aventurer à l’appeler et peut-être l’avoir au téléphone. Une voix chaude et amicale, nous avons parlé pendant un moment du message. Je l’ai remercié pour ça et il a dit, « Mais un jour, nous devrons nous rencontrer. » Et nous l’avons fait.

Mais j’ai partagé une histoire que je voulais partager parce que nous pensons à cet homme, nous avons parlons de lui comme étant un pasteur et un prophète dans cette voix. Nous étions à l’Université du Missouri, Colombia. Je sais, je crois que Charles et Mona se rappelaient bien de ça. Nous faisions de l’évangélisation dans les rues, et il y avait un groupe de gens qui a décidé qu’ils voulaient chanter. Et il y en avait environ une douzaine qui se sont rassemblés derrière moi quand j’étais dans le cercle, en train de précher. Et ils avaient un effet trés perturbateur sur la Parole de Dieu qui était préchée. Ils chantaient le plus fort qu’ils pouvaient et je n’avais pas d’amplification, et il y en avait une douzaine.

Ils étaient dans un grand cercle et essayaient de couvrir la prédication de la Parole, et qui est sorti d’on ne sait où, mais Bob Jennings. L’homme avait le cancer. Et je n’oublierai jamais ce qui s’est passé. Or je me tiens là en essayant de forcer ma voix et Bob carrément marche au milieu de ces 12 ou 13 personnes en train de chanter. Et il commence à regarder chacun d’entre eux; et je regarde ça tandis que je continue à parler. Et il se dirige vers chacun d’entre eux et il les reprend. Je ne pouvais entendre ce qu’il disait mais j’ai demandé un petit peu plus tard. Et il s’avance et reproche à chacun d’entre eux leur perturbation, leur tentative de perturber la lecture de la Parole de Dieu. Je n’ai jamais oublié cette image et je ne l’oublierai jamais. Qu’un homme affaibli par le cancer fasse appel à la force du Seigneur, et se tienne au milieu d’un groupe sans aucune peur de l’homme. Nous le connaissions tous comme ça.

Il commence à reprendre les gens parce que Bob se souciait de faire avancer la Parole de Dieu, quelque chose qui était tellement précieux pour lui. Mais vous savez, nous pouvons être assurés que bien qu’il soit mort, il parle encore. Beaucoup des choses que Bob a écrite continueront à être lues. Ses sermons, James et d’autres se sont assurés qu’ils continueront à être écouter. Les gens trébuchaient sur ces messages; et cela va être comme les histoires que le lis tout au long des livres de 1 et 2 Rois sur Elisée, il a été enterré et mis dans la terre. Il a été enterré, et voici quelqu’un d’autre qui demeure sans nom, et a été jeté sur le squelette d’Elisée. Elisée était mort, mais ce gars est revenu à la vie.

Et il va y avoir un moment où les gens entreront en contact avec Bob Jennings, ses sermons, ses écrits, ses paroles. Et que le Seigneur bénisse ces moments où Dieu l’Esprit prendra les paroles, les écrits et les sermons de Bob Jennings, et engendrera une nouvelle naissance glorieuse dans la régénération. Bob n’est pas silencieux.

Y en aurait-il un de plus? Récemment, j’ai feuilleté le classeur de sermons de Bob, et j’ai trouvé un sermon qu’il a préché il y a des années à des funérailles, et une des lignes m’a frappé. Il disait que la chose la plus importante dans la vie c’est d’être prêt pour la mort: Tellement prêt à mourir que quand le temps de mourir arrive, tout ce que vous avez à faire c’est de mourir. Et pendant les deux dernières mois, moi et ma femme, la fille de Bob, avons vécu avec lui. Et je vous dit, tout ce qu’il avait à faire, c’était de mourir. Il était tellement prêt spirituellement, ayant foi dans l’oeuvre accomplie de Jésus Christ. Tout ce qu’il avait à faire était de mourir.

Les deux dernières semaines, il était dans un fauteuil roulant. Il n’avait aucune force, nous devions nous lever au milieu de la nuit pour l’aider à utiliser les toilettes. Ce fut la plus grande épreuve au bout de la corde pour lui. La plus grande épreuve à la fin de sa vie fut de savoir comment sortir du fauteuil roulant pour utiliser les toilettes. C’était ça. Ce fut la plus grande épreuve parce qu’il était tellement préparé spirituellement. Et cela m’a tellement frappé, qu’il n’y avait aucune peur. Il n’y avait aucun manque d’assurance.

Et il a ensuite dit dans un article sur Paul. Paul avait une telle assurance, il ne disait pas « Je l’espère; je pourrais être sauvé; Il semble que je sois sauvé; il est possible que je sois sauvé; peut-être que je suis sauvé. » Ce n’était pas l’attitude de Paul. Paul l’apôtre n’avait aucune hésitation. Il ne spéculait pas, il n’y avait aucune ambiguïté. Il avait une assurance infaillible parce que le salut n’est pas basé sur les bonnes oeuvres. Ni sur les bonnes intentions. Il est basé sur l’oeuvre accomplie de Jésus Christ. Et Bob a mis sa foi en Christ. Et donc, allant jusqu’à la fin, sa foi s’est révélée être vraie. Et si souvent, nous entendons ce cliché « il est dans un endroit meilleur » et tout ça. Mais c’est tellement vrai avec Bob. Penser qu’il se repose de ses travaux maintenant, me fait vouloir aller jusqu’au bout. Nous devons tous mourir à nous-mêmes plus de mille millions de fois et nous devons continuer à chercher Dieu dans la prière. Nous ne pouvons pas abandonner. Et Bob n’a pas abandonné, même à la fin. Et le voir mourir si bien est tellement encourageant, la confiance en Christ. Et donc je sais que Bob prierait que chacun ici puisse avoir ça. De ne pas faire que ce soit un endroit misérable où être.

Je persevère, afin de Le connaitre. Il attend avec impatience quand il connaitra le Seigneur comme il est connu, face à face. Mais chaque personne qui a cette espérance en Lui, il fait la même chose maintenant. « Seigneur, je veux Te connaitre de plus en plus, maintenant. » Quelle femme qui est fiancée à un homme ne veut pas connaitre plus d’intimité maintenant avant le jour du mariage? Quel est le mineur qui entre dans une mine d’or et est satisfait avec le butin du premier jour? Non! Il en veut de plus en plus maintenant !

Paul dit, « afin que je Le connaisse! » Maintenant, gardez à l’esprit que nous parlons de perséverer. De quoi? Paul, ne connaissais-tu pas le Seigneur? « O oui! Mais je veux Le connaitre plus! » N’as-tu pas la puissance de la résurrection? « Oui, j’en veux plus. » La puissance de la résurrection, il était toujours en train de parler de cette puissance. Le royaume de Dieu ne consiste pas en paroles, mais en puissance. Je travaille, m’efforçant d’avancer avec Sa puissance – qui oeuvre puissament en moi. La puissance de la résurrection, pour vaincre le péché.

Vous voyez, quand un avion, quand il perd sa puissance, il commence à descendre. La gravité commence à s’emparer de lui et l’avion descend. Quand la puissance revient, alors il est capable de vaincre la force, la poussée de la gravité. C’est la même chose avec le péché, avec la convoitise, avec cette vieille corruption qui reste en nous. La puissance de la résurrection! Paul dit, « C’est ce dont j’ai besoin! C’est ce que je veux. C’est pour cela que je persévère, maintenant. » La puissance de dire « oui, » et la puissance de dire « non. » La puissance pour garder la bouche fermée. La puissance pour ne pas se venger; de ne pas tenir compte des maux endurés. La puissance de contrôler mon esprit, mes pensées mentales. La puissance pour sortir du lit pour étudier la Bible; pour se lever et prier.

Vous savez, c’est ridicule, n’est-ce pas, que nous prions, « Seigneur, ne nous induis pas en tentation, » et ensuite de faire demi-tour et de nous mettre nous-mêmes dans un endroit de tentation. Paul, avec quoi as-tu persévéré? avec quelle attitude? « J’ai persévéré avec une dévotion acharnée envers Jésus. J’ai tout compté comme une perte, pour gagner Christ! » Rutherford dit, « Mettez une valeur négligeable sur tout sauf sur Christ. » Et ça, Paul l’a fait. Il dit, « c’est une foutaise comparée à la valeur inégalable. » J’ai tout compté comme une perte afin de gagner Christ! Ne laissez rien se mettre sur le chemin.

Nous devons être saisi par la prise de conscience que nous ne sommes pas encore là-bas! Nous ne sommes pas encore arrivés au ciel. Nous avons encore une étape à passer, nous avons encore une course à courir. Nous sommes arrivés jusque là, mais nous ne pouvons pas regarder les autres coureurs, nous ne pouvons pas regarder en arrière la distance que nous avons parcourue; vous êtes sûrs d’être bloqués ou détruits. Nous devons regarder en avant, droit devant; tendant le bras; atteignant; regardant, courant; persévérant jusqu’à la cible, jusuq’à la fin. Ou pensez-vous que vous avez assez bien vu tout ce que Dieu avait pour vous. Rappelez-vous les hommes saints comme Job, comme Daniel, comme Ezéchiel, comme Jean l’apôtre. Quand Dieu est venu vers ces hommes saints et s’est révélé d’une manière entière, ils étaient comme des hommes morts! Qu’avons-nous vu de Dieu? On pourrait comparer ça à un grain de sable sur toute la plage. Nous n’avons vu que les franges de Ses voies. Raison de plus de persévérer. Nous devrions suivre l’attitude du vieux Caleb. Vers la fin de sa vie, il disait encore, « Donne-moi ce pays de montagnes, j’en veux plus! »

Rappelez-vous frères, Dieu ne va pas avoir honte de vous appeler Son peuple. Si vous vivez pour la cité céleste, si vous vivez pour le pays céleste, Il ne va pas avoir honte d’être appelé votre Dieu; de s’identifier à vous, de vous posséder et dire, « C’est bien, bon et fidèle serviteur. » Et il dirait, « Je te connais. » Mon amour pour toi, mon amour pour toi. Adieu. O, au revoir. Il n’y a pas d’au revoir! Nous nous verrons dans un petit moment. Vous ne serez pas loin derrière moi.

Pourrait-on terminer en prière. Notre Père, nous sommes rassemblés ici pour Te glorifier, et Te magnifier, et T’adorer. Je Te remercie d’avoir mis Bob Jennings dans ma vie pendant 45 ans, et cela me rappelle ce moment dans la parole d’Esaïe où il dit, « L’année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur. » Notre Père, dans la mort de cet ami, je prie que nous voyons le Seigneur, haut et élevé, assis sur un trône. Sa robe remplissant le temple. Je veux Te remercier, Père, d’avoir amené Clint à Sedalia, et de lui avoir donné ce temps avec Bob, et d’avoir permis à Clint d’entrer et de prendre sa place au pupitre. Cela nous rappelle les paroles de Job, qui a dit, « Le Seigneur donne, et le Seigneur reprend; que le nom du Seigneur soit béni. » Il dit, « Dans tout ceci, Job ne pécha point et Il n’attribua rien d’injuste à Dieu. » Et nous ne voulons pas faire ça non plus, Seigneur. Nous voulons, par notre présence ici, dire à Terri, aux enfants, aux petits-enfants et à la famille, que nous l’avons aussi aimé. Et je Te remercie pour chaque livre qu’il m’a donné. Je Te remercie pour tous les bons conseils. Je Te remercie pour la réprimande et la correction. Et Père, je veux terminer avec ce verset d’un cantique familier. « Que ta riche grâce répande la force sur nos coeurs défaillants. Notre zèle inspire. Comme Tu est mort pour moi, alors que mon amour pour Toi, pur, chaleureux et immuable, soit un feu vivant! Dans le nom de Christ, Amen.